Samael Aun Weor : La pensée du Jour

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#256
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Le Magnus Opus
3. La Résurrection des Morts
Le Magnus Opus se réalise totalement à l’aide de l’Arcane XIII de la Kabbale. Les vingt-deux clés fondamentales de l’Œuvre du Soleil conduisent l’Initié jusqu’à la Résurrection alchimique.

Quiconque atteint la cinquième Initiation des Mystères Majeurs peut, s’il le veut, renoncer au bonheur ineffable du Nirvana.

Ceux qui renoncent au Nirvana par amour pour l’humanité ont le droit de demander l’Élixir de Longue Vie.

L’Élixir de Longue Vie résulte du mélange de l’Élixir Rouge avec l’Élixir Blanc. Ce merveilleux Élixir est un gaz d’une blancheur immaculée ; cet Élixir est déposé dans le fond vital de l’organisme.

Quiconque a reçu l’Élixir de Longue Vie meurt, mais ne meurt pas. L’Ange de la Mort ne rompt pas le Cordon d’Argent de ceux qui ont déjà eu la joie de recevoir l’Élixir de Longue Vie.

Tout Initié qui reçoit l’Élixir de Longue Vie meurt, mais ne meurt pas. Le troisième jour, son corps est enlevé du sépulcre.

En profitant de l’Hyperespace, les Maîtres réussissent à s’échapper du tombeau avec leur corps de chair et d’os, c’est la Résurrection.

Lorsqu’un Maître parvient à la Résurrection, le Magnus Opus est consommé. Le troisième jour après sa mort, le Grand Maître Jésus arriva en corps astral devant son Saint-Sépulcre. La tradition ésotérique sait que le Maître vint accompagné des Saintes Femmes (elles étaient aussi en corps astral). Accompagnèrent aussi le Maître, les Anges de la Mort, les Seigneurs du Karma, les Seigneurs du Mouvement cosmique, etc.

Le Grand Maître invoqua son corps physique d’une voix forte. Ce corps, animé par le Verbe, se leva en pénétrant dans l’Hyperespace, en se submergeant absolument dans le Plan astral. Le sépulcre resta vide et le linceul abandonné.

Dans le Plan astral, les Saintes Femmes traitèrent le corps de Jésus avec des drogues et des onguents aromatiques.

Obéissant aux ordres suprêmes, le corps ressuscité pénétra dans l’Âme du Maître par la partie supérieure de la tête sidérale.

C’est ainsi que le Maître resta alors en possession de son corps dans le plan astral. Ce corps demeura en État de Djinn.

Le Maître est mort, mais n’est pas mort. Le tombeau est resté vide et les bandelettes gisaient à terre. « Ainsi que le suaire qui était sur sa tête, non pas posé avec les bandelettes, mais roulé à part, dans un autre endroit. » (Jean 20:7)

Jésus démontra la Résurrection alchimique en se présentant devant ses disciples.

Thomas l’incrédule dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. »

Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas se trouvait avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, se présenta au milieu d’eux, et dit : « La paix soit avec vous ! »

Puis il dit à Thomas : « Avance ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois. »

Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! » (Jean 20:25-28)

Jésus est ressuscité d’entre les morts, Jésus s’est levé du sépulcre en utilisant l’hyperespace. Jésus traversait n’importe quel mur et il a pénétré dans l’enceinte où se trouvaient les Apôtres en se servant de l’Hyperespace. L’Astrophysique découvrira très bientôt l’existence de l’Hyperespace. L’Hyperespace peut être démontré par l’Hypergéométrie.

Ceux qui reçoivent l’Élixir de Longue Vie doivent franchir au moment de la mort les terribles épreuves funèbres de l’Arcane XIII de la Kabbale. Les épreuves de l’Arcane XIII sont plus épouvantables que la mort elle-même. Très peu d’êtres humains ont réussi à passer les épreuves de l’Arcane XIII de la Kabbale.

Dans les figures symboliques d’Abraham le Juif se trouvent toutes les opérations alchimiques qui conduisent l’étudiant gnostique jusqu’à la Résurrection Initiatique.

Les treize figures alchimiques du livre doré d’Abraham le Juif sont les suivantes :

Image

Au milieu des nuées, Mercure tenant un Caducée et Saturne ailé avec dans ses mains une faux et sur la tête un sablier (importance du temps et allongement de la vie tant que nous ne violons pas la Loi). L’Ange de Saturne armé d’une faux s’apprête à couper les pieds de Mercure (séparation totale de l’éjaculation séminale ; fixation du Mercure, c’est-à-dire, emmagasinage de la liqueur séminale ; coupellation de l’Argent avec le Plomb, ce qui signifie travail avec l’Arcane A.Z.F. pour transmuter le Plomb de la personnalité en l’Or de l’Esprit).

Une montagne avec sept grottes, sept griffons et sept serpents de couleurs noire et jaune ; un serpent aptère en dévore un autre aux ailes dorées, et un griffon s’apprête à manger un autre (Sublimation du Mercure séminal mortifié par le sacrifice, sublimation de l’Énergie sexuelle). Les sept cavernes sont les sept corps de l’homme. Les sept serpents représentent les sept degrés du pouvoir du Feu. La Kundalini est septuple dans sa constitution interne : il y a sept serpents, deux groupes de trois avec le couronnement sublime de la septième langue de Feu qui nous unit avec l’Un, avec la Loi et avec le Père.

Chacun des sept Serpents vit dans sa caverne sacrée. Quand l’homme éveille le cinquième Serpent, il a le droit de demander l’Élixir de Longue Vie. Le cinquième Serpent appartient à la cinquième caverne du Mystère. Le cinquième Serpent appartient au corps causal ou corps de la Volonté. Les étapes du Grand-Œuvre sont représentées, dans cette deuxième figure d’Abraham le Juif, par l’arbre fleuri, au sommet de la montagne. Cet arbre a un tronc et des branches bleues, des feuilles dorées et des fleurs blanches et rouges.
Le Jardin des Hespérides avec un chêne creux (trône). Sur le tronc du chêne s’enroule un beau Rosier fleuri et à leur pied jaillit une Fontaine d’eau blanche que les aveugles cherchent infructueusement (revivification du Mercure sublimé). Le Jardin des Hespérides est l’Éden de la Bible. L’Éden c’est le sexe lui-même. Nous sommes sortis de l’Éden par la porte du sexe, c’est par cette porte seulement que nous pouvons rentrer à l’Éden. Le trône est dans le sexe. Le Roi n’est pas dans la tête, le Roi est dans le sexe. Le sexe est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. La Fontaine d’eau blanche que les aveugles des diverses écoles, religions et sectes cherchent inutilement, fouillant dans la terre sans jamais la trouver, c’est la liqueur séminale. Le beau Rosier fleuri représente les chakras, roues ou disques du corps astral, qui tournent et resplendissent comme des soleils éclatants lorsque nous éveillons le Serpent sacré.

Le Roi Hérode ordonne le massacre des Innocents ; les mères pleurent, il y a sept enfants égorgés, les soldats, sous l’œil du Roi qui tient un grand coutelas, versent le sang des Innocents (l’Esprit Universel des métaux) dans un grand tonneau où le Soleil et la Lune viennent se baigner. Tout Initié doit passer par la décapitation initiatique. Il y a sept décapitations du Feu. Il existe aussi trois grandes décapitations fondamentales qui appartiennent à l’Initiation Vénuste.

En chacun des sept Serpents de feu correspond une décapitation.

Lorsque nous élevons le premier Serpent, qui correspond au corps physique, nous passons par la première décapitation. Quand il élève le deuxième Serpent, celui du corps éthérique, l’Initié passe par la seconde décapitation. Avec le Serpent du corps astral, on passe par la troisième décapitation ; dans le corps mental, par la quatrième décapitation ; dans le corps de la Volonté, par la cinquième ; dans le corps de la Conscience, par la sixième, et dans le corps de l’Esprit, par la septième. Il y a sept enfants décapités. Ces cérémonies sont terriblement divines. Toutes ces cérémonies se déroulent dans les Mondes supérieurs.

Chaque fois que l’un des Serpents sacrés arrive à la hauteur du cou, la cérémonie terrible de la décapitation a lieu. Le Soleil et la Lune, l’homme et la femme se baignent dans la grande cuve où se trouve le sang des sept décapités.

Seule la pratique de la Magie sexuelle (l’Arcane A.Z.F.) nous permet d’élever chacun des sept serpents. C’est seulement en pratiquant la Magie sexuelle qu’il est alors possible de passer par les sept décapitations terriblement divines.

Un Caducée avec deux Serpents qui se dévorent (Solution et Volatilisation). Il existe deux Serpents : le Serpent tentateur du délicieux Éden et le Serpent de Bronze qui guérissait les Israélites dans le désert. L’un doit dévorer l’autre, inévitablement. Si le Serpent divin est dévoré, nous nous convertissons alors en démons. Si le Serpent divin est victorieux, nous sommes sauvés. Notre devise est Thelema (Volonté).

La clé se trouve dans la Solution et la Volatilisation. On doit sublimer la liqueur séminale vers le haut, jusqu’au cœur, on doit cérébraliser le Semen. On ne doit pas éjaculer le Semen. Il faut savoir se retirer de l’Acte secret sans répandre le Semen. C’est cela, l’Arcane A.Z.F.
Un Serpent crucifié (Coagulation et Fixation du Volatil). Les vapeurs séminales montent par les deux canaux sympathiques qui s’enroulent autour de la moelle épinière, et elles parviennent au distillateur du cerveau où elles sont fixées. C’est là la transmutation sexuelle.
Un désert avec quatre sources formant quatre rivières dont sortent quatre serpents qui rampent ici et là (Multiplication de l’Or potable). L’Or est le Feu sacré qui se multiplie, allumant les pouvoirs divins. Les quatre rivières sont les quatre éléments : le Feu, l’Air, l’Eau et la Terre. Nous devons travailler dans le Grand-Œuvre avec ces quatre éléments.
À l’intérieur de l’Arche de la victoire alchimique se trouve Flamel, vêtu comme un pèlerin, portant une robe de bure de couleur orangée, noire et blanche (couleurs qui symbolisent la transmutation sexuelle), et agenouillé aux pieds de Saint-Pierre (la Pierre Philosophale, le sexe). Perrenelle, l’épouse de l’alchimiste Flamel, est à genoux devant Saint-Pierre parce qu’elle est la compagne de l’Alchimie avec laquelle on pratique la Magie sexuelle. Saint-Pierre apparaît au milieu disposé à juger le monde (le monde peut seulement se sauver avec la Pierre de la grâce, le sexe).
Au-dessous, se trouvent deux dragons qui se mordent l’un l’autre, l’un ailé, l’autre aptère (le Fixe et le Volatil), le Dragon blanc et le Dragon noir, le Christ interne de tout homme et le Moi psychologique.
La figure suivante représente une femme et un homme : les deux natures réconciliées, travaillant dans le Grand-Œuvre.

Trois ressuscités, représentant le Corps, l’Âme et l’Esprit (on ressuscite par le pouvoir de la Pierre blanche). Nous comprenons maintenant pourquoi Saint-Pierre, qui signifie la pierre, a les clés du Ciel. Cette pierre, c’est le sexe. La clé du Ciel c’est le Grand Arcane.

Le Grand Arcane consiste à avoir une relation sexuelle et se retirer sans répandre son Semen. Cette pratique est l’Arcane A.Z.F. Cette clé permet d’éveiller tous les pouvoirs et d’obtenir l’Élixir de Longue Vie. L’important c’est de ne jamais, absolument jamais, répandre le Semen.
Deux Anges, l’Ange de l’homme et celui de la femme. Les deux coopèrent dans le Grand-Œuvre pour éveiller la Kundalini et atteindre la Résurrection.
Un homme retenant par les pattes un Lion (le Lion c’est le Feu). Lorsque l’on parvient à dominer totalement le Feu, la Résurrection s’accomplit, parce que le Grand-Œuvre est consommé.

Dans ces treize symboles d’Abraham le Juif se trouve toute la science qui nous mène jusqu’à la Résurrection des morts. Nicolas Flamel a fait peindre ces treize figures sur les frontispices d’une des portes du cimetière des Innocents, à Paris.

Celui qui a de l’entendement, entendra. La mort peut être vaincue, on peut triompher de la mort. La Magie sexuelle est le chemin.

Nous pouvons conserver notre corps physique pendant des millions d’années afin de travailler pour l’humanité souffrante.

Des deux côtés de l’Arche sur laquelle se trouvent les figures symboliques, Nicolas Flamel a écrit : « Moult (beaucoup) plaît à Dieu la procession, si elle est faite en dévotion. » Cette phrase signifie que la succession des couleurs dans le Grand-Œuvre, c’est-à-dire, la transmutation sexuelle, est agréable à Dieu parce qu’ainsi nous nous convertissons en dieux. « Où il y a des dieux, il y a Dieu. »

Tous nos disciples gnostiques, hommes et femmes, peuvent ressusciter d’entre les morts et conserver leur corps physique pendant des millions d’années s’ils pratiquent la Magie sexuelle, c’est-à-dire, en travaillant avec le Grand Arcane.

Actuellement, vivent dans le monde des Grands Maîtres dont le corps date de plusieurs millions d’années.

Le Comte de Saint-Germain qui s’est manifesté aux XVIe, XVIIe, et XVIIIe siècles dans toutes les Cours d’Europe, vit encore aujourd’hui avec le même corps physique.

L’énigmatique et puissant Comte Cagliostro possède toujours le même corps physique qu’il avait au Moyen-Âge. L’Humanité divine est composée de millions d’êtres humains qui gardent leur corps physique en État de Djinn. Ces Immortels travaillent pour l’humanité souffrante.

Quelques-uns de ces êtres humains divins ont fait le grand saut, ont emporté leur corps physique sur d’autres planètes plus avancées.

Si toi aussi, bien aimé lecteur, tu veux parvenir à ces hauteurs de l’Initiation, pratique la Magie sexuelle et reste ferme dans notre Mouvement Gnostique, ne te laisse pas détourner de ce grand Mouvement ésotérique. Sache que nous, les Gnostiques, sommes actuellement les seuls à dévoiler à l’humanité souffrante le Grand Arcane.

Il existe actuellement des esprits étincelants d’intellectualité qui s’efforcent de retirer les étudiants gnostiques de l’unique sentier qui puisse réellement et de façon absolument pratique les convertir en dieux terriblement divins.

Si tu prouves ta fidélité à la grande Cause, bien aimé disciple, nous, les Frères Majeurs du Temple, te conduirons par la main jusqu’à la Résurrection alchimique.
Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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L'Éducation Fondamentale
2. L’Imitation

Il a déjà été amplement démontré que la crainte empêche la
libre initiative. La mauvaise situation économique de
millions de personnes est due, hors de tout doute, à ce que
l’on nomme la peur.

L’enfant effrayé cherche sa chère maman et s’accroche à elle
en quête de sécurité. L’époux effrayé s’accroche à son épouse
et il sent qu’il l’aime beaucoup plus. L’épouse effrayée se
rapproche de son mari et de ses enfants et elle ressent
davantage d’amour pour eux.

Du point de vue psychologique, il s’avère très curieux et
intéressant de savoir que la crainte se déguise souvent sous
le vêtement de l’amour.

Les gens qui ont intérieurement très peu de valeurs
spirituelles, les gens intérieurement pauvres, cherchent
toujours au-dehors quelque chose susceptible de les rendre
complets.

Les gens intérieurement pauvres vivent toujours en
intrigues, ils ne peuvent se passer de commérages, de
niaiseries, de plaisirs bestiaux.

Les gens intérieurement pauvres vivent de frayeur en
frayeur et, c’est tout naturel, s’accrochent au mari, à la
femme, aux parents, aux enfants, aux vieilles traditions
caduques et dégénérées, etc.

Tout vieillard malade et pauvre psychologiquement est
communément rempli de crainte et s’agrippe avec une
angoisse infinie à l’argent, aux traditions familiales, à ses
petits enfants, à ses souvenirs, en recherchant en fait la
sécurité. De ceci nous pouvons tous nous rendre à l’évidence
en observant attentivement les vieillards.

Chaque fois que les gens ont peur, ils se cachent derrière le
bouclier protecteur de la respectabilité, en se pliant à une
tradition, en faisant appel aux idées de famille, de nation, de
race, etc.

En réalité, toute tradition n’est qu’une pure répétition, sans
aucun sens, vide, sans véritable valeur.

Tous les gens ont une tendance marquée à imiter les autres.
Cette propension à imiter est le résultat de la peur.

Les gens qui ont peur imitent tous ceux à qui ils s’accrochent,
le mari, l’épouse, les enfants, les frères, les amis qui les
protègent.

L’imitation est le résultat de la crainte. L’imitation détruit
totalement la libre initiative.

Dans les écoles, les collèges et les universités, les professeurs
commettent la faute d’enseigner aux étudiants des deux
sexes ce qu’on appelle l’imitation.

Dans les classes de peinture et de dessin, on enseigne aux
élèves à copier, à peindre des images d’arbres, de maisons,
de montagnes, d’animaux, etc., mais cela n’est pas créer, c’est
imiter, photographier.

Créer ce n’est pas imiter. Créer n’est pas photographier.
Créer c’est traduire, c’est transmettre par le moyen du
pinceau et au vif, l’arbre qui nous enchante, le beau coucher
de soleil, l’aurore avec ses ineffables mélodies.

Il y a création véritable dans l’art chinois et japonais du
Tchan ou du Zen, dans l’art abstrait et semi-abstrait.
Aucun peintre du Tchan et du Zen n’est intéressé à imiter, à
photographier.

Les peintres de la Chine et du Japon éprouvent de la joie à
créer, à créer toujours et sans arrêt.

Les peintres du Zen et du Tchan n’imitent pas, ils créent, et
c’est leur travail de créer.

Cela n’intéresse pas les peintres de la Chine et du Japon de
peindre ou de photographier une belle femme, ce qu’ils
aiment, c’est transmettre sa beauté abstraite.
Ces peintres ne copieraient jamais un beau coucher de soleil,
ils aiment traduire en beauté abstraite tout l’enchantement
du crépuscule.

L’important, ce n’est pas d’imiter, de copier en tous points ;
l’important c’est de sentir la profonde signification de la
beauté et de savoir la transmettre, mais pour cela il ne faut
pas qu’il y ait de crainte, d’attachement aux règles, aux
traditions, il ne faut pas avoir peur de ce que diront les
autres ou des reproches du maître.

Il est urgent que les professeurs comprennent la nécessité
pour les étudiants de développer leur pouvoir créateur.
En toute clarté, il s’avère absurde d’enseigner aux étudiants
à imiter. Mieux vaut leur enseigner à créer.

L’être humain est malheureusement un automate endormi et
inconscient, qui sait seulement imiter.

Nous copions l’habillement d’une autre personne, et de cette
imitation surgissent les divers courants de la mode.

Nous imitons les habitudes d’autrui, même si elles sont tout
à fait erronées.

Nous imitons les vices, nous imitons tout ce qui est absurde,
tout ce que les autres vivent et répètent sans fin.
Il est nécessaire que les professeurs enseignent aux
étudiants à penser par eux-mêmes de façon indépendante.
Les maîtres doivent offrir à leurs étudiants toutes les
possibilités, tous les moyens qui leur permettront de cesser
d’être des automates imitateurs.

Les maîtres doivent accorder aux étudiants toutes les
opportunités pour qu’ils développent leur pouvoir créateur.
Il est urgent que les étudiants connaissent la véritable liberté
afin que, sans aucune crainte, ils puissent apprendre à
penser par eux-mêmes, librement.

Le mental qui vit esclave du qu’en-dira-t-on, le mental qui
imite, par peur de violer les traditions, les règles, les
coutumes, les habitudes, etc., n’est pas un mental créateur,
n’est pas un mental libre.

Le mental des gens ressemble à une maison fermée et scellée
de sept sceaux, une maison où rien de nouveau ne peut
arriver, une maison où le soleil n’entre pas, une maison où
ne règne que la douleur et la mort.

Le nouveau ne peut arriver que là où il n’y a pas de crainte,
là où l’imitation n’existe pas, où il n’y a pas d’attachement
aux choses, à l’argent, aux personnes, aux traditions, aux
habitudes, etc.

Les gens vivent esclaves de l’intrigue, de l’envie, des
coutumes familiales, des habitudes, du désir insatiable
d’obtenir des positions et de monter, de grimper jusqu’au
sommet de l’échelle sociale, afin de s’imposer et se mettre en
évidence.

Les professeurs doivent de toute urgence enseigner à leurs
étudiants des deux sexes la nécessité de ne plus imiter tout
ce vieil ordre de choses désuet et dégénéré.

Il est urgent que les élèves apprennent à l’école à créer
librement, à penser librement, à sentir librement.

Les étudiants passent les plus belles années de leur vie à
l’école, à acquérir de l’information, et il ne leur reste plus de
temps pour penser à toutes ces choses.

Pendant dix ou quinze ans, ils mènent à l’école une vie
d’automates inconscients, et ils sortent de l’école la
conscience endormie, mais en se croyant, lorsqu’ils quittent
l’école, tout à fait éveillés.

Le mental de l’être humain vit embouteillé dans des idées
conservatrices et réactionnaires.

L’être humain ne peut penser de façon vraiment libre parce
qu’il est rempli de crainte.

L’être humain a peur de la vie, peur de la mort, peur du
qu’en-dira-t-on, des commérages, des reproches, peur de
perdre son emploi, de violer les règlements, peur que
quelqu’un lui enlève son époux ou lui vole sa femme, etc.

À l’école, on nous enseigne à imiter, et au sortir de l’école,
nous sommes devenus des imitateurs.

Nous n’avons pas de libre initiative parce que depuis le
moment où nous étions sur les bancs de l’école, on nous a
enseigné à imiter.

Les gens imitent par crainte de ce que les autres gens
peuvent dire, les étudiants imitent parce que les maîtres les
ont réellement terrorisés, en les menaçant à tout instant, les
menaçant d’une mauvaise note, les menaçant de certaines
punitions, les menaçant d’expulsion.

Si nous voulons réellement devenir créateurs dans le plein
sens du mot, nous devons nous rendre conscients de toute la
série d’imitations qui nous tiennent malheureusement
emprisonnés.

Lorsque nous serons capables de connaître toute cette série
d’imitations, lorsque nous aurons analysé minutieusement
chacune des imitations, nous en deviendrons conscients et la
conséquence logique c’est qu’alors naîtra en nous de façon
spontanée le pouvoir de créer.

Il est nécessaire qu’à l’école, au collège et à l’université, les
étudiants se libèrent de toute imitation afin de devenir
vraiment créateurs.

Ils se trompent lourdement, les maîtres qui supposent que
les élèves ont besoin d’imiter pour apprendre. Ils ont tout à
fait tort, car celui qui imite n’apprend pas, celui qui imite se
transforme en un automate et c’est tout.

Il ne s’agit pas de copier ce que disent les auteurs de
géographie, d’arithmétique, de physique, d’histoire, etc.
Imiter, mémoriser, répéter comme des perroquets est
parfaitement stupide, mieux vaut comprendre
consciemment ce que nous étudions.

L’Éducation Fondamentale est la science de la conscience, la
science qui nous permet de découvrir notre relation avec les
êtres humains, avec la nature, avec toutes les choses.

Le mental qui sait seulement imiter est mécanique, c’est une
machine en marche, il n’est pas créateur, il n’est pas capable
de créer, il ne pense pas réellement, il répète, et c’est tout.

Les professeurs doivent être préoccupés par l’éveil de la
conscience en chacun de leurs étudiants.

Les élèves ne se soucient actuellement que de passer leur
année et après, une fois hors de l’école, dans la vie pratique,
ils se convertissent en petits employés de bureau ou en
machines à faire des enfants.

Dix ou quinze années d’étude pour être convertis en
automates parlants ; les matières apprises sont peu à peu
oubliées et à la fin il ne reste plus rien dans la mémoire.

Si les étudiants prenaient conscience des matières étudiées,
si leur étude n’était pas basée uniquement sur l’information,
l’imitation et la mémoire, on entendrait un autre son de
cloche. Ils sortiraient de l’école avec des connaissances
conscientes, inoubliables, complètes, qui ne seraient pas
soumises à l’infidèle mémoire.

L’Éducation Fondamentale aidera les étudiants en leur
éveillant la conscience et l’intelligence.

L’Éducation Fondamentale conduit les jeunes sur le chemin
de la vraie révolution.

Les élèves doivent insister pour que les professeurs leur
donnent la véritable éducation, l’Éducation Fondamentale.

Il ne suffit pas que les étudiants s’assoient sur les bancs de
l’école pour recevoir de l’information sur un roi quelconque
ou sur une guerre, il faut quelque chose de plus, il faut
l’Éducation Fondamentale pour éveiller la conscience.

Il est indispensable que les élèves sortent de l’école mûrs,
vraiment conscients, intelligents, afin qu’ils ne se
transforment pas en simples pièces mécaniques de la
machine sociale.

Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Grande Rébellion
20. Inquiétudes

Il n’y a pas de doute qu’entre penser et sentir, il existe une grande différence, ceci est irréfutable.

Il y a une froideur terrible parmi les gens, c’est le froid de ce qui n’a pas d’importance, du superficiel.

Les foules croient que ce qui est sans importance est important ; elles supposent que la dernière mode ou la voiture dernier modèle, ou cette question du salaire minimum, sont les seules choses sérieuses.

Elles appellent sérieux la chronique du jour, l’aventure amoureuse, la vie sédentaire, le verre d’alcool, la course de chevaux, la course automobile, les matchs de boxe, les commérages, la calomnie, etc.

Évidemment quand l’homme du jour ou la femme du salon de beauté entendent parler d’ésotérisme, puisque ceci n’est pas dans leurs plans, ni dans leurs occupations, ni dans leurs plaisirs sexuels, ils répondent avec un « je ne sais quoi » de froideur épouvantable ou, tout simplement, ils tordent la bouche, haussent les épaules et se retirent avec indifférence.

Cette apathie psychologique, cette froideur épouvantable, a un double fondement : d’abord, l’ignorance la plus effroyable, enfin, l’absence la plus absolue d’inquiétudes spirituelles.

Il manque un contact, un choc électrique. Personne ne l’a donné dans le magasin, ni non plus dans ce que l’on croyait sérieux, encore moins dans les plaisirs du lit.

Si quelqu’un était capable de donner à l’imbécile homme froid ou à la petite femme superficielle, le contact électrique approprié, l’étincelle du cœur, quelque réminiscence étrange, un je ne sais quoi d’extrêmement intime, peut-être alors tout serait-il différent.

Mais n’importe quelle chose étouffe la petite voix secrète, la première impulsion du cœur, l’aspiration intime : probablement une sottise, le beau chapeau d’une vitrine, l’exquise friandise d’un restaurant, la rencontre d’un ami qui, plus tard, n’a plus pour nous aucune importance, etc.

Des sottises, des niaiseries, qui ne sont pas transcendantales, mais n’en ont pas moins à un moment donné, la force d’éteindre la première inquiétude spirituelle, l’aspiration intime, l’insignifiante étincelle de lumière, le vague pressentiment qui, sans savoir pourquoi, nous a inquiété pour un instant.

Si ceux qui aujourd’hui ne sont que des cadavres vivants, de froids noctambules de club, ou simplement des vendeurs de parapluies dans quelque magasin, n’avaient pas étouffé la première inquiétude intime, ils seraient en ce moment des luminaires de l’esprit, des adeptes de la lumière, des hommes authentiques dans le sens le plus complet du mot.

L’étincelle, l’impulsion, un soupir mystérieux, un je ne sais quoi, a été ressenti quelquefois par le boucher du coin, par le cireur de chaussures ou par le docteur de premier rang, mais tout a été en vain, les niaiseries de la personnalité éteignent toujours la première étincelle de lumière : il ne subsiste après que le froid de la plus épouvantable indifférence.

Incontestablement, les gens sont tôt ou tard avalés par la lune ; cette vérité se révèle irréfutable.

Il n’y a personne qui n’ait ressenti quelquefois dans sa vie un pressentiment, une étrange inquiétude, malheureusement une chose quelconque de la personnalité, si sotte qu’elle soit, est suffisante pour réduire en poussière cosmique ce qui dans le silence de la nuit nous avait inquiété pour un instant.

La lune gagne toujours ces batailles, elle s’alimente, elle se nourrit précisément de nos propres faiblesses.

La lune est terriblement mécaniste ; l’humanoïde lunaire, dépourvu complètement de toute espèce d’inquiétude solaire, est incohérent et se meut dans le monde de ses rêves.

Si quelqu’un faisait ce que personne ne fait, c’est-à-dire aviver l’intime inquiétude surgie peut-être dans le mystère de quelque nuit, il n’y a aucun doute qu’à la longue il assimilerait l’intelligence solaire et se convertirait de cette façon en homme solaire.

Voilà précisément ce que le soleil veut, mais ces ombres lunaires, tellement froides, apathiques et indifférentes sont toujours avalées par la lune, jusqu’à ce que la mort vienne tout égaliser.

La mort nivelle tout. N’importe quel cadavre vivant dépourvu d’inquiétudes solaires, dégénère terriblement, de manière progressive, jusqu’à ce que la lune le dévore.

Le soleil veut créer des hommes, il est en train de faire cet essai dans le laboratoire de la nature ; malheureusement cette expérience ne lui a pas donné de bons résultats, la lune avale les gens.

Cependant, ce que nous sommes en train de dire n’intéresse personne, et encore moins les ignorants instruits, qui se sentent très importants.

Le soleil a déposé dans les glandes sexuelles de l’animal intellectuel, improprement appelé homme, certains germes solaires qui, convenablement développés, pourraient nous transformer en hommes authentiques.

Cependant, l’expérimentation solaire s’avère épouvantablement difficile, à cause précisément du froid lunaire.

Les gens ne veulent pas coopérer avec le soleil et par conséquent, à la longue, les germes solaires involuent, dégénèrent et se perdent lamentablement.

La clavicule maîtresse de l’œuvre du soleil est dans la dissolution des éléments indésirables que nous charrions au-dedans.

Lorsqu’une race humaine perd tout intérêt pour les idées solaires, le soleil la détruit parce qu’elle ne lui sert plus à l’expérimentation.

Puisque la race actuelle est devenue insupportablement lunaire, terriblement mécanique et superficielle, elle ne sert plus à l’expérimentation solaire, raison plus que suffisante pour qu’elle soit détruite.

Pour qu’il y ait une inquiétude spirituelle continue, il faut transférer le centre magnétique de gravité à l’Essence, à la conscience.

Malheureusement, les gens ont le centre magnétique de gravité dans la personnalité : dans le café, dans la brasserie, dans les questions financières, dans la maison de rendez-vous, dans la place du marché, etc.

Évidemment ce sont toutes des choses de la personnalité, et le centre magnétique de cette personnalité attire toutes ces choses, cela est irréfutable, et n’importe quelle personne qui a du bon sens peut le constater par elle-même et d’une manière directe.

Par malheur, en lisant tout ceci, les canailles de l’intellect, habituées à discuter sans fin ou à se taire avec un orgueil insupportable, préfèrent jeter ce livre avec dédain et lire le journal.

Quelques gorgées de bon café et la chronique du jour s’avèrent un magnifique aliment pour les mammifères rationnels.

Cependant, ils se pensent très sérieux, ils sont indubitablement hallucinés par leurs propres divagations savantes, et ces choses de type solaire écrites dans ce livre insolent, les dérangent énormément. Nul doute que les yeux bohémiens des homoncules de la raison n’oseraient pas continuer l’étude de cette œuvre.

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"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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L’Éducation Fondamentale
28. La Vieillesse


Les quarante premières années de la vie nous donnent le livre, les trente années suivantes, le commentaire sur le livre.

À vingt ans un homme est un véritable paon ; à trente ans un lion ; à quarante ans, un chameau ; à cinquante ans, un serpent ; à soixante ans, un chien ; à soixante-dix ans, un singe, et à quatre-vingts ans, seulement une voix et une ombre.

Le temps révèle toutes les choses : il est un charlatan très intéressant qui parle sans qu’on lui ait rien demandé.

Il n’y a rien que fasse la main du pauvre animal intellectuel faussement appelé homme, que tôt ou tard le temps ne détruise.

« Fugit Irreparabile Tempus », le temps fuit de manière irréparable.

Le temps dévoile en pleine lumière publique tout ce qui aujourd’hui est caché, et il cache tout ce qui en ce moment brille avec splendeur.

La vieillesse est comme l’amour, elle ne peut être cachée quand bien même elle revêtirait, pour se déguiser, les habits de la jeunesse.

La vieillesse abat l’orgueil des hommes et les humilie, mais une chose est d’être humble, et une autre d’être humilié.

Lorsque la mort s’approche, les vieillards déçus par la vie trouvent que la vieillesse n’est plus une charge.

Tous les hommes abritent l’espérance de vivre une longue vie et d’atteindre le vieil âge et néanmoins la vieillesse les effraie.

La vieillesse commence à cinquante-six ans et se poursuit en périodes septénaires qui nous conduisent à la décrépitude et à la mort.

La plus grande tragédie des vieillards consiste, non pas dans le fait même d’être vieux, mais dans la sottise de ne pas vouloir reconnaître qu’ils le sont et dans la stupidité de se croire jeunes, comme si la vieillesse était un crime.

Ce que la vieillesse a de mieux, c’est que l’on se trouve alors très près du but.

Le Moi psychologique, le Je, le Moi-même, l’Ego, ne s’améliore pas avec les années et l’expérience ; il se complique, il devient très tarabiscoté, très pénible, c’est pour cela que les gens disent couramment : « Les vieilles habitudes ont la vie dure. »

Le Moi psychologique des vieillards grincheux se console lui-même en donnant de beaux conseils faute de pouvoir donner de beaux exemples.

Les vieillards savent très bien que la vieillesse est un tyran impitoyable qui leur interdit sous peine de mort de jouir de plaisirs de la folle jeunesse, et ils préfèrent se consoler eux-mêmes en donnant de beaux conseils.

Le Moi dissimule le Moi, le Moi cache une partie de lui-même et distribue à tous des phrases sublimes et de beaux conseils. Une partie du Moi-même cache une autre partie du Moi-même. Le Moi camoufle ce qui ne lui convient pas.

Il est entièrement démontré par l’observation et l’expérience que lorsque les vices nous abandonnent, il nous plaît de penser que c’est nous qui les avons abandonnés.

Le cœur de l’animal intellectuel ne devient pas meilleur avec les années mais pire, il devient toujours de pierre, et si dans notre jeunesse nous avons été cupides, menteurs, irascibles, dans notre vieillesse nous le serons plus encore.

Les vieillards vivent dans le passé, les vieillards sont le résultat d’une foule d’expériences, ils ignorent totalement le moment où nous vivons, ils sont des souvenirs accumulés.

La seule et unique façon de parvenir à la vieillesse parfaite, c’est de dissoudre le Moi psychologique. Lorsque nous apprenons à mourir seconde après seconde, nous arrivons à une sublime vieillesse.

La vieillesse de ceux qui ont dissous le Moi est pleine de sérénité et de liberté.

Lorsque les passions sont mortes de façon radicale, totale et définitive, on est libéré, non pas d’un maître, mais d’une foule de maîtres.

Il est très difficile de rencontrer dans la vie des vieillards innocents qui ne possèdent plus ne seraient-ce que les résidus du Moi ; les vieillards de cette sorte sont infiniment heureux et ils vivent d’instant en instant.

L’homme qui a vieilli dans la Sagesse, qui possède le savoir et, qui est le seigneur de l’amour, se convertit par le fait même en le phare lumineux qui guide sagement le cours des innombrables siècles.

Il a existé et il existe actuellement dans le monde quelques vieux Maîtres qui n’ont pas même les derniers résidus du Moi. Ces Arhats gnostiques sont aussi étranges et divins que la fleur de lotus.

Le vieux Maître vénérable qui a dissous le Moi pluralisé de façon radicale et définitive est la parfaite expression de la parfaite Sagesse, de l’Amour divin et du sublime Pouvoir.

Le Maître âgé qui n’a plus le Moi est, en fait, la complète manifestation de l’Être divin.

Ces vieillards sublimes, ces Arhats gnostiques ont illuminé le monde depuis les temps anciens : rappelons-nous le Bouddha, Moïse, Hermès, Ramakrishna, Daniel, le Dalaï-Lama.

Les maîtres et maîtresses des écoles, collèges et universités, ainsi que les parents, doivent enseigner aux nouvelles générations à respecter et vénérer les vieillards.

LUI qui n’a pas de nom, CELA qui est divin, CELA qui est la réalité, a trois aspects : Sagesse, Amour, Verbe.

Le Divin comme Père est la Sagesse cosmique, comme Mère il est l’Amour infini, et comme Fils le Verbe.

Le père de famille se trouve être le symbole de la Sagesse. La mère du foyer représente l’Amour, et les enfants symbolisent la Parole.

Le vieux père mérite tout l’appui de ses enfants. Le père, devenu vieux, ne peut plus travailler, et il est juste que ses enfants lui viennent en aide, si nécessaire, et le respectent.

La mère adorable rendue vieille ne peut plus travailler et, par conséquent, il est nécessaire que ses filles et ses fils veillent à elle, l’aiment et fassent de cet amour une religion.

Celui qui ne sait pas aimer son père, qui ne sait pas adorer sa mère, marche sur le « sentier de la main gauche », sur le chemin de l’erreur.

Les enfants n’ont pas le droit de juger leurs parents, personne n’est parfait dans ce monde et si nous n’avons pas certains défauts, nous en avons d’autres, nous sommes tous taillés par les mêmes ciseaux.

Certains sous-estiment l’amour paternel, d’autres vont même jusqu’à rire de l’amour paternel. Ceux qui se comportent ainsi dans la vie, ne sont même pas entrés sur le chemin qui conduit à CELA qui n’a pas de nom.

Le fils ingrat qui déteste son père et oublie sa mère est, en réalité, un véritable pervers qui abhorre tout ce qui est divin.

La Révolution de la Conscience ne signifie pas avoir de l’ingratitude, oublier son père, sous-estimer sa mère adorable. La Révolution de la Conscience est Sagesse, Amour et Pouvoir parfait.

Le père est le symbole de la sagesse, la mère représente la source vive de l’Amour, sans l’essence très pure duquel il est réellement impossible d’obtenir les plus hautes Réalisations intimes.

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Psychologie Révolutionnaire
24. La Chanson Psychologique

Le moment est venu de réfléchir sérieusement sur ce qu’on appelle la « considération intérieure ».

Il n’est plus possible d’avoir le moindre doute sur l’aspect désastreux de « l’auto-considération intime » ; celle-ci, en plus d’hypnotiser la conscience, nous fait perdre une quantité énorme d’énergie.

Si on ne commettait pas l’erreur de tant s’identifier à soi-même, l’auto-considération intérieure serait tout à fait impossible.

Quand quelqu’un s’identifie à lui-même, il se chérit beaucoup trop, il se prend lui-même en pitié, il s’auto-considère, il pense qu’il s’est toujours très bien comporté avec celui-ci ou celui-là, avec sa femme, avec ses enfants, etc., et que personne n’a su l’apprécier, etc. Pour conclure, c’est un saint et tous les autres sont des corrompus, des vauriens.

Une des formes les plus courantes d’auto-considération intime est la préoccupation de ce que les autres peuvent penser de soi-même ; peut-être s’imaginent-ils que nous ne sommes pas honnêtes, sincères, véridiques, courageux, etc.

Le plus curieux dans tout ceci c’est que nous ignorons lamentablement l’énorme perte d’énergie que cette sorte de préoccupations entraîne.

Plusieurs attitudes hostiles envers certaines personnes qui ne nous ont fait aucun mal sont précisément redevables de telles préoccupations nées de l’auto-considération intime.

Dans ces circonstances, épris comme nous le sommes de nous-mêmes, nous auto-considérant comme nous le faisons, il est clair que le « Moi » ou, pour mieux dire, les « Moi », au lieu de s’éteindre, se renforcent alors épouvantablement.

Celui qui est identifié à lui-même s’apitoie beaucoup sur sa propre situation et il va même jusqu’à exiger des comptes.

C’est ainsi qu’il vient à penser que tel ou tel camarade, le compère, commère, le voisin, le patron, l’ami, etc., ne l’ont pas payé de reconnaissance comme ils auraient dû, étant donné toutes ses bontés bien connues ; embouteillé dans cette idée, il devient insupportable et assommant pour tout le monde.

Avec un tel individu, il est pratiquement impossible de parler parce que n’importe quelle conversation va à coup sûr aboutir à son livret de comptes, à ses mérites et à ses souffrances.

Il est écrit que dans le travail ésotérique gnostique la croissance animique n’est possible qu’en pardonnant aux autres.

Si quelqu’un vit d’instant en instant, seconde après seconde, en souffrant de ce que les autres lui doivent, de ce qu’ils lui ont fait, des amertumes qu’ils lui ont causées, toujours avec la même chanson, jamais il ne pourra croître dans son intérieur.

La Prière du Seigneur dit : « Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. »

Le sentiment que les autres nous sont redevables, la douleur pour les dommages qu’ils nous ont causés, empêche tout progrès intérieur de l’âme.

Jésus, le Grand Kabîr, a dit : « Hâte-toi de t’accorder avec ton adversaire, tant que tu es encore avec lui sur le chemin, de peur que l’adversaire te livre au juge, et le juge au garde, et que tu sois jeté en prison. En vérité, je te le dis, tu ne sortiras pas de là, que tu n’aies payé jusqu’au dernier sou. » (Matthieu 5:25-26)

Si les autres nous doivent, nous leur devons aussi. Si nous exigeons qu’ils nous paient jusqu’au dernier sou, il nous faudra d’abord payer jusqu’au dernier quart de sou.

Ceci est la Loi du Talion : « Œil pour œil et dent pour dent. » Cercle vicieux absurde.

Les excuses, la complète satisfaction et les humiliations que nous exigeons des autres pour le mal qu’ils nous ont causé, seront aussi exigées de nous, bien que nous nous considérions de doux agneaux.

Se soumettre à des lois inutiles est absurde, mieux vaut se mettre sous de nouvelles influences.

La loi de la miséricorde est supérieure à la loi de l’homme violent : « Œil pour œil, dent pour dent. »

Il est urgent, indispensable et tout à fait impératif, de nous placer intelligemment sous les influences merveilleuses du travail ésotérique gnostique, d’oublier que les autres nous doivent, et d’éliminer de notre psychisme toute forme d’auto-considération.

Jamais nous ne devons admettre à l’intérieur de nous des sentiments de vengeance, de ressentiment, des émotions négatives, des angoisses pour les misères que les autres nous ont causées, de la violence, de l’envie, ou l’incessante remémoration des dettes, etc.

La Gnose est destinée à tout aspirant sincère qui vraiment veut travailler et changer.

Si nous observons les gens, nous pouvons nous rendre à l’évidence, de façon directe, que chaque personne a sa propre chanson.

Chacun chante sa propre chanson psychologique ; je veux me référer particulièrement à la question précise des comptes psychologiques : croire que d’autres nous doivent, se plaindre, s’auto-considérer, etc.

Parfois les gens chantent leur chanson comme ça, sans qu’on les ait encouragés, sans qu’on leur ait donné notre accord, et à d’autres moments après quelques verres de vin…

Nous affirmons que notre assommante chanson doit être éliminée ; elle nous débilite intérieurement, nous vole beaucoup d’énergie.

Par rapport à la psychologie révolutionnaire, celui qui chante trop bien (nous ne parlons pas de la belle voix, ni du chant physique) ne peut certainement pas aller au-delà de lui-même ; il demeure dans le passé…

Une personne entravée par de tristes chansons ne peut changer son Niveau d’Être ; elle ne peut aller au-delà de ce qu’elle est.

Pour passer à un niveau supérieur d’Être, il est indispensable de cesser d’être ce qu’on est ; nous ne devons plus être ce que nous sommes.

Si nous continuons à être ce que nous sommes, jamais nous ne pourrons passer à un niveau supérieur d’Être.

Dans le domaine de la vie pratique se produisent bien des choses insolites. Très souvent une personne ne se lie d’amitié avec une autre que parce qu’elle trouve facile de lui chanter sa chanson.

Malheureusement, ce genre de relations prend fin lorsque le chanteur est prié de se taire, de changer de disque, de parler d’autre chose, etc.

Alors, plein de rancune, le chanteur part à la recherche d’un nouvel ami, de quelqu’un qui soit disposé à l’écouter pour un temps indéfini.

Le chanteur exige la compréhension, quelqu’un qui le comprenne, comme s’il était tellement facile de comprendre une autre personne.

Pour comprendre une autre personne il est indispensable de se comprendre soi-même. Malheureusement, le bon chanteur croit qu’il se comprend lui-même.

Nombreux sont les chanteurs déçus qui chantent la chanson de ne pas être compris et qui rêvent d’un monde merveilleux où ils sont les figures centrales.

Cependant, les chanteurs ne sont pas tous publics, il y a aussi les réservés ; ils ne chantent pas leur chanson directement, ils la chantent secrètement.

Ce sont des gens qui ont beaucoup travaillé, qui ont trop souffert, qui se sentent frustrés, qui pensent que la vie leur doit tout ce qu’ils n’ont jamais été capables d’obtenir.

Ils ressentent en général une tristesse intérieure, une sensation de monotonie et d’épouvantable ennui, de fatigue intime ou de frustration, autour de quoi s’agglutinent les pensées.

Incontestablement, les chansons secrètes nous bloquent le passage sur le chemin de l’auto-réalisation intime de l’Être.

Malheureusement, de telles chansons intérieures secrètes passent inaperçues à nos propres yeux, à moins que nous ne les observions intentionnellement.

Nul doute que toute observation de soi laisse pénétrer la lumière en soi-même, dans ses profondeurs intimes.

Aucun changement intérieur ne pourrait se produire dans notre psychisme, à moins qu’il ne soit suscité par la lumière de l’observation de soi.

Il est indispensable de s’observer soi-même quand on est seul, aussi bien que dans nos relations avec les gens.

Quand on est seul, des « Moi » très différents, des pensées très distinctes, des émotions négatives, etc., se présentent à nous.

On n’est pas toujours en bonne compagnie quand on est seul. Il est parfaitement normal, il est tout naturel d’être en très mauvaise compagnie dans la solitude la plus complète. Les « Moi » les plus négatifs et les plus dangereux se présentent quand on est seul.

Si nous voulons nous transformer radicalement, nous devrons sacrifier nos propres souffrances.

Nous exprimons souvent nos souffrances en des chansons, articulées ou inarticulées.

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La Grande Rébellion
11. Les Ténèbres

Un des problèmes les plus désastreux de notre époque est certainement le labyrinthe inextricable des théories.

Indubitablement, de nos jours les écoles pseudo-ésotériques et pseudo-occultistes se sont multipliées partout d’une manière exorbitante.

Le marché des âmes, des livres et des théories est effrayant ; rare est celui qui, dans la toile d’araignée de tant d’idées contradictoires, parvient, en vérité, à découvrir le chemin secret.

Le plus grave de tout cela c’est la fascination intellective ; il existe une tendance à se nourrir strictement de façon intellectuelle, avec tout ce qui arrive au mental.

Les vagabonds de l’intellect ne se contentent plus de toute cette littérature subjective et de type général qui abonde dans les marchés de livres, mais à présent, et pour comble des combles, ils s’empiffrent jusqu’à l’indigestion avec le pseudo-ésotérisme et le pseudo-occultisme bon marché qui abonde partout comme la mauvaise herbe.

Le résultat de tous ces jargons c’est la confusion et la désorientation manifeste des vauriens de l’intellect.

Je reçois constamment des lettres et des livres de toute espèce ; les expéditeurs comme toujours me posent des questions sur telle école, sur tel ou tel livre, et je me borne à répondre de la manière suivante : « Laissez l’oisiveté mentale, ne vous préoccupez pas de la vie d’autrui ; désintégrez le Moi animal de la curiosité ; vous n’avez pas à vous soucier des écoles d’autrui, devenez sérieux, connaissez-vous vous-mêmes, observez-vous vous-mêmes, etc. »

Se connaître soi-même, profondément, dans tous les niveaux du mental, voilà ce qui est vraiment important.

Les ténèbres sont l’inconscience ; la lumière c’est la conscience. Nous devons permettre à la lumière de pénétrer dans nos propres ténèbres. Sans nul doute, la lumière a le pouvoir de vaincre les ténèbres.

Malheureusement les gens se trouvent autoenfermés dans l’atmosphère fétide et immonde de leur propre mental, adorant leur cher Ego.

Ils ne veulent pas se rendre compte, les gens, qu’ils ne sont pas maîtres de leur propre vie ; certainement, chaque personne est contrôlée de l’intérieur par beaucoup d’autres personnes, je veux me référer avec insistance à toute cette multiplicité de Moi que nous portons au-dedans.

Il est ostensible que chacun de ces Ego met dans notre mental ce que nous devons penser, dans notre bouche ce que nous devons dire, dans le cœur ce que nous devons sentir, etc.

Dans ces conditions, l’humaine personnalité n’est plus qu’un robot gouverné par différentes personnes qui se disputent la suprématie et aspirent au suprême contrôle des centres directeurs de la machine organique.

Au nom de la vérité nous devons affirmer solennellement que le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, même s’il se croit très équilibré, vit dans un déséquilibre psychologique complet.

Le mammifère intellectuel n’est en aucune façon « multilatéral » ; s’il l’était, il serait équilibré.

L’animal intellectuel est malheureusement unilatéral, et cela est démontré à satiété.

Comment l’humanoïde rationnel pourrait-il être équilibré ? Pour que l’équilibre parfait existe, il faut la conscience éveillée.

Seule la lumière de la conscience, dirigée non depuis les angles mais d’une manière centrale, peut en finir avec les antithèses, avec les contradictions psychologiques, et établir en nous le véritable équilibre intérieur.

Si nous dissolvons tout cet ensemble de Moi que nous portons dans notre intérieur, alors survient l’éveil de la conscience et, comme conséquence ou corollaire, le véritable équilibre de notre propre psychisme.

Malheureusement, les gens ne veulent pas se rendre compte de l’inconscience où ils vivent ; ils dorment profondément.

Si les gens étaient éveillés, chacun sentirait son prochain à l’intérieur de lui-même.

Si les gens étaient éveillés, nos prochains nous sentiraient dans leur intérieur.

Alors, évidemment, les guerres n’existeraient plus et la Terre entière serait en vérité un paradis.

La lumière de la conscience, en nous rendant un véritable équilibre psychologique, vient à rétablir chaque chose en son lieu, et ce qui avant entrait en conflit intime avec nous est dès lors remis à sa place appropriée.

L’inconscience des foules est telle qu’elles ne sont même pas capables de découvrir la relation qui existe entre lumière et conscience.

Incontestablement, lumière et conscience sont deux aspects d’une même chose ; où il y a lumière, il y a conscience.

L’inconscience est ténèbres et ces dernières existent dans notre intérieur.

C’est seulement grâce à l’auto-observation psychologique que nous permettons à la lumière de pénétrer dans nos propres ténèbres.

« La lumière vint aux ténèbres mais les ténèbres ne l’ont pas comprise. »

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Samaël Aun Weor
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Les Trois Montagnes
34. Conclusion des Travaux Lunaires
Après avoir réduit en poussière cosmique Mara, le Père des trois Furies, il me fallut affronter les bêtes secondaires de l’abîme.

Le jour finissait doucement, l’air délicieux de la nuit invitait les êtres vivants qui peuplent la terre à se reposer de leurs fatigues et moi, misérable ver de la boue terrestre, j’étais seul à vouloir soutenir les combats du chemin et des choses dignes de compassion que ma mémoire écrira sans erreur.

Ô Muses ineffables ! ô Grand Esprit divin ! venez à mon aide. Inspirez-moi pour que mon style ne trahisse pas la nature du sujet.

Le tonnerre interrompit ma profonde rêverie si fortement, que je fus comme un homme qui s’éveille brusquement, je me levais, et, promenant les yeux autour de moi, je fixais mon regard pour reconnaître le lieu où je me trouvais ; je me vis alors dans une maison solitaire près d’un chemin ténébreux.

Assis dans un fauteuil rustique près de la fenêtre d’où l’on voyait bien le sentier escarpé, j’évoquais très sincèrement les temps passés.

Certainement, à une autre époque, je m’étais trouvé là dans la demeure de l’abîme et devant le même chemin.

Rien de cela ne me paraissait nouveau, je compris que j’étais en train de récapituler les Mystères ; me levant du fauteuil, j’ouvris la vieille porte de cette demeure et sortis en marchant doucement, doucement, doucement sur le chemin solitaire.

D’un coup d’œil balayant l’espace du regard aussi loin qu’il est possible à la pénétration de la vue spirituelle, je vis ce parage triste, sombre et dévasté.

Le sol était humide et je dus m’arrêter brusquement devant un câble électrique qui gisait tendu par terre.

Un câble de cuivre chargé à haute tension ? Quelle horreur ! Et j’étais sur le point de marcher dessus.

« Il est préférable de mourir libre que de vivre prisonnier », ainsi clama la voix du silence dans la nuit du mystère.

Et moi qui, alarmé, avais l’intention à cet instant précis de reculer, je me sentis réconforté.

J’avançais résolument dans ces parages sublunaires, le long de la tortueuse sente abyssale.

Le sentier escarpé tourna brusquement à gauche et pénétra à travers des collines très pittoresques.

Sur celles-ci, je vis quelque chose comme un parc national le dimanche, un rassemblement bigarré de créatures humaines qui semblaient jouir délicieusement de la prairie.

Pour l’amusement de beaucoup, quelques vendeurs ambulants allaient et venaient ici et là, en vendant des ballons de couleurs.

Vivant symbole de la vie profane, ainsi le compris-je, mais il est sûr que j’avais aimé vivre tout cela avec intensité.

J’étais si absorbé par cela, contemplant les foules de toujours, lorsque soudain, voici qu’une chose insolite et inhabituelle se produisit, il me sembla qu’un moment, le temps s’arrêta réellement.

En ces instants de terreur surgit d’entre les broussailles un loup sanguinaire qui, féroce et l’air méchant, essaie en vain d’agripper sa proie ; devant lui, fuyant la Parque impitoyable, quelques poules caquettent, désespérées.

Extraordinaire symbole occulte : volatile de basse-cour, pusillanime, craintif, timide. Loup sanguinaire, cruel, impitoyable.

Peur ! terreur ! épouvante ! états humains sublunaires de l’infraconscience humaine, et moi qui croyais être mort à moi-même, j’ignorais l’existence de ces agrégats psychiques dans mes propres enfers atomiques.

Heureusement, jamais durant la lutte difficile, je n’oubliais la Lance sainte ; grâce à ma Divine Mère Kundalini, j’en ai surpassé beaucoup en force et en habileté à la Lance.

Ayant déjà fait tomber les principaux démons-mois, viles personnifications de mes horribles défauts infrahumains, mes Travaux lunaires se conclurent d’une façon épique en mettant à mort avec la sainte Haste de nombreuses autres bêtes infernales.

Il n’est pas superflu de dire que j’amassais un très riche butin de guerre après de nombreuses et sanglantes batailles.

Je veux mentionner particulièrement ces multiples gemmes précieuses de ma propre existence, ces grains de conscience tapis, embusqués, parmi ces horripilantes engeances de l’Enfer.

La dernière partie du travail eut un caractère complètement atomique. Il n’est pas facile d’expulser les intelligences malignes de leurs habitacles nucléaires.

Cela est certainement ce que l’on comprend par transformer les eaux noires en blanches.

Maintenant, ces atomes sont devenus les véhicules merveilleux de certaines intelligences lumineuses.

Étincelles magnifiques, atomes capables de renseigner sur les activités de l’ennemi secret.

Une nuit de gloire, j’eus l’honneur le plus grand qui se puisse offrir à un être humain : je fus visité par le Christ cosmique. L’Adorable portait un grand livre dans la main droite tandis qu’il me disait : « Rends-toi à présent à la sphère de Mercure ».

En voyant le Maître, je ne pus que m’exclamer en disant : « Seigneur ! vous êtes arrivé plus vite que je ne pensais. Je ne vous attendais pas encore ».

Le Christ vivant répondit doucement : « Je tarde parfois quand je dois venir au mois de Mars. Tu dois toujours continuer à mourir ».

« Comment ? continuer à mourir ? toujours ? ».

« Oui », répondit l’Adorable, « tu dois continuer à mourir », répéta-t-il.

Ce qui arriva ensuite fut prodigieux. Le Maître s’éleva lentement vers le Soleil de Minuit, se détachant ensuite un peu de l’Astre-Roi pour me bénir et pardonner mes anciennes erreurs.

Ce fut ainsi que j’obtins ma réintégration au Premier Ciel, la demeure des anges ineffables.

J’étais sans conteste un ange déchu, mais il est clair que j’avais été pardonné.

Dans la Cathédrale de l’Âme, il y a plus de joie pour un pécheur repenti que pour mille justes qui n’ont pas besoin de repenti.
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Les Trois Montagnes
31. Le Ciel Lunaire
Le Grand-Oeuvre individuel s’accomplit donc sous la domination zodiacale des Puissances titanesques.

Les douze travaux d’Hercule, prototype de l’homme véritable, indiquent, révèlent la voie secrète qui nous conduit jusqu’au grade de Maître parfait et de Grand Élu.

D’abord vient la capture et la mort du Lion de Némée, la force des instincts et des passions incontrôlées qui dévastent et dévorent tout.

En extase, je fus mené conscient jusqu’au monde lunaire (ou monde astral). Alors, je reçus des conseils d’une infinie sagesse.

Mon Âme fut émue au plus profond d’elle-même à la rencontre de l’Ancien du temple des deux-fois-nés ; notre cher Recteur, le vieux sage, semble avoir toutes les caractéristiques du citron, mais il est ostensible qu’il rayonne d’un amour infini.

Je compris que pour avoir le droit d’accéder au Ciel lunaire (Astral supérieur), je devais d’abord descendre aux Enfers sélénites (Astral inférieur) et affronter courageusement les trois Furies.

En écrivant ces lignes, me vient en mémoire ce passage initiatique dans lequel Ginès de Lara, conduit par son Maître, contemple étonné les eaux miroitantes du lac.

« Regarde maintenant par ici ! » s’exclame le Mahatma.

Et, les cheveux dressés sur la tête, Ginès regarda et vit deux choses qu’aucun mortel n’a jamais vues, mais qui n’en sont pas moins étonnantes et certaines.

Il vit d’abord, comme à travers un télescope géant, les habitants de ce côté-ci de la Lune, êtres malheureux au-delà de toute mesure, et dont la nature et l’origine sont gardées en grand mystère par « ceux qui savent tout ».

Il vit ensuite quelque chose de plus merveilleux encore, le secret de l’autre côté du satellite, celui de la face cachée d’où jamais on ne vit la Terre misérable, lieu où un mystique a voulu situer le Paradis d’Hénoch et d’Élie, les deux Djinns du peuple hébreu.

Après cette petite digression, revenons au sujet du présent chapitre.

Quand je voulus grimper à l’échelle symbolique de Jacob, le Vieillard Sacré du Temple arracha de l’arbre de la connaissance, l’arbre de la Science du Bien et du Mal, une branche à la senteur délicieuse, il me la fit sentir, cette fragrance était sûrement nirvanique, « Pour que tu puisses monter, respire toujours l’odeur de cette branche », telles furent les paroles de l’adepte.

Incontestablement, nous devons pratiquer le Sahaja Maïthuna, respirer le parfum délicieux du fruit défendu, mais sans manger celui-ci, telle est la loi.

Dans les abîmes de Séléné, je commençais mon travail en détruisant Judas, le démon du désir.

Il est inutile de préciser qu’heureusement et grâce à l’aide directe de ma Divine Mère Kundalini l’horripilant démon du désir fut réduit en cendre.

Un peu plus tard, je dus poursuivre ma tâche avec l’inquiétant démon du mental qui nous procure tant d’amertume, l’abominable Pilate de tous les temps.

Annihilation ! terrible mot. Ce fut la fin catastrophique du fatal Pilate qui me tourmentait.

Plus tard, je poursuivis mon travail dans l’abîme par l’attaque de Caïphe, le démon de la mauvaise volonté, la plus détestable des trois Furies classiques qui habitent en chacun de nous.

La troisième Furie mourut certainement après avoir reçu plusieurs coups de lance dans le corps.

Rien n’égalait son horrible aspect, personne n’avait dans sa chevelure autant de serpents, ses sœurs mêmes la craignaient, la misérable brandissait dans ses mains toutes les venimeuses Gorgones de l’Enfer.

Je pus vérifier d’une façon claire et étonnante tout le processus de la mort des trois Furies.

Il est incontestable qu’elles passèrent par toutes les métamorphoses magiques chantées par Ovide.

Si, au début, ces métamorphoses furent gigantesques et horribles, comme le monstre Polyphème de la terre maudite, qui dévora implacablement les compagnons d’Ulysse, elles revêtirent ensuite, à l’instant d’atteindre la Parque souveraine, l’aspect de nouveau-nés.

Ces ombres abominables, ces trois Traîtres, que j’avais en moi, moururent fort heureusement.

Aïe ! aïe ! aïe ! Que serais-je devenu sans l’aide de ma Divine Mère Kundalini ?

J’invoquais ma Mère du fond de l’abîme et elle empoigna la lance d’Eros.
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La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

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L’Éducation Fondamentale
24. La Personnalité Humaine
Un homme est né, a vécu soixante-quinze ans et est mort. Mais où donc se trouvait-il avant sa naissance et où sera-t-il après sa mort ? La science officielle ne sait rien sur tout cela. Cette formulation générale résume toutes les questions sur la vie et la mort.

De façon axiomatique nous pouvons affirmer : « L’homme meurt parce que son temps est terminé, il n’existe aucun lendemain pour la personnalité du mort. »

Chaque jour est une onde du temps, chaque mois est aussi une onde du temps, chaque année est encore une autre onde du temps, et toutes ces ondes enchaînées ensemble constituent la grande onde de la vie.

Le temps est circulaire et la vie de la personnalité humaine est une courbe fermée.

La vie de la personnalité humaine se développe en son temps, naît en son temps et meurt en son temps, elle appartient au temps et ne peut exister en dehors de lui.

Cette question du temps est un problème qui a été étudié par plusieurs savants. Il n’y a plus de doute que le temps soit la quatrième dimension.

La géométrie d’Euclide n’est applicable qu’au monde tridimensionnel, mais le monde a sept dimensions et la quatrième c’est le temps.

Le mental humain conçoit l’Éternité comme la prolongation du temps en ligne droite, mais rien ne peut être plus erroné que ce concept, car l’Éternité c’est la cinquième dimension.

Chaque moment, chaque instant de l’existence se produit dans le temps et se répète éternellement.

La mort et la vie sont deux extrêmes qui se touchent. Une vie s’achève pour l’homme qui meurt mais une autre commence. Un temps se termine et un autre commence, la mort se trouve étroitement reliée à l’éternel retour.

Ceci veut dire que nous devons retourner, revenir dans ce monde après que nous sommes morts pour répéter le même drame de l’existence, mais si la personnalité humaine périt au moment de la mort, qui ou qu’est-ce qui retourne ?

Il est nécessaire de préciser une fois pour toutes que le Moi est ce qui continue après la mort, le Moi est ce qui retourne, le Moi est ce qui revient dans cette vallée de larmes.

Il est nécessaire que nos lecteurs ne confondent pas la Loi du Retour avec la théorie de la Réincarnation enseignée par la Théosophie moderne.

Cette théorie de la Réincarnation a son origine dans le culte de Krishna qui est une religion hindoue de type védique, malheureusement retouchée et adultérée par les réformateurs.

Dans le culte authentique original de Krishna, seuls les Héros, les Guides, ceux qui possèdent déjà une individualité sacrée, ont la possibilité de se réincarner.

Le Moi pluralisé retourne, revient, mais ce n’est pas une réincarnation. Les masses, les foules retournent, mais il ne s’agit pas d’une réincarnation.

L’idée du retour des choses et des phénomènes, l’idée de la répétition éternelle est très ancienne, et nous pouvons la retrouver dans la Sagesse Pythagoricienne et dans l’antique cosmogonie hindoue.

L’éternel retour des jours et des nuits de Brahma, la répétition incessante des Kalpas, etc., sont invariablement et intimement associés à la Sagesse pythagoricienne et à la Loi de la Récurrence éternelle ou Loi de l’Éternel Retour.

Gautama, le Bouddha, a enseigné très sagement la Doctrine de l’Éternel Retour et de la Roue des existences successives, mais sa doctrine a été très adultérée par ses suiveurs.

Tout retour implique, dès lors, la fabrication d’une nouvelle personnalité humaine ; celle-ci se forme durant les sept premières années de l’enfance.

L’ambiance familiale, la vie dans la rue et à l’école, confèrent à la personnalité humaine sa teinte particulière caractéristique.

L’exemple des adultes est déterminant pour la personnalité infantile.

L’enfant apprend plus par l’exemple que par les préceptes. La façon de vivre erronée, l’exemple absurde, le comportement dégénéré des adultes, confèrent à la personnalité de l’enfant cette teinte particulière sceptique et perverse de l’époque où nous vivons.

En ces temps modernes, l’adultère est devenu plus commun que les pommes de terre ou les oignons et il va de soi que cette situation engendre des scènes dantesques dans les foyers.

Nombreux sont les enfants qui, de nos jours, doivent souffrir, plein de ressentiments, les coups de bâton ou de cravache du mauvais père ou de la marâtre. Il est clair que de cette façon la personnalité de l’enfant se développe dans un cadre de douleur, de rancœur et de haine.

Il y a un dicton populaire qui dit : « Le fils de l’autre sent toujours mauvais. » Naturellement, là aussi il y a des exceptions, mais on peut les compter sur les doigts de la main, et il reste même des doigts.

Les altercations entre le père et la mère pour une question de jalousie, les pleurs et les lamentations de la mère affligée ou du mari accablé, ruiné et désespéré, laissent dans la personnalité de l’enfant une marque indélébile de douleur profonde et de mélancolie qui n’est jamais oubliée durant toute la vie.

Dans les maisons élégantes, les dames orgueilleuses maltraitent leur bonne quand celle-ci va au salon de beauté ou se maquille le visage. L’orgueil de ces dames se sent mortellement blessé.

L’enfant qui voit toutes ces scènes infâmes se sent meurtri au plus profond de lui-même, qu’il se mette du côté de sa mère arrogante et orgueilleuse ou qu’il prenne parti pour la malheureuse bonne vaniteuse et humiliée : le résultat est habituellement catastrophique pour la personnalité infantile.

Depuis l’invention de la télévision, on a perdu l’unité de la famille. Avant, l’homme arrivait du travail et était reçu avec beaucoup de joie par sa femme. Aujourd’hui la femme ne va pas recevoir son mari à la porte parce qu’elle est occupée à regarder la télévision.

Dans les foyers modernes, le père, la mère, les garçons et les filles semblent des automates inconscients hypnotisés devant l’écran de télévision.

Maintenant, le mari ne peut plus commenter avec sa femme les problèmes du jour, parler de son travail, etc., car celle-ci a l’air d’une somnambule en train de regarder le vieux film, les scènes dantesques d’une émission de gangsters à la Al Capone, la dernière danse de la nouvelle vague, le téléroman, etc.

Les enfants élevés dans ce nouveau genre de foyer ultramoderne ne pensent qu’aux pistolets, canons, mitrailleuses, jouets pour imiter et revivre à leur façon toutes les violentes scènes de crime qu’ils voient sur l’écran de télévision.

Dommage que cette merveilleuse invention qu’est la télévision soit utilisée de façon destructive. Si l’humanité utilisait cette invention de façon dignifiante, soit pour étudier les sciences naturelles, soit pour enseigner le véritable Art Royal de la Mère Nature, soit pour donner aux gens de sublimes enseignements, cette invention serait alors une bénédiction pour l’humanité, elle pourrait être employée de manière intelligente pour cultiver la personnalité humaine.

Il est en toute clarté absurde de nourrir la personnalité infantile avec de la musique arythmique, inharmonique, vulgaire. Il est stupide de nourrir la personnalité des enfants avec des histoires de voleurs et de policiers, des scènes de vice et de prostitution, des films basés sur l’adultère, avec de la pornographie, etc.

Le résultat d’une telle façon de procéder, nous pouvons le constater dans les Rebelles sans cause, les assassins précoces.

C’est lamentable de voir les mères fouetter leurs enfants, leur donner des coups de bâton, les insulter avec des mots grossiers et cruels. Le résultat d’une telle conduite c’est le ressentiment, la haine, la perte de l’amour, etc.

Dans la pratique nous avons pu nous rendre compte que les enfants élevés au milieu des cris, des coups de bâton et de fouet, se convertissent en personnes vulgaires, rustaudes et dépourvues de tout sens de respect et vénération.

Il est urgent de comprendre la nécessité d’établir un véritable équilibre à l’intérieur des foyers.

Il est indispensable de savoir que la douceur et la sévérité doivent s’équilibrer mutuellement sur les deux plateaux de la balance de la justice.

Le Père représente la sévérité, la Mère représente la douceur ; le Père symbolise la Sagesse, la Mère personnifie l’Amour.

Sagesse et Amour, sévérité et douceur s’équilibrent mutuellement sur les deux plateaux de la balance cosmique.

Le père et la mère doivent s’équilibrer mutuellement pour le bien du foyer.

Il est urgent, il est indispensable que tous les pères et mères comprennent la nécessité de semer dans le mental de leurs enfants les valeurs éternelles de l’Esprit.

C’est dommage que les enfants modernes ne possèdent plus le sens de la vénération ; c’est à cause des histoires de cow-boys, de bandits et de policiers, à cause de la télévision, du cinéma, etc., qui ont perverti le mental des enfants.

La Psychologie Révolutionnaire du Mouvement gnostique fait une distinction claire, précise et radicale, entre l’Ego et l’Essence.

Durant les trois ou quatre premières années de la vie, seule se manifeste chez l’enfant la beauté de l’Essence, l’enfant est alors tendre, doux, beau dans tous ses aspects psychologiques.

Lorsque l’Ego commence à contrôler la tendre personnalité de l’enfant, toute cette beauté de l’Essence disparaît peu à peu et dès lors affleurent à sa place les défauts psychologiques propres à tout être humain.

De même que nous devons faire une distinction entre l’Ego et l’Essence, de même est-il nécessaire de distinguer la personnalité de l’Essence.

L’être humain naît avec l’Essence mais ne naît pas avec la personnalité, il faut créer cette dernière.

La personnalité et l’Essence doivent se développer de façon harmonieuse et équilibrée.

Dans la pratique nous avons pu constater que lorsque la personnalité se développe exagérément aux dépens de l’Essence, le résultat c’est la fripouille.

L’observation et l’expérience échelonnées sur de nombreuses années nous ont permis de comprendre que lorsque l’Essence se développe sans prêter la moindre attention à la culture harmonieuse de la personnalité, le résultat c’est le mystique sans intellect, sans personnalité, noble de cœur mais inadapté, incapable.

Le développement harmonieux de la personnalité et de l’Essence donne comme résultat des hommes et des femmes géniaux.

Dans l’Essence nous avons tout ce qui nous est propre, dans la personnalité, tout ce qui nous a été prêté.

Dans l’Essence nous avons nos qualités innées, dans la personnalité nous avons l’exemple de nos ancêtres et ce que nous avons appris à la maison, à l’école ou dans la rue.

Il est indispensable que les enfants reçoivent une nourriture pour leur Essence et une nourriture pour leur personnalité.

La tendresse, l’affection illimitée, l’amour, la musique, les fleurs, la beauté, l’harmonie, servent à nourrir l’Essence.

La personnalité doit être nourrie à l’aide du bon exemple de nos ancêtres, avec les sages enseignements dispensés à l’école, à la maison, etc.

Il est nécessaire que les enfants entrent au primaire à l’âge de sept ans, après être passés par la maternelle.

Les enfants doivent apprendre leurs premières lettres par le jeu, ainsi l’étude devient-elle pour eux attrayante, agréable, joyeuse.

L’Éducation Fondamentale enseigne que l’on doit, dès la maternelle ou le jardin d’enfants, porter une attention toute spéciale à chacun des trois aspects de la personnalité humaine, c’est-à-dire la pensée, le mouvement et l’émotion ; c’est ainsi que la personnalité de l’enfant va se développer de façon harmonieuse et équilibrée.

Les parents et les maîtres ont une très grave responsabilité, celle de la création et du développement de la personnalité de l’enfant.

La qualité de la personnalité humaine dépend exclusivement du type de matériau psychologique avec lequel elle a été créée et nourrie.

Autour des termes personnalité, essence, ego, moi, il existe, chez ceux qui étudient la Psychologie, beaucoup de confusion.

Certains confondent l’Ego ou le Moi avec l’Essence.

Nombreuses sont les écoles pseudo-ésotériques ou pseudo-occultistes qui ont comme but de leurs études la vie impersonnelle.

Il est nécessaire de préciser que ce n’est pas la personnalité que nous devons dissoudre.

C’est le Moi-même, le Je, l’Ego qu’il nous faut désintégrer et réduire en poussière cosmique.

La personnalité n’est qu’un véhicule qui sert à l’action, un véhicule qu’il a été nécessaire de créer, de fabriquer.

Dans le monde, il y a des Caligula, des Attila, des Hitler, etc. N’importe quelle sorte de personnalité, si perverse qu’elle ait pu être, peut se transformer radicalement quand l’Ego ou le Moi est totalement dissous.

Cette dissolution de l’Ego, du Je, confond et dérange beaucoup de pseudo-ésotéristes. Ceux-ci sont convaincus que l’Ego est divin, ils croient que l’Ego, le Moi, c’est l’Être lui-même, la Monade Divine.

L’Ego, ou le Moi, c’est le Satan de la Bible, un ramassis de souvenirs, désirs, passions, haines, ressentiments, concupiscences, adultères, hérédité familiale, nationale, raciale, etc.

Plusieurs affirment stupidement qu’il y a en nous un Moi supérieur ou divin et un Moi inférieur.

Supérieur et inférieur, ce sont toujours deux parties d’une même chose ; le Moi supérieur et le Moi inférieur ne sont que deux parties de ce même Ego.

L’Être divin, la Monade, l’Intime, n’a rien à voir avec quelque forme de Moi que ce soit. L’Être est l’Être, et c’est tout. La raison d’être de l’Être est ce même Être.

La personnalité en soi n’est qu’un véhicule et rien de plus. À travers la personnalité, l’Ego ou l’Être peut se manifester, tout dépend de nous.

Il est urgent de dissoudre le Moi, l’Ego, afin que seule se manifeste à travers notre personnalité l’Essence psychologique de notre Être véritable.

Il est indispensable que les éducateurs comprennent pleinement la nécessité de cultiver harmonieusement les trois aspects de la personnalité humaine.

Un parfait équilibre entre la personnalité et l’Essence, un développement harmonieux de la pensée, de l’émotion et du mouvement, une éthique révolutionnaire, constituent les bases de l’Éducation Fondamentale.
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Modifié en dernier par Scorlion le 24 mai 2020, 05:48, modifié 1 fois.
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Gemani a écrit : 23 août 2013, 07:15 D. Oui. Vous avez dit que lorsque nous analysons les phénomènes physiques, nous ne voyons pas le phénomène en lui-même, mais une image de lui ; vous nous avez dit cela, n'est-ce pas ? Alors, avec le message que vous avez remis ce soir, nous pouvons aussi dire la même chose : nous ne l'avons pas perçu dans sa réalité, mais uniquement avec ce que nous avons pu percevoir, nous ne l'avons pas compris, le message n'a pas réussi à atteindre son but.

M. Il est certain que savoir écouter est généralement plus difficile que de savoir parler, car nous avons à l'intérieur de nous un très mauvais « SECRÉTAIRE » qui joue le rôle de « traducteur ». Ce « secrétaire » est rempli d'idées préconçues, de préjugés, de théories, de concepts, etc., et ce qu'il écoute, il le traduit exactement selon ses critères, et alors, assurément, on n'écoute pas le conférencier, on écoute l'EGO TRADUCTEUR qui est le très mauvais « secrétaire » que nous portons à l'intérieur de nous.

Si le Mental « s'ouvrait au nouveau », s'il voyait le présent tel qu'il est et non au travers de la lentille psychologique du passé, ou des préjugés, des concepts ou des peurs, il pourrait facilement entendre le conférencier. Mais, comme je vous l'ai dit, nous portons tous à l'intérieur de nous un « traducteur » qui est l'Ego, et il traduit selon ses propres critères. C'est pourquoi il est très difficile de pouvoir écouter sagement quelqu'un.

passage extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... giques.php


D. Maître, à propos d'écouter..., il est évident qu'il faut savoir écouter et qu'il faut être dans sa « maison » pour pouvoir écouter... Pourriez-vous, Vénérable Maître, nous parler un peu (car c'est bien en relation avec le thème) du « MAUVAIS SECRÉTAIRE » ?

M. C'EST L'EGO, rien moins que l'Ego... qui nous montre bien tout selon son idiosyncrasie psychologique ; ce qui fait que lorsque le conférencier a fini de parler, l'Ego s'est formé son propre concept, mais erroné, car il se fonde sur les préjugés, les peurs et les fausses théories, sur la fausse éducation reçue, etc., et j'en passe.

Le Mauvais Secrétaire fait beaucoup de tort. C'est pourquoi ON DOIT ÊTRE ALERTE ET VIGILANT, toujours disposé à recevoir la Parole, mais alerte, attentif et présent. Si nous sommes absents, comment pourrons-nous la recevoir ?

Je le répète : pourquoi les gens ne se souviennent-ils pas de leurs vies antérieures ? Simplement parce qu'ils ne sont jamais présents, ils ne sont jamais dans leur « maison » ; leur corps meurt sans qu'ils aient jamais été dans leur « maison »... Comment vont-ils se rappeler leurs existences passées s'ils ne se sont jamais trouvés dans leur maison ?... Voyons, mon frère...

passage extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... couter.php


Ces Sept Mentals contrôlent totalement l'organisme, spécialement les cinq Inférieurs, comme je l'ai déjà dit. Les deux Supérieurs sont, pour l'instant, inaccessibles aux êtres humains. Mais, les Cinq Mentals : l'Intellect, l'Émotion, le Centre Moteur, le Centre Instinctif et le Centre Sexuel contrôlent alors complètement la machine organique.

Ces Sept Mentals règlent toutes nos activités. Malheureusement, nous avons toujours un MAUVAIS SECRETAIRE dans l'Intellect qui est, en réalité, l'EGO, le Moi.

Les Trois Cerveaux de l'homme sont en relation avec les Cinq Centres de la Machine. L'Intellect, l'Émotion, le Mouvement, l'Instinct et le Sexe sont en relation avec la même Machine. Le Centre Intellectuel, le Centre Émotionnel et le Centre Moteur sont dignes d'attention. Évidemment, le Centre Moteur-Instinctif-Sexuel est un triangle parfait. Le Centre Moteur-Instinctif-Sexuel n'observe aucune espèce d'antagonismes. C'est pourquoi on parle, en général, de Trois Cerveaux : le Cerveau Intellectuel, le Cerveau Émotionnel et le Cerveau Moteur-Instinctif-Sexuel...

Comme je l'ai dit, nous avons un mauvais secrétaire ; celui-ci se charge d'envoyer les messages, d'envoyer les représentations, d'envoyer les impressions à des Centres inadéquats. Il envoie, par exemple, une impression au Centre Instinctif alors qu'elle ne devrait pas aller à l'Instinctif mais au Sexuel ou il envoie une impression qui est pour le Centre Intellectuel au Centre Émotionnel ; ou il envoie une impression qui est pour le Centre Émotionnel au Centre Moteur-Instinctif-Sexuel.

C'est ainsi que les êtres humains vivent complètement dans l'erreur à cause de l'Ego, du Moi, du moi-même, du soi-même, et ça, c'est le grand problème.

Ces Sept Mentals fonctionneraient à merveille s'il n'existait pas ce très mauvais secrétaire que nous avons à l'intérieur de nous, cet Ego, le Moi, le moi-même, le soi-même ; voilà ce qui est grave.

Là-haut, dans le Macrocosme, les Sept Sphères Planétaires fonctionnent en parfaite harmonie ; tout marche correctement. Malheureusement ici-bas, dans le Microcosme-Homme, tout marche de manière erronée : les Sept Mentals fonctionnent de manière plus ou moins anormale à cause de l'Ego ; les messages qui sont, par exemple, pour le Centre Intellectuel arrivent au Sexuel ; les messages qui sont pour le Centre Émotionnel arrivent au Centre Moteur. Conclusion : tout le monde vit de manière erronée ; ce qui est pour l'Intellect arrive au Sexe ; ce qui est pour le Sexe arrive à l'Intellect ; ce qui est pour le Centre Émotionnel arrive au Centre Instinctif. Dans ces conditions, tout le monde se trompe ; les Sept Mentals fonctionnent de manière erronée à cause de l'Ego, à cause du Moi, à cause du moi-même.

Il ne se passe pas la même chose là-haut, dans le Macrocosme : Les Sept Mentals fonctionnent à merveille. Pourquoi ? Parce que là-bas tout fonctionne en harmonie : chacune des Sept Planètes a son propre Mental et chacun de leurs Mentals fonctionne en parfaite concordance avec tout le Cosmos ; voilà ce qui est intéressant.

passage extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... erites.php
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Gemani a écrit : 18 décembre 2008, 23:11 Ces pseudo-ésotéristes qui affirment que la Kundalini, après être montée jusqu'au chakra coronal ou Lotus aux mille pétales, redescend pour rentrer et s'enrouler à nouveau dans l'Eglise d'Ephèse ou centre coccygien, mentent affreusement. La Kundalini ne descend que lorsque l'Initié se laisse tomber ; l'Initié tombe lorsqu'il répand son Semen. Le travail pour élever à nouveau le Serpent après qu'il soit tombé est très ardu, très difficile. Le Seigneur de Perfection a dit : « Le disciple ne doit pas se laisser tomber car celui qui se laisse tomber doit après lutter énormément pour récupérer ce qu'il a perdu ».

Les hindous disent qu'à l'intérieur du canal médullaire il y a un canal appelé Sushumna, et qu'à l'intérieur de celui-ci il y a un autre canal appelé Vajrini, à l'intérieur duquel il y a un troisième canal appelé Chitrini, « aussi fin qu'un fil d'araignée, sur lequel sont enfilés les chakras, à la façon des noeuds d'une canne de bambou ». Ainsi parlent les livres sacrés de l'Inde, et nous savons que la Kundalini ne s'élève par le Chitrini qu'avec le Maïthuna, la Magie Sexuelle, l'Arcane AZF, uniquement et exclusivement.

Nous pratiquons la Méditation interne pour parvenir à l'extase, mais nous savons bien que la Kundalini ne s'éveille pas par la Méditation, car la Kundalini est sexuelle. Il est faux d'assurer que l'on peut obtenir l'éveil de la Kundalini avec la Méditation. La Méditation est une technique pour recevoir de l'information. La Méditation n'est pas une technique pour éveiller la Kundalini. Les pseudo-ésotéristes ont fait beaucoup de dommage avec leur ignorance.

En Inde, il existe sept écoles fondamentales de Yoga et toutes parlent de la Kundalini. Sans le Tantrisme, ces écoles de Yoga ne serviraient à rien. La meilleure chose qui vienne de l'Orient, c'est le Tantrisme. Dans toute authentique école de Yoga ésotérique on pratique le Maïthuna (la Magie Sexuelle), c'est du Tantrisme. Les Tantras accordent une valeur fondamentale au Yoga de la Sexualité.

Au centre du lotus du coeur existe un triangle merveilleux. Ce triangle se retrouve aussi dans le chakra coccygien et dans le chakra de l'espace entre les sourcils. Dans chacun de ces chakras, il y a un noeud mystérieux : ce sont les trois noeuds. Ces noeuds revêtent une signification profonde. Ils correspondent à trois changements fondamentaux dans le travail avec le Serpent. Au premier noeud (l'Eglise d'Ephèse), nous abandonnons la pratique de répandre notre Semen. Au deuxième noeud (l'Eglise de Thyatire), nous apprenons à aimer vraiment. Au troisième noeud (l'Eglise de Philadelphie), nous atteignons la véritable Sagesse et nous voyons de façon clairvoyante.

La Kundalini doit, au cours de son ascension, dénouer ces trois noeuds. Les pseudo-ésotéristes s'étonnent de ce que les anciens Yogis de l'Inde mentionnent à peine les nombreux chakras éthériques ou plexus de l'organisme et qu'en revanche ils consacrent toute leur attention aux chakras de l'épine dorsale et à la Kundalini. Les primitifs Yogis hindous étaient réellement des tantristes et ils pratiquaient le Maïthuna. Ils étaient de véritables Initiés dans la Sagesse du Serpent. Ils savaient très bien que la clé de notre Rédemption se trouve dans le Semen et dans la moelle épinière. Ils comprenaient que la Kundalini, lorsqu'elle s'éveille, ouvre l'un après l'autre les chakras spinaux, lesquels, à leur tour, mettent en activité les chakras des plexus. Le plus important, donc, ce sont les chakras spinaux et le Serpent. Tous les grands Sages et Patriarches des civilisations serpentines archaïques le savaient très bien.

Dans les trois triangles, des chakras fondamental, cardiaque et frontal, la Déité est représentée comme un Lingam sexuel. Ceci veut tout dire, mais les ignorants instruits cherchent toujours des échappatoires et des excuses pour éluder et altérer la vérité. Il n'est pas correct que les pseudo-ésotéristes continuent à tromper, consciemment ou inconsciemment, la pauvre humanité souffrante. Nous avons étudié à fond les grandes civilisations serpentines, c'est pourquoi nous parlons clairement, afin que ceux qui veulent se sauver se sauvent vraiment. Nous sommes ici pour dire la vérité et nous la proclamons, même si les pseudo-occultistes et les infrasexuels doivent devenir, à cause de cela, nos pires ennemis. Il faut dire la Vérité et nous la disons avec enthousiasme.

Il est nécessaire de travailler avec la Kundalini et de défaire les trois noeuds. Les trois noeuds sont les trois triangles, qui transforment notre vie en éveillant en nous la Chasteté, l'Amour et la Sagesse.

Extrait de https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr ... ter_21.php
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Gemani a écrit : 29 mars 2015, 12:30
Toutes les religions sont des pierres précieuses enfilées sur le fil d'or de la Divinité.

Les religions conservent les valeurs éternelles, il n'existe pas de fausse religion.

Toutes les religions sont nécessaires, toutes les religions accomplissent leur mission dans la vie.

Il est absurde de dire que la religion du voisin ne sert à rien et que seule la mienne est la vraie. Si la religion du voisin ne sert à rien, alors, la mienne non plus ne sert à rien, parce que les valeurs sont toujours les mêmes.

Il est stupide de dire que la religion des tribus indigènes d'Amérique est de l'idolâtrie. Et si nous rions d'eux, alors, eux aussi peuvent rire de nous. Alors eux aussi ont le droit de dire que notre religion est de l'idolâtrie. Et si nous disons qu'ils adorent ou qu'ils adoraient des idoles, eux aussi peuvent dire que nous adorons des idoles.

Nous ne pouvons pas discréditer la religion des autres sans discréditer la nôtre également, parce que les principes sont toujours les mêmes. Toutes les religions ont les mêmes principes.

Sous le soleil, toute religion naît, se développe, se multiplie en de nombreuses sectes et meurt. Cela a toujours été ainsi et sera toujours ainsi.

Les principes religieux ne meurent jamais. Les formes religieuses peuvent mourir, mais les principes religieux, c'est-à-dire les valeurs éternelles, ne meurent jamais. Ils continuent, ils revêtent de nouvelles formes.

La religion est inhérente à la vie comme l'humidité l'est à l'eau.

Il y a des hommes profondément religieux qui n'appartiennent à aucune forme religieuse.

Les gens sans religion sont conservateurs et réactionnaires par nature. Seul l'homme religieux obtient la Révolution de la Dialectique.

Il n'y a pas de motif qui justifie les guerres de religion comme celles d'Irlande. Il est absurde de qualifier les autres d'infidèles, d'hérétiques ou de païens, par le simple fait qu'ils n'appartiennent pas à notre religion.

Le sorcier qui, au coeur des forêts africaines, exerce son sacerdoce devant la tribu de cannibales, et l'aristocrate archevêque chrétien qui officie dans la Cathédrale Métropolitaine de Londres, de Paris ou de Rome, s'appuient sur les mêmes principes, seules les formes religieuses varient.

Jésus, le Divin Rabbi de Galilée montra à tous les êtres humains le chemin de la Vérité et de la Révolution de la Dialectique.

La Vérité se fit chair en Jésus et se fera chair dans tout homme qui obtiendra la Révolution Intégrale.

Si nous étudions les religions, si nous faisons une étude comparative des religions, dans toutes, nous rencontrerons le culte du Christ, ce qui varie, ce sont uniquement les noms que l'on donne au Christ.

Le Divin Rabbi de Galilée a les mêmes attributs que Zeus, Apollon, Krishna, Quetzalcoatl, Lao-Tseu, Fu-Hsi (le Christ chinois), Bouddha, etc.

On reste étonné quand on fait une étude comparative des religions. Tous ces personnages religieux sacrés, qui personnifient le Christ, naissent le 24 décembre à minuit.

Tous ces personnages sacrés sont fils d'immaculées conceptions, tous naissent par l'action et la grâce du Saint-Esprit, tous naissent de Vierges immaculées avant la naissance, pendant la naissance et après la naissance.

La pauvre et méconnue femme hébraïque Marie, mère de l'Adorable Sauveur Jésus, le Christ, reçut les mêmes attributs et pouvoirs cosmiques que les Déesses Isis, Junon, Déméter, Cérès, Vesta, Maïa, Adonia, Insoberte, Rhéa, Cybèle, Tonantzin, etc.

Toutes ces déités féminines représentent toujours la Mère Divine, l'Eternel Féminin Cosmique.

Le Christ est toujours le fils de la Mère Divine et toutes les saintes religions lui rendent un culte.

Marie est fécondée par l'Esprit-Saint. La tradition raconte que le Troisième Logos, sous forme de Colombe, rendit fécond le ventre immaculé de Marie.

La Colombe est toujours un symbole phallique. Rappelons-nous Péristère, nymphe du cortège de Vénus, transformée en Colombe par l'amour.

Pour les Chinois, le Christ est Fu-Hsi, le Christ chinois qui naît miraculeusement par l'action et la grâce de l'Esprit-Saint.

Une vierge appelée Ho-t'u, qui passait sur la berge de la rivière mit son pied sur l'empreinte du Grand Homme ; immédiatement, elle fut troublée en se voyant entourée d'une splendeur merveilleuse, et ses entrailles conçurent. Après douze ans, le quatrième jour de la dixième Lune, à minuit, naquit Fu-Hsi, appelé ainsi en mémoire de la rivière sur la berge de laquelle il fut conçu.

Dans le Mexique Antique, le Christ est Quetzalcoatl, qui fut le Messie et le transformateur des Toltèques.

Chimalman étant un jour seule avec ses deux soeurs, un envoyé du ciel lui apparut. Les soeurs, en le voyant, meurent d'effroi. Elle, en entendant de la bouche de l'ange qu'elle concevrait un fils, conçut sur le champ, sans l'oeuvre d'un mâle, Quetzalcoatl, le Christ mexicain.

Chez les Japonais, le Christ est Amida, qui intercède auprès de la Déesse suprême Ten-Sic-Dai-Tain en plaidant pour les pécheurs.

Amida, le Christ japonais de la religion Shintoïste, est celui qui a les pouvoirs pour ouvrir les portes du Gokurat, le Paradis.

Les Eddas allemands citent Khristos, le Dieu de leur Théogonie, semblable à Jésus, qui naquit également le 24 décembre à minuit, comme Odin, Wotan et Bélenos.

Quand on étudie l'Evangile de Krishna, le Christ hindou, on reste étonné de découvrir le même évangile que celui de Jésus, et Krishna naquit certainement de nombreux siècles avant Jésus.

Devaki, la vierge hindoue, conçut Krishna par l'action et la grâce du Saint-Esprit. L'enfant-dieu Krishna fut transporté à l'étable de Nanden et les dieux et les anges vinrent l'adorer. La vie, la passion et la mort de Krishna sont similaires à celles de Jésus.

Cela vaut la peine d'étudier toutes les religions. L'étude comparative des religions nous amène à comprendre que toutes les religions conservent les valeurs éternelles, qu'aucune d'elles n'est fausse, que toutes sont vraies.

Toutes les religions parlent de l'âme, du ciel, de l'enfer, etc. Les principes sont toujours les mêmes.

Chez les Romains, l'enfer était l'Averne, chez les Grecs, c'était le Tartare et chez les Hindous, l'Avitchi, etc.

Le ciel, chez les Romains et chez les Grecs, était l'Olympe. Chaque religion a son ciel.

Quand la religion des Romains se termina, quand elle dégénéra, les prêtres se convertirent en devins, saltimbanques, etc., mais les principes éternels ne moururent pas, ils revêtirent la nouvelle forme religieuse du christianisme.

Les prêtres païens, appelés Augures, Druides, Flamines, Hiérophantes, Dionysos et Sacrificateurs, furent rebaptisés dans le christianisme sous les titres sacrés d'Ecclésiastiques, Pasteurs, Prélats, Pape, Oints, Abbés, Théologues, etc.

Les Sibylles, Vestales, Druidesses, Papesses, Diaconesses, Ménades, Pythonisses, etc., furent dénommées dans le christianisme : Novices, Abbesses, Chanoinesses, Mères Supérieures, Révérendes, Soeurs, Nonnes.

Les dieux, Demi-Dieux, Titans, Déesses, Sylphides, Cyclopes, Messagers des dieux des religions antiques furent rebaptisés sous les noms d'Anges, Archanges, Séraphins, Puissances, Vertus, Trônes, etc.

Si on adorait les dieux dans l'antiquité, on les adore aussi maintenant, mais sous d'autres noms.

Les formes religieuses changent selon les époques de l'histoire et les races. Chaque race a besoin de sa forme religieuse spéciale. Les peuples ont besoin de la religion. Un peuple sans religion est de fait un peuple totalement barbare, cruel et sans coeur.

extrait du RD0706 Les Principes Religieux
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Révolution de la Dialectique
Ahimsa, la Non-Violence
Ahimsa est la pensée pure de l’Inde, la non-violence. L’Ahimsa est réellement inspiré par l’amour universel. Himsa signifie vouloir tuer, vouloir blesser. Ahimsa est donc le renoncement à toute intention de mort ou dommage occasionné par la violence.

Ahimsa est le contraire de l’égoïsme. Ahimsa est l’altruisme et l’amour absolu. Ahimsa est l’action droite.

Mahatma Gandhi fit du Ahimsa le summum de sa doctrine politique. Gandhi définit la manifestation du Ahimsa ainsi : « La non-violence ne consiste pas à renoncer à toute lutte réelle contre le mal. La non-violence, telle que je la conçois, lance une campagne plus active contre le mal que la loi du Talion, dont la nature même a pour résultat le développement de la perversité. Je soulève face à l’immoral une opposition mentale et, par conséquent, morale. J’essaie d’émousser l’épée du tyran, non en la croisant avec un acier mieux effilé mais en décevant son attente, en n’offrant aucune résistance physique. Il trouvera en moi une résistance de l’âme qui échappera à son assaut. Cette résistance premièrement l’aveuglera et ensuite l’obligera à fléchir. Et le fait de fléchir n’humiliera pas l’agresseur mais il le dignifiera ». Il n’existe pas d’arme plus puissante que le mental bien orienté !

L’Ego est celui qui désunit, trahit et établit l’anarchie parmi la pauvre humanité souffrante. L’égoïsme, la trahison et le manque de fraternité ont divisé l’humanité.

Le Moi n’a pas été créé par les Dieux, ni par l’Esprit, ni par la matière. Le Moi a été créé par notre propre mental et cessera d’exister quand nous l’aurons compris totalement à tous les niveaux du mental. C’est seulement par l’action droite, la méditation droite, la volonté droite, des moyens de vie droits, des efforts droits et une mémoire droite que nous pouvons dissoudre le Moi. Il est urgent de comprendre à fond tout ceci, si réellement nous voulons la Révolution de la Dialectique.

On ne doit pas confondre la personnalité avec le Moi. Réellement, la personnalité se forme pendant les sept années de l’enfance et le Moi est l’erreur qui se perpétue de siècle en siècle, en se fortifiant chaque fois avec la mécanique de la récurrence.

La personnalité est énergétique, elle naît avec les habitudes, les coutumes, les idées, etc., pendant l’enfance, et se fortifie avec les expériences de la vie. La personnalité, comme le Moi, doit être désintégrée. Nous sommes plus révolutionnaires dans les enseignements psychologiques que Gurdjieff et Ouspensky.

Le Moi utilise la personnalité comme instrument d’action. Le personnalisme résulte de ce mélange d’Ego et de personnalité. Le culte de la personnalité fut inventé par le Moi. En réalité, le personnalisme engendre des égoïsmes, des haines, des violences, etc. Tout ceci est rejeté par le Ahimsa.

Le personnalisme ruine totalement les organisations ésotériques. Le personnalisme fait naître anarchie et confusion. Le personnalisme peut détruire totalement n’importe quelle organisation.

Dans chaque réincorporation ou retour, l’Ego fabrique une nouvelle personnalité. Chaque personne est différente à chaque nouvelle réincorporation.

Il est urgent de savoir vivre. Quand le Moi se dissout il nous advient la Grande Réalité, le vrai Bonheur, Cela qui n’a pas de nom.

Faisons la distinction entre l’Être et le Moi. L’homme actuel a seulement le Moi. L’homme est un être non achevé. Il est urgent de réaliser l’Être, il est nécessaire de savoir que l’Être est une félicité sans limites.

Il est absurde de dire que l’Être est le « Moi supérieur », le « Moi divin », etc. L’Être étant de type universel et cosmique ne peut pas avoir le goût de l’Ego. N’essayons pas de diviniser le Moi.

Le Ahimsa est la non-violence en pensée, parole et action. Le Ahimsa est le respect des idées d’autrui, le respect de toutes les religions, écoles, sectes, organisations, etc.

N’attendons pas que le Moi évolue parce que le Moi ne se perfectionne jamais. Nous avons besoin d’une Révolution totale de la Conscience. C’est l’unique type de révolution que nous acceptons.

Dans la Révolution de la Dialectique, dans la Révolution de la Conscience, on trouve à la base la doctrine du Ahimsa.

À mesure que nous mourons d’instant en instant, l’accord entre les hommes se développe lentement. À mesure que nous mourons d’un instant à l’autre, le sens de la coopération supplante totalement le sens de la compétition. À mesure que nous mourons de moment en moment, la bonne volonté supplante petit à petit la mauvaise volonté.

Les hommes de bonne volonté acceptent le Ahimsa. Il est impossible d’initier un nouvel ordre dans notre psychisme en excluant la doctrine de la non-violence.

Le Ahimsa doit se cultiver dans les foyers en suivant le sentier du Mariage Parfait. C’est seulement avec la non-violence en pensée, en parole et en action que le bonheur peut régner dans les foyers.

Le Ahimsa doit être le fondement de la vie quotidienne, au bureau, à l’usine, à la campagne, dans le foyer, dans la rue, etc. Nous devons vivre la doctrine de la non-violence.
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Modifié en dernier par Scorlion le 1 juin 2020, 04:44, modifié 1 fois.
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Cours Ésotérique de Kabbale
17. L’Étoile, les Étoiles, l’Espérance

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Le hiéroglyphe de l’Arcane dix-sept du Tarot est l’Étoile irradiante et la Jeunesse éternelle. Dans cet Arcane apparaît une femme nue qui répand sur la terre la sève de la Vie Universelle, jaillissant de deux urnes, l’une d’or et l’autre d’argent. Si nous étudions attentivement le contenu ésotérique de cet Arcane, nous découvrons l’Alchimie parfaite. Il nous faut travailler avec l’or et avec l’argent, avec le Soleil et la Lune, afin d’incarner l’Étoile. Cette étoile a huit pointes.

En réalité, l’Étoile à huit pointes est Vénus. Celui qui atteint l’Initiation Vénuste a le bonheur d’incarner le Dragon de la Sagesse (le Christ interne) ; l’Arcane dix-sept est l’Espérance. L’étudiant gnostique doit avoir le plus grand soin dans le travail du Laboratorium-Oratorium. Depuis la trahison du sanctuaire de Vulcain, la doctrine d’Ahriman s’est propagée partout ; c’est la doctrine des Nicolaïtes qui transforme les êtres humains en répugnants démons sublunaires.

Les adeptes de la main gauche donnent à leur doctrine une très belle apparence toute vibrante d’un sublime et ineffable mysticisme. Nombreux les frères du sentier qui se sont introduits dans ce chemin ténébreux. La base fondamentale de la Doctrine des Nicolaïtes consiste à renverser la Coupe d’Hermès. Ces fils des ténèbres éjaculent l’Ens-Seminis au cours de leurs pratiques de Magie Sexuelle. Avec l’éjaculation de l’Ens-Seminis, des milliards d’atomes solaires se perdent et sont remplacés par des milliards d’atomes de l’Ennemi secret. Ces atomes sataniques sont puisés par les organes créateurs dans les enfers atomiques de l’homme à la suite de l’éjaculation.

Lorsque ces atomes sataniques essaient de monter dans les canaux sympathiques vers le cerveau, ils sont précipités vers le bas par les trois rayons du Père, du Fils et du Saint-Esprit. En descendant, cette sorte d’atomes ténébreux heurtent violemment un atome Maître de la Loge Noire qui réside dans le Chakra Fondamental de l’os coccygien. Ce Dieu atomique noir reçoit alors une formidable impulsion qui lui confère le pouvoir d’éveiller la Kundalini ou Serpent igné de nos pouvoirs magiques. Dans ce cas, la Kundalini descend vers les propres enfers atomiques de l’homme, se convertissant en la queue de Satan. C’est ainsi que naît finalement l’homme dans l’abîme comme démon de type sublunaire submergé. Ils sont extrêmement nombreux les étudiants du Sentier lumineux à s’être engagés dans ce chemin noir. Il est bon de rappeler que les Grands Maîtres du Sanctuaire de Vulcain sont tombés dans cette subtile tentation et se sont convertis en démons terriblement pervers.

La Porte Étroite :


Il existe beaucoup d’étudiants d’occultisme convaincus qu’il y a plusieurs chemins pour parvenir à Dieu. Il y a ceux qui affirment qu’il y a trois chemins, il y a ceux qui affirment qu’il existe sept chemins, il y a ceux qui croient qu’il en existe douze. Nous, nous disons que les trois, les sept et les douze chemins se réduisent à un seul, et ce chemin c’est le Sexe. Nous avons examiné attentivement les quatre Évangiles et en aucune partie des quatre Évangiles nous n’avons trouvé cette affirmation que plusieurs chemins permettent d’arriver à Dieu. Cette affirmation est absolument fausse. En réalité, cette affirmation est un sophisme pour tromper les imprudents.

Jésus le chef des Âmes n’a parlé que d’une seule porte et d’un seul chemin, resserré, étroit et ardu. Il n’a pas dit qu’il y avait plusieurs chemins pour parvenir à Dieu. Quiconque le dit est un fieffé menteur. Le Grand Maître Jésus a dit, mot pour mot, ce qui suit : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car beaucoup, je vous le dis, chercheront à entrer et ne le pourront pas. »

« Dès que le maître de maison se sera levé et aura fermé la porte et que restés dehors, vous vous serez mis à frapper à la porte en disant : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous, lui, vous répondant, dira : Je ne sais d’où vous êtes. »

« Alors vous vous mettrez à dire : Nous avons mangé et bu sous tes yeux, tu as enseigné sur nos places ! Mais lui, vous répondra : Je vous dis que je ne sais pas d’où vous êtes. Loin de moi tous ceux qui commettent l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu et que vous vous verrez vous-mêmes exclus. »

Il y en a réellement très peu à être sauvés. Parce qu’il n’y en a que très peu qui s’introduisent par la porte resserrée, étroite et difficile du Sexe. Il n’existe pas d’autre porte. Il n’en a jamais existé. Il n’en existera jamais.

L’évolution mécanique de la nature ne sauve personne, le temps ne sauve personne. Il est nécessaire de naître, et la question de naître a été, est et sera toujours un problème absolument sexuel. Quiconque veut naître doit travailler avec la sève de la Vie contenue dans les deux Urnes sacrées que tient dans ses mains la femme nue de l’Arcane XVII.

Les Trois Rayons :

On nous a dit qu’il existe trois rayons d’Autoréalisation intime. Ces trois Rayons éclairent une seule porte, et un seul chemin, le Sexe. Les trois rayons sont : la Mystique, le Yoga, le Mariage parfait. Sans l’Arcane A.Z.F., on ne peut en réalité avancer d’un seul pas sur le « sentier du fil du rasoir » (la moelle épinière).

Le Yoga :

En Occident, le Yoga est très mal enseigné. La foule des yogis pseudo-savants a répandu la fausse croyance que le véritable yogi doit être infrasexuel (ennemi du sexe). Ces faux yogis n’ont jamais visité l’Inde. Ce sont des pseudo-yogis infrasexuels.

Ils croient, ces « singes savants » que c’est avec les exercices de Yoga tels que les Asanas, le Pranayama, etc. qu’ils vont se réaliser à fond.

Le pire de toute cette affaire c’est que non seulement ils ont cette fausse croyance mais en outre ils la propagent, écartant ainsi beaucoup de personnes de la Porte resserrée, étroite et difficile qui conduit à la Lumière. À aucun authentique Yogi initié, en Inde, il n’arriverait de penser que c’est par des exercices de Pranayama ou par des Asanas qu’il obtiendra la Réalisation intime ! Tout Yogi hindou légitime sait très bien que ces exercices sont uniquement des coadjuvants, très utiles pour la santé, pour le développement des pouvoirs, etc. Les pseudo-yogis occidentaux sont les seuls à s’être mis en tête qu’ils peuvent s’autoréaliser avec ces exercices.

Dans les Ashrams hindouistes on pratique très secrètement la Magie Sexuelle ! Tout véritable initié de l’Inde travaille avec l’Arcane A.Z.F. enseigné par les grands Yogis hindous qui ont visité l’Occident, et si les grands Yogis initiés de l’Inde n’y ont pas enseigné l’Arcane, si le secret de l’Arcane n’a pas été dévoilé dans les livres de Yoga, ce fut précisément pour éviter les scandales. Le sexe est la pierre d’achoppement, la pierre de scandale. Vous pouvez être absolument sûrs que ces Yogis qui ne pratiquent pas la Magie Sexuelle, ne pourront jamais naître dans les mondes supérieurs. Celui qui affirme le contraire est un menteur, un faussaire.

L’Astrologie :

À chaque réincarnation, l’être humain naît sous une Étoile différente. Un sage a dit : « Je lève les yeux vers les étoiles dont je veux obtenir l’aide, mais je suis toujours l’Étoile qui guide mon intérieur. » En réalité, cette Étoile est toujours la même, elle ne change en aucune de nos réincarnations. C’est l’Étoile du Père. L’important pour nous c’est d’incarner cette Étoile du Père. Voilà le mystère de l’Arcane XVII. La sève contenue dans les urnes d’or et d’argent, lorsqu’elle est sagement combinée et transmutée, nous permet de parvenir à l’incarnation de l’Étoile. L’Étoile crucifiée sur la croix est le Christ.
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Modifié en dernier par Scorlion le 1 juin 2020, 05:08, modifié 2 fois.
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Psychologie Révolutionnaire
20. Les Deux Mondes
Observer et s’observer soi-même sont deux choses complètement différentes, néanmoins les deux exigent de l’attention.

Dans l’observation, l’attention est orientée vers le dehors, vers le monde extérieur, à travers les fenêtres des sens.

Dans l’auto-observation de soi-même, l’attention est orientée vers le dedans et pour cela, les sens de perception externe ne servent pas, raison plus que suffisante pour rendre difficile au néophyte l’observation de ses processus psychologiques intimes.

Le point de départ de la science officielle, dans son aspect pratique, est ce qui est observable. Le point de départ du travail sur soi-même est l’auto-observation, l’auto-observable.

Incontestablement, ces deux points de départ nous mènent dans des directions complètement différentes.

Quelqu’un pourrait vieillir, empêtré dans les dogmes intransigeants de la science officielle, étudiant des phénomènes extérieurs, observant des cellules, des atomes, des molécules, des soleils, des étoiles, des comètes, etc., sans expérimenter au-dedans de lui-même aucun changement radical.

Le genre de connaissance qui transforme intérieurement une personne ne pourrait jamais être obtenu au moyen de l’observation extérieure.

La véritable connaissance qui réellement peut provenir en nous un changement intérieur fondamental a pour base l’auto-observation directe de soi-même.

Il est urgent de dire à nos étudiants gnostiques qu’ils doivent s’observer eux-mêmes et dans quel sens ils doivent s’auto-observer et les raisons pour le faire.

L’observation est un moyen pour modifier les conditions mécaniques du monde. L’auto-observation intérieure est un moyen pour changer intimement.

En guise de conséquence ou de corolaire de tout ceci, nous pouvons et nous devons affirmer avec force qu’il existe deux catégories de connaissance, l’externe et l’interne, et que, à moins d’avoir en nous-mêmes le centre magnétique capable de différencier les qualités de la connaissance, le mélange des deux plans ou ordre d’idées pourrait nous conduire à la confusion.

Les sublimes doctrines pseudo-ésotériques, enlignées sur une perspective scientifique, appartiennent au domaine de l’observable, cependant elles sont acceptées par beaucoup d’aspirants comme connaissance interne.

Nous nous trouvons donc devant deux mondes, l’extérieur et l’intérieur. Le premier est perçu par les sens de perception externe ; le second peut être perçu seulement par le sens de l’auto-observation interne.

Les pensées, idées, émotions, désirs, espérances, déceptions, etc., sont intérieures, invisibles pour les sens ordinaires communs et courants, et cependant ils sont pour nous plus réels que la table à manger ou les fauteuils du salon.

Il est certain que nous vivons davantage dans notre monde intérieur que dans le monde extérieur ; cela est irréfutable.

Dans nos mondes internes, dans notre monde secret, nous aimons, désirons, soupçonnons, approuvons, maudissons, luttons, souffrons, jouissons, nous sommes trompés, récompensés, etc.

Incontestablement, les deux mondes, interne et externe sont vérifiables expérimentalement. Le monde extérieur est l’observable. Le monde intérieur est l’auto-observable, en lui-même et à l’intérieur de nous-mêmes, ici et maintenant.

Celui qui, en vérité, veut connaître les mondes internes de la planète Terre ou du système solaire ou de la galaxie dans laquelle nous vivons, doit connaître auparavant son monde intime, sa vie intérieure, particulière, ses propres mondes internes. « Homme, connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux. »

Plus on explore ce monde intérieur appelé le « Soi-même » et plus on comprendra que l’on vit simultanément dans deux mondes, deux réalités, deux espaces, l’extérieur et l’intérieur.

De même qu’il est indispensable à chacun d’apprendre à marcher dans le monde extérieur, à prendre garde aux précipices, à ne pas se perdre dans les rues de la ville, à sélectionner ses amis, à ne pas s’associer avec des gens pervers, à ne pas manger de poison, etc., de la même manière, grâce au travail psychologique sur soi-même, nous apprenons à marcher dans le monde intérieur, lequel est explorable au moyen de l’auto-observation de soi.

Réellement, le sens de l’auto-observation de soi-même se trouve atrophié dans la race humaine décadente de cette époque ténébreuse dans laquelle nous vivons.

À mesure que nous persévérerons dans l’auto-observation de nous-mêmes, le sens de l’auto-observation intime se développera progressivement.
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Modifié en dernier par Scorlion le 1 juin 2020, 21:27, modifié 1 fois.
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