Poèmes à Delphine (Part 2/3)

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Poèmes à Delphine (Part 2/3)

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Mise en demeure 57
Te voir t'agiter autour de moi 57
Toujours en balance 58
Un coup pour jouer 59
Flatterie de bon ton 60
A boire et à manger 61
Achetez mes bananes 62
Partout, tu seras là 63
Mes feuilles d'automne 64
Le suprême cadeau 65
Les étapes frauduleuses 66
On ne peut tout avoir 67
Aimer à mourir 68
Une mèche de dynamite 68


Faisant semblant de rien 69
Question de rapport de force 70
Pour te rendre jalouse 71
L'étreinte de bon coeur 72
Le baiser rajouté 73
Surenchéri de ton corps 74
La fiancée du marin 75
Le grabuge du pirate 76
S'ajouter au bétail 77
Un charme fou 78
Le souvenir qui t'effraie 79
Le cadeau promis 79
Ne vexe pas ton ami 80
Si remarquable entre toutes 81


Complot dévoilé 82
Illusion sans doute 83
Rapport avec ta mère 84
Rapport avec ton père 85
En terminer d'espérer 86
Ma seule peur 87
Le cadeau repris 88
De souvenir de toi 89
La récompense du faible 90
De la fabrique au casse-pipe 90
Libre a toi 91
Delphine en fricassée 92
Delphine sur un plateau 93
Eve et Adam 94


Jane et Tarzan 95
Amour de voyage 96
Ces autres qui t'entourent 97
Amour dit trop vite 98
La croisière maritale 99
Laisser en arrière 100
Ne voyant que moi 101
De retour chez les sauvages 101
Convenances d'un autre monde 102
Des nanas bien balancées 103
Le choc 104
Fonction d'accompagnateur 105
Le réveil douloureux 106
L'outre géante 107
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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MISE EN DEMEURE


Je te rends hommage
Et j'en mérite récompense.
Tu me dois pour chaque poème
Un baiser de tes lèvres mordues.

Pour retard de paiement, j'en compte
Pour trois fois plus, me dédommageant
Des peines subies à me voir
Ainsi outragé par ton silence.

Comment puis-je après ça
Ne pas me cacher à ta vue,
Quand d'un signe vers moi,
Tu en accuseras le reçu ?

Qu'il me tarde d'en écrire
Pour augmenter la dose prescrite
Avant que tu ne jettes sur moi
Le complice de tes nuits harmoniques.

Je ramasse mes dents cassées
Du temps qu'il déchire
Mes fausses factures de baisers
Etablies à ta charge.

Je fais recoudre ma paupière
A l'encre de mes peines.
Installer des implants sur le vif
Pour remplacer mes touffes

Dont tu m'as séparé dans mon combat
Contre ton aimé venu défendre
Ton honneur et ta sainte vertu
Menacés par mes factures impayées.

Tes lèvres vierges de mon contact
Retrouvent les siennes sanglantes
En acompte du repos du guerrier
Où ton corps le remettra de ses blessures.





TE VOIR T'AGITER AUTOUR DE MOI


Je suis de trop dans ton histoire,
Je me dois de disparaître
Par là d'où je suis venu
Pour que jamais, tu me retrouves.

Je voudrais te laisser ma fibre
D'inspiration créatrice de talents
Non que tu en manques mais difficile
D'en montrer quand on en reçoit.

Il se peut qu'après toi,
Je n'en connaisse aucune,
Alors j'essaie d'en puiser
Un maximum avant la fin.

Mais l'échoppe est vide.
On a du passer avant moi
Et récolter tout ton miel.
Quel mal j'ai de me sentir

Comme indésirable et inintéressant
Par les arcanes de ton réquisitoire.
J'aurais tant aimé te voir,
Te rencontrer, passer mon temps

En ta compagnie, écouter tes rires,
Tes pleurs, tes confidences
Même dans la crainte de devoir
Masquer mon amour qui n'aurait

Pas cessé de croître pour toi.
Devoir museler ma bouche
Pour me reprendre au dernier moment
Avant que je ne trahisse mon envie.

Se mettre dans les conditions
Ou inexorablement, je ne verrais
Plus que toi comme individu
Du sexe opposé à conquérir.






TOUJOURS EN BALANCE


Cela aurait semblé pour tous
Que tu me portais dans ton coeur,
De passer tant de temps ensemble,
D'avoir toujours plus envie de se voir.

On se devait d'en rien faire.
Le femme de tête a réfréné
Sa curiosité en peignant
De sans-gêne mon portrait.

Si tu avais été libre du pacte
Et que je sois un bon parti,
Tu m'aurais tout autant repoussé
Pour le physique ingrat de mon visage.

Jamais aucun rapprochement
Ne tiendra donc entre nous
D'autant plus qu'en ce moment,
Tu essaies de me mettre à mal

En faisant comme si de rien n'était,
Insensible aux poèmes, intransigeante
A me témoigner quoi que ce soit
Face aux privilèges de mon grade.

Le peu que je voulais me voir offrir
Montrait combien j'avais envie de toi.
Mais comme j'étais peu désirable
Pour te voir trancher entre nous !

Je me dois de souffrir tes maux.
Tu imagines que je prendrais ta venue
Comme une invitation à te poursuivre,
Me donnant l'illusion de ton amour.

Alors, tu penses déménager
Ou qu'avec le temps, j'oublie
Quels moments merveilleux
J'aurais pu passer avec toi.





UN COUP POUR JOUER


Je n'avais qu'une seule peur,
Que tu en viennes à m'aimer.
De prendre place au centre
D'un problème de coeur.

Il m'arrive d'imaginer
Te voir sonner à ma porte
Pour me proposer un essai
De vie à deux avec toi

Me cachant que ta manigance
N'aurait pour but que de me dégoûter
A jamais de ta présence
Pour que tu en reviennes à ton aimé.

Les reproches iraient bon train,
Que tu t'ennuies au lit.
Tu me laisserais tout faire
Et je m'abîmerais les mains

Entre la vaisselle et le potager.
Côtoyant ton véritable amant,
Je ne te verrais qu'à l'occasion
Et moi, prenant sur moi-même

Pour ne pas me révolter contre toi
Afin de ne pas mettre bas
Et te tromper à mon tour,
Je fermerais les yeux.

Au terme des pires malversations,
Tu m'avouerais toute l'histoire
Pour rompre en définitive,
Me félicitant d'avoir tenu.

Me faisant bien comprendre
Que tu ne m'as jamais aimé,
Que je ne fus qu'un pion
Entre un roi et une reine.





FLATTERIE DE BON TON


Un franc pour baiser, pas cher !
Encore faudrait-il en profiter.
Ce serait trop bête d'aller
Au casse-gueule pour l'économie.

Au nom de la fidélité du couple,
Quelle est cette confiance acquise ?
Y'a-t-il moins de plaisir à faire avec ?
Voit-on le bouquet s'affaisser trop vite ?

Fait-on compromis du danger
Pour ôter le voile séparateur ?
Qu'il ne t'a sûrement pas trompé
En regard des autres filles.

Qu'il semble trop t'aimer pour
Avoir consommé dans d'autres bras.
Que tu es vraiment trop gentille
Pour qu'il en recherche une autre.

Que tes attributs sont suffisants
Pour qu'il te garde à vie.
Pour ma part, j'ignore
Cette sensation de manque

Qu'il nous reste après
Le départ de l'être aimé.
Que très vite, il faut trouver
Un remplaçant pour se voir

A nouveau comblé d'amour.
De récompenser le premier qui ose.
Mais comment fais-tu, dis-moi
Pour toujours trouver l'âme soeur ?

Je me demande si j'ai droit
Moi aussi de savourer la chair,
D'entendre ces mots doux et sincères
De ta bouche jusqu'à mon coeur.




A BOIRE ET A MANGER


Delphine, te plains-tu de vivre
Deux aventures pour le prix d'une ?
L'un viril, superbe et magnifique.
L'autre qui donne sans compter

De son temps avec nul besoin
De prêter attention à lui.
Pas la peine de lui répondre,
Le courrier arrive tout seul.

Même pas obligée de le lire
Pour le peu qu'il t'importe.
D'une grande satisfaction les jours sans.
D'un profond ennui les autres jours.

Charmée et flattée de ses courbettes,
Désabusée de son manège tournant,
Déraciné de son espérance tranquille,
Il s'invente de folles et belles histoires.

Qu'il se lamente amèrement
Des mots méchants et cruels
Qui lui sortent trop vite
Quand il se sent blessé.

Tu en découvres les extrêmes
Pour en apprécier les qualités
De ton cajoleur s'investissant
A te la rendre plus heureuse.

Tu me trouves encore plus
Déplaisant qu'un vilain petit canard.
Tu me fends le coeur et le plumage
En ne trouvant beau que lui.

Tords moi le cou et tranche ma tête,
Tu me verras déambuler de long
En large, une fontaine sanglante
Comme un geyser de souffrance.






ACHETEZ MES BANANES


Au biberon des adultes
Qu'il te convie sur le champ.
Si tu m'étais conté, me ferais-tu
L'amour au bois dormant ?

Que je voulais t'aimer un peu,
Beaucoup, passionnément, à la folie,
Pas du tout en étiolant la marguerite
Près de ton joli visage en fleur.

Et voila que sans le vouloir,
Le double sens me surprend.
N'y vois pas la trace des humiliées,
Seulement la marque d'un bel amour trompeur.

Au travers de toi, ne fais-je
Que m'aimer moi même, un peu plus ?
Tu peux encore me jeter, il n'est
Jamais trop tard pour me dire adieu

Et vogue la galère de mes sentiments.
Prends garde que je ne fasse
Trébucher personne sur ma peau
Depuis que tu en as croqué le fruit.

Je ne suis pas issus d'un régime,
Ma valeur en est d'autant plus grande
Que je suis unique : sans frère
Ni soeur, libre comme l'air engouffré.

Je ne voudrais pas te voler
Tes années de jeunesse
Comme lorsqu'on s'amourache
Sans faire crédit de l'âge.

Je me souviens de moi
En te voyant aujourd'hui
Toute fraîche, pleine d'énergie
Enfilée comme une perle au système.





PARTOUT, TU SERAS LA


Il voudrait te faire l'amour
De la nuit jusqu'au jour
Et toi rester contre lui
Jusqu'au bout de la nuit.

Que je vous imagine tous deux
En prises aux passions infernales
Qui donneraient à réfléchir
Sur ton apparente réserve.

J'irais m'engager dans la légion
Pour me taper les noires africaines
Aux fesses ressortants et seins tombants
A chaque permission de minuit.

Les grains de sable useront
Mes prunelles de cendres gris.
Je verrais en chacune d'elle
Combien tu manques à ma vie.

Je franchirais les rives d'or noir
Pour aux reflets opalescents,
Brouiller la surface de l'eau afin
De reformer le blanc de tes yeux.

Dans le ciel encombré de mirages,
Des images me reviennent de toi
A l'agonie de ma mort sonnante
Au tranchant de ton coup de sabre.

Ton baiser de fière inquisitrice
Au mourant qui s'en décharge.
Conquistador de ton coeur bien
Qu'abîmé dans tes bras désinvoltes.

Ton mouchoir trempé de larmes
Avec lequel tu humectes mes lèvres
Et lave mon visage crénelé
Des sillons de mon désespoir.






MES FEUILLES D'AUTOMNE


Ma main plongée dans l'humus
Putride des forêts d'automne.
J'attire à moi des amoncellements
De feuilles jaunes et brunes.

Ta personne est si vaste
Que pour en avoir une
Vue d'ensemble, il faudrait
Démonter les arbres du sol.

Intimidé, je me réfugie
Dans tes bras capricieux.
Réchauffe moi de la nuit
Passé à t'attendre dans la froid.

Ranime mes muscles endoloris
En me frictionnant de ton étreinte.
Ne me laisse pas retomber
Dans l'asthénie et la somnolence.

Empêche moi de fermer les yeux,
De perdre une image de toi,
D'imaginer le non-vécu d'après,
Tes trésors d'attachement forcené.

Même en gardant la trame profilée,
Mes vers te font plus le moindre effet,
Tu découragerais les plus tenaces
Prétendant à se voir élire pour un soir.

Tiens-tu à m'être comme elles
Une source de remords et de regrets ?
Me feras-tu déjanter avant de perdre
Ton entrain qui m'avait captivé ?

Te faut-il donc être maussade
Pour avoir besoin de moi ?
Combien sommes-nous à regretter
De t'avoir chérie pour un sourire !






LE SUPRÊME CADEAU


Quand tu m'auras oublié,
Quand tu seras loin dans le futur,
Dis toi que tu peux encore
Me faire plaisir, m'adorer

Malgré l'image de ma vie,
Me faire présent de te lire,
De te confier comme à un ami
Sans que tu veuilles m'appartenir.

Tu ne t'en laisseras jamais compté,
Les lendemains des grands soirs
Quand au matin, tu lui feras sourire
En pensant aux nuits prochaines.

Plein de malice dans tes yeux,
Je traque un moment de relâche
Où tu me proposeras l'air coupable
De nous rapprocher pour la nuit.

Je te demanderais ce qu'il en est
Avec l'être majestueux qui t'accompagne.
Je surprendrais dans l'éclat de tes yeux
L'annonce sublime de ta passion amoureuse.

Encore plus affirmée qu'à l'habitude,
Tu me répondras qu'en aucune façon
Ta relation avec lui ne m'importe,
Qu'il ne m'appartient seulement

De te rendre heureuse du moment
Où tu veux t'envoyer en l'air avec moi.
Comme le plus malheureux des hommes,
Je te verrais franchir ma ligne de défense

Sans que je ne te porte séquelle
Me damnant de n'être qu'un homme
Faible à qui l'on accorde pitance
Comme une aumône de bon vouloir.





LES ETAPES FRAUDULEUSES


Dans un an, une vie, te reviendra-t-il
Ce recueil pour lequel tu m'as haï.
En tourneras-tu les pages cornées
Te demandant au fond, ce qui t'avait

Dérangé pour que tu en viennes
A partir pour ne plus revenir ?
Un sourire esquissé sur tes lèvres
Au souvenir de mes enfantillages.

De n'avoir malgré ta solitude
Du moment, pas répondu à mes ardeurs,
Me trouvant trop romantique
Et perverti pour en être sincère.

Ce jour où rendu à mon étage,
Il t'a manqué le courage de frapper
Craignant de mettre en péril
Tes beaux projets de femme mariée.

Ce soir où tu as hésité un moment
A me rejoindre au dehors
Préférant t'en retourner chez toi
Sans chercher à me revoir.

Ce matin où tu m'as vu fuir
Alors que tu maudissais le destin
De me faire croiser ta route
Sans que tu puisses t'en dégager.

Ce rêve où je t'ai apparu affublé de vert
De griffes tranchantes, brandissant
Ma fourche et ma queue avec un sourire
Doré aux lèvres et des cornes luisantes.

Toi acculée sur la lave en fusion,
T'effrayant plutôt en pensée qu'en acte.
Un signe de ma vrai nature plus encline
A abuser de toi que de Lilith et Nahémah.






ON NE PEUT TOUT AVOIR


Souviens toi, je te tuerai
Qu'il lui dit sous le coup
De la colère l'ayant surprise
A s'imaginer dans d'autres bras.

Encore une scène de vie
Qui te sera épargnée
Tellement fidèle, tu lui resteras
En attendant qu'il te revienne.

Embrasser ma femme en pleurs
Qui m'avoue son infidélité.
La consoler de mon amour
En me sentant bien dépassé

Pour la retenir dans le cordon familial.
Nos enfants ne nous ont pas attendus.
Ils s'en sont allés vivre ailleurs.
N'ai-je pas su l'aimer pour qu'elle me trompe ?

Depuis le premier jour de notre rencontre,
On aurait dit qu'elle n'avait pas changée.
De mon lit jumeau qu'elle m'impose,
Je contemple son identité féminine.

Pour sa violation conjugale, elle veut
Bien s'abandonner à mon regard
Pendant qu'elle se déshabille pour
Venir me rejoindre au travers des draps.

Et me voila réduit à embrasser
Le fin linge qui nous sépare.
Je la regarde nue sans la toucher
Ou je la touche sans la voir.

Quels sont tes premiers mots
Quand au soir, il se tourne vers toi ?
Connais-tu ce chamboulement des coeurs
Où il te semble n'être plus qu'un avec lui ?





AIMER A MOURIR


J'ai trop mal qu'il couche
Avec une fille si belle.
Mais, à voir comme il se présente,
On comprend qu'il est hors catégorie.

Comme deux êtres en instance de séparation
Qui se jettent des vannes à la figure
Bien qu'on pourrait trouver entre les rounds
Le profond amour qui les lie encore.

Il la sent partir, s'efforce de la faire vomir.
Elle crache les pilules dans la cuvette.
Il lui dit qu'il l'aime à mourir
Et que ce n'est pas elle qui le doit.

Que si l'un doit s'en aller, c'est lui.
Fais-tu ces bêtises pour me voir te sauver
Et ainsi te rendre compte combien je t'aime
Lui dit-il pendant qu'elle récupère.

Il ajoute qu'en lui faisant l'amour,
Il a l'impression de la tromper
Avec son propre corps tant ce dernier
Lui semble étranger à sa nature.

Elle lui demande si la cause en est
Qu'elle devrait être moche pour que
Son apparence extérieure se confonde
Harmonieusement avec l'intérieur.

Fais abstraction du reste.
Donne moi un peu de tes jours.
Mais, j'ai si peur d'en garder
Un souvenir qui m'en rende esclave.

Je t'en prie, des petites choses de toi
Pour que je tienne bon sur le chemin
Qui me fait te dire mon amie
Même s'il n'est guère jalonné.





UNE MECHE DE DYNAMITE


Je ne sais composer des chansons
Ou dessiner ton portrait de femme
Dont il me serait même impossible
D'en rendre un peu la beauté

Tant il m'est resté flou depuis le temps
Où je ne t'ai vu, n'ayant pas pris soin
De te cerner entre quatre yeux
Pour en apprécier tes jolis traits.

Et pourquoi vouloir te rendre grâce ?
Qu'ai-je à y gagner, m'en feras-tu plus
D'égard pour en abaisser le loquet ?
Au contraire, tu en prendras bonne note

Te disant qu'il y a ce point noir qu'il
Te faut percer et mettre à jour.
Pour plus qu'il ne se voit du tout,
Tu ne lui prêtes plus aucune attention.

De son côté, il désespère comptant les jours
Qui lui restent puisqu'il s'épuisera bien vite.
Mais comme il est seul perdu dans
L'immensité de ta blancheur des neiges,

Il se voit trop laid
Pour continuer d'obscurcir
Ton visage clair d'avant.
D'avril ou janvier à venir,

Que ta face toujours radieuse
Me rappelle cette charmante attention
Quand tu m'as dit de monter avec toi
Malgré la poussette entre nous.

Si tu crois qu'il est facile de toujours
Rester de marbre et maître de soi
Quand on se sent bien avec une personne
Qu'il nous est interdit d'approcher !
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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FAISANT SEMBLANT DE RIEN


Tu m'as souvent donné des raisons
De t'aimer qui n'en étaient que pour moi.
Car il m'est aujourd'hui connu que tu as
La langue plus facile que le coeur.

Je m'étais toujours préservé de toi
En détournant mon regard demandeur
Pour ne pas succomber à ton charme.
Quand je te voyais au loin, en belle

Compagnie au demeurant, j'avoue,
Affichant ton sourire ravageur à l'écoute
Des choses qu'il te disaient tout bas,
Je faisais semblant de ne pas vous voir.

Quand aujourd'hui, tu t'élances au devant d'autrui,
Ne change rien de ta prestation raffinée d'hier.
Même si tu crains qu'il se fasse des idées, garde lui
Ton attention toute particulière, cette complicité de charme.

Tu sais mettre à l'aise les gens
En leur parlant sans les brusquer.
Un courant passait entre nous.
J'ai du le prendre pour de l'amour

Bien que je savais ne pas te plaire.
Mais depuis, la centrale a disjoncté.
Le barrage a cédé sous ma pression
Et les émotions en trombe sur la vallée.

J'ai eu beau colmater les brèches,
Relancer les turbines et les moteurs,
Il y avait quelque chose de casser
Et malgré mes bons sentiments retrouvés

Le courant aux bornes était nul.
Je suis polarisé comme avant.
Mais tes pôles se sont inversés
Et depuis, plus je fais d'efforts






QUESTION DE RAPPORT DE FORCE


Pour me rapprocher et plus tu me repousses.
Dois-je m'éloigner pour un temps, une vie
Ou attendre que tu te polarises
Sur le signe qui me fait défaut ?

Non, le problème vient d'ailleurs,
C'est moi qui ne suis homme
Qu'en transparence, vois tu ?
Il me faut le devenir en apparence

Viril, charmeur et protecteur
Non pour m'en prendre à toi
Mais pour devenir un noyau
Au lieu de tendre à l'électron

Condamné à graviter sans cesse
Ou à devoir transiter d'un atome
A un autre pour me sentir être aimé
Bien que je n'appartienne à aucun.

Devenir le centre d'intérêt
En repoussant les femmes-chefs
Qui me feraient alors concurrence
Dans la course aux charges.

Comment une simple particule
Peut-elle devenir un noyau ?
Faut-il la bombarder de rayons X
Ou de tendresse et d'affection ?

Mais une fois polarisé à l'envers,
Je n'aurais plus goût pour toi.
Ne risques-tu pas alors d'en prendre
Pour moi en baissant ta constante d'écran ?

Devrais-je t'intégrer dans mon royaume
Sachant que notre rapport de force
Engendrerait des passages à des niveaux
Vibratoires dangereux pour notre nature ?





POUR TE RENDRE JALOUSE


Les jeunes filles du coin
Ne m'ont jamais fait la conversation.
Si ce n'est la pétillante Sandrine
Qu'il me plaisait d'affleurer.

En me voyant rentrer,
Elle courrait auprès de moi
Pour me demander de sortir
Mes chiens sur le champ.

Et on parlait tous deux ensemble
Alors que nos chiens batifolaient.
Elle me devenait très proche
Bien que de l'âge d'Alexandra,

Il m'arrivait de songer à elle
Me disant qu'un scandale identique
M'attendrait fatalement au tournant.
Et voila que ces mots gentils

Ces attentions plus que familières me ravissaient.
Je me gardais de lui en faire part.
Elle était pleine d'élans et de beauté.
Elle me parlait sans retenue

Des garçons qui lui faisaient peur
En sélectionnant l'interrupteur de blocage
Alors que l'ascenseur se déplaçait.
Aujourd'hui, elle doit être effrayée

Pareillement que toi à mon sujet.
Je l'ai déçue, elle aussi
Bien avant m'en être pris à toi.
Serais-je donc bientôt raisonnable

Pour trancher entre le trop
Proche et le plus que lointain
Pour aimer une fille qui me soit
Présentée au lieu de me renfrogner !





L'ETREINTE DE BON COEUR


Même si tu mourrais demain,
Tu resterais vivante en moi.
Il m'arrive une pensée ancienne
Où je te vois me demander

Ce qui me ferait plaisir
Et m'entendre te répondre :
Que tu me prennes dans tes bras
Et que je puisse également te serrer.

De tenter de me retirer
Trop tôt de ta douce étreinte
Ne voulant pas abuser de ta compassion
Et toi me dire alors que je peux

Rester contre toi encore un peu,
Que cela ne te dérange en rien
Mais que je comprenne bien qu'ici,
Il n'y a pas de passion amoureuse,

Seulement un geste d'amour humain
Pour un quémandeur en grand mal.
Que tu me promettes de penser à moi
Même quand tu vivras dans les collines.

Que j'aurais eu au moins
Le privilège d'avoir compté
A tes yeux le temps d'une étreinte
Amicale aussi gratuite qu'elle fut.

Mais, il se cache dans ce désir
Une passion qui m'effraie subitement.
Même si mes amies lointaines
Se targuent de m'offrir leurs bras,

M'évanouirais-je dans la hantise de l'enlacement,
Amorcerais-je un mouvement de recul
Quand tu approcherais de moi pour venir
Placer mes bras ballants sur tes épaules de rêve.





LE BAISER RAJOUTE


Ta présence me serait si pesante
Que chaque oeillade dans ta direction
Me coûterait une palpitation des pieds
A la tête, brouillant mes pensées et mon langage.

Comme la grande soeur écoutant
Son petit frère qui voudrait d'elle
Un doux baiser de ses lèvres mordues
Et qui pour ne pas le décevoir,

Accède sur la champ à sa requête.
De l'étreinte et du baiser accordé,
Ce geste ne serait plus innocent
Et comment n'entraînerait-il

Pas d'aller plus loin ensemble.
Un mouvement involontaire de ta tête
Qui me ferait t'embrasser sur la bouche
Au lieu de baiser ta joue moelleuse.

Si tu en ouvres la bouche et
Qu'au contact de nos langues
Venues s'emmêler étroitement,
Nous exultions d'une joie complice

De n'avoir rien ressenti du tout
A ce moment l'un pour l'autre.
Que de situations cocasses,
Me faut-il inventer pour tenir

L'éloignement de nos deux êtres
Malgré leur complémentarité effective.
Me comporter avec sang froid
Lors de ma visite dans ta demeure

Pour que tu ne m'empêches surtout pas
De te rendre visite dés que le temps
Sera passé pour qu'enfin tu m'apprennes
L'art de communiquer pour paraître.





SURENCHERI DE TON CORPS


Qu'il se passe des choses surprenantes
Dans la quatrième dimension
Où me désirs plus ou moins conscients
Se voient réaliser pour de vrai.

Comme cette femme qui avait
Cédé au caprice de son ami devenant
Son amante sans pour autant l'aimer
Comme pour l'affubler de sa tendresse.

Il nous suffirait alors plus que
De consommer dans la chair
L'étreinte maladroite et le baiser repris
Qui même accompagnés de l'acte charnel

N'en serait pas pour autant les câlins
Et vertiges propres aux amoureux,
Les témoignages d'amour sans l'oreiller
Et la mise en route de projets en commun.

Dans quelle histoire me voilà
Embarqué à force d'imaginer
L'improbable au péril de ta vie
Alors que j'ignore ton essence,

La senteur de ton parfum véritable,
Le suc de ton visage en damier,
La rectitude de ton profil bas,
Ton comportement face à l'adversité

Quand tu es mise à mal,
Tes joies et tes peines du moment.
Dis moi ce que tes yeux veulent
Me dire quand ils me dévisagent.

Tu te dis que si je ne t'aime pas,
Cela y ressemble pourtant,
Qu'il va falloir mettre le holà
Pour me reprendre mes espérances.





LA FIANCEE DU MARIN


Tant que je te rêve dans ses bras
Pour disconvenir sur mes désirs,
Tu restes un idéal dans mon esprit,
Une perfection illusoire de mon invention.

Si je délibère entre mes femmes,
Il se peut que tu obtiennes la palme.
Et pourtant, tu m'as donné si peu !
Comment fais-je pour m'inspirer de rien ?

Où puisais-je tous ces trésors d'amour ?
Dans ta volonté à me refuser le tien,
Quand tu me contrains à devoir t'oublier,
Quand tu ne fais pas cas de mes lettres.

Cette résistance, je l'échauffe
Pour qu'elle cède, qu'elle se casse
Afin que ton circuit soit ouvert
Mais pas de la manière forte.

La raison de mon choix
En est que tu es toute proche,
Facile d'accès, belle et naïve,
Jeune et pas encore mariée.

Peu importe les raisons obscures
De mon acharnement vers toi,
Il n'est pas de passion véritable
Qui soit le fruit du hasard.

Quelle complicité partages-tu avec ton père ?
Est-ce ton conseiller pour les vils inconvenants ?
Quel trouble se manifeste en toi au penser
Des années qui s'écument en bord de plage ?

N'as-tu pas d'avenir pour en essayer
A tout prix de te fiancer au marin ?
Délie ta langue si prompte à me régaler
Afin de m'inviter à ton mariage d'amour.






LE GRABUGE DU PIRATE


Si une personne dans la salle
Est opposée à ce mariage,
Qu'elle le dise aujourd'hui
Ou qu'elle se taise à tout jamais.

Je te promets alors de laisser
La cérémonie suivre son cours
Sans troubler vos coeurs en cachant
Qu'il en est un autre qui t'aime.

Je ferais sourire à lui comme à toi
En pensant qu'il ne m'appartient
Pas de changer le cours de l'histoire
S'il va à l'encontre de tes envies.

N'en serais-je pas le premier
A vous féliciter qu'à dissimuler
Mon attachement envers toi
Afin qu'il ne se doute de rien.

Oh, je sais bien qu'à ton mariage,
Je ne serai pas sur la liste des invités.
Je ne suis qu'une relation de voisinage
Et encore bien peu estimable.

Que pensera-t-il de mes poèmes
Si tu les as gardés en souvenir ?
M'en voudra-t-il de t'avoir aimé ?
Te fera-t-il remontrance de les avoir lu ?

Non, je plaide coupable de n'avoir
Pas su te cacher mes sentiments
Entre lesquels tu devais tanguer.
Je te souhaite une vie heureuse,

Longue et prospère avec au bras
Un mari fidèle, sérieux et passionné,
Des bambins aimants et reconnaissants
Et des malades guéris par tes soins.





S'AJOUTER AU BETAIL


Cela ne te met-il pas
Un peu de piquant dans ta vie
Quand tu lis toujours plus
Que je me prends d'amour pour toi ?

Ne me méprise pas pour cela,
Laisse moi te côtoyer un peu.
Fais abstraction que je t'aime.
Quoi que je dise ou que je fasse,

Trouve moi identique à hier.
Ne vois pas dans mon regard lointain
Une envie d'être ailleurs qu'auprès de toi.
Ce n'est qu'une apparence que je donne.

Je pourrais tenir de cerner tes yeux
Mais je ne veux pas imposer
A ta vue la flamme qui m'habite.
C'est déjà si bon d'être avec toi.

Combien je t'aurais détesté amèrement
Si tu avais répondu à mes ardeurs
En me rejoignant pour une nuit
En te découvrant devant moi.

Tu n'as pas rendu homme malheureux
En existant pour lui montrer
Qu'il n'a pas sa chance avec toi.
Tu as fait un homme comblé

En lui donnant de ta compagnie,
De ton temps, un jour de sa solitude.
Pourquoi devais-je t'apporter
Ce réconfort en vers d'allégeance

Alors qu'il semblait qu'en rien
Tu n'avais besoin de mon suffrage.
Je ne peux rien te donner
Que tu n'aies déjà de lui.





UN CHARME FOU


Je ne comprends pas, aide moi.
J'ai peur, je ne sais plus.
Suis-je manipulé pour t'amener
A n'en savoir plus où aller.

Dois-je cesser de correspondre,
M'abstenir de me rendre chez toi,
Me forcer à en voir une autre
Pour oublier que tu existes.

Ne trouves-tu pas, belle demoiselle
Qu'il te serait beaucoup plus simple
Que tu me voies comme un ami
Au lieu de m'éviter à la croisée des chemins ?

Si en rien, je ne dérange
Tes sentiments, me permets-tu
De partager un de tes moments
Libres pour te voir autrement.

Que risques-tu en ma présence.
Oh, je me convainc qu'avec toi,
Je n'aurais pas été heureux
En pensant au sérieux

Qu'il m'aurait fallu déployer.
Et pourtant, j'ai une image
De toi comme d'une femme que
Tout homme rêverait d'avoir.

C'est dans ta façon d'être
Ni dans ton sourire ou tes yeux.
Peut être dans l'ambiance que tu crées
Quand tu pénètres dans un endroit.

Et en plus, pour peu qu'on t'imagine,
Tu prends une dimension supérieure
Et pour peu que tu résistes,
On se plaît d'être esclave de toi.






LE SOUVENIR QUI T'EFFRAIE


Bien que tu me déçoives
A chaque minute qui passe,
Tu m'apparais toujours aussi sublime,
Garante d'harmoniques entremêlées.

C'est aussi l'histoire
De millions d'autres
Comme d'Alice qui voulait
Que je lui accorde pitance

Du temps où ton père
Disait à qui voulait
L'entendre que je sortais
Avec la putain du quartier.

Même si je la voyais en cachette,
Je n'avais de commun avec elle
Que de longues conversations
Sur des sujets ésotériques.

Même si ses avances étaient répétées,
Je lui ai refusé le droit de me toucher.
Une fois seulement, j'ai cédé
A ce qu'elle me caresse la main.

Quoi que j'ai ressenti
Et qu'il serait déplacé ici
De t'en faire part,
Je te demande de me croire.

Comme dans le passé,
Il m'a fallu dire non.
Aujourd'hui dans le présent,
C'est toi qui me le dit.

A la différence d'elle, je te veux
En amie et m'en suffit pleinement.
Me faut-il te rédiger un contrat
Dont tu spécifierais les termes ?






LE CADEAU PROMIS


En lesquels tu vois notre relation
Exempte de déclaration d'amour
De moi à toi, de regards enflammés
Ou de jalousie envers ton aimé.

Qu'as-tu de si particulier
Pour que j'en vienne à célébrer
Ton existence qui ne m'est pourtant
D'aucun secours pour mes amours ?

Si je ne t'estimais pas, ma chère,
Comment voudrais-tu que ces hommages
Te soient rendus sur le parterre
De couronnes de fleurs coupées.

Ce n'est pas un coup de foudre,
Il me serait trop compliqué de devoir
Te déclarer un amour percutant
Devant ton indifférence générale.

Je pense à un poncho mexicain
Qu'il m'est impossible d'offrir à maman
Tant elle manque de fantaisie
Pour s'en vêtir au bureau.

D'un goût différent au tien,
Fais en alors présent à ta mère.
Mais ne te sens pas mon obligée.
En cela, je n'achète pas ton amitié.

Ce n'est pas un gage de la mienne.
Surtout ne viens pas me remercier.
Bon, il faut encore que je me déplace
Pour l'en défaire de son présentoir.

Il n'a personne pour le porter,
Avant qu'il ne retourne à la poussière,
Fais lui voir la lumière opalescente,
Respirer l'air revigorant du dehors.





NE VEXE PAS TON AMI


Si ton petit ami te questionne,
Débrouille toi pour le rassurer.
Qu'il n'aille pas imaginer
Qu'un autre tient à toi.

On va pas en faire tout un fromage.
C'est qu'à force de passer au coin
De la rue qui mène chez mon père,
Je le voyais toujours en vitrine.

Ne change pas tes habitudes envers moi,
J'aimerais bien que plus tard,
Je tombe sur une compagne
Aussi fidèle que tu sembles l'être.

Qui ne se fasse pas amadouer
Par quelque cadeau que ce soit
Par celui qui voudrait la ravir
A mon coeur déjà si emprunté.

Mais que pour autant,
Elle ne lui fasse pas la peine
De lui renvoyer son cadeau
Pour le débouter de sa charge.

Je serais heureux qu'à son tour,
Un autre homme la trouve
A son goût, je me dirais
Qu'elle en rend d'autres fous.

Je lui en serais gré
Qu'il lui fasse présent
Pour qu'elle se sente admirée
Par plus d'un homme à la fois.

Du moins, tant qu'il ne me la retire pas.
Et puis même si elle le poursuivrait,
Ce serait sans doute que je ne suis
Pas à la hauteur de son amour.






SI REMARQUABLE ENTRE TOUTES


Tu vois, j'aimerais que tu sois
Plus consciente de la chance
Que tu as qu'il t'aime
Et ne désire que toi entre toutes.

Il en est tant qui souffrent
De solitude que tu fais partie
Des rares privilégiés à qui
On ne la fait pas d'être séparée.

L'amour peut être un tremplin.
Si je ressors aujourd'hui mes chiens,
C'est à toi qu'ils le doivent.
Sans savoir, tu m'as donné

Une envie de refaire ma vie,
D'espérer encore la trouver.
Il est notable que mis à part tes sourires,
Tu ne fais rien pour aguicher les hommes.

Tenue convenable mais riche de fantaisie en couleur.
Bien éloignée des jupes courtes ou fendues
Et bas longs qui font tirer la langue,
Tu préfères le port d'un pantalon moulant.

Que ce serait-il passé
Si tu avais omis ce jour-là
De me parler de tes poèmes,
M'en serais-je tenu pour dit ?

Apporte lui tous les délices
Dont je t'imagine détentrice.
J'ignore s'il aime les filles collantes.
Moi, j'aurais aimé tant je le suis

Qu'elle me rende la pareille.
Je comprends tout à fait ton besoin
De vivre à ses basques, n'attendant
Qu'un geste de lui pour le retrouver.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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COMPLOT DEVOILE


N'aurais-tu pas une amie
A me présenter qui ne fut
Pas trop obsédée par les beaux garçons
Afin qu'elle me voie au milieu d'eux ?

Mieux vaut-il qu'elle soit plus âgée que toi.
Attends que je me refasse une santé
En même temps qu'un travail rémunéré
Et une indépendance habitable.

Je ne compte pas être à sa charge.
Ha, mais il pourrait s'agir
D'une infirmière de ta formation
Qui soit douce et romantique,

Pas trop vulgaire ou sophistiquée,
Artiste et imaginative si tu peux,
Prête à essayer l'union tantrique
Même si elle n'est plus vierge.

Me trouves-tu suffisamment présentable
Pour me faire connaître tes amies
Ou cela défigurerait-il ton image
D'entretenir un lien avec moi ?

Vanteras-tu mes mérites auprès d'elle ?
Comprends-tu enfin les vraies
Raisons qui m'ont poussé
A devenir ton ami enchanteur ?

C'est que te sachant
Dans un monde de femme,
Je me suis dit que j'aurais
Ma part si tu devais te sentir

Obligée de me rejeter sur une autre.
Quelle rigolade, me crois-tu
D'un quelconque attrait pour
Susciter chez elles un intérêt ?





ILLUSION SANS DOUTE


Elle ne m'aime pas, me dis-je
Abattu dans mes folles espérances.
Je regarde vers chez toi
Et je vois deux silhouettes.

Un reste à la fenêtre,
Pensive, à quoi pense-t-elle ?
Je prends le chemin du retour
Et je n'y pense plus.

Un dernier lâcher de regard.
Il n'y a plus personne.
Oh, tu n'es pas le centre du monde
Bien que tu occupes mes pensées.

Mais, ce n'est pas de bonne guerre.
Je n'ai pas le droit d'imposer
Un amour dont tu ne veux pas,
De me déguiser en trouble fête.

D'insister en te mettant mal à l'aise.
Je reste à l'écart en t'écrivant
Des poèmes qu'il t'appartient de lire,
De conserver ou même de déchirer.

En attendant, tu n'es qu'un pis-aller,
Un déversoir de sentiments en trombe,
Tellement vaste que tout s'y perd.
Je n'y trouve plus rien en retour.

Tu me seras un amour tout relatif
Pour que je puisse juger
Si la brune pulpeuse m'interpelle,
Si la blonde fragilisée me plaît.

Cent cinquante, je ne pourrais pas.
J'en ai dépassé la moitié,
Mais je m'épuise dans la lutte,
Je perds mon souffle et mes mots.





RAPPORT AVEC TA MERE


Quand je te vois, je prends peur.
Même si je crains les idées
Que se fait sur moi ta mère,
C'est bien elle que j'irais voir.

Son sourire m'est d'un tel réconfort
Que je me dis qu'à défaut
De plaire à la fille, j'ai
Grâce aux yeux de sa mère.

On ne sait pas toujours
Ce qui se cache derrière
Un sourire et au vu de ce poème,
Il se peut qu'elle m'en fasse plus.

Je viendrais donc une après-midi
Lui remettre l'objet coupable
De mes désirs du moment
Pour qu'elle en fasse bon usage.

En viendra-t-elle à glisser sa main
Dans l'enveloppe marron pour savoir
Quelle relation étrange, j'entretiens
Avec toi et comment je t'imagine.

A cette fin, elle ne sera pas cachetée.
Si c'est pour rester muet en te voyant
A quoi bon supporter ton regard
Pour que je t'en remette ces choses.

Ton père m'avait prévenu.
Mais, je ne l'ai pas écouté.
Ce jour-là, je croyais en moi
Et j'ai échoué comme de bien entendu.

Il m'aurait épargné la galère.
Alors quand tu as fait ton entrée,
Je me suis demandé s'il ne t'avait
Pas poussé au contraire à me suivre.





RAPPORT AVEC TON PERE


Quel mystère, n'est-ce pas ?
De quoi te parlais-je déjà ?
Oui, de lui, de toi et de moi.
Quelle est la solution de ce rébus ?

Seulement, je ne te ferai pas languir.
Il me faut tout te dire aujourd'hui.
De toi, je voulais qu'il me parle.
Qu'il me dise ces choses enfouies.

Mais non, ça remonte à quelques
Années en arrière où le système
M'avait coulé dans le moule,
Dans les starting-block de la fac.

Ce n'est que là où tu m'as suivi.
Au vu de son expérience personnelle,
Il m'avait déconseillé la faculté.
J'y suis allé et j'ai plongé.

Bien après, tu allais en cours de psycho.
Ton père ne t'avait-il pas mise en garde ?
Mais, ce n'était qu'une année sabbatique
Car tu m'as appris de ta bouche même

Que ta vocation est d'être infirmière.
J'avais la faiblesse de penser qu'ayant
Choisie cette voie de service à autrui,
Tu me dispenses les soins adaptés

A mon état végétatif sur le physique
Autant que par tes lectures de Freud et Jung
Qui feraient de moi un bon sujet d'étude
Au vu de ces fantasmes dont j'osais

A peine t'entretenir au passage.
Mais fiasco total, tu t'es retranchée
Derrière un mur de glace qu'en fracturant
De mes mains, je me suis ouvert les poignets.





EN TERMINER D'ESPERER


Je te ferai promettre sur l'autel
De ne jamais me dire que tu m'aimes.
Tu m'en voudras alors de t'interdire
Cela même que tu voulais juste m'avouer.

Mais je veux te garder
Aussi loin que possible
Pour ne pas cesser d'imaginer
A un possible futur avec toi.

Si j'élaborais des projets avec toi,
Il en serait fini de mes rêves.
Je les verrais tourner au cauchemar
A tes premiers regards me suppliant

De te laisser un moment tranquille.
Tu dois bien te faire à l'idée
Que si je cherche à te revoir
Sans pour autant te voir en chair,

C'est qu'il me plaît de partager
Avec toi ce dont je n'ose croire.
Même si je maudis mon amour pour toi,
Dis toi qu'il me faut un amour déçu.

Je savais bien qu'il serait trop beau
Que je puisse te gagner à ma cause.
C'est une nouvelle expérience qui m'apprend
A ne jamais convoiter la femme déjà prise.

Mais qu'il est dur de se faire raisonnable
Même si tu me répètes qu'il y en a des milliers
D'autres qui pourraient me donner
Toute cette tendresse que j'attends

En échange de mes attentions pour elles.
J'aurais beau me démener sur ton amie,
Elle saura que je t'ai vue en premier
Et que c'est toi que j'aurais voulu aimer.






MA SEULE PEUR


Tu me répondrais brutalement
Que tu ne veux pas de mon amour.
Que tu ne veux pas que je t'aime en silence.
Que jamais de la vie, je ne t'aurais à moi.

Je me sentirais tout chose,
Me retenant de tomber en arrière
Pour m'engouffrer dans l'ascenseur.
C'est peine perdue, me dirais-tu.

Que de toute manière, tu te moques
Que je t'en écrive cent ou mille,
Que les mots n'ont pas d'effets sur toi
Et que tu ne les lis même pas.

Que tu as besoin de vivre sans
Te sentir séquestrer par un amour
Ou par une personne qui à force
D'être collante en devient désagréable.

Que je devrais avoir honte
De m'en prendre à une gamine
Qui file le parfait bonheur
Avec un jeune bien comme il faut.

Qu'il te reste encore sur l'estomac
Certains de mes vers humiliant
Qui ne s'effaceront jamais
Tant ils t'ont fait du mal.

Tu m'avais dit ne pas les lire,
Te répondrais-je interloqué.
Je fais ce qu'il me plaît de ce
Que tu daignes bien m'accorder.

Pourquoi tiens-tu un tel langage ?
Seulement parce que je t'aime bien,
Tu redonnes de la vigueur à mon couple,
Il reprend de la graine dans l'adversité.





LE CADEAU REPRIS


Ne t'en fais pas, je ne caresse
Pas mon chien ou quoi que ce soit
D'autre en pensant à toi.
C'est vrai que je me mélange

Les pinceaux en dessinant
Des choses que je vois
Entre gens qui s'aiment
Et se taisent dans la pénombre.

Et brusquement, c'est toi
Qui es debout et moi assis
Te regardant complètement ébloui
Par la transparence de ta peau tachetée.

Bien sûr, tu n'es pas Adriana
Et je ne suis pas un fringant italien
Et pourtant, comme les images choquent,
Me pourchassent d'un rapport intime.

Serais-je pour le moins contenté
De quelques lignes de ta main
Venant renouer le dialogue
A défaut d'en baiser ton envers ?

Je réfléchis maintenant qu'il est maladroit
Que tu ne puisses me rendre ce geste
Et que pour cela, tu m'en veuilles
Ne sachant que faire en contrepartie.

Mais voilà, quand je pénétrais,
Il avait disparu de l'étalage.
J'y suis allé au dernier moment.
Une autre a du m'y précéder.

Ah, pourquoi ce coup du sort !
Du moins, te sentiras-tu mieux
En ne recevant de ma part
Que des cadeaux empoisonnés.





CE SOUVENIR DE TOI


Tels ces poèmes qu'à renfort
D'y décrire mon univers intérieur,
J'en viens à déborder sur le tien
Pour tenter d'y voir clair en toi.

Combien je serais attristé
Qu'au seuil de ma mort,
Je me haïsse pour m'être servi
De toi comme d'un modèle de grès.

Etrange comme le destin
Semble vouloir encore me retirer
Ce que je t'avais promis
Pour quelques liasses de billets,

De billets doux à l'ancienne
Où l'artiste se faisait absent
Tant son modèle était présent
De toute éternité dans son oeuvre.

Quelle inextinguible joie sera la mienne
De t'avoir connue si rayonnante
Bien que je me jugerais absurde
D'avoir compté un jour t'épouser.

Mais, j'aurais passé le cap
Et ça, tu ne peux me l'enlever.
Dans quelques jours, grand chamboulement :
Quarante heures par semaine !

Forcing toute la journée.
Il ne sera plus d'actualité
D'investir mon temps sur toi
Et libre, je te regarderai t'envoler,

Voyant se poser à ta place une beur
De ton âge me faisant un mignon sourire
Auquel je ne tarderai pas à répondre
Par mes attentions habituelles.





LA RECOMPENSE DU FAIBLE


T'entendre dire : je suis toute à toi.
Ouaouhhh ! Non, c'est trop simple.
Sur le moment d'accord, mais après,
Je claquerais les doigts, et puis ?

Je suis sûr que tu établirais les raisons
Pour lesquelles j'ai quelques sentiments
D'amour pour toi depuis le début.
En fait, tu en démonterais tous les rouages.

Et moi, je t'écouterais comme un enfant
Se faisant gronder par sa maman
Qui l'intimide par ses regards
Plongeants de haut vers lui.

Je me recroquevillerais sur moi-même
Essayant de me faire le plus petit possible
Pour que tes yeux me cherchent et que
Tes mains me trouvent dans l'obscurité.

Et puis de mes yeux t'implorant,
Tu n'aurais pas d'autre choix devant toi
Que de m'embrasser devant tout le monde
Sans cacher ton plaisir à le faire.

Ha, j'imagine déjà ta surprise
Ne revenant pas du nombre de feuillets.
Est-il fou pour m'aimer autant ?
Il n'est pas près de m'oublier !

Le pauvre, il est charmant quand même,
Ne trouves-tu pas mon aimé ?
A vrai dire, il ne me plaît
Nullement qu'il rôde auprès de toi.

Il faudra t'habituer mon tendre,
C'est pour toi, un concurrent sérieux.
Ne fais pas cette tête, allons je plaisante
Gros bêta, tu sais que je n'aime que toi.






DE LA FABRIQUE AU CASSE-PIPE


Sais-tu pourquoi je me suis lassé d'elles ?
Pour trois petits mots : je t'aime,
Voila ce qu'elles me répétaient
A tort et à travers de mes discours.

Ces "je t'aime" passaient dans ma fabrique,
Ils étaient d'abord concassés, analysés,
Puis réduits, assimilés en petite dose,
Tout le reste passait au transformateur.

Il était chargé sur le tapis roulant
Menant au chaudron pour alimenter
Mon feu intérieur d'autre chose
Que de victuailles desséchées.

Voila comment je me fais vengeance
Qu'elles m'aient abandonné lâchement.
Je cherche des mots pour te casser,
Mais comme j'en ai nulle envie,

Aucun mot ne me vient ; la vague se retire.
Je me crois dominer le monde
Soutenu par mille bras de son amour
Qui se rétractant, me fait me rétamer

Durement contre les arêtes
Abruptes des falaises rocailleuses.
Je cherche à agripper un nuage,
Juste une illusion de se croire repris.

Et je dévale la pente me fracassant
En mille morceaux jusqu'au bas
De la montagne pour finir emporté
Par le fleuve de la vallée iséroise.

Prisonnier du courant entraînant,
La mer me déverse dans les profondeurs
Des fosses océaniques qui regorgent
De ces monstres sacrés qui remontent parfois.





LIBRE A TOI


Je me suis défoulé sur toi
Plus que sur aucune autre.
Ces tests qu'il me faut aborder
Me sont aussi repoussants que toi.

Je souffre d'insomnie, craignant
D'échouer encore comme au premier.
Pourtant, une fois sur place, détendu,
Je ne suis aucunement intimidé.

Tu dois tout autant être abordable
Si je m'en réfère à cette inquiétude
Maladive et non fondée qui ne me fait
Rien entreprendre de peur que j'échoue.

Tu vois, loin de moi, tu prends de l'importance.
Près de moi, tu serais une fille comme les autres
Est-ce donc moi qui fais en sorte par mes stratagèmes
Que tu sois telle que je l'imagine dans mes archétypes.

Alors, tu fais mon jeu en restant à l'écart.
Je te dis cela pour que tu viennes à moi
Mais, tu n'es pas si bête que je le crois
Pour tomber dans le panneau de ma lubie.

Pourrais-tu te cloner rapidement ?
J'en ai l'esprit que se désagrège.
Une copie conforme à l'original,
Est-ce possible ? Oui, mais voilà,

C'est toi que je veux et pas elle !
Quelle différence ? Je ne sais pas moi !
C'est seulement que c'est toi que je préfère.
Et lui, n'est-il pas intéressé par ton clone ?

Ben, tu pourrais le lui refiler
Sans qu'il ne le sache, non ?
Ah oui, c'est vrai , j'avais oublié
Que c'était lui et non moi que tu aimais.





DELPHINE EN FRICASSEE


Je ne m'en sors pas , hein ?
Dis, je t'amuse au moins ?
Non je n'estime pas la partie gagnée
Pour une esquisse de ton sourire.

Ha, ça va mieux comme ça,
Tu es si belle quand tu souris.
Oui, pas d'éloge, je t'avoue
Que je suis un fâcheux plaisantin.

Où je veux en venir ?
Mais nulle part, ma beauté.
Je ne suis pas sur le chemin habituel,
Je suis ailleurs qu'entre le départ et l'arrivée.

Je suis observateur de la partie
Et bien que ton chevalier servant,
De ma reine, je n'emporte
Pas pour autant ses couleurs.

Pour rétablir l'antique vérité,
Puisses-tu me léguer ton mouchoir
Parfumé à l'odeur de ta peau véritable pour
M'en défendre ses arômes naturels et synthétiques.

Il y manque un soupçon de cannelle,
Un peu de coriandre et quelques autres épices,
Dirais-je au cuisinier saucier qui prépare
La soupe dans laquelle tu mijotes.

Mais oui, Delphine, tu sais bien :
Ces pygmées qui voulaient se régaler
De toi en suçant tes os succulents
Après t'avoir réduite au court bouillon.

On voudrait manger qui l'on aime.
Mais par végétarisme, je ne pourrais
Mordre dans ta chair alors nous partirions
En courant sous leur pluie de flèches.






DELPHINE SUR UN PLATEAU


Ta peau quelque peu obscurcie
Par les brûlures du fond de la marmite,
Toute nue, je te verrais devant moi
Te déhancher mains liées dans le dos.

Hors d'atteinte, nous nous reposerions
Enfin, tu t'arc-bouterais en avant.
Te prenant aux hanche, tu m'en verrais
Te redresser comme un i rompant

Tes liens sanglants dans ton dos.
Puis te serrant tout contre moi
De crainte que tu t'évanouisses
Des muscles revenus à leur place.

J'emmagasinerais chaque image
De ce moment passé à te ragaillardir.
Mon menton légèrement posé sur ton épaule
Et ma vue encore plongeante sur tes fesses.

Hé, que fais-tu là, cher ami
Me dirais-tu en t'écartant de moi
A quelques mètres pour me cacher
De ta main ta toison fournie

Et de ton bras, tes seins en poire.
Veux-tu bien vite te déshabiller
Pour que j'en vienne à porter ton habit !
Mais c'est moi qui serait tout nu !

Hé bien, à chacun son tour,
Il ne sera pas dit, Jean-François
Que tu m'ais vue nue impunément.
Et moi dans le plus simple appareil

Trahissant une envie des moins chastes,
Je t'enverrais mon jean court
Au visage cherchant vite quelque feuille
Assez large pour m'en faire un caleçon.



EVE ET ADAM


Tu enfilerais les pieds en premier dans le jean
Pendant que tu me laisserais te regarder.
Je te verrais te tortiller au niveau des cuisses
Pour arriver à le mettre comme il faut.

Je penserais contempler une dernière fois
Ta nudité pendant que tu te tordrais
En avant pour ramener la chose
De ton large bassin jusqu'à ta taille.

Toujours arc-boutée vers l'avant,
Tu ferais maintenant des efforts
Pour mettre les boutons dans les trous
Afin de fermer la braguette de mon jean.

Et là ainsi parée, tu choisirais
De t'en dévêtir te sentant si boudinée
Que t'asseoir te serait bien dangereux
Et respirer du diaphragme, non moins.

Je me rincerais l'oeil une seconde fois
Alors qu'ainsi dénudée, tu cernerais
Mes yeux pour y lire mon engagement
A ne trouver belle que toi.

Voyant mon accoutrement végétal
Dissimulant à peine mes prétentions,
Tu minauderais en te moquant de moi
Aussi peu légèrement vêtu qu'Adam.

Faisant preuve d'une grande abnégation,
J'irais chercher de vastes feuilles de palmier
Pour y abriter ton bas et ton haut délectable.
Tu me laisserais t'en vêtir avec astuce

Bien que j'effleurerais ta peau à des endroits.
D'une main, je décrocherais une liane tressée
Prenant ma Jane à bras le corps pour vite
Echapper au martèlement du sol par les éléphants.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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JANE ET TARZAN


Tu m'implorerais de ton regard dissuasif
Quand nous survolerions la rivière,
Me donnant la valeur d'un Tarzan,
Maître de toi et roi de la jungle.

Tu me ferais les yeux doux
Alors que le soir pointerait à l'horizon.
Nous passerions la suite dans notre cabane
Fraîchement construite en haut de l'arbre.

En te mettant à l'aise, tu ferais
Attention de ne pas déchirer ton feuillage.
Nue pour la troisième fois de la journée,
Tu entreprendrais mon déshabillage.

Et nous coulerions des jours heureux,
Toi, ma Jane et moi, ton Tarzan.
Tu te coucherais sur la table
Me faisant te recouvrir en m'attirant

Contre toi pour te réchauffer un peu
Du temps passé à te méprendre sur moi.
Je te demanderais si tu veux vraiment
Ainsi rompre avec l'élu qui t'attend.

Tu me répondrais qu'il n'y a que moi
Qui t'importe dans ce soir de folie
Et que quoiqu'il se passe après-demain,
Pour un jour, tu veux te donner à moi.

Devant ton empressement à me plaire,
Je me retiendrais de baisser le voile.
Délicatement, tes doigts se refermeraient
Sur mon outil transgresseur de formes.

Nos bouches se livreraient combat.
Tu me donneras mon premier baiser
Au suc mélangé de nos lèvres s'accordant
A former de nos deux êtres plus qu'un.






AMOUR DE VOYAGE


Je ne sais pourquoi je trouve
Plus d'élans à détruire les couples
Qu'à célébrer leur anniversaire de mariage.
Ca m'est tellement frappant

Qu'en contrepartie de mes attentions,
Tu restes de glace dans mon voisinage
Comme pétrifiée d'un amour non voulu
Qui se veut porter à tes lèvres blanches.

Et maintenant, qu'en dire Delphine ?
L'ayant partagé avec toi sans autant
Le vivre comme il t'appartient de le faire
Avec celui qui se trouve par toi bien accueilli !

Cette quatrième dimension où se déroule
Ce qui jamais ne se produit dans la notre
Ne doit pas te troubler davantage
Qu'un livre d'aventures et de voyages

Qui t'emmènerait jusqu'aux portes de Bagdad.
Tu chevaucheras notre tapis volant
Pour survoler les zones arides
Où le coeur se brûle au feu de l'âme.

Je me sais bien dans mon tort
De rêver aux châteaux en Espagne,
De te mettre des idées pareilles
Alors qu'il n'en sera jamais rien.

Je puise en tournant la manivelle
Pour que dans notre vie prochaine,
Ce soit toi qui me suive dans l'espoir
Inconditionnel que je me tourne vers toi.

Cela seulement pour qu'il te vienne
Un remords coupable qui me fasse
Devenir plus important à tes yeux
Qu'un tesson de canette de bière.





CES AUTRES QUI T'ENTOURENT


C'est plus de l'amour, c'est de la rage !
Je ne peux être comme je ne suis pas.
Et je m'en excuse d'une révérence
Comme l'on fait aux reines désuètes.

L'été d'avant, ta mère est venue me trouver ;
C'était maman qui me demandait sur votre ligne
Pour m'annoncer qu'Alexandra l'avait appelée
En la suppliant de pouvoir à nouveau

Correspondre avec moi comme avant.
J'avais pensé que son amour déjà grand
Pour moi se serait fortifié d'autant plus
Qu'il lui était impossible de me joindre,

Devant emmagasiner son amour en partance.
Mais le transfert d'appel annulé fit que
L'après-midi même, j'ai réentendu sa voix
Et un mois et demi après, c'en était fini de nous.

Alors qu'il venait de faire passer son chien par l'escalier,
Ton père me dit qu'il allait monter dans l'ascenseur avec
Moi, mais comme j'étais dans les nuages, je n'ai compris
Qu'une fois la porte fermée, l'ascenseur montait déjà.

Ton père toujours prompt à me demander comment
Je vais, depuis un moment avait cessé, se doutait-il
De ma réponse, que je n'allais pas bien du tout et
Qu'il n'était guère à propos de me le demander.

Ton frère à l'époque lointaine où tu m'étais étrangère
Avait trouvé amusant d'exciter Snoopy contre mon
Renard de chien comme en préambule d'un combat
De coq, il s'en suivit qu'ils ne s'aimaient guère.

Quelle surprise se fut de voir un jour
Ton frère rappliquer pour que je l'aide
Dans des exercices de géométrie plane !
Et comme toi, il n'est jamais plus revenu.






AMOUR DIT TROP VITE


C'est comme un vide
Qui vous gagne
Et qui rend insipide
Le reste des lieux.

Va-t-en aujourd'hui
Et je te promets que
Dans un an, je serais
A toi pour la vie entière.

Mais, tu peux bien crever,
J'ai assez cru souffrir
Pour ne pas attendre
Jusque là que tu m'appartiennes.

J'ai pas compris ton virage d'épingle
Comme lorsqu'on tourne deux feuilles
Au lieu d'une et qu'on se trouve
Face à un enchaînement disharmonique.

Tu m'ignores en pensant que je m'essoufflerai
Dans quelque temps de ton silence hirsute
En te jetant par dessus bord de mon navire
Sans te lancer de bouée de sauvetage.

Il me démange de savoir enfin
Si tu lis mes écritures poétiques
Où si elle finissent dans la corbeille
Pour ne pas garder souvenir de moi.

Chaque amour doit t'être un défi permanent.
Tu cherches à séduire les bruns ténébreux
Ou les blonds angéliques en te détournant
De moi avec qui tu as la partie gagnée.

Tu me sais soumis à ta botte,
Fin prêt pour venir te croquer,
Il t'apparaît vraiment trop facile
De puiser à mon amour acquis.





LA CROISIERE MARITALE


J'ai couru sur les quais bondés
Pour suivre ton bateau qui prenait la mer.
J'ai manqué de plonger dans l'eau
Afin que tu m'aperçoives dans la cohue.

Je les entendais dire autour de moi
Combien la mariée était belle tandis
Que les minettes s'abîmait de jalousie
En le fixant dans son costume clinquant.

A mesure que le yacht s'éloignait,
Les gens désertaient le port.
Je m'assis piteusement sur la grève
En imaginant votre nuit de noce.

Je me maudissais de n'avoir
Pas su te plaire ni me distinguer
Autrement que par ma bêtise
A me monter trop pressant.

J'aurai trouvé tout à fait normal
De conquérir une fille de mon rang
Si j'avais pu lui ressembler mais
Tu m'es d'une beauté inaccessible.

A mon image dans le miroir,
J'ai bien du souci à me faire
Te sachant d'une catégorie
Trop supérieure à la mienne.

J'aurai trouvé étrange ton choix
De l'écarter pour couler dans ma vie
Tes ressources cachées de sensualité
Et le magique de ta compagnie amoureuse.

Une vedette fonce droit sur ton yacht,
Tu me vois à son bord endiablé de toi.
Je braque au dernier moment pour l'éviter
Et continuer ma quête des disparus du Triangle.





LAISSER EN ARRIERE


Je file à tambour battant, devant moi
Alors que les marins sèchent le pont
Détrempé de mon virage sec
A l'approche si dangereuse.

Il est fou ce mec, l'entends-tu dire.
Non, il est juste amoureux de moi !
Quoi, c'est ton ex, d'où le connais-tu ?
Il n'y a jamais rien eu entre lui et moi

C'est seulement qu'il n'a jamais pu
Se faire à l'idée qu'outre ses poèmes
Qu'il m'envoyait, je ne l'aimais pas
Comme il voulait que je l'aime.

Ne crains-tu pas qu'il nous cause
Des embûches pareillement aux psychopathes
Si enclins à persécuter et troubler
L'objet même de leur désir insatisfait ?

Regarde-le s'en aller aux confins de l'horizon.
Il ne reviendra jamais vers moi, je le sais.
C'est mon amour irréel et fantomatique.
Il ne pouvait m'aimer autrement qu'à distance,

Par des sous-entendus et des liens interposés.
Je ne lui ai jamais dit, tu vois, mais en secret
Je l'aime très fort quelque part, il m'a donné
Sans compter et m'a soutenue sans le savoir.

Et si aujourd'hui, je suis avec toi, tiens toi bien,
C'est beaucoup grâce à lui que tu le dois.
Je ne l'oublierai peut être jamais de ma vie
Tandis que lui vient seulement de renoncer.

Il me revient une myriade de ses histoires.
Je le lisais quand ça me prenait aux tripes.
Mais alors, je n'avais pas encore pour lui
Ce que je ressens maintenant qu'il est loin.






NE VOYANT QUE MOI


C'est comme si j'avais vécu
Toute une vie à ses côtés
Sans rien lui donner de moi
Bien que j'ai tout pris de lui.

Il en a connues avant moi.
Je voulais tant qu'il se résigne
A choisir une fille moins belle,
Il aurait su la rendre heureuse.

Mais, il s'aimait trop lui même
Pour choisir de vivre avec elle.
Que peux-tu en dire, ma chérie
Puisque tu n'as pas tenté ta chance ?

Tu sais, les sentiments ne s'achètent pas.
Mon coeur ne ressentait rien pour lui.
Il était gentil avec moi, mais c'est tout.
Tu sais qu'il m'en faut plus pour aimer.

Il était ridicule avec ses faux-fuyants,
Ca me faisait mal qu'il m'évite.
Je voulais être en bon terme
Avec le petit monde du voisinage.

Sans savoir, j'ai pris trop d'importance
Dans sa vie, il m'a idéalisé sans reconnaître
Qu'il ne me plaisait pas, m'ennuyant plutôt
Et pour l'en dissuader, il m'a fallu me taire

Pour refuser une joute de l'esprit dans laquelle
Je me savais perdante tant il est d'un compliqué.
Alors malgré la peine endurée par sa perte,
J'ai cessé de répondre à ses lettres ouvertes.

Et il a tenu bon tout ce temps-là, pourtant.
Je me disais qu'il était bien seul pour voir
En moi une égérie, pour toujours vouloir
Me réunir à lui dans ses folles histoires.




DE RETOUR CHEZ LES SAUVAGES


De l'UNICEF à Médecins du monde,
Tu te feras infirmière secouriste
Des causes perdues où l'épidémie
Aura fait lentement son oeuvre.

Tu refuseras au médecin-chef
Son droit de cuissage sur toi
En pensant à lui qui t'attend
A l'autre bout du continent.

Tu feras présent de l'enfant mort
A sa mère qui te l'avait remis
La veille au seuil du désespoir
Alors qu'il souffletait péniblement.

Tu te sentiras attirée par l'homme noir
Alors que le blanc te dégoûtera
Par ses manières de vouloir exercer
Sur toi ses prérogatives d'usage.

Tu iras dans les villages les plus reculés
De la savane africaine pour leur apporter
La médecine des blancs bedonnants
Contre les remèdes du sorcier de la tribu.

Tu souffriras du mal d'aimer,
Ce mal de ton pays d'origine.
Et soudain, tu le verras à ton chevet
Venu braver la nature sauvage

A seul but de te retrouver.
Tu lui ouvriras tes pétales
Pour qu'il sursoit à tes envies
Si souvent réfrénées en marge.

Il te donnera l'essentiel de sa vigueur
Dans un échange corporel intense
Et précieux pour te soumettre
A sa charge utile et fabuleuse.





CONVENANCES D'UN AUTRE MONDE


Et si j'en arrive à inventer
Des dialogues entre vous,
Je m'en réserve le meilleure place
Pour figurer au centre des vôtres.

Il te fait l'amour juste
En te mirant dans les yeux
Tandis qu'il t'a suffit d'une seconde
Pour te dissuader d'en venir

A plus me connaître un jour prochain.
J'envie sa prestance et son charme
Au contraire de sa vie réglée
Et compartimentée par tes venues

Intempestives pour lui arracher un baiser.
Crois-tu que je m'en plaindrais ?
Mais tu me connais que trop de visu
Pour me voir tel que je ne suis pas.

Que tu es belle ! Te dirais-je
En forme de reproche acerbe
Comme pour trouver une raison
A l'attirance que j'ai pour toi.

Sais-tu pourquoi elles veulent
Travailler dans les métiers
De la mode et du relationnel ?
C'est pour voir grand monde,

Elargir leur éventail de connaissances,
Pour élire entre eux de bons partis,
Se trouver le plus beau des maris,
Se dénicher le meilleur amant qui soit,

Des amis convenables et haut placés
Faisant bien comprendre aux restants
Qu'on ne peut rien leur apporter et
Qu'il vaut mieux qu'ils se tiennent à carreau.





DES NANAS BIEN BALANCES


Combien se sont fait tirer
La veille au soir pour une place
Qu'elles n'ont pas eu depuis ?
Je voulais sacrifier leur beauté

Qui préfigure de désordres
Mentaux pour qui ne pourra
Les approcher et recevoir de leur bouches
L'assurance de leurs sentiments réciproques.

Elles ont déjà tout, alors pourquoi
En plus leur décerner un titre
De gloire comme un rappel
De la mouvance de leurs courbes.

Des filles sans jardin secret
Qui se donnent aux regards
Et se prêtent aux caméras
Pour en tirer quelque argent

Et pas des moindres, avis aux amateurs !
Même si je n'en connaîtrais aucune,
Pour la première fois, j'ose les regarder
Et suivre leur déhanchement manifeste.

Je t'imaginerais plus volontiers prendre la parole
Dans un congrès écologiste ou humanitaire
Même si tu aurais tous mes suffrages ou presque
Dans un concours de Miss avoisinant les parages.

Je voudrais saisir tes pensées du moment,
Tout ce que tu n'oses pas leur dévoiler
En te profilant tout sourire devant eux
Comme à la parade des bien nantis.

Fais moi un signe quand tu passeras sur scène
Même si ce n'est que pour parler au micro
Et je te soufflerais chacun des mots crus
Qu'il te faut leur dire pour qu'ils t'élisent.





LE CHOC


Te plairait-il ces temps-ci
Que je couche avec toi, J-F ?
Oui, mais tu le fais sur le coup
De la dispute qui t'a séparée de lui.

Je préfère ne pas en profiter
Pour que jamais tu me le reproches
Par la suite si nous devions
Faire face au fait accompli.

Tu es bien bête, mon cher
Si tu veux mon avis de ma bouche.
Si peu auraient fait des manières !
Moi qui pensais te mettre en couche !

Je voulais tant te remercier de l'attention
Que tu me portes continuellement.
Veux-tu dire par là que bien
Que tu sois toujours avec lui,

Tu désires simplement faire un extra
Pour me payer mes vieilles créances ?
Cela fait bien longtemps qu'il m'a quitté,
J'ai seulement envie de savoir

Si tu m'aimes vraiment d'un amour
Profond comme tu me l'as si souvent
Répété de bien habiles façons bien
Qu'à mon avis, tu n'en es pas capable

Car tu n'as pas la graine d'un amant.
Alors pourquoi veux-tu m'essayer ?
Que tu peux en faire des histoires !
Ne peux-tu pas admettre qu'hier

Je n'en avais nullement envie
Et qu'aujourd'hui, je me résous enfin
A te garder la primeur de mes ébats
Si tu en rêves encore tout du moins !





FONCTION D'ACCOMPAGNATEUR


Tu es vraiment fantastique, je t'aime
M'écrirais-tu dans ta courte lettre.
Jamais aucune ne m'a été renvoyée,
Puis-je donc ce soir t'inviter à sortir ?

Je t'aime bien, Jean-François tant
Que tu ne me prends pas comme un trou
A combler comme il en est des femmes
Que tu vois quand tu te promènes.

Je ne te connais que trop bien
Par tes symphonies poétiques
Pour envisager ma vie avec toi
Dont je n'ai plus rien à découvrir.

Je croyais que tu serais amusée
Que je me dévergonde avec toi
Mais en prenant du recul, j'ai usurpé
Ma tâche d'illuminer tes jours.

Les entités d'en haut voulaient par mon
Entremise te faire voir que tu plais
Mais je n'ai pas pu me garder en cela
De tomber fou amoureux de toi.

Elles m'ont dit que je ne devais pas,
Qu'il ne m'était permis en aucune façon
De t'approcher et de te faire la cour,
Que tu n'étais pas sur terre pour moi.

Ils m'ont libéré de ma charge
Au moment où tu m'as démise.
J'ai bravé les archanges du destin
Qui me l'ont fait cher payé.

Je ne sais si tu les feras mentir
Mais je ne te crois pas encore maître
De toi-même pour déjà sortir
Des sentiers battus fort empruntés.





LE REVEIL DOULOUREUX


Tu viendras me proposer une de tes nuits
Pour qu'à l'avenir, je te laisse tranquille
Et je te répondrais qu'un week-end
Entier ne me suffirait même pas

Pour me lasser de toi
Jusqu'à la fin de ma vie
Et qu'il m'est plus agréable
De t'imaginer lire mes poèmes

Que de pouvoir dire où sont placés
Chacun de tes grains de beauté
Sur tes fesses et ton ventre
Et pouvoir dessiner de mémoire

Ton buste et ton visage en damier,
Peut-être même serais-je déçu
De n'en garder qu'une saveur amère
Quand je me réveillerais seul au matin,

Te sachant partie pour toujours
Après que tu m'ais donné l'espace
D'une nuit toute ta chaleur atrophiée
Par de semblants témoignages d'amour.

Tu pourrais tout autant te montrer
Très mauvaise au lit pour me décevoir
Mais pourquoi te donner tant de mal
Alors que tu n'as nulle envie de moi.

Si j'étais en droit d'espérer
Une seule chose de toi,
Ce serait que tu m'écrives
Comme tu le fais à tes amis.

Je n'ai jamais voulu te quitter.
J'avais mal à partir de t'embêter.
Si pour te rendre heureuse, je devais
Disparaître, je me supprimerais encore.




L'OUTRE GEANTE


Que me faut-il encore inventer
Pour te résoudre à flasher sur moi,
Que j'irais me suicider pour tes beaux yeux !
Je préfère encore me pendre au cou d'un autre femme.

Les deux dernières ne m'ont-elles
Pas suffit pour savoir qu'il est vain
De croire à l'amour d'une femme
Qui jette dés après avoir consommé.

Par l'entremise de Valérie,
Sa grande soeur, j'appris
Que Nicolas ne t'a pas oublié
Malgré ton refus de sortir avec lui

L'année où vous étiez en troisième,
Même s'il me plaît de t'avouer
Que la haine et la moquerie ont remplacé
L'amour et la passion qu'il avait pour toi.

Cinq ans après, il y pense encore
Et gravite autour de toi sans le vouloir.
Ne tergiverse pas, tu laisses à tout un
Chacun plus d'un souvenir impérissable.

Voudrais-tu te faire moins voyante
Pour qu'on puisse passer auprès de toi
Sans en éprouver quelque attirance ?
Maintenant qu'elle m'a dit qu'ils furent

Nombreux à te faire une cour assidue,
Je les vois tous alignés comme à la parade
Se cachant à eux même qu'ils t'aiment
Pour échapper aux fourches des démons

Enclins à les pousser dans ton gouffre béant
Où quand ils tombent, on ne les entend pas
Heurter les pans et s'écraser tout au fond
Tant il doit être avide d'en recevoir.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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