Il veut tuer le Pape, Marie lui apparait, il se convertit : histoire des apparitions de Tre Fontane
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Il veut tuer le Pape, Marie lui apparait, il se convertit : histoire des apparitions de Tre Fontane
Dieu comme Mère réside dans le Temple-Cœur.
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je crois que je vais devoir créer un forum : apparition de Marie, mais je ne sais pas encore où le mettre... Faudra que j'y réfléchisse...
Modifié en dernier par Gemani le 30 mai 2023, 19:51, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !
Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Très belle histoire aussi.
Je l'ai transcrite.
Je vais vous raconter la vie de Bruno Cornacchiola un homme peu recommandable qui détestait l’Église qu’il considérait comme la mère de tous les maux de ce monde.
Il avait même prévu d’assassiner le pape. Et vous verrez l’évènement incroyable qu’il a vécu et qui le fit complètement changer. Au point que le diocèse de Rome a ouvert en 2017 une enquête en vue de sa béatification et canonisation.
Notre Dame de la révélation
Bruno Cornacchiola est né à Rome le 9 Mai 1913 dans une famille très pauvre.
Son père boit et dépense une partie de son maigre revenu dans l’alcool.
De ce fait sa mère est obligée de travailler comme blanchisseuse,
Elle lave le linge souvent aidée par Bruno. Malheureusement il est fréquent de ne pas pouvoir réunir assez d’argent pour payer le loyer et la famille déménagera souvent de ferme en ferme.
De plus quand son père est ivre il devient violent, il bat sa femme ses enfants, se bagarre et casse tout.
Ainsi Bruno se souviendra particulièrement d’un jour de Noël ou les gendarmes ont débarqué pour menoter son père car celui-ci venait de battre à mort un homme dans la taverne. Face à cela sa mère paniquée l’accompagnera au commissariat laissant les enfants seuls le jour de Noël sans rien à manger.
La faim, il l'a connue et bien souvent il faisait les poubelles pour trouver des restes tant son estomac était vide. Dans une telle misère il voit son frère Tullio mourir de la tuberculose et Mario souffrir d’une méningite cérébrale.
Dès l’âge de 10 ans il commence à travailler après avoir été quelque temps à l’école.
Il continuera ainsi de petits boulots en petits boulots. Bruno n’a aucune éducation il ne sait ni lire ni écrire et ne connaît rien à propos de Dieu.
Il jure souvent et vole très fréquemment. Pourtant dans l’extrême misère de cette enfance il témoignera d’un souvenir qui le marquera.
C’est le jour de Noël et dans une rue Bruno voit un vieil homme avec une barbe blanche.
Il l'appelle. Il y avait un feu allumé près de lui ce qui incite Bruno à s’approcher.
Il lui dit alors « Je suis Paul. Aujourd'hui, c'est Noël. Je veux t’expliquer ce qu'est Noël. "
Bruno ne sait pas ce que signifie la fête de Noël, il a bien essayé quelquefois de demander des explications mais il n’avait jamais rien compris.Il pensait que Noël était une fête pour les riches, qui mangaient beaucoup de sucreries ce jour-là et s'offrent beaucoup de cadeaux.
Sache que nous étions dans les ténèbres lui dit le vieil homme. Jésus est né il y a plus de 1900 ans par Marie toujours vierge et sans péché. Elle a donné naissance à un Fils,
un Fils qui est la Lumière et nous donne à tous la Lumière pour illuminer le monde..."
Bruno ne comprend pas vraiment ce que lui dit le vieil homme. Et il finit par s’endormir à côté du feu en l’écoutant.
Le vieux Paul le réveille : Il est temps de rentrer chez toi mais nous nous reverrons demain et je te dirai d'autres choses concernant le salut de l'humanité ». Tous les jours, l'après-midi, Bruno revenait pour écouter Paul.
Il ne comprend pas tout mais il écoute et trouve ces histoires agréables comme si elles nourrissaient une partie de son âme.
"Un jour tu verras cette Lumière, et tu seras un missionnaire de la Lumière..." lui dit Paul
Ce n’est que bien des années plus tard que Bruno comprendra ces paroles. Et Noël qui était pour lui un souvenir d’abandon de froid et de faim deviendra par la suite comme un rayon de lumière céleste qui pénètre le cœur, qui l'illumine.
Souvent, le soir, après avoir passé toute la journée à errer dans la rue, Bruno ne voulait pas rentrer à la maison il savait ce qui l’attendait, les coups et les insultes de son père, trop souvent ivre, aussi quand il faisait froid il dormait recroquevillé dans une petite chapelle. Il entrait le soir,juste avant que le personnel ne ferme les portes, et sortait le matin, dès qu'ils les rouvraient.
Un matin de janvier 1917 une dame nommée Maria Farzetti le découvre allongé par terre et s’inquiète de son état. Elle lui pose différentes questions afin de savoir pourquoi il ne dort pas chez lui. Bruno lui raconte alors toute sa misérable vie.
Cette dame en entendant son récit est effrayée par ce qu’il lui dit et se décide de l’aider. Elle lui demande alors : « Est ce que tu as communié aujourd’hui ? "C’est quoi la communion ?"
"Tu ne sais même pas ça ?!... Et ta mère ne communie pas '?" Bruno qui n’a eu aucune éducation religieuse ignore de quoi Mme Farzetti parle.
"Maman fait parfois des pâtes... mais moi je ne prépare pas à manger "
Face à son ignorance cette dame comprend le devoir urgent d’aider Bruno.
Elle l’invite à la suivre. Mais Bruno n’est pas très enthousiaste. Elle lui dit alors que s’il vient avec elle à l'église, il aura droit à un morceau de pizza pour le petit déjeuner. Et Bruno le sourire aux lèvres s’empresse alors de l’accompagner.
Ce fut pour lui le début de son éducation religieuse. Et le 7 Mars 1927 il communia pour la première fois.
A la fois triste que ni son père ni sa mère ne soient présents mais aussi très heureux de recevoir l’eucharistie son cœur débordant de bonnes intentions. Il choisir de retourner chez lui afin faire la paix avec ses parents.
Mais l’accueil est terrible, en le voyant sa mère l’insulte copieusement. "Ça fait des jours qu’on ne t’a pas vu qu’est ce que tu viens foutre ici petit imbécile."
Bruno sent la colère monter en lui mais il tient bon et se souvient de sa communion. Il lui dit alors : je vous demande pardon pour le mal que je vous ai fait. Des coups de poing, des gifles et des morsures que j’ai donnés à toi et papa. Je suis désolé, pardon pour tout. Mais sa mère n’a que faire de ce qu’il lui dit.
Tu sais ou tu peux le mettre ton pardon. De toute façon je t’avais déjà oublié. Sa mère lui donne alors un violent coup de pied et le projette à terre.
Bruno souffre à cause du coup mais ce qui lui fait le plus mal ce sont les mots de sa mère. Il entre alors dans une rage folle et lui jette le chapelet qu’il avait dans sa main à la figure.
La colère le submerge et il se met lui aussi à la traiter de tous les noms. Il finit par partir en disant que jamais il ne reviendra dans cette maison de fous.
Bruno se dit que tout ceci n’a servi à rien que l’eucharistie c’est de la foutaise.
Il retourne vivre dans la rue et fait alors de très mauvaises rencontres qui le poussent dans le crime et les mauvais coups.
Pour lui tous ses problèmes viennent des bourgeois et il devient alors athée et communiste.
Toutefois il se marrie avec Iolanda Lo Gatto une amie d’enfance.
Mais quand celle-ci lui parle d’un mariage à l’église il s’ennerve au plus haut point. Je ne veux pas me marier à l'Église, une cérémonie civile sera amplement suffisante.
Mais Iolanda le supplie. Pour elle c’est très important, elle ne peut imaginer vivre ce sacrement autrement que dans une église.
Bruno finira par céder en la voyant si malheureuse mais il le fera à contrecoeur.
Par la suite il va s’engager aux côtés des nationalistes dans la guerre civile espagnole. Et là il rencontrera un allemand nommé "Otto". C’est un protestant fanatique et vu le peu d’éducation de Bruno il va facilement le faire adhérer aux idées les plus folles. Il lui explique notamment que l’église catholique est la cause de tous les maux de l’humanité.
Il lui dit que cette guerre en Espagne a été voulue par le Pape. Que c’est lui qui détient toutes les finances de ce monde et déclenche tous les conflits.
Chaque jour Otto lui explique que la misère qu’il a vécu vient de cet homme le pape qui tire toutes les ficelles. Sans le pape il aurait eu un enfance heureuse.
Il lui dit même que c’est écrit dans la bible, oui le pape est désigné comme la bête de l’apocalypse.
Si seulement il y avait un homme courageux pour délivrer le monde de ce démon. Chaque jour qui passe Bruno sent une haine qui grandit en lui.
Il rumine des pensées violentes. Si toute son enfance a été misérable il a bien compris pourquoi. Grace à Otto il sait maintenant que c’est à cause du pape et de l’Église catholique. Alors qu’il se trouve à Tolède ville célèbre pour ses épées et diverses lames, il achète un poignard et fait graver sur le manche les mots suivants :
« Mort au Pape » Bruno sait désormais quel est le but de sa vie.
Il remercie Otto de lui avoir ouvert les yeux. Il doit délivrer le monde de la misère, le sauver de la bête de l’apocalypse. Il doit assassiner le pape.
En 1939 après la guerre civile espagnole, Bruno retourne en Italie avec l'intention de mettre son plan en action. Cela fait 3 ans qu’il n’a pas vu sa femme. Quand il l’avait quittée elle était enceinte. Elle est si heureuse de le revoir et veut lui présenter sa fille Isola. Mais Bruno ne s’en préocupe pas.
Il lui parle tout de suite de sa conversion au protestantisme. Et lui explique qu’elle doit quitter immédiatement l’Église catholique.
Iolanda ne comprend pas, elle lui dit qu’elle n’a cessé de prier chaque jour la Vierge Marie devant le tableau de Notre-Dame de Pompei.
Mais Bruno s’énerve : il faut détruire toutes les images sacrées, chapelets, crucifix... brûler immédiatement tous ces objets d'idolâtrie et de superstition diabolique Tu ne comprends pas l’église catholique est la synagogue de Satan !
Il commence à ouvrir des tiroirs, à fouiller dans les meubles à la recherche de tout objet religieux pour les détruire et les brûler. Livrets de prières, chapelets , images sacrées, petites images...tout y passe. Il arrache le tableau de Notre-Dame de Pompéi, le jette à terre en le piétinant et après l'avoir écrasé il le brûle, puis il détache du mur un crucifix en bois et le brise avant de le jeter à la poubelle. Bruno devient alors protestant et force sa femme à le devenir aussi. Mais elle ne veut pas alors il devient violent et la bat de plus en plus souvent. Elle finira par accepter non par peur de lui mais pour préserver leur couple.
Il fait alors partie d’un communauté adventiste où il est très actif.
De 1939 à 1947, il travaille comme conducteur de tramway à Rome. Pendant cette période, ils feront deux petits frères à Isola : Carlo et Gianfranco. Malheureusement, Bruno continue de maltraiter son épouse , la mettant, elle et ses enfants, dans une grande détresse. Il passe son temps à faire de la propagande pour le protestantisme et devient de plus en plus méchant et abusif envers tout le monde. Quand il parle des prêtres, il les appelle « les chiens » il apprend à ses enfants à les détester à leur cracher dessus.
Nous sommes alors le 12 avril 1947, la guerre est finie et Bruno a pris du gallon dans sa communauté, il est devenu directeur de la Jeunesse missionnaire adventiste de Rome. Il doit préparer un discours pour parler en public.
Son aversion contre l'Église catholique étant toujours aussi intense il décide d’écrire à propos de Marie. Il veut démontrer que tous les dogmes mariaux ne sont qu’une pure invention de l’église catholique. Selon lui elle n’est pas Vierge, elle n’est pas immaculée ni montée au ciel. C’est la mère de Jésus et après… elle n’a rien fait de spécial.
Bruno est impatient d’écrire ce discours, seulement ce n’est pas simple de se concentrer. Ils vivent dans un petit appartement situé au sous-sol et les 3 enfants font beaucoup de bruit.
Il se décide alors à sortir et demande à sa femme de préparer les enfants. Mais celle-ci ayant subitement un gros accès de fièvre se trouve dans l’incapacité de les accompagner et préfère rester au lit. Bruno se décide alors à se rendre dans la localité nommée Tre Fontane que l’on peut traduire par 3 fontaines.
La légende dit que c’est en ce lieu que Saint Paul aurait été décapité. Sa tête aurait rebondi 3 fois et à chaque rebond une source aurait jailli.
Je l'ai transcrite.
Je vais vous raconter la vie de Bruno Cornacchiola un homme peu recommandable qui détestait l’Église qu’il considérait comme la mère de tous les maux de ce monde.
Il avait même prévu d’assassiner le pape. Et vous verrez l’évènement incroyable qu’il a vécu et qui le fit complètement changer. Au point que le diocèse de Rome a ouvert en 2017 une enquête en vue de sa béatification et canonisation.
Notre Dame de la révélation
Bruno Cornacchiola est né à Rome le 9 Mai 1913 dans une famille très pauvre.
Son père boit et dépense une partie de son maigre revenu dans l’alcool.
De ce fait sa mère est obligée de travailler comme blanchisseuse,
Elle lave le linge souvent aidée par Bruno. Malheureusement il est fréquent de ne pas pouvoir réunir assez d’argent pour payer le loyer et la famille déménagera souvent de ferme en ferme.
De plus quand son père est ivre il devient violent, il bat sa femme ses enfants, se bagarre et casse tout.
Ainsi Bruno se souviendra particulièrement d’un jour de Noël ou les gendarmes ont débarqué pour menoter son père car celui-ci venait de battre à mort un homme dans la taverne. Face à cela sa mère paniquée l’accompagnera au commissariat laissant les enfants seuls le jour de Noël sans rien à manger.
La faim, il l'a connue et bien souvent il faisait les poubelles pour trouver des restes tant son estomac était vide. Dans une telle misère il voit son frère Tullio mourir de la tuberculose et Mario souffrir d’une méningite cérébrale.
Dès l’âge de 10 ans il commence à travailler après avoir été quelque temps à l’école.
Il continuera ainsi de petits boulots en petits boulots. Bruno n’a aucune éducation il ne sait ni lire ni écrire et ne connaît rien à propos de Dieu.
Il jure souvent et vole très fréquemment. Pourtant dans l’extrême misère de cette enfance il témoignera d’un souvenir qui le marquera.
C’est le jour de Noël et dans une rue Bruno voit un vieil homme avec une barbe blanche.
Il l'appelle. Il y avait un feu allumé près de lui ce qui incite Bruno à s’approcher.
Il lui dit alors « Je suis Paul. Aujourd'hui, c'est Noël. Je veux t’expliquer ce qu'est Noël. "
Bruno ne sait pas ce que signifie la fête de Noël, il a bien essayé quelquefois de demander des explications mais il n’avait jamais rien compris.Il pensait que Noël était une fête pour les riches, qui mangaient beaucoup de sucreries ce jour-là et s'offrent beaucoup de cadeaux.
Sache que nous étions dans les ténèbres lui dit le vieil homme. Jésus est né il y a plus de 1900 ans par Marie toujours vierge et sans péché. Elle a donné naissance à un Fils,
un Fils qui est la Lumière et nous donne à tous la Lumière pour illuminer le monde..."
Bruno ne comprend pas vraiment ce que lui dit le vieil homme. Et il finit par s’endormir à côté du feu en l’écoutant.
Le vieux Paul le réveille : Il est temps de rentrer chez toi mais nous nous reverrons demain et je te dirai d'autres choses concernant le salut de l'humanité ». Tous les jours, l'après-midi, Bruno revenait pour écouter Paul.
Il ne comprend pas tout mais il écoute et trouve ces histoires agréables comme si elles nourrissaient une partie de son âme.
"Un jour tu verras cette Lumière, et tu seras un missionnaire de la Lumière..." lui dit Paul
Ce n’est que bien des années plus tard que Bruno comprendra ces paroles. Et Noël qui était pour lui un souvenir d’abandon de froid et de faim deviendra par la suite comme un rayon de lumière céleste qui pénètre le cœur, qui l'illumine.
Souvent, le soir, après avoir passé toute la journée à errer dans la rue, Bruno ne voulait pas rentrer à la maison il savait ce qui l’attendait, les coups et les insultes de son père, trop souvent ivre, aussi quand il faisait froid il dormait recroquevillé dans une petite chapelle. Il entrait le soir,juste avant que le personnel ne ferme les portes, et sortait le matin, dès qu'ils les rouvraient.
Un matin de janvier 1917 une dame nommée Maria Farzetti le découvre allongé par terre et s’inquiète de son état. Elle lui pose différentes questions afin de savoir pourquoi il ne dort pas chez lui. Bruno lui raconte alors toute sa misérable vie.
Cette dame en entendant son récit est effrayée par ce qu’il lui dit et se décide de l’aider. Elle lui demande alors : « Est ce que tu as communié aujourd’hui ? "C’est quoi la communion ?"
"Tu ne sais même pas ça ?!... Et ta mère ne communie pas '?" Bruno qui n’a eu aucune éducation religieuse ignore de quoi Mme Farzetti parle.
"Maman fait parfois des pâtes... mais moi je ne prépare pas à manger "
Face à son ignorance cette dame comprend le devoir urgent d’aider Bruno.
Elle l’invite à la suivre. Mais Bruno n’est pas très enthousiaste. Elle lui dit alors que s’il vient avec elle à l'église, il aura droit à un morceau de pizza pour le petit déjeuner. Et Bruno le sourire aux lèvres s’empresse alors de l’accompagner.
Ce fut pour lui le début de son éducation religieuse. Et le 7 Mars 1927 il communia pour la première fois.
A la fois triste que ni son père ni sa mère ne soient présents mais aussi très heureux de recevoir l’eucharistie son cœur débordant de bonnes intentions. Il choisir de retourner chez lui afin faire la paix avec ses parents.
Mais l’accueil est terrible, en le voyant sa mère l’insulte copieusement. "Ça fait des jours qu’on ne t’a pas vu qu’est ce que tu viens foutre ici petit imbécile."
Bruno sent la colère monter en lui mais il tient bon et se souvient de sa communion. Il lui dit alors : je vous demande pardon pour le mal que je vous ai fait. Des coups de poing, des gifles et des morsures que j’ai donnés à toi et papa. Je suis désolé, pardon pour tout. Mais sa mère n’a que faire de ce qu’il lui dit.
Tu sais ou tu peux le mettre ton pardon. De toute façon je t’avais déjà oublié. Sa mère lui donne alors un violent coup de pied et le projette à terre.
Bruno souffre à cause du coup mais ce qui lui fait le plus mal ce sont les mots de sa mère. Il entre alors dans une rage folle et lui jette le chapelet qu’il avait dans sa main à la figure.
La colère le submerge et il se met lui aussi à la traiter de tous les noms. Il finit par partir en disant que jamais il ne reviendra dans cette maison de fous.
Bruno se dit que tout ceci n’a servi à rien que l’eucharistie c’est de la foutaise.
Il retourne vivre dans la rue et fait alors de très mauvaises rencontres qui le poussent dans le crime et les mauvais coups.
Pour lui tous ses problèmes viennent des bourgeois et il devient alors athée et communiste.
Toutefois il se marrie avec Iolanda Lo Gatto une amie d’enfance.
Mais quand celle-ci lui parle d’un mariage à l’église il s’ennerve au plus haut point. Je ne veux pas me marier à l'Église, une cérémonie civile sera amplement suffisante.
Mais Iolanda le supplie. Pour elle c’est très important, elle ne peut imaginer vivre ce sacrement autrement que dans une église.
Bruno finira par céder en la voyant si malheureuse mais il le fera à contrecoeur.
Par la suite il va s’engager aux côtés des nationalistes dans la guerre civile espagnole. Et là il rencontrera un allemand nommé "Otto". C’est un protestant fanatique et vu le peu d’éducation de Bruno il va facilement le faire adhérer aux idées les plus folles. Il lui explique notamment que l’église catholique est la cause de tous les maux de l’humanité.
Il lui dit que cette guerre en Espagne a été voulue par le Pape. Que c’est lui qui détient toutes les finances de ce monde et déclenche tous les conflits.
Chaque jour Otto lui explique que la misère qu’il a vécu vient de cet homme le pape qui tire toutes les ficelles. Sans le pape il aurait eu un enfance heureuse.
Il lui dit même que c’est écrit dans la bible, oui le pape est désigné comme la bête de l’apocalypse.
Si seulement il y avait un homme courageux pour délivrer le monde de ce démon. Chaque jour qui passe Bruno sent une haine qui grandit en lui.
Il rumine des pensées violentes. Si toute son enfance a été misérable il a bien compris pourquoi. Grace à Otto il sait maintenant que c’est à cause du pape et de l’Église catholique. Alors qu’il se trouve à Tolède ville célèbre pour ses épées et diverses lames, il achète un poignard et fait graver sur le manche les mots suivants :
« Mort au Pape » Bruno sait désormais quel est le but de sa vie.
Il remercie Otto de lui avoir ouvert les yeux. Il doit délivrer le monde de la misère, le sauver de la bête de l’apocalypse. Il doit assassiner le pape.
En 1939 après la guerre civile espagnole, Bruno retourne en Italie avec l'intention de mettre son plan en action. Cela fait 3 ans qu’il n’a pas vu sa femme. Quand il l’avait quittée elle était enceinte. Elle est si heureuse de le revoir et veut lui présenter sa fille Isola. Mais Bruno ne s’en préocupe pas.
Il lui parle tout de suite de sa conversion au protestantisme. Et lui explique qu’elle doit quitter immédiatement l’Église catholique.
Iolanda ne comprend pas, elle lui dit qu’elle n’a cessé de prier chaque jour la Vierge Marie devant le tableau de Notre-Dame de Pompei.
Mais Bruno s’énerve : il faut détruire toutes les images sacrées, chapelets, crucifix... brûler immédiatement tous ces objets d'idolâtrie et de superstition diabolique Tu ne comprends pas l’église catholique est la synagogue de Satan !
Il commence à ouvrir des tiroirs, à fouiller dans les meubles à la recherche de tout objet religieux pour les détruire et les brûler. Livrets de prières, chapelets , images sacrées, petites images...tout y passe. Il arrache le tableau de Notre-Dame de Pompéi, le jette à terre en le piétinant et après l'avoir écrasé il le brûle, puis il détache du mur un crucifix en bois et le brise avant de le jeter à la poubelle. Bruno devient alors protestant et force sa femme à le devenir aussi. Mais elle ne veut pas alors il devient violent et la bat de plus en plus souvent. Elle finira par accepter non par peur de lui mais pour préserver leur couple.
Il fait alors partie d’un communauté adventiste où il est très actif.
De 1939 à 1947, il travaille comme conducteur de tramway à Rome. Pendant cette période, ils feront deux petits frères à Isola : Carlo et Gianfranco. Malheureusement, Bruno continue de maltraiter son épouse , la mettant, elle et ses enfants, dans une grande détresse. Il passe son temps à faire de la propagande pour le protestantisme et devient de plus en plus méchant et abusif envers tout le monde. Quand il parle des prêtres, il les appelle « les chiens » il apprend à ses enfants à les détester à leur cracher dessus.
Nous sommes alors le 12 avril 1947, la guerre est finie et Bruno a pris du gallon dans sa communauté, il est devenu directeur de la Jeunesse missionnaire adventiste de Rome. Il doit préparer un discours pour parler en public.
Son aversion contre l'Église catholique étant toujours aussi intense il décide d’écrire à propos de Marie. Il veut démontrer que tous les dogmes mariaux ne sont qu’une pure invention de l’église catholique. Selon lui elle n’est pas Vierge, elle n’est pas immaculée ni montée au ciel. C’est la mère de Jésus et après… elle n’a rien fait de spécial.
Bruno est impatient d’écrire ce discours, seulement ce n’est pas simple de se concentrer. Ils vivent dans un petit appartement situé au sous-sol et les 3 enfants font beaucoup de bruit.
Il se décide alors à sortir et demande à sa femme de préparer les enfants. Mais celle-ci ayant subitement un gros accès de fièvre se trouve dans l’incapacité de les accompagner et préfère rester au lit. Bruno se décide alors à se rendre dans la localité nommée Tre Fontane que l’on peut traduire par 3 fontaines.
La légende dit que c’est en ce lieu que Saint Paul aurait été décapité. Sa tête aurait rebondi 3 fois et à chaque rebond une source aurait jailli.
Modifié en dernier par Gemani le 30 mai 2023, 20:22, modifié 1 fois.
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Arrivés sur place Bruno et les enfants s’installent dans une petite clairière à côté d’une grotte. Bruno commence à écrire son discours et dit aux enfants de ne pas s’éloigner. Les 3 bambins commencent alors à jouer au ballon.
Bruno sourit en voyant ce qu’il écrit. Les catholiques et leur Vierge Marie n’ont qu’à bien se tenir. Marie ne sert à rien ce n’est que du vent et de l’idolâtrie créée de toute pièce. Soudain il est interrompu par les enfants qui l’appellent. Papa, aide nous, nous avons perdu le ballon. Bruno se lève et demande à Carlo de chercher avec lui.
Pendant ce temps Isola cueille des fleurs et le petit Gianfranco reste sous un arbre.
Bruno a peut être des défauts mais il se préoccupe de ses enfants. Il ne veut pas être éloigné trop longtemps de Gianfranco.
Après tout il n’a que quatre ans. Qui sait ce qui pourrait se produire. Alors pour être certain que Gianfranco va bien, il l’appelle de temps en temps afin d’entendre sa voix. Gianfranco tu es là ? Oui papa !
Bruno cherche toujours la balle mais il ne trouve rien. Gianfranco ça va ? … pas de réponse
Gianfranco ! Réponds à papa. Mais rien du tout. Bruno s’inquiète et retourne sous l’arbre mais il ne voit pas Gianfranco.
Il se met alors à chercher partout et arrive devant la grotte. Là, il voit Gianfranco à genou les mains jointes en prière qui fixe l’entrée de la grotte.
Il l’entend murmurer « belle dame, belle dame »
Bruno est furieux en voyant cela… Qui donc lui a appris à prier ainsi ? Dans les réunions avec les protestants ils preint toujours debout et sans serrer les mains pour justement se différencier des catholiques. Bruno appelle alors sa fille Isola qui accoure avec le bouquet qu’elle cueillait pour sa mère.
"Qu’est ce que c’est que ça" lui dit Bruno en désignant Gianfranco. Qui lui a appris à faire ça ?
Je ne sais pas lui répond Isola. Et Gianfranco continue de murmurer « La belle dame, la belle dame »
C’est un jeu alors ? Mais non. Bon alors va voir ce qu’il regarde dans la grotte.
Isola commence à explorer la cavité. "Papa il n’y a personne à l’intérieur."
"sors de là maintenant et je te défends de jouer à ce jeu tu as compris ? " Mais papa je ne sais pas ce que fait Gianfranco, si c’est un jeu, je n’y ai jamais joué.
Soudain Isola se retourne en regardant l’intérieur de la grotte.
Elle se fige, ses mains s’ouvrent et son bouquet chute à terre.
Elle tombe alors à genou à côté de Gianfranco avec les mains en prière.
Elle aussi se met à prononcer les mêmes mots « La belle dame, la belle dame »
Bruno commence à s’impatienter. "Ah je vois ils ont décidé de m’énerver"
"ils se moquent de moi avec ce jeu de la belle dame." Il appelle alors Carlo. Quand celui-ci arrive Bruno lui donne un gifle. Je ne veux pas que tu joues toi aussi à ce jeu de la belle dame, tu as compris. Carlo ne comprend pas pourquoi son père lui a donné cette claque et tout en se frottant la joue il dit :
Mais je ne sais pas de quoi tu parles moi. Je sais pas ce que c’est que ce jeu de la belle dame j’ai jamais fait ça. Et à peine a t il terminé de prononcer ces mots que Carlo s’approche de son frère et sa sœur en fixant l’intérieur de la grotte et lui aussi tombe à genou avec les mains en prière et se met à prononcer « La belle dame, la belle dame »
Pour Bruno c’en est trop. Ses enfants sont en train de se moquer de lui et ça va mal finir. Il s’approche alors de Carlo et le tire violemment. Mais impossible de le bouger d’un pouce. Il essaie aussi de secouer Isola puis Gianfranco. Mis là aussi ils sont durs et lourds comme des statues de marbre. Bruno qui est tout de même un solide gaillard ne peut soulever aucun de ses enfants. Et les trois répètent en cœur « La belle dame »
Bruno commence à comprendre que quelquehose ne va pas. Il est pris de panique.
Il essaie encore de les pousser des les tirer rien n’y fait, les enfants sont durs comme la pierre. Il leur parle et constate alors que leurs pupilles sont complètement dilatées.
Il entre furieux dans la grotte en pensant que c’est sûrement un prêtre qui les a hypnotisés.
« Mais qui est là, montrez vous ! » La grotte est sombre, vide. Il n'y a personne.
Pris de panique Bruno sort et demande à l’aide. Aucune réponse.
Il retourne alors à l’entrée de la grotte. Et de désespoir il crie « Dieu, sauve nous »
Soudain il voit deux mains blanches qui sortent de la grotte et s’approchent de ses yeux. Il les sent qui effleurent son visage.
Il les voient se fermer et ressens une terrible douleur comme si on arrachait quelque chose de ses yeux. Il ne voit plus rien il est aveugle. Mais, peu à peu, le noir s'atténue et laisse filtrer une légère lumière qui grandit et s'intensifie au point d'illuminer toute la grotte. Il est alors saisi d’une joie extraordinaire.
Et devant lui il découvre un visage juvénile d’une femme.
Elle est entourée d’une lumière dorée qui irradie doucement.
Bruno est fasciné par sa beauté et par cette lumière si intense. Pourtant il n’est pas ébloui, il est envahi d’une telle douceur.
Elle est vêtue d'une tunique blanche et lumineuse, serrée aux hanches par une ceinture d'étoffe rose dont les deux extrémités descendent à la hauteur des genoux. Elle a des cheveux noirs qui la recouvre des épaules jusqu'aux pieds. Au bas de la robe apparaissent ses pieds, nus . Dans sa main droite elle tient contre sa poitrine un livre de couleur grise sur lequel elle pose l'autre main.
Mais ce qui l’émeut le plus c’est son visage. Il y voit à la fois l'innocence, la candeur de l'enfance, le charme et la grâce de la virginité, la gravité majestueuse de la sublime maternité.
Il remarque que la belle dame tend la main gauche pour désigner quelque chose qui se trouve à ses pieds. Il regarde alors et voit un drap noir avec une croix bisée. Il la reconnaît c’était la croix qu’il avait brisée à son retour d’Espagne. Il veut crier mais … sa voix ne sort pas.
Alors la Vierge lui tend le livre qu’elle a dans les mains en lui disant : Pourquoi me persécutes tu ?
Dès maintenant je te demande de t’arrêter. Quitte ce chemin que tu as emprunté.
Tourne toi vers l’Agneau de Dieu. Hors de l’église fondée par mon fils il y a les ténèbres, il y a la perdition. Reviens à la source pure de l’évangile qui est le vrai chemin de la foi et de la sanctification. C’est le chemin de la conversion.
Priez beaucoup et priez le chapelet quotidien pour la conversion des pécheurs, des incroyants et pour l'unité des chrétiens. Le mal va s’organiser de plus en plus et augmentera dans le monde . Mais vous trouverez le salut dans l'humilité, dans la patience, dans la vérité. La Vierge lui parla alors des épreuves à venir :
Les hérésies augmenteront.
Les erreurs entreront dans le cœur des enfants de l'Église. Il y aura des confusions spirituelles, il y aura des confusions doctrinales, il y aura des scandales, il y aura des luttes dans l'Église elle-même, internes et externes.
Priez et faites pénitence. Aimez-vous et pardonnez-vous.
C'est la plus belle des pénitences. Car la plus efficace des pénitences est l'Amour ".
L'indifférence pour les choses saintes s'installera et progressera dans l'Église de mon Fils. Il y aura des disputes, des violences et des courants de pensées pervers qui égareront l’humanité. « Appelez-moi Mère. Appelez-moi Mère parce que je suis Mère. Je suis votre Mère et Mère du Clergé pur, Mère du Clergé saint.
La science reniera Dieu et balayera sa création.
La Vierge lui délivre alors un message qu’il ne doit révéler qu’au pape. Puis concluera en lui disant : « Je suis celle qui est dans la divine Trinité. Je suis la Vierge de la Révélation. Avant de m’en aller je te dis ceci : la Révélation est la parole de Dieu, cette Révélation parle de moi. Voilà pourquoi j’ai ce titre : Vierge de la Révélation ».
En entendant ces paroles Bruno en a le souffle coupé et il est inondé d'une félicité si intense qu’il ne pouvait concevoir qu’elle puisse exister..
La Vierge va saluer Bruno et les 3 enfants puis disparaître. La grotte s’emplit alors d'un parfum mystérieux et indéfinissable qui annihile les odeurs nauséabondes provenant du sol. Bruno reprend alors conscience, il voit à nouveau tout ce qui l’entoure.
Il a le sentiment que quelque chose de sacré s’est produit. Il se tourne alors vers les enfants en leur disant :
Mais qu’est ce qui s’est passé ? Et les trois lui répondent :"Papa nous avons vu la belle dame." Ils ont l’air en pleine forme et Bruno regarde leur genou de peur qu’ils aient des blessures après être resté si longtemps à genou sur les cailloux mais ils n’ont rien et sont débordants d’énergie.
Il leur demande alors de raconter ce qu’ils ont entendu mais comprend vite que les enfants l’ont uniquement vu.
Le petit Gianfranco dira d’ailleurs qu’il pensait qu’elle mangeait du chewing gum.
Car il la voyait remuer les lèvres mais n’entendait aucune parole. Bruno et les enfants veulent alors nettoyer la grotte et ils se mettent à faire leur maximum pour y enlever tous les déchets qu’ils trouvent. Et avant de partir Bruno prend les clés de la maison et grave sur les murs de la grotte le message suivant "Ici, le 12 avril 1947, la Vierge de la révélation" m'est apparue ainsi qu'à mes trois enfants. Bruno Cornacchiola.
En premier lieu, ils iront tous prier à l’église et en arrivant à la maison les enfants ne peuvent résister au plaisir de raconter ce qui s’est produit. Iolanda ne comprend pas, elle se demande si ce n’est pas une plaisanterie.
Elle est très étonnée de ce récit et de plus Bruno exhale un merveilleux parfum de rose.
"C'est quoi ce parfum, ce que je sens sur toi !" Bruno lui dit que les enfants disent la vérité et lui raconte alors tout ce qui s’est produit. À la fin de l'histoire, il regarde sa femme dans les yeux.
Des larmes commencent à couler. Il se met alors à genoux devant elle. "Comme je t’ai fait du mal. Je m’en rends compte maintenant. "
"Je te demande pardon." Iolanda à son tour se met à pleurer en lui disant. Habituellement c’est toujours moi qui me mettait à genou devant toi pour que tu ne me battes pas. J’ai toujours prié pour que tu retrouves le droit chemin. Le Seigneur est fidèle. Il a tenu sa promesse.
A partir de ce moment tout va changer dans la vie de Bruno Cornacchiola.
Il souffrira beaucoup notamment en conséquence de tout ce qu’il avait fait dans sa vie passée.
Mais il tiendra bon. Après bien des épreuves et des refus il finira par rencontrer le pape de l’époque Pie XII afin de lui raconter son histoire.
Il lui demande pardon d’avoir voulu le tuer : « Très Saint-Père, voici la Bible protestante
avec laquelle j’ai tué beaucoup d’âmes (…) Voilà le poignard, avec l’inscription “mort au Pape”, par lequel je projetais de vous tuer ! Je viens vous demander pardon « .
Ce à quoi le Pape lui répondit : « En me tuant, tu n’aurais fait que donner un nouveau martyr à l’église, et au Christ une victoire de l’amour ; mon fils, le meilleur pardon est le repentir… ».
Une trentaine d’années plus tard (en 1978), il rencontrera également Jean Paul II qui lui dira : « Tu as vu la Mère de Dieu, tu dois donc devenir un saint ! ».
Le 23 février 1982, la Vierge apparaîtra encore une fois à Bruno, pour lui demander la construction d’une « maison-sanctuaire » en son honneur, afin que « les assoiffés, les égarés » y trouvent « l’amour, la compréhension, la consolation : le vrai sens de la vie ».
Ici, en cet endroit de la grotte où je suis apparue plusieurs fois, a-t-elle ajouté, « ce sera le sanctuaire de l’expiation, comme si c’était le purgatoire sur la Terre. Il aura une porte au nom significatif de porte de la Paix. Tous devront entrer par cette porte ».
Le lieu des apparitions est désormais devenu un lieu de pèlerinage très prisé et placé sous le contrôle de l'Église, qui n'a pas encore pris de décision définitive mais le culte est reconnu.
Bruno verra en tout la Vierge près d’une trentaine de fois. Il fonda l'Association des Ardents du Christ Roi Immortel, pour propager les messages donnés par la "Vierge de la Révélation". Bruno Cornacchiola restera très discret, il continuera son métier de conducteur de tramway et vivra très simplement jusqu'à sa mort le 22 juin 2001. Je m’arrête ici à propos de ces apparitions mais je pourrais encore vous raconter bien des choses car ce sujet est très très riche. Il y eut par exemple deux autres apparitions en rapport avec ce lieu dont une en 1937 soit 10 ans ou la Vierge apparut à Luigina Sinapi bien connue de Maria Valtorta.
J’aurai pu également vous parler de la prière des neufs vendredis du sacré Cœur que Bruno à récité grâce à sa femme et qui a eu un rôle très important.
Mais aussi du phénomène de la danse du soleil qui fut aussi observé en ce lieu par de nombreux fidèles le jour du 33ème anniversaire de l’apparition.
Je n’ai fait aujourd’hui qu’effleurer ce sujet. Au delà des magnifiques paroles de Marie lors de ces apparitions.
Je vois dans cette histoire un grand enseignement. La Vierge a fini par vaincre Bruno Cornacchiola. Oui il l’a lui même avoué, il a complètement capitulé devant la Vierge. Lui un homme violent, dur, insensible parfois et terriblement buté a rendu toutes ses armes et s’est mis à genou.
Alors nous pouvons nous demander comment. Est ce par la violence que la Vierge a fait ce prodige ? Est ce par le chantage et la manipulation ? Est ce grâce à une arme secrète capable de le manipuler ?
A t il capitulé en espérant secrètement prendre sa revanche ? Non rien de tout cela.
La Vierge l’a définitivement vaincu grâce à l’amour. C’est en ressentant l’immense amour de Marie que Bruno a mis genou à terre.
C’est bien pour cela que Jésus nous a dit de nous aimer les uns les autres. Car c’est la seule façon de vaincre définitivement un ennemi.
Bien sûr c’est un amour divin qui est capable de ce prodige.
Pas le petit amour humain qui se vexe si on ne lui renvoie pas l’ascenseur.
Pas ce petit amour humain qui réclame toujours de l’attention et qui devient capable de la plus grande haine si on ne lui donne pas ce qu’il exige.
Non c’est bien l’Amour divin qui peut tout transformer. Et cet Amour vous ne le trouverez pas en achetant un gros 4X4 ou en ayant une villa au bord de la mer. Il est en vous. C’est à vous de le trouver car il vient de Dieu et Dieu est en vous.
Et ne pensez pas que c’est un travail pour les autres ou pour les saints mais que vous n’en êtes pas capables.
Bien sûr cela demande des efforts mais qu’y a t il de plus beau à réaliser en ce monde ?
Nous sommes tous capables de trouver cet Amour divin en nous. Jésus lui même nous le rappelle dans l’évangile selon Saint Jean :
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père.
Alors dès aujourd’hui commencez à aimer avec un grand A.
Aimez de manière divine. Et vous verrez tous vos ennemis plier genou à terre comme Bruno a capitulé devant l’Amour de la Vierge Marie.
Lui si violent et insensible a abdiqué. Car rien ne résiste à l’Amour de Dieu.
Bruno sourit en voyant ce qu’il écrit. Les catholiques et leur Vierge Marie n’ont qu’à bien se tenir. Marie ne sert à rien ce n’est que du vent et de l’idolâtrie créée de toute pièce. Soudain il est interrompu par les enfants qui l’appellent. Papa, aide nous, nous avons perdu le ballon. Bruno se lève et demande à Carlo de chercher avec lui.
Pendant ce temps Isola cueille des fleurs et le petit Gianfranco reste sous un arbre.
Bruno a peut être des défauts mais il se préoccupe de ses enfants. Il ne veut pas être éloigné trop longtemps de Gianfranco.
Après tout il n’a que quatre ans. Qui sait ce qui pourrait se produire. Alors pour être certain que Gianfranco va bien, il l’appelle de temps en temps afin d’entendre sa voix. Gianfranco tu es là ? Oui papa !
Bruno cherche toujours la balle mais il ne trouve rien. Gianfranco ça va ? … pas de réponse
Gianfranco ! Réponds à papa. Mais rien du tout. Bruno s’inquiète et retourne sous l’arbre mais il ne voit pas Gianfranco.
Il se met alors à chercher partout et arrive devant la grotte. Là, il voit Gianfranco à genou les mains jointes en prière qui fixe l’entrée de la grotte.
Il l’entend murmurer « belle dame, belle dame »
Bruno est furieux en voyant cela… Qui donc lui a appris à prier ainsi ? Dans les réunions avec les protestants ils preint toujours debout et sans serrer les mains pour justement se différencier des catholiques. Bruno appelle alors sa fille Isola qui accoure avec le bouquet qu’elle cueillait pour sa mère.
"Qu’est ce que c’est que ça" lui dit Bruno en désignant Gianfranco. Qui lui a appris à faire ça ?
Je ne sais pas lui répond Isola. Et Gianfranco continue de murmurer « La belle dame, la belle dame »
C’est un jeu alors ? Mais non. Bon alors va voir ce qu’il regarde dans la grotte.
Isola commence à explorer la cavité. "Papa il n’y a personne à l’intérieur."
"sors de là maintenant et je te défends de jouer à ce jeu tu as compris ? " Mais papa je ne sais pas ce que fait Gianfranco, si c’est un jeu, je n’y ai jamais joué.
Soudain Isola se retourne en regardant l’intérieur de la grotte.
Elle se fige, ses mains s’ouvrent et son bouquet chute à terre.
Elle tombe alors à genou à côté de Gianfranco avec les mains en prière.
Elle aussi se met à prononcer les mêmes mots « La belle dame, la belle dame »
Bruno commence à s’impatienter. "Ah je vois ils ont décidé de m’énerver"
"ils se moquent de moi avec ce jeu de la belle dame." Il appelle alors Carlo. Quand celui-ci arrive Bruno lui donne un gifle. Je ne veux pas que tu joues toi aussi à ce jeu de la belle dame, tu as compris. Carlo ne comprend pas pourquoi son père lui a donné cette claque et tout en se frottant la joue il dit :
Mais je ne sais pas de quoi tu parles moi. Je sais pas ce que c’est que ce jeu de la belle dame j’ai jamais fait ça. Et à peine a t il terminé de prononcer ces mots que Carlo s’approche de son frère et sa sœur en fixant l’intérieur de la grotte et lui aussi tombe à genou avec les mains en prière et se met à prononcer « La belle dame, la belle dame »
Pour Bruno c’en est trop. Ses enfants sont en train de se moquer de lui et ça va mal finir. Il s’approche alors de Carlo et le tire violemment. Mais impossible de le bouger d’un pouce. Il essaie aussi de secouer Isola puis Gianfranco. Mis là aussi ils sont durs et lourds comme des statues de marbre. Bruno qui est tout de même un solide gaillard ne peut soulever aucun de ses enfants. Et les trois répètent en cœur « La belle dame »
Bruno commence à comprendre que quelquehose ne va pas. Il est pris de panique.
Il essaie encore de les pousser des les tirer rien n’y fait, les enfants sont durs comme la pierre. Il leur parle et constate alors que leurs pupilles sont complètement dilatées.
Il entre furieux dans la grotte en pensant que c’est sûrement un prêtre qui les a hypnotisés.
« Mais qui est là, montrez vous ! » La grotte est sombre, vide. Il n'y a personne.
Pris de panique Bruno sort et demande à l’aide. Aucune réponse.
Il retourne alors à l’entrée de la grotte. Et de désespoir il crie « Dieu, sauve nous »
Soudain il voit deux mains blanches qui sortent de la grotte et s’approchent de ses yeux. Il les sent qui effleurent son visage.
Il les voient se fermer et ressens une terrible douleur comme si on arrachait quelque chose de ses yeux. Il ne voit plus rien il est aveugle. Mais, peu à peu, le noir s'atténue et laisse filtrer une légère lumière qui grandit et s'intensifie au point d'illuminer toute la grotte. Il est alors saisi d’une joie extraordinaire.
Et devant lui il découvre un visage juvénile d’une femme.
Elle est entourée d’une lumière dorée qui irradie doucement.
Bruno est fasciné par sa beauté et par cette lumière si intense. Pourtant il n’est pas ébloui, il est envahi d’une telle douceur.
Elle est vêtue d'une tunique blanche et lumineuse, serrée aux hanches par une ceinture d'étoffe rose dont les deux extrémités descendent à la hauteur des genoux. Elle a des cheveux noirs qui la recouvre des épaules jusqu'aux pieds. Au bas de la robe apparaissent ses pieds, nus . Dans sa main droite elle tient contre sa poitrine un livre de couleur grise sur lequel elle pose l'autre main.
Mais ce qui l’émeut le plus c’est son visage. Il y voit à la fois l'innocence, la candeur de l'enfance, le charme et la grâce de la virginité, la gravité majestueuse de la sublime maternité.
Il remarque que la belle dame tend la main gauche pour désigner quelque chose qui se trouve à ses pieds. Il regarde alors et voit un drap noir avec une croix bisée. Il la reconnaît c’était la croix qu’il avait brisée à son retour d’Espagne. Il veut crier mais … sa voix ne sort pas.
Alors la Vierge lui tend le livre qu’elle a dans les mains en lui disant : Pourquoi me persécutes tu ?
Dès maintenant je te demande de t’arrêter. Quitte ce chemin que tu as emprunté.
Tourne toi vers l’Agneau de Dieu. Hors de l’église fondée par mon fils il y a les ténèbres, il y a la perdition. Reviens à la source pure de l’évangile qui est le vrai chemin de la foi et de la sanctification. C’est le chemin de la conversion.
Priez beaucoup et priez le chapelet quotidien pour la conversion des pécheurs, des incroyants et pour l'unité des chrétiens. Le mal va s’organiser de plus en plus et augmentera dans le monde . Mais vous trouverez le salut dans l'humilité, dans la patience, dans la vérité. La Vierge lui parla alors des épreuves à venir :
Les hérésies augmenteront.
Les erreurs entreront dans le cœur des enfants de l'Église. Il y aura des confusions spirituelles, il y aura des confusions doctrinales, il y aura des scandales, il y aura des luttes dans l'Église elle-même, internes et externes.
Priez et faites pénitence. Aimez-vous et pardonnez-vous.
C'est la plus belle des pénitences. Car la plus efficace des pénitences est l'Amour ".
L'indifférence pour les choses saintes s'installera et progressera dans l'Église de mon Fils. Il y aura des disputes, des violences et des courants de pensées pervers qui égareront l’humanité. « Appelez-moi Mère. Appelez-moi Mère parce que je suis Mère. Je suis votre Mère et Mère du Clergé pur, Mère du Clergé saint.
La science reniera Dieu et balayera sa création.
La Vierge lui délivre alors un message qu’il ne doit révéler qu’au pape. Puis concluera en lui disant : « Je suis celle qui est dans la divine Trinité. Je suis la Vierge de la Révélation. Avant de m’en aller je te dis ceci : la Révélation est la parole de Dieu, cette Révélation parle de moi. Voilà pourquoi j’ai ce titre : Vierge de la Révélation ».
En entendant ces paroles Bruno en a le souffle coupé et il est inondé d'une félicité si intense qu’il ne pouvait concevoir qu’elle puisse exister..
La Vierge va saluer Bruno et les 3 enfants puis disparaître. La grotte s’emplit alors d'un parfum mystérieux et indéfinissable qui annihile les odeurs nauséabondes provenant du sol. Bruno reprend alors conscience, il voit à nouveau tout ce qui l’entoure.
Il a le sentiment que quelque chose de sacré s’est produit. Il se tourne alors vers les enfants en leur disant :
Mais qu’est ce qui s’est passé ? Et les trois lui répondent :"Papa nous avons vu la belle dame." Ils ont l’air en pleine forme et Bruno regarde leur genou de peur qu’ils aient des blessures après être resté si longtemps à genou sur les cailloux mais ils n’ont rien et sont débordants d’énergie.
Il leur demande alors de raconter ce qu’ils ont entendu mais comprend vite que les enfants l’ont uniquement vu.
Le petit Gianfranco dira d’ailleurs qu’il pensait qu’elle mangeait du chewing gum.
Car il la voyait remuer les lèvres mais n’entendait aucune parole. Bruno et les enfants veulent alors nettoyer la grotte et ils se mettent à faire leur maximum pour y enlever tous les déchets qu’ils trouvent. Et avant de partir Bruno prend les clés de la maison et grave sur les murs de la grotte le message suivant "Ici, le 12 avril 1947, la Vierge de la révélation" m'est apparue ainsi qu'à mes trois enfants. Bruno Cornacchiola.
En premier lieu, ils iront tous prier à l’église et en arrivant à la maison les enfants ne peuvent résister au plaisir de raconter ce qui s’est produit. Iolanda ne comprend pas, elle se demande si ce n’est pas une plaisanterie.
Elle est très étonnée de ce récit et de plus Bruno exhale un merveilleux parfum de rose.
"C'est quoi ce parfum, ce que je sens sur toi !" Bruno lui dit que les enfants disent la vérité et lui raconte alors tout ce qui s’est produit. À la fin de l'histoire, il regarde sa femme dans les yeux.
Des larmes commencent à couler. Il se met alors à genoux devant elle. "Comme je t’ai fait du mal. Je m’en rends compte maintenant. "
"Je te demande pardon." Iolanda à son tour se met à pleurer en lui disant. Habituellement c’est toujours moi qui me mettait à genou devant toi pour que tu ne me battes pas. J’ai toujours prié pour que tu retrouves le droit chemin. Le Seigneur est fidèle. Il a tenu sa promesse.
A partir de ce moment tout va changer dans la vie de Bruno Cornacchiola.
Il souffrira beaucoup notamment en conséquence de tout ce qu’il avait fait dans sa vie passée.
Mais il tiendra bon. Après bien des épreuves et des refus il finira par rencontrer le pape de l’époque Pie XII afin de lui raconter son histoire.
Il lui demande pardon d’avoir voulu le tuer : « Très Saint-Père, voici la Bible protestante
avec laquelle j’ai tué beaucoup d’âmes (…) Voilà le poignard, avec l’inscription “mort au Pape”, par lequel je projetais de vous tuer ! Je viens vous demander pardon « .
Ce à quoi le Pape lui répondit : « En me tuant, tu n’aurais fait que donner un nouveau martyr à l’église, et au Christ une victoire de l’amour ; mon fils, le meilleur pardon est le repentir… ».
Une trentaine d’années plus tard (en 1978), il rencontrera également Jean Paul II qui lui dira : « Tu as vu la Mère de Dieu, tu dois donc devenir un saint ! ».
Le 23 février 1982, la Vierge apparaîtra encore une fois à Bruno, pour lui demander la construction d’une « maison-sanctuaire » en son honneur, afin que « les assoiffés, les égarés » y trouvent « l’amour, la compréhension, la consolation : le vrai sens de la vie ».
Ici, en cet endroit de la grotte où je suis apparue plusieurs fois, a-t-elle ajouté, « ce sera le sanctuaire de l’expiation, comme si c’était le purgatoire sur la Terre. Il aura une porte au nom significatif de porte de la Paix. Tous devront entrer par cette porte ».
Le lieu des apparitions est désormais devenu un lieu de pèlerinage très prisé et placé sous le contrôle de l'Église, qui n'a pas encore pris de décision définitive mais le culte est reconnu.
Bruno verra en tout la Vierge près d’une trentaine de fois. Il fonda l'Association des Ardents du Christ Roi Immortel, pour propager les messages donnés par la "Vierge de la Révélation". Bruno Cornacchiola restera très discret, il continuera son métier de conducteur de tramway et vivra très simplement jusqu'à sa mort le 22 juin 2001. Je m’arrête ici à propos de ces apparitions mais je pourrais encore vous raconter bien des choses car ce sujet est très très riche. Il y eut par exemple deux autres apparitions en rapport avec ce lieu dont une en 1937 soit 10 ans ou la Vierge apparut à Luigina Sinapi bien connue de Maria Valtorta.
J’aurai pu également vous parler de la prière des neufs vendredis du sacré Cœur que Bruno à récité grâce à sa femme et qui a eu un rôle très important.
Mais aussi du phénomène de la danse du soleil qui fut aussi observé en ce lieu par de nombreux fidèles le jour du 33ème anniversaire de l’apparition.
Je n’ai fait aujourd’hui qu’effleurer ce sujet. Au delà des magnifiques paroles de Marie lors de ces apparitions.
Je vois dans cette histoire un grand enseignement. La Vierge a fini par vaincre Bruno Cornacchiola. Oui il l’a lui même avoué, il a complètement capitulé devant la Vierge. Lui un homme violent, dur, insensible parfois et terriblement buté a rendu toutes ses armes et s’est mis à genou.
Alors nous pouvons nous demander comment. Est ce par la violence que la Vierge a fait ce prodige ? Est ce par le chantage et la manipulation ? Est ce grâce à une arme secrète capable de le manipuler ?
A t il capitulé en espérant secrètement prendre sa revanche ? Non rien de tout cela.
La Vierge l’a définitivement vaincu grâce à l’amour. C’est en ressentant l’immense amour de Marie que Bruno a mis genou à terre.
C’est bien pour cela que Jésus nous a dit de nous aimer les uns les autres. Car c’est la seule façon de vaincre définitivement un ennemi.
Bien sûr c’est un amour divin qui est capable de ce prodige.
Pas le petit amour humain qui se vexe si on ne lui renvoie pas l’ascenseur.
Pas ce petit amour humain qui réclame toujours de l’attention et qui devient capable de la plus grande haine si on ne lui donne pas ce qu’il exige.
Non c’est bien l’Amour divin qui peut tout transformer. Et cet Amour vous ne le trouverez pas en achetant un gros 4X4 ou en ayant une villa au bord de la mer. Il est en vous. C’est à vous de le trouver car il vient de Dieu et Dieu est en vous.
Et ne pensez pas que c’est un travail pour les autres ou pour les saints mais que vous n’en êtes pas capables.
Bien sûr cela demande des efforts mais qu’y a t il de plus beau à réaliser en ce monde ?
Nous sommes tous capables de trouver cet Amour divin en nous. Jésus lui même nous le rappelle dans l’évangile selon Saint Jean :
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père.
Alors dès aujourd’hui commencez à aimer avec un grand A.
Aimez de manière divine. Et vous verrez tous vos ennemis plier genou à terre comme Bruno a capitulé devant l’Amour de la Vierge Marie.
Lui si violent et insensible a abdiqué. Car rien ne résiste à l’Amour de Dieu.
Modifié en dernier par Gemani le 30 mai 2023, 20:23, modifié 1 fois.