Malaise Vagal à répétition tous les six mois et lien avec parodontie - stimuler le nerf vague

[Gemani]

Bonjour à tous,

Depuis début 2022, tous les 6 mois, j'ai un malaise vagal !

Cela a commencé en hiver 2021-2022. Je travaillais avec une ingénieure, elle même qui m'avait formé à ce poste précédemment. Ce jour-là, nous devions assurer le lancement de la lyophilisation en l’absence de mon collègue. La canne de chargement de crème que je tenais avec les mains remplissait successivement les cadres du lyophilisateur.

Puis, j'ai commencé à me sentir mal comme si mon corps me trahissait, si j'allais tomber dans les pommes ou m'endormir. Comme je sentais mes jambes faiblir, je me suis assis sur l'escabeau en maintenant tant bien que mal la canne malgré le peu d'énergie que j'arrivais à conserver et j'ai espéré que le mal-être passe.

J'ai rempli les derniers cadres, cela me paraissait interminable mais je ne voulais pas que mon amie ingénieure me remplace dans cette tâche répétitive bien en dessous de ses prérogatives. Quand le dernier cadre fut rempli, elle m'aida à me relever et me donna son soutien pour marcher dans le long couloir de la zone propre pour revenir jusqu'au vestiaire de déshabillage, m'intimant avec toute sa grâce habituelle d'aller me reposer dans le bureau, en compagnie d'un autre technicien qui venait à ma rencontre pour surveiller mon état de conscience.

Puis, en quelques dix minutes, j'ai repris des couleurs.

Mais l'ingénieure, suivit scrupuleusement les obligations procédurales en appelant le Samu au téléphone afin de leur transmettre la responsabilité de veiller sur moi et qu'ils décident selon les éléments rassemblés s'ils pouvaient m'autoriser à rentrer chez moi à la fin de poste : vers 21 h - 22 h, sachant que comme je vivais seul, personne ne pouvait venir me chercher pour me ramener chez moi. Il me fallait donc la validation d'un médecin de garde. Celui-ci me dit de le rappeler au moment où je quitterait l'enceinte de l'entreprise mais avant de prendre ma voiture.

On termina les préparatifs de lyophilisation, les évacuation de cuve et rinçages, puis pris le chemin du parking. J'allais mieux, mais mon amie ingénieure veillait au grain et à ma sécurité. J'ai rappelé le médecin de garde de Samu en lui assurant que je me sentais mieux et il m'a autorisé à rentrer chez moi, La femme ingénieure m'a suivi en voiture jusqu'à chez moi pour les 10 minutes de mon retour à la maison et après m'être garé, après avoir échangé quelques généralités sur le prix du loyer dans ma résidence à loyer modéré qu'elle trouva fort intéressant par rapport au prix et à l'état des appartement de ce genre proposé dans sa ville, rassurée de mon rétablissement, elle a repris sa route pour rentrer à son tour après une longue journée de 11 h de travail. Quand on est cadre, on ne peut pas se limiter aux 8 heures prescrites, mais assurer les tâches qui nous sont confiées quel quel soit le temps qu'il faille.

Ensuite le 9 août 2022, vers 9 h du matin, mon amie ingénieure nous faisait une présentation de la nouvelle salle de surgélation attenante à la zone propre de bâtiment de lyophilisation. Et j'ai commencé à me sentir fatigué, il me fallait m'adosser au mur et je me sentais aller de moins en moins bien, fatigué, un peu étourdi. Le calvaire à duré une demi-heure, je n'ai pas osé l'interrompre et l'ai suivi dans les pièces et au dehors, puis à un moment je me suis assis sur une grosse caisse et avant de me décoller pour les suivre, j'ai eu des sueurs froides, alternance de sensation de chaud et de froid et j'ai fait l'effort de me lever de la caisse en bois. Mon point de vue suivant : j'étais au sol couché sur le dos. Mon amie ingénieure m'appelait par mon prénom et me demandait si je me sentais bien.

Moi j'avais mal au genoux au nez, au front, au coude. Ils m'ont raconté que j'avais titubé quelques mètres et j'étais tombé tête en avant, m'écorchant un coude et un genoux et le front, près de la tempe avec plaie au sommet du nez à cause du choc des lunettes de sécurité dans la chute, tête en avant.

J'ai été conduit par les pompiers à l'hôpital. l4interne m'a fait une analyse sanguine. Ils ont trouvé mon taux de plaquettes un peu bas, en dessous de la norme, ils m'ont recousu la plaie au nez. Ils m'ont expliqué que j'avais eu un malaise vagal. Qu'il aurait fallu que je m'allonge au sol et mette les jambes sur un banc ou la plante des pieds contre un pan de mur afin de faire revenir le sang au cerveau et ne pas perdre conscience. Car sinon, par manque de stimulation du nerf vague, le sang ne monte plus au cerveau et on tombe dans les pommes.

La troisième fois, le 8 février 2023, j'avais marché à Grenoble dans un froid percutant pendant plus de 40 minutes en attendant l'ouverture des magasins, de la Fnac et aussi d'une librairie ésotérique. Je me sentais fatigué, je m'étais assis sur un banc dehors, puis j'avais attendu debout patiemment l'ouverture de la Fnac, j'étais allé voir des livres à l'étage mais j'ai senti les vertiges m'accaparer, je sentais que j'avais besoin de m'asseoir, je posais mon postérieur sur les arêtes des tables présentoir de livres. Puis en me dirigeant vers la sortie, mes yeux ont été attiré vers un rayonnage de cafetières. machines auxquelles je n'accorde aucun intérêt habituellement puisque je ne bois jamais de café ou de thé, seulement très rarement des infusions.

Pourquoi, parce que je me suis rappelé que mon père m'avait dit les jours derniers que la poignée de sa cafetière était abimée et que ça l'avait brûlé alors j'ai comparé les modèles exhaustivement pour choisir celui qu'il ne fallait nettoyer qu'à l'eau sans détergent.

Je me suis dirigé vers la caisse et j'ai senti mon état encore se dégrader, j'ai réglé la somme et je me suis dit qu'il fallait que je me mette en position de sécurité, j'ai prévenu la caissière que j'allais m'allonger au sol un peu plus loin et donc je me suis allongé et j'ai mis les jambes vers le haut la plante des pieds contre le mur et l'impression de tomber dans les pommes s'est faite moins présente.

Mais j'ai senti que je devais aller aux toilettes pour la grosse commission, que c'était urgent. Un employé est venu à ma rencontre me demandant si j'allais bien pendant que je restais au sol, j'en ai profité pour lui prier de pouvoir aller aux toilettes qui malgré la taille immense du magasin étaient "privées", non accessibles à la clientèle. Il a accepté immédiatement et là, enfin sur le trône, j'ai eu des pertes totalement liquides, je crois que j'avais une gastro, ça ne m'était jamais arrivé. J'avais mangé la veille au soir beaucoup de tartinade d'aubergine sur pain de mie, un de mes repas préférés. Autant je n'aime pas les courgettes que je trouve fades, autant j'adore le goût de l'aubergine que je trouve être un mets délicieux et recherché.

L'employé m'a pressé pour que je sorte des toilettes au bout de 20 minutes peut-être. Puis je me suis remis a l'intérieur du magasin en position de sécurité et finalement au bout d'une demi-heure, je me suis senti reprendre des couleurs. Je me suis relevé, j'ai salué les agents de sécurité qui étaient venu successivement prendre de mes nouvelles et mes coordonnées, puis j'ai quitté le magasin, me suis rendu à ma voiture et suis rentré chez mon père.

Mais toute la journée, je suis resté au lit sous des tonnes de couverture, j'étais glacé, n'arrivant pas à réchauffer les extrémités de mes membres, surtout les mains, il m'a fallu peut-être 6 heures pour qu'elle reviennent à température ambiante. Il m'a fallu 48 heures pour me remettre totalement et pouvoir quitter l'appartement.

Et récemment, suite à une visite chez mon médecin généraliste, j'ai pris rendez-vous avec une cardiologue mais 4 mois d'attente, elle est spécialiste dans les malaises, je vais la voir fin juin. Elle est débordée de demandes, un planning impossible, plus de 4 mois d'attente, pour avoir un rendez-vous.

Et puis, il y a 10 jours, je suis allé chez le dentiste pour un détartrage. Je n'avais pas été chez le dentiste depuis juin 2019 à cause de la Covid et des restrictions d'accès aux cabinets dentaires comme je ne voulais pas ni me faire vacciner, ni faire aucun test. et j'avais remarqué du tartre à la racine de mes incisives du bas. Il a fait une radio de mes dents et m'a expliqué que je souffrais de parodontie, la situation était grave mais pas désespéré, les bactéries s'étaient attaqué à l'os sous mes gencives en le dévorant et le niveau de l'os avait été profondément réduit.
Il ne pouvait pas me faire un détartrage avant que je commence à me soigner moi-même et à réduire l'infection et l'inflammation des gencives.
Il s'agit de frotter ses dents et ses gencives avec une pâte de bicarbonate de soude mélangée avec de l'eau oxygénée, puis prendre un bain de bouche pur.
mais là au bout de 10 jours, il y a toujours du tartre à la racine de mes incisives du bas, il n'y en a pas ailleurs.
A terme, je risque que mes dents se déchaussent.

J'ai commencé à utiliser du parodontax hier soir pour attaquer ma plaque dentaire.
il faut que j'attente encore 20 jours pour que le dentiste daigne me retirer le tartre à la fraise (si c'est bien le nom de l'outil qu'il utilisera pour cela).

Voila, j'avais l'intuition suite à des lectures que c'était un problème aux dents qui entraînait mes malaise vagaux répétés.

J'espère que je ne vais pas perdre mes dents comme mon père mais lui, c'était plus des caries, les miennes sont saines, c'est juste qu'elles risquent de se déchausser si je ne fais pas un brossage correct et que je ne ramène pas à néant la présence du tartre.

Je crois qu'il y a un lien établi ou fortement supposé entre le développement bactérien provoqué par le tartre et mes problèmes cardio-vasculaire (malaise vagal).

[Paul]

Je ne connaissais pas le lien entre les deux.

J'aurais plutôt pensé à une carence alimentaire, ou en magnésium/calcium.

[Gemani]

1/ Comment stimuler la branche ventrale du nerf vague

commentaire d'un auditeur : Un grand merci pour votre conseil. Cet exercice est pratiquée par les yogis depuis l'antiquité.
A noter que le yoga s'adresse à tous, de 7 à 97 ans, hommes et femmes, quelque soit votre forme physique. Il ne s'agit pas de réaliser des prouesses acrobatiques mais de faire un petit effort à sa mesure. Il peut être dynamique, en position debout, assise, couchée. Il ne se réduit pas à la posture du lotus comme véhiculé par les magazines.

2/ 7 Exercices pour renforcer le nerf vague

3/ Reconnaître les 6 niveaux d'activation neurovégétative

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[Gemani]

4/ Les extraordinaires pouvoirs du NERF VAGUE

5/ Les extraordinaires pouvoirs du NERF VAGUE - Épisode 2

6/ Stimuler son nerf vague (mantras, etc...)

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[Gemani]

Avant hier, en remettant une palette sur un rack, j'ai mal disposé une palette sur un rack, celle ci est tombée sur la palette d'en dessous. Mais la palette a basculé à moitié dans le vide. Il a fallu qu'ils interviennent avec une nacelle pour dépalettiser la palette de 40 sacs à 6 mètres de hauteur!

Suite à cela, j'ai passé une très mauvaise nuit. J'avais l'impression de tourner en boucle avec l'impossibilité de m'endormir.

Ce matin, j'étais très fatigué. je ne pouvais pas aller travailler, envie de rester allongé. je suis allé voir mon médecin, j'avais 8 de tension. Elle m'a dit que je faisais de l'hypotension et que j'avais une forte asthénie. Elle a appelé les urgences.

Ensuite, on m'a accompagné aux Urgences et j'ai passé 6 heures la-bas.

A la fin le médecin des Urgences, m'a dit que j'avais eu recevoir un coup de chaud et que j'avais dû être déshydraté. Il m'a prescrit un tranquillisant et des vitamines.

[PetitHommeLibre]

Un environnement clos, surchauffé (métro, bus, salle de concert…), une douleur violente, la station debout prolongée, une fatigue intense, un jeûne prolongé, une déshydratation, favorisent la survenue de malaise vagal, ainsi qu’un stress important, une forte émotion, la vue du sang, la peur de la piqûre…
Les causes du malaise vagal sont multiples.
Pense à boire régulièrement.