Poèmes à Claudia

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Poèmes à Claudia

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Poèmes à Claudia.................................183-191

Douce slave...................................... 184
Noblesse Allemande............................... 185
Coeur de vermeil................................. 186
La tempête fait rage............................. 187
Ma seconde moitié................................ 188
Salves d'amour................................... 189
La belle histoire................................ 190
A la croisée du firmament........................ 191



CLAUDIA,



Il aurait sans doute mieux valu ne pas l'évoquer !


Illusion fatale qui m'achève.


A force de chercher dans le noir,


Je me suis heurté à un autre moi-même.


Son âme est celle d'une colombe.


Mais, il n'est que le reflet d'une dame.






DOUCE SLAVE


Une reine slave s'est éprise du poète.
Elle se prénomme Claudia.
Même si elle a un corps de starlette,
J'arborerais sa chevelure d'une parure de dahlia

Bien qu'il soit impossible de l'embellir.
Son esprit est imprégné de plus de poésie
Que je n'ai pu en recueillir
Dans l'essence de mon ambroisie.

Le précédent qui la répudia,
Lui cause encore de graves tourments.
Le coeur qu'elle incendia
Est devenu aussi pur qu'un diamant.

Son romantisme sème
Sur son sillage des sels gemmes
Qui me sont autant de je t'aime
Qui porte mon emblème.






NOBLESSE ALLEMANDE


Je succombe à ta tendresse
Sous parfum de noblesse.
Femme qui m'est inconnue,
Jusqu'à toi, je suis venu

Seulement pour te dire
Que je t'ai choisie entre toutes,
Que je veux t'appartenir
Et dans tes yeux, perdre mes doutes.

Même si je sais certaines choses
Et que le voile s'est levé
Sur la transparence des causes,
D'une autre, je ne puis rêver.

Si tu ne sors pas de ton mutisme,
C'est que mon charme sévit
Avec tant de réalisme
Que tu en abaisses ton pont-levis.

J'ai interrompu mon étude,
Me laissant porter par le souffle d'Eole,
Tu as changé d'attitude
Quand je t'ai annoncé mon envol.

Demain, on se verra.
Je ne soufflerai pas mot.
Je t'offrirai la chaleur de mes bras
Pendant qu'un frisson animera ton dos.

Tes doigts écarteront mes lèvres.
J'éteindrai mon regard émerveillé
Pour te cacher ma fièvre
Qui dans les limbes, te ferait vaciller.

Les trépidations de mon coeur
Te comblent de plus de bonheur
Que tu n'en espérais auparavant
Que je ne prenne les devants.






COEUR DE VERMEIL


Dois-je te dire que tu m'as fait vibrer ?
Puis-je imaginer de toi, plus grand cadeau
Que celui de fortifier ton coeur délabré
En t'abreuvant de mon cours d'eau ?

Bien que leur manoeuvre fut hardie,
Elles ne jouaient que la comédie,
Je me méfie de leur roman à l'eau de rose.
Une nouvelle fois, pardonne moi si j'ose !

Je voudrais insérer ma vie dans la tienne
Sans qu'elle ne te soit un trop lourd fardeau.
J'ai condamné chacune des persiennes
Afin que tu me choisisses comme dernier credo.

Que suis-je en droit de te promettre ?
Si ce n'est formuler des paroles en l'air
Te faire miroiter un sceptre
Sans que je ne franchisse la porte cochère

Qui mène à cet illusoire royaume
Dont tu ne te délecteras jamais des merveilles,
Devant te contenter d'une couche de chaume
Et de moi qui te veille.

Eternel poète qui se malmène,
Peux-tu encore briser tes chaînes
Avant qu'on ne te porte disparu
Du cercle des élus ?

Elue de mon coeur fébrile,
Parviendras-tu à survivre
Au milieu de cette jungle hostile
Jusqu'à ce que je te délivre

Du calvaire de tes atroces ressentiments
Auxquels je mets fin par volonté suprême
De devoir te signifier mon affolement
Dans ma course aux je t'aime.





LA TEMPETE FAIT RAGE


Claudia, où que tu sois ma chérie,
Je sais que j'irais en toi
Trouver un abris
Quand je laisserais mes trésors derrière moi,

Pour venir t'entendre dire les mots d'amour
Qui rendent sourds,
Comprendre le langage de tes yeux
Qui dégagent un si joli bleu.

Me laisser bercer dans tes bras,
Imaginer les rêves qui sommeillent en toi
Quand à leur toucher, je ressens
L'étroitesse de mon corps impuissant,

Comme un pantin effaré,
Le visage fixe et les yeux mornes,
Il me semble m'être égaré
Face aux exigences du Cap Horn.

Mon galion va-t-il s'échouer
Le long de ton indomptable rivage,
Au milieu des brouillantes nuées
De tes envies d'échanges et de partage ?

Je n'ai pas eu le cran
De me lancer à corps perdu
Pour nager à contre courant.
Je fus englouti comme un cheval en rut

S'accrochant aux bastingages,
Défiant les sombres présages
De ton infortunée indolence,
Entre tes rochers, je suis de faïence.

Au petit matin, on me découvrit
Et à mon ravissement,
J'étais encore en vie,
Vainqueur des éléments !





MA SECONDE MOITIE


Si tel que je suis, je parais,
Alors tes poumons viendront à éclater,
Disposant de trop peu d'air pour respirer,
Tu te sentiras flotter.

Tu dégages une telle aura
Que nulle autre personne n'est plus regardée
A plus de cent mille lieux de là.
Que l'écume de ta soif vienne à déborder

Des entrailles même de ton ventre,
Que je voie ta sueur perler,
Tes pensées s'embrouiller et hurler
Comme si tu te brûlais au feu de l'âtre,

Pour ainsi rester bouche bée,
Comme une furie endiablée
Qui entamerait une mélopée
Silencieuse pour me gagner d'emblée.

Je reste songeur devant l'effet produit
Et au déferlement qui s'en suivit.
Que crois-tu qu'il arrivera ?
Tu feras demi-tour et tu t'en iras.

Pourquoi la passion nous en empêche
Alors qu'en même temps, elle nous rapproche ?
Attendons qu'elle vienne à s'estomper
Car elle pourrait nous tromper.

Ne commettons pas d'impairs
Sur la valeur de nos sentiments,
Car je te veux pour la vie entière
Et non seulement pour un moment.

Et ces mots que je répète sans cesse
Ne font que renforcer ma faiblesse.
Je suis le forgeron de ton bonheur.
Tu es la tenancière de mon coeur.






SALVES D'AMOUR


Au contact de ta peau douce,
N'as tu pas peur
Que mon coeur ne s'émousse
De sa chaleur ?

Si mes poils s'hérissent
A la vue de tes yeux hagards
Et que ton teint brunisse
A la lumière de mon regard,

Si nos corps s'unissent
Dans la délivrance absolue,
Que tu me chérisses
Comme un poète disparu,

Ton idéal ne sera-t-il pas tronqué
Par une réalité sans ambages ?
Que de temps, il nous a manqué
Pour amorcer le virage.





LA BELLE HISTOIRE


Où fuis-tu ma jolie blonde ?
Choisis ta destination,
Je te suivrai jusqu'au bout du monde
Pour te dicter ma passion.

J'irais en Arabie
Te reprendre aux corsaires
Contre une montagne de rubis,
Toi, ma perle du désert.

Même si je dois traverser
Les vastes étendues glacées
De la taïga sibérienne,
Je dénicherais l'obsidienne.

Quand le cri de la Terre
Ira jusqu'en surface,
Quand le bras de la mer
Effleurera ta face,

Armé de mon bâton de pèlerin,
Les eaux se retireront sur mon ordre ultime,
Faisant apparaître le chemin
Menant jusqu'aux derniers élohims.

Le rayon vert viendra des cieux
Se fondre dans le bleu de tes yeux
Pour que victime qui trépasse
Ne fasse pas la grimace.





A LA CROISEE DU FIRMAMENT


Rencontre fortuite sous les alizées.
La traversée de tes mondes engloutis
Me sont comme une nuée de baisers
Sur mon corps avachi.

Providence masquée par tes reliefs,
Je devrais te porter grief
De n'avoir pas su déloger de ton coeur
Les racines même de ta peur.

La confiance n'est-elle pas à l'origine
De l'essence d'une relation durable,
Comme une liqueur de grenadine
D'une saveur inégalable.

Source incomparable, tu es exquise.
Femme insatiable, tu m'épuises.
Ne me retire pas du jardin de tes envies
Si mon herbe folle t'ennuie.

Aiguise mes sens désabusés
Sans chercher à déguiser
Ou tromper l'amoureux transi
Qui souffre de ton hérésie.

Ne suspends pas ton envol
Quand je te sais planer.
Même si tu es une dame de haut vol,
Dans ton ventre, je suis un mort-né.

Je me sens à l'étroit
Dans ma folie des grandeurs
Comme le dernier roi
D'une lignée d'imposteurs.

Délivre moi du calvaire de mes ressentiments.
Libère moi de l'emprise de ton firmament.
Fais éclater les ballons qui frissonnent
Et respire les parfums qui tourbillonnent.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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