Poèmes à Hélène

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Poèmes à Hélène

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Poèmes à Hélène..................................175-182

Etoile prédestinée............................... 176
Par amour pour Hélène............................ 177
Comme en Atlantide............................... 178
Reine de ma vie.................................. 179
Oh, le petit monstre !........................... 180
Sous les éléments déchaînés...................... 181
Qu'ils me tuent !................................ 182


HELENE,



A heurter les portes,


A briser la vaisselle,


A bousculer les gens,


Ton émotivité me fit craquer.


Prince consort de ma reine,


Tuteur d'une princesse irlandaise.


Trop sûr de moi, péché d'orgueil,


La croyant acquise vitam eternam


Entre l'abandon final et la chute libre,


J'usa d'un stratagème et en fis les frais.


Elle mit fin à mon doux rêve


Alors que je sombrais encore plus bas.




ETOILE PREDESTINEE


La dame en noir est apparue
Devant mes yeux apeurés.
J'ai emprunté la rue
Jusqu'au vieux minaret.

Elle m'a suivi à la porte de la mort.
J'ai longé chacun de ses bords,
Me refusant de croire à ma fin,
Je me suis enclin

A suivre une autre trajectoire,
Que celle que me proposait
La dame en noir
Qui croyait ainsi m'abuser.

La dame blanche m'a souri,
De mon affliction, m'a guéri
Car sur la plateau d'argent qu'elle m'a remis,
Il y avait le coeur d'une amie.

Le dame blanche nous a béni.
Par le sceau du mariage, nous a unis
Avant que je ne puisse dire à Hélène
Que je la voulais mienne.

Elle m'avait déjà choisi
Comme prince consort
Avant même que je ne lui dise oui,
Je n'étais plus maître de mon corps.

Qu'un pantin désabusé,
Le coeur épris de ma belle
Qui me regarde amusée
Et me cherche querelle

Pour celles que j'ai connues
Avant qu'elle n'intervienne.
J'ai mis son coeur à nu
Pour la faire mienne.





PAR AMOUR POUR HELENE


Amour qui se languit de moi,
Qui me comble d'émoi,
Ne te retire pas de ma vue
Car mon coeur éperdu

A déjà planté ses racines dans le tien,
Prônant d'éternels liens.
Il ne pourrait s'alimenter, si tu venais
A déclarer un combat effréné

A celui qui ravive ta passion
Par ses si soudaines visions
Qui masquent ton impudence
Devant ma prompte nonchalance.

Apparais partout où mon regard se tourne,
Déforme les images préfabriquées
Pour qu'elles ne séjournent
Trop longtemps et viennent à décortiquer

Le carapace de mes envies dépassées
Que je ne parviens plus à effacer
De mes pensées froissées.
Tant ton dépit fut prononcé

Qu'il m'eut été mal aisé
De recourir à quelque artifice
Afin que tu me consacres le baiser
Dont l'attente m'est un supplice.

Comme un Narcisse,
J'aimerais que l'on me dise
Si l'amour rend beau
Et si je ne suis pas un trop lourd fardeau

Pour une âme en peine
Qui croit trouver en moi, le salut éternel,
Tout en me cachant sa gêne
Devant ses désirs charnels.





COMME EN ATLANTIDE


Fille de l'océan,
Ordonne aux vents
De briser ma cage
Et de me déposer sur le rivage

Près du lieu où tu as trouvé refuge,
Seule rescapée de la dernière purge
Dont je n'ai pu te protéger.
Je suis venu en ton sein, ériger

Un amour impérissable
Qui sera par la suite magnifié
Le long des plages de sable.
Nous serons déifiés

Comme Isis et Osiris,
Pénélope et Ulysse.
Notre histoire fera le tour de la Terre
Bravant toutes les mers

Jusqu'à ce qu'elle atteigne
Le plus profond de chaque être
Qui s'inspirera de notre règne
Au lieu de transparaître

Une passion inimitable,
ils devront se résoudre
A écrire des fables
Et continuer de moudre

Les graines qu'ils avaient sélectionnées
Pour tenter de nous égaler,
Non content de nos élans passionnés,
Ils cherchant à nous les voler

Pour s'accaparer la douceur
De ma bien-aimée,
Qui refuse de donner son coeur
De peur que j'en sois brimé.





REINE DE MA VIE


Femme qui m'a surpris
Hors de ma tanière,
Je recouvre mes écrits
D'une fine poussière.

Avant que tu ne viennes à les lire,
J'aimerais les embellir
Pour rendre grâce à ta folie
Et te dire combien tu es jolie.

Mais tu sais déjà
Ce que j'éprouve pour toi
Et que nulle autre que toi
Ne me fait cet effet là.

Accorde moi le droit
De m'abreuver au son de ta voix.
Chaque jour que Dieu fait,
Tu seras mon unique trophée.

Je ne cesserai jamais de te dire
Même si je ne peux plus l'écrire
Dans quel monde merveilleux,
Il me semble naviguer dans le fond de tes yeux.

Et je me montrerai fidèle
Bravant la beauté des jeunes demoiselles
Qui veulent déposer leur dévolu sur moi,
Se refusant de se faire à l'idée que je suis à toi.

Si comme à l'image d'Epinal,
Tu me vois entouré de courtisanes,
Souviens toi de mon amour peu banal
Avant qu'il ne se fane

D'avoir trop attendu
Une récompense qui a tant tardée,
Que je l'ai cru perdue
A trop vouloir la brader.





OH, LE PETIT MONSTRE !


Amour, oh oui, mon Amour,
Je te veux pour toujours.
Chérie, oh oui, ma Chérie,
De toi, je suis follement épris.

Digne fou que je suis,
Je pense au démon de minuit
Qui se love en chauve-souris
Et se fait furie

Pour se perdre dans tes cheveux,
Quand sous mes enivrantes caresses,
Tu brûles d'un écarlate feu.
Je suis ton vin de Xérés

Dont tu t'abreuves sans cesse,
Te refusant toute autre saveur,
Je sens tes lèvres qui me pressent,
Faisant palpiter mon coeur.

Tu ressens comme une torpeur
Quand je cherche à m'y soustraire.
Je ne conçois plus grand bonheur
Que celui de percer le mystère

Dont tu t'environnes
Pour garder secrets les phantasmes
Dans lesquels tu t'abandonnes,
Plongeant dans un effroyable marasme,

Ton amoureux pour qui tu es la lumière.
Moi qui me suis fais peur à moi même,
J'ai gravi la chute de pierre
Et les montagnes de je t'aime

Pour me confondre à ton intimité
Dans la chaleur étouffante de ton enceinte.
Je montrerai une grande habilité
A enduire ton corps émaillé d'absinthe.





SOUS LES ELEMENTS DECHAINES


Magnificence du temps passé enfin retrouvée,
Toi qui a voulu m'électriser
En venant contre moi, te lover,
J'aurais du te mépriser

Pour t'être dissimulée habilement
A mon regard éperdu de toi.
Mais, je cherche à reproduire fidèlement
Sur la façade du vieux temple chinois,

L'écorce de mes désirs empruntés
A tant d'années de séparation,
Que j'ai le coeur brisé et émietté
Au souvenir de notre passion.

Si l'insondable m'avait traversé,
Tu n'aurais pu comprendre
Par quels troubles, je suis passé,
Ni suivre les méandres

Qui déjà se confondent au fil de l'éternité.
Je t'ai enfin retrouvée sur la mer démontée
Des pulsions de mon imagination
Qui souffrent de rafales d'aliénation.

Si dans la tempête, tu m'échappes,
Alors, je viderais la mer de son eau
Avant qu'elle ne me happe
Du tranchant de sa faux.

Sauvée d'un destin tragique, j'ai détourné
Le sombre maléfice qui t'assaillait.
J'ai combattu les éléments déchaînés
Pour que de moi, tu sois émerveillée.

J'ai fait regagner au vent sa tanière.
J'ai fait remonter au ciel la pluie.
J'ai éteint le feu de ma crinière
Afin que tu ne penses plus à lui.




QU'ILS ME TUENT !


Même si le fil a été coupé
Par le tranchant de ma fine lame,
Je t'arme chevalier de ma flamme
En t'adoubant par la cérémonie de l'épée.

Il nous restera à élaguer notre territoire,
A dissimuler chacun des sentiers
Qui mènent à notre vieux manoir
Afin que nul flibustier

Ne vienne dans les parages
Et que nous puissions nous aimer
A l'insu de tous ces sauvages
Qui ne pensent qu'à me supprimer

Pour pouvoir goûter à ton corps
Dont le fruit leur est inconnu
Et dont leur esprit retors
Vienne à t'imaginer à moitié-nue,

Entièrement soumise à leurs phantasmes,
Des plus innocents aux plus élaborés,
Te noyant sous leurs miasmes,
Ils ne veulent que te déshonorer.

Si tu te mets à nue,
Leur dévoilant tes charmes
Afin qu'ils rangent leurs armes,
Je ne pourrais survivre à ta vue.

Etincelle qui m'est allouée,
D'un seul coup de fouet,
Je te retire de ma vie
Comme on souffle sur une bougie.

Le long des rives de l'or noir
Et des plages de sable blanc,
J'ai cru à nouveau entr'apercevoir
La même flamme dans tes yeux larmoyants.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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