Poèmes : Christ, Anges, Dévas, extra-terrestres vous parlent
Posté : 14 octobre 2008, 10:10
extrait de mes poèmes aux Etoiles
SOUVENEZ-VOUS ! (Jésus Christ)
Où suis-je? Quel est donc ce lieu ?
Pourquoi m'a-t-on cloué à ce pieu ?
Qu'ai-je donc fait pour mériter cela
Qu'ils osent me renvoyer en au-delà ?
Tant de gens autour de moi qui se lamentent
Alors que mon coeur chante
La gloire de mon Père
Et l'amour de ma Mère.
Pour quitter votre repère,
Il faudra vous baigner.
Pour me suivre chez mon père,
Il faudra vous renier.
Mes enfants, ne pleurez pas !
Venez, je vous emmène là-bas.
Je vous ferai boire à la fontaine de vie
Pour que vous franchissiez mon parvis.
Votre vie ne connaîtra pas de fin.
Vous ne saurez plus ce qu'est d'avoir faim.
Dans mon royaume, il y a suffisamment de place
Pour que chacun d'entre vous y construise son palace.
Je vous ferai découvrir les merveilles
Qui n'ont nul pareille.
Je vous inonderai de l'amour qui vous a manqué.
Je vous inviterai au grand banquet
Où mon père vous donnera sa lumière
Pour que vous deveniez lumière,
Où ma mère vous donnera sa chaleur
Pour que vous deveniez chaleur.
Vous pourrez les distribuer à tout vent,
Vous n'en manquerez jamais.
Vous ne croyez pas pouvoir tant aimer ?
Vous serez surpris de prendre les devants.
De donner au miséreux,
De redonner confiance aux malheureux,
d'apporter votre tendresse aux culs-terreux,
Et pas seulement à vos gens qui se disent pieux.
La blanche colombe est entrée dans vos âmes
Et vous agirez en son nom
Pour raviver leur flamme
Et par le mien pour chasser les démons.
Travaillez tous à l'oeuvre de mon père
Et vous recevrez la grâce de ma mère.
Sachez qu'il n'y a pas de demi-mesure :
Soit l'action, soit l'usure.
Si vous renaissez de l'eau et du feu,
Vous brillerez de mille feux
Au dessus de ces eaux
Où je vous remettrais le sceau
Du Très-Haut qui vous ouvrira vos portes
Aux nombreuses cohortes
Qui attendaient à vos seuils
Depuis que vous portiez le deuil
De votre ancienne nature,
De ces trop nombreuses mésaventures,
De ces folles lectures
Alors que vous ne reviez que de la bonne aventure.
Mais, ce temps est déjà loin.
Vous n'avez plus aucun besoin
Si ce n'est celui de soulager votre prochain
Qui a perdu son entrain.
Soyez sa joie, la voie,
Soyez comme moi
Je l'ai été pour vous
Quand j'étais au milieu d'entre vous.
VOLCAN (Jésus Christ)
Mon coeur est comme un volcan de lave
Qui balaie tout sur son passage.
Il a rencontré de vieilles épaves
Qui appartiennent à un autre âge.
Mon amour est comme la cendre.
Il s'infiltre partout
Pour s'étendre dans les coeurs meurtris
Dont je me suis épris.
Ma chaleur est comme la lave écarlate et bleuie.
Elle dispose d'une puissance dévastatrice inouïe
Qui ravale les coeurs de l'intérieur
Et les protège de l'extérieur.
Ma passion est comme l'éruption
Brutale mais définitive,
Qui précède le grand débordement d'évolution
Qui consumera leurs anciennes archives.
Ils se sont montrés aigris
Car leurs coeurs endoloris
Ont refusés de m'accueillir,
Préférant de moi, se prémunir.
COEURS AFFAMES (Jésus Christ)
Je vous ai dit tant de choses.
Je croyais que vous iriez au delà des mots.
Et qu'avez vous fait de mes roses ?
Vous vous êtes écorché la peau
En vous enfonçant les épines
Dont je voulais vous protéger.
Tous ces rites où vous demeurez figés !
Si vous voyiez vos mines !
Quand je vois vos mines déconfites
Après le service et le chant,
Dénués de sens que sont vont rites
Sans ma chair et mon sang !
Toujours entrain de vous lamenter,
C'est comme ça que vous m'aimez !
Mes pauvres coeurs affamés
Qui ne cessez de déchanter,
Combien de fois devrai-je revenir ?
Comment vous le faire comprendre ?
Quand allez vous en finir
De refuser d'entendre ?
Je suis venu abolir vos lois
Et vous en avez érigé en mon nom !
L'amour a-t-il des limites en soi ?
S'arrête-t-il à mon fanion ?
Allons! Ce n'est ni lui, ni ceux qui l'ont précédé
Qui vous feront mériter mes faveurs.
Il ne vous servira à rien de parader
Si je ne vois rien dans vos coeurs.
Vous voulez avoir bonne conscience ?
Tant de démons en présence
Dans vos temples et vos églises,
Dans vos cellules en crise !
Et vous partez libéré,
L'esprit serein ?
Demain, vous recommencerez
Le même refrain !
Je ne reviendrai pas tant
Que vous ne m'aurez pas reçu dans vos coeurs,
Car si je me montre maintenant,
Je vous ferai peur
Bien plus que vous ne l'imaginez
Alors que je veux exploser en vous,
Vous remplir du grand tout
Après vous avoir ruiné
De tous ces faux espoirs
Dont vous vous nourrissez
Au milieu des encensoirs
Où vous croupissez !
Osez répandre votre amour autour de vous.
Refusez vous le droit de condamner,
Mieux vaut-il encore pardonner
Si vous désirez que je vienne en vous.
Si vous êtes épris d'un être merveilleux,
Confondez le avec sa représentation divine.
Faites lui les beaux yeux quand il est odieux
Même si votre coeur chagrine.
UN JOUR PROCHAIN (les Extraterrestres)
Nous nous sommes occupés de vous
Dés le commencement.
Vous vous être rebellés contre nous
Et depuis, souffrez l'isolement.
Nous avons pris contact
A certaines époques
Faisant preuve de tact
Pour ne pas vous causer de choc.
Nous ne voulons pas d'une dépendance infantile,
Mais, d'une amitié fraternelle.
Vous rêvez d'une idylle.
Nous préparons une entraide éternelle.
Nous vous habituons à notre présence
Mais, nous ne sommes qu'un moyen d'évasion.
Vous cherchiez une guidance,
C'est pourquoi, nous fîmes des intrusions.
Des films virent le jour grâce à elles,
Mais il y manque encore l'essentiel.
Il vous faut abandonner vos schémas mentaux,
Ne plus vous réfugier dans vos sinistres châteaux.
Nous attendons que vous régliez vos problèmes
Pour ne pas vous en ajouter encore.
Tant de visages blêmes
Au milieu de si sombres décors !
Défection et vanité
Sur Terre atteignent des sommets.
Compassion et service
Devront maintenant vous animer.
Nous viendrons
Seulement quand nous le déciderons.
Vous aimeriez déjà nous connaître,
Mais nous ne pouvons encore paraître.
COMME L’ÉTOILE FILANTE (les petits anges rieurs)
Nous vous voyons déambuler dans le néant,
Dans le royaume de vos illusions.
Nous n'avons pas la même vision
Que vos gens affligeants.
Aucune chance de nous atteindre.
Même si vous êtes réduit en cendre,
Vous n'irez pas chez nous
Jouer avec nous.
Nous ne sommes pas limités,
Ni dans votre temps, ni dans votre espace.
Il est vrai que l'on vous a évités
De peur de sombrer dans votre crasse.
Certains d'entre vous y sont pourtant parvenus,
Mais ils sont à vrai dire de chez nous.
Ils ont succombé à l'amour qui tue
En faisant un détour du côté de chez vous.
Ils ne parviennent pas à décrocher
Sauf dans le monde actuel
D'où on parvient à les arracher
Malgré leur démultiplication partielle.
Vous êtes encore trop différent de nous
Pour qu'on puisse vous intégrer facilement
Dans notre ronde, dans nos jeux du moment.
Ce serait dangereux autant pour vous que pour nous.
Tant d'être déjà qui se servent de vous,
Vous détruisant corps et âmes.
Et nous sommes là impuissant devant la trame,
Qui reste à vos yeux toujours aussi floue.
Combien ainsi disparaîtront ?
Nous en voyons fuser comme des étoiles filantes.
Ils ont échappé aux éperons
De l'ignoble vague déferlante.
CONTES A DORMIR DEBOUT (les Dévas)
Nous avons quittés les bois et forêts
Avoisinant vos cités et vos villes,
Préférant nous retirer
Dans des lieux moins hostiles.
Nous ne vous détestons pas,
Mais vous témoignez d'un tel mélange
Que lorsque nous entendons vos pas,
Nous préférons fuir sans demander notre change.
Faibles, il est vrai et pourtant sans âge,
De vos enfants, nous sommes l'apanage.
Eux seuls peuvent nous apercevoir,
Mais les grands ne font que nous décevoir.
Parfois, nous devenons amis de vos enfants.
Vous nous appelez amis imaginaires.
Mais nous sommes vivants
Et habitons comme vous cette Terre.
Nous sommes innombrables de formes
De noms et d'aspects.
Au milieux des cyprès et des ormes,
Nous vivons en paix,
Pendant que vous jouez à la guerre.
Qu'avez vous retenu de nos contes ?
Nous ne vous jetons pas la pierre
Bien que vous nous fassiez honte.
Nous veillons sur vous durant votre jeunesse
Avant que vous nous négligiez pour vos richesses.
Pourtant, nous restons près de vous
Même si vous ne croyez plus en nous.
ÉLOGE A LA NATURE (Les Dévas)
Nous collaborons chaque saison
Pour aider à la croissance du vert
Et agrémenter votre horizon
Avant que n'apparaisse le tapis de l'hiver.
Si seulement vous nous écoutiez,
Au lieu de simplement brouter,
Vous verriez qu'il y a autre chose
Que de respirer le parfum d'une rose.
Remerciez que l'on vous confectionne
De tels mets délicieux.
Bon sang, regardez avec vos yeux
La nature qui devant vous se déchaîne.
Vous n'y prêtez jamais attention.
Ne dévorez pas la vie inconsciemment.
Gorgez vous de sensations.
Vivez les émotions du moment.
Appréciez les essences,
Les précieux parfums et arômes.
Faites vibrer vos sens
Dans les abris de chaume.
Nous suivons des recettes ancestrales
Conservées dans de précieuses annales
Afin que de nos savants mélanges,
Nous méritions vos louanges.
Vous demander à jouer aux apprentis sorciers,
Faisant éclore de nouvelles espèces
De rosiers et de cerisiers
Pour témoigner de votre largesse !
Ces forces vous dépassent.
Vous courez à votre perte aveuglément
Et cela nous agace
Car nous vous aimons énormément.
AUX COHORTES SUBLIMES (Les anges)
Notre chant est mélodieux
Du haut des cieux.
Notre bonheur est éternel
En plein ciel.
Il vous faudra triompher
De vos mensonges éhontés.
Seuls, obtiennent le trophée
Les êtres emplis de bonté,
De naïveté et de chaleur,
Ceux qui portent leur coeur
En bandoulière
Par delà les frontières.
Vous serez la lumière.
Vous recevrez l'inspiration
Et vous deviendrez une rivière
D'intense révélation.
SOUVENEZ-VOUS ! (Jésus Christ)
Où suis-je? Quel est donc ce lieu ?
Pourquoi m'a-t-on cloué à ce pieu ?
Qu'ai-je donc fait pour mériter cela
Qu'ils osent me renvoyer en au-delà ?
Tant de gens autour de moi qui se lamentent
Alors que mon coeur chante
La gloire de mon Père
Et l'amour de ma Mère.
Pour quitter votre repère,
Il faudra vous baigner.
Pour me suivre chez mon père,
Il faudra vous renier.
Mes enfants, ne pleurez pas !
Venez, je vous emmène là-bas.
Je vous ferai boire à la fontaine de vie
Pour que vous franchissiez mon parvis.
Votre vie ne connaîtra pas de fin.
Vous ne saurez plus ce qu'est d'avoir faim.
Dans mon royaume, il y a suffisamment de place
Pour que chacun d'entre vous y construise son palace.
Je vous ferai découvrir les merveilles
Qui n'ont nul pareille.
Je vous inonderai de l'amour qui vous a manqué.
Je vous inviterai au grand banquet
Où mon père vous donnera sa lumière
Pour que vous deveniez lumière,
Où ma mère vous donnera sa chaleur
Pour que vous deveniez chaleur.
Vous pourrez les distribuer à tout vent,
Vous n'en manquerez jamais.
Vous ne croyez pas pouvoir tant aimer ?
Vous serez surpris de prendre les devants.
De donner au miséreux,
De redonner confiance aux malheureux,
d'apporter votre tendresse aux culs-terreux,
Et pas seulement à vos gens qui se disent pieux.
La blanche colombe est entrée dans vos âmes
Et vous agirez en son nom
Pour raviver leur flamme
Et par le mien pour chasser les démons.
Travaillez tous à l'oeuvre de mon père
Et vous recevrez la grâce de ma mère.
Sachez qu'il n'y a pas de demi-mesure :
Soit l'action, soit l'usure.
Si vous renaissez de l'eau et du feu,
Vous brillerez de mille feux
Au dessus de ces eaux
Où je vous remettrais le sceau
Du Très-Haut qui vous ouvrira vos portes
Aux nombreuses cohortes
Qui attendaient à vos seuils
Depuis que vous portiez le deuil
De votre ancienne nature,
De ces trop nombreuses mésaventures,
De ces folles lectures
Alors que vous ne reviez que de la bonne aventure.
Mais, ce temps est déjà loin.
Vous n'avez plus aucun besoin
Si ce n'est celui de soulager votre prochain
Qui a perdu son entrain.
Soyez sa joie, la voie,
Soyez comme moi
Je l'ai été pour vous
Quand j'étais au milieu d'entre vous.
VOLCAN (Jésus Christ)
Mon coeur est comme un volcan de lave
Qui balaie tout sur son passage.
Il a rencontré de vieilles épaves
Qui appartiennent à un autre âge.
Mon amour est comme la cendre.
Il s'infiltre partout
Pour s'étendre dans les coeurs meurtris
Dont je me suis épris.
Ma chaleur est comme la lave écarlate et bleuie.
Elle dispose d'une puissance dévastatrice inouïe
Qui ravale les coeurs de l'intérieur
Et les protège de l'extérieur.
Ma passion est comme l'éruption
Brutale mais définitive,
Qui précède le grand débordement d'évolution
Qui consumera leurs anciennes archives.
Ils se sont montrés aigris
Car leurs coeurs endoloris
Ont refusés de m'accueillir,
Préférant de moi, se prémunir.
COEURS AFFAMES (Jésus Christ)
Je vous ai dit tant de choses.
Je croyais que vous iriez au delà des mots.
Et qu'avez vous fait de mes roses ?
Vous vous êtes écorché la peau
En vous enfonçant les épines
Dont je voulais vous protéger.
Tous ces rites où vous demeurez figés !
Si vous voyiez vos mines !
Quand je vois vos mines déconfites
Après le service et le chant,
Dénués de sens que sont vont rites
Sans ma chair et mon sang !
Toujours entrain de vous lamenter,
C'est comme ça que vous m'aimez !
Mes pauvres coeurs affamés
Qui ne cessez de déchanter,
Combien de fois devrai-je revenir ?
Comment vous le faire comprendre ?
Quand allez vous en finir
De refuser d'entendre ?
Je suis venu abolir vos lois
Et vous en avez érigé en mon nom !
L'amour a-t-il des limites en soi ?
S'arrête-t-il à mon fanion ?
Allons! Ce n'est ni lui, ni ceux qui l'ont précédé
Qui vous feront mériter mes faveurs.
Il ne vous servira à rien de parader
Si je ne vois rien dans vos coeurs.
Vous voulez avoir bonne conscience ?
Tant de démons en présence
Dans vos temples et vos églises,
Dans vos cellules en crise !
Et vous partez libéré,
L'esprit serein ?
Demain, vous recommencerez
Le même refrain !
Je ne reviendrai pas tant
Que vous ne m'aurez pas reçu dans vos coeurs,
Car si je me montre maintenant,
Je vous ferai peur
Bien plus que vous ne l'imaginez
Alors que je veux exploser en vous,
Vous remplir du grand tout
Après vous avoir ruiné
De tous ces faux espoirs
Dont vous vous nourrissez
Au milieu des encensoirs
Où vous croupissez !
Osez répandre votre amour autour de vous.
Refusez vous le droit de condamner,
Mieux vaut-il encore pardonner
Si vous désirez que je vienne en vous.
Si vous êtes épris d'un être merveilleux,
Confondez le avec sa représentation divine.
Faites lui les beaux yeux quand il est odieux
Même si votre coeur chagrine.
UN JOUR PROCHAIN (les Extraterrestres)
Nous nous sommes occupés de vous
Dés le commencement.
Vous vous être rebellés contre nous
Et depuis, souffrez l'isolement.
Nous avons pris contact
A certaines époques
Faisant preuve de tact
Pour ne pas vous causer de choc.
Nous ne voulons pas d'une dépendance infantile,
Mais, d'une amitié fraternelle.
Vous rêvez d'une idylle.
Nous préparons une entraide éternelle.
Nous vous habituons à notre présence
Mais, nous ne sommes qu'un moyen d'évasion.
Vous cherchiez une guidance,
C'est pourquoi, nous fîmes des intrusions.
Des films virent le jour grâce à elles,
Mais il y manque encore l'essentiel.
Il vous faut abandonner vos schémas mentaux,
Ne plus vous réfugier dans vos sinistres châteaux.
Nous attendons que vous régliez vos problèmes
Pour ne pas vous en ajouter encore.
Tant de visages blêmes
Au milieu de si sombres décors !
Défection et vanité
Sur Terre atteignent des sommets.
Compassion et service
Devront maintenant vous animer.
Nous viendrons
Seulement quand nous le déciderons.
Vous aimeriez déjà nous connaître,
Mais nous ne pouvons encore paraître.
COMME L’ÉTOILE FILANTE (les petits anges rieurs)
Nous vous voyons déambuler dans le néant,
Dans le royaume de vos illusions.
Nous n'avons pas la même vision
Que vos gens affligeants.
Aucune chance de nous atteindre.
Même si vous êtes réduit en cendre,
Vous n'irez pas chez nous
Jouer avec nous.
Nous ne sommes pas limités,
Ni dans votre temps, ni dans votre espace.
Il est vrai que l'on vous a évités
De peur de sombrer dans votre crasse.
Certains d'entre vous y sont pourtant parvenus,
Mais ils sont à vrai dire de chez nous.
Ils ont succombé à l'amour qui tue
En faisant un détour du côté de chez vous.
Ils ne parviennent pas à décrocher
Sauf dans le monde actuel
D'où on parvient à les arracher
Malgré leur démultiplication partielle.
Vous êtes encore trop différent de nous
Pour qu'on puisse vous intégrer facilement
Dans notre ronde, dans nos jeux du moment.
Ce serait dangereux autant pour vous que pour nous.
Tant d'être déjà qui se servent de vous,
Vous détruisant corps et âmes.
Et nous sommes là impuissant devant la trame,
Qui reste à vos yeux toujours aussi floue.
Combien ainsi disparaîtront ?
Nous en voyons fuser comme des étoiles filantes.
Ils ont échappé aux éperons
De l'ignoble vague déferlante.
CONTES A DORMIR DEBOUT (les Dévas)
Nous avons quittés les bois et forêts
Avoisinant vos cités et vos villes,
Préférant nous retirer
Dans des lieux moins hostiles.
Nous ne vous détestons pas,
Mais vous témoignez d'un tel mélange
Que lorsque nous entendons vos pas,
Nous préférons fuir sans demander notre change.
Faibles, il est vrai et pourtant sans âge,
De vos enfants, nous sommes l'apanage.
Eux seuls peuvent nous apercevoir,
Mais les grands ne font que nous décevoir.
Parfois, nous devenons amis de vos enfants.
Vous nous appelez amis imaginaires.
Mais nous sommes vivants
Et habitons comme vous cette Terre.
Nous sommes innombrables de formes
De noms et d'aspects.
Au milieux des cyprès et des ormes,
Nous vivons en paix,
Pendant que vous jouez à la guerre.
Qu'avez vous retenu de nos contes ?
Nous ne vous jetons pas la pierre
Bien que vous nous fassiez honte.
Nous veillons sur vous durant votre jeunesse
Avant que vous nous négligiez pour vos richesses.
Pourtant, nous restons près de vous
Même si vous ne croyez plus en nous.
ÉLOGE A LA NATURE (Les Dévas)
Nous collaborons chaque saison
Pour aider à la croissance du vert
Et agrémenter votre horizon
Avant que n'apparaisse le tapis de l'hiver.
Si seulement vous nous écoutiez,
Au lieu de simplement brouter,
Vous verriez qu'il y a autre chose
Que de respirer le parfum d'une rose.
Remerciez que l'on vous confectionne
De tels mets délicieux.
Bon sang, regardez avec vos yeux
La nature qui devant vous se déchaîne.
Vous n'y prêtez jamais attention.
Ne dévorez pas la vie inconsciemment.
Gorgez vous de sensations.
Vivez les émotions du moment.
Appréciez les essences,
Les précieux parfums et arômes.
Faites vibrer vos sens
Dans les abris de chaume.
Nous suivons des recettes ancestrales
Conservées dans de précieuses annales
Afin que de nos savants mélanges,
Nous méritions vos louanges.
Vous demander à jouer aux apprentis sorciers,
Faisant éclore de nouvelles espèces
De rosiers et de cerisiers
Pour témoigner de votre largesse !
Ces forces vous dépassent.
Vous courez à votre perte aveuglément
Et cela nous agace
Car nous vous aimons énormément.
AUX COHORTES SUBLIMES (Les anges)
Notre chant est mélodieux
Du haut des cieux.
Notre bonheur est éternel
En plein ciel.
Il vous faudra triompher
De vos mensonges éhontés.
Seuls, obtiennent le trophée
Les êtres emplis de bonté,
De naïveté et de chaleur,
Ceux qui portent leur coeur
En bandoulière
Par delà les frontières.
Vous serez la lumière.
Vous recevrez l'inspiration
Et vous deviendrez une rivière
D'intense révélation.