Les poèmes d'amour à Alexandra (années 90) - Part 1/4

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Les poèmes d'amour à Alexandra (années 90) - Part 1/4

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Comment présenter ces poèmes ?

Ils ont été écrits pour sublimer mon amour pour elle !

Je tiens à prévenir que certains de ces poèmes sont maladroits.

Si vous n'êtes pas inspiré, vous pouvez y puiser pour exprimer votre flamme envers votre belle.

J'ai une chance incroyable parce que jusqu'à maintenant du moins, j'ai pu savoir ce qu'elle devenait, j'ai pu la voir se marier, devenir maman, avoir deux beaux garçons et une fille, peut-être un dernier aussi, les voir sur leur vélos, ou même grimper sur les deux motos du père et de leur oncle, la voir célébrer son mari et son beau-frère, les promouvoir en leur faisant de la pub gratuite, la voir évoluer dans sa maison. Et multiplier les photos d'elle et ses amis(es) qui lui confirment combien elle est magnifique. Elle est devenue très belle alors qu'elle portait un appareil a bague quand elle était jeune. Elle a l'air comblée et je suis heureux pour elle. Je n'aurais jamais pu lui offrir cette vie de rêve qu'elle a. J'ai de la chance parce que grâce à Facebook et le fait qu'elle ait gardé son nom de naissance en se mariant, j'ai pu la retrouver et presque la voir vivre en parallèle.

Maintenant j'avoue qu'il m'arrive parfois d'attendre un an avant de mon reconnecter à son mur.
Peut-être un jour, ne laissera-t-elle plus tout cela publique, je survivrais sans mal et je ne chercherai pas à pénétrer le lieu en me faisant passer pour un admirateur. Je crois qu'elle est heureuse que je n'ai pas cherché à la recontacter.
La dernière fois que je l'ai appelé, c'était la veille de son baccalauréat, je voulais lui souhaiter bonne chance mais au ton de sa voix quand elle m'a reconnu, j'ai senti en elle comme un malaise, je lui ai demandé si elle préférait que je raccroche et elle m'a dit oui et puis ce fut fini.

Bien sûr je ne l'aime plus, mais si elle avait voulu de moi, je me serais senti honoré et j'aurais été le plus heureux des hommes mais sûrement n'aurai-je pas su la combler et puis il y avait la différence d'âge qui avec le temps aurait fait comme entre ma mère et mon beau-père qui avait 16 ans de plus qu'elle, bien que ma différence avec Alexandra était plus réduite. En tout cas, à travers moi, elle a vu qu'elle pouvait inspirer l'amour ou le désir. Elle est venue à moi pour que je souffre, pour que je paye mon karma. Une suite de relations de désirs envers des femmes inaccessibles pour que je développe l'amour, le sentiment, la fidélité, pour que je me rende compte combien la relation amoureuse est fondamentale.

Étrange qu'une femme puisse oublier un homme qui lui a écrit plus d'une centaine de poèmes et d'une quarantaine de nouvelles pour sublimer son amour pour elle.

Sûrement étais-je un coureur invétéré dans mes vies antérieures ?! Dans cette vie, je ne l'ai pas été. Peu d'homme comme moi ont connu aussi peu de femmes dans la chair, deux seulement. Je ne recherche pas les aventures. J'ai tendance à continuer d'aimer quand l'autre n'aime plus. Difficile d'arrêter d'aimer, de désirer surtout quand on a connu le grand amour. Malheureusement, j'ai déçu pas à cause d'infidélité, je m'en crois incapable, mais à cause de ma fragilité face à la vie, pour accepter le départ des êtres aimé, de pouvoir s'imaginer continuer à vivre sans la femme qu'on aime.

Malheureusement, je subis dans cette vie sans doute les affres que j'ai fait connaître à des femmes dans mes vies précédentes.
Peut-être que si on me donne une ultime vie, saurais-je m'engager dans une relation longue et durable, avoir une femme aimante, fidèle, avoir des enfants et avancer véritablement sur le chemin initiatique s'il m'est donné les moyens de retrouver l'enseignement gnostique dans la structure cristalline d'un quartz rose dans lequel aurait été encodé l'archivage du site et du forum du phare gnostique !




Poèmes à Alexandra (partie 1)............................... 70-168

Avant que l'été ne finisse....................... 72
Avant que ne tombe la neige...................... 73
Que tu viennes à moi............................. 74
A l'encre de mon sang............................ 75
Souvenirs à venir................................ 76
Affranchi de tes limites......................... 77
Ton unique refuge................................ 78
Dans la pierre et dans le bois................... 79
Les fastes de la servitude....................... 80
Au travers de tes yeux........................... 81
La traversée de ton corps........................ 82
L'ondine et le magicien.......................... 83
Tout aimer de moi................................ 84
Mi-ange, mi-démon................................ 85
Art innommable................................... 86
Maintiens-tu le pari ?........................... 87
Si de lui, il s'agit............................. 88
Viens dans ma résidence.......................... 89
Assoiffé par ton corps........................... 90
Il m'emporte loin de toi......................... 91
Ton corps sanguinolent........................... 92
J'aime cette chose en toi........................ 93
A la crinière dorée.............................. 94
Un combat légitime............................... 95
Au milieu de ton vacarme......................... 96
La cavalière frivole............................. 97
Pleure sur ma confiance.......................... 98
Ce vieil air irlandais........................... 99
Science fiction.................................. 100
Ils sont partis.................................. 101
Vivier de la mousson............................. 102
Pianoter sur ton corps........................... 103
Innocent amour................................... 104
Jamais plus grand................................ 105
Comme au cinéma.................................. 106
Dans la cabane en rondins de hêtre............... 107
La salle aux tortures............................ 108
Pas de ce monde.................................. 109
Le dernier voyage................................ 110
Ainsi file l'étoile.............................. 111
Le combat des titans............................. 112
Échauffe moi..................................... 113
Les combattantes de l'arène...................... 114
Ceinture de chasteté............................. 115



part 2/4

Rétrovirus activé................................ 116
Par déférence à ton aimé......................... 117
Prends le fusain à défaut de la plume............ 118
Rose des sables.................................. 119
Tiercé de tête................................... 120
Plus féline que moi............................. 121-123
Le rital......................................... 124
Au jardin des plantes............................ 125
L'adieu aux armes................................ 126
Le ligand de notre amour......................... 127
L'attaque des fourmis............................ 128
Que puis-je bien leur trouver ?.................. 129
Mes prédécesseurs................................ 130
Sans même de réquisitoire........................ 131
Entre la vallée et la crête...................... 132
Achève moi....................................... 133
Le meilleur de toi............................... 134
Double personnalité.............................. 135
M'enivrer d'elle seule........................... 136
L'indice......................................... 137
Repas convivial.................................. 138
L'au delà rien que pour toi...................... 139
Sur ma peau cailleuse............................ 140
L'orage passé.................................... 141
Quand je m'étends auprès d'elle.................. 142
Le forgeron des âmes............................. 143
L'étable en feu.................................. 144
Le baiser déplacé................................ 145
L'eau qui dort................................... 146
La fonte des glaces.............................. 147
Derrière le tunnel............................... 148
Voyageur des mondes.............................. 149
Je choisirai mon successeur...................... 150
La mort dans l'âme............................... 151
Entre Dieu et moi................................ 152
Qu'imagines-tu ?................................. 153
Humour noir...................................... 154
Condor des mers.................................. 155
L'ordre secret................................... 156
Par Odin......................................... 157
Le ranch des plaines............................. 158
Hirondelles des près............................. 159
Plumage hivernal................................. 160
Abandon des plaisirs............................. 161
Au grand jour.................................... 162
Casser les pierres............................... 163
Yann wanna live.................................. 164
Champs télépathique.............................. 165
Ne lui faites pas ombrage........................ 166
Seigneur des îles................................ 167
Eclair de jouvence............................... 168



ALEXANDRA,



Intense bonheur qui mène à la folie douce.


Amour qui se passe de mots.


Mots qui se passent de nous.


Notre inconscience était flagrante.


Mes effluves de sensualité te gênaient.


Nous aurions vécu ensemble:


Dans un autre temps,


Dans un autre lieu,


Dans un autre monde,


Sous d'autres gens.


Mais, notre union se révéla illicite.


Il était alors de mise de nous quitter.


Nous dûmes rompre contre notre volonté.


Si loin de moi, ne m'oublie pas.


Je t'aimerai toute ma vie.


Un regret pourtant s'est immiscé


Dans les tréfonds de mon esprit tourmenté.


Si seulement,


tu avais attendu


Quelques années,


pour que nous vivions notre amour...



.................................


Poèmes à Alexandra (partie 2) ............................... 1-55

Avant que le tapis de neige ne disparaisse....... 2
De retour en ton sein............................ 3
Expatrié de ton coeur............................ 4
Enchanteur des coeurs............................ 5
Mon amazone...................................... 6
La Diva du Bolchoï............................... 7
Amants d'outre-tombe............................. 8
Te désirer si fort............................... 9
La cassure....................................... 10
Fille de la cité................................. 11
Légende vivante.................................. 12
Légende gravée................................... 13
Ecliptique....................................... 14
Les branches de l'arbre.......................... 15
Princesse........................................ 16
Blousons dorés................................... 17
Mirabelle........................................ 18
Pas du tout...................................... 19
Star de l'ombre.................................. 20
Concasseur de souvenirs.......................... 21
La vallée des glaces............................. 22
Pierrot le Fou................................... 23
Perle protégée................................... 24
Par Shiva........................................ 25-26
Tu en conviendras................................ 27
Cadeau des Dieux................................. 28
Et moi et moi.................................... 29
Sans retenue..................................... 30
L'incongru....................................... 31
Le mental propre................................. 32
Piratesse........................................ 33
L'ami fidèle..................................... 34
Hommage.......................................... 35
Par Mordicus..................................... 36
Le rebelle....................................... 37
Lune noire....................................... 38
Horrible pensée.................................. 39
Lavandière....................................... 40
Sarcophage....................................... 41
Or en miette..................................... 42
Victime passionnelle............................. 43
Ma princesse arabe............................... 44
Imaginer encore.................................. 45
Que de symboliques............................... 46
Quand j'y pense !................................ 47
Si peu de chose.................................. 48
Tenir le coup.................................... 49
Le filon oublié.................................. 50
Alexandra, Mon Amour............................. 51
Alexandra, Ma Hyène.............................. 52
Tourniquet à lacérer............................. 53
Requin d'Antinéa................................. 54



ALEXANDRA,



Revivre ce qu'on a vécu


Sans plus te gêner.


Mais, je n'ai pas su


Comme avant, te faire chavirer.


Bien que perdue à jamais,


Je serai toujours là sur mon îlot.


Si un jour, tu t'en souviens,


Alors reviens et nage à contre-courant.


Ma belle amie, je ne veux rien,


Si ce n'est te revoir


Approcher mon rivage


Avant qu'il ne disparaisse sous les flots.



.......................................


AVANT QUE TU NE SOIS MAJEURE...............1
PEUT ÊTRE UN JOUR.............................1
TA VIE SI DIFFÉRENTE............................2
UN PETIT DERNIER...............................3
AMOUR.............................................4
AU LECTEUR CHOQUE...........................5
SI JE POUVAIS LUI DIRE..........................6
EN ESPÉRANT QUE NON.........................7
TOI QUI PENSE A LUI.............................8
ELLE ET SON CHANTEUR........................9
LE PLUS BEAU....................................10
Modifié en dernier par Gemani le 22 juillet 2023, 17:17, modifié 11 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Avant que l'été ne finisse....................... 72
Avant que ne tombe la neige...................... 73
Que tu viennes à moi............................. 74
A l'encre de mon sang............................ 75
Souvenirs à venir................................ 76
Affranchi de tes limites......................... 77
Ton unique refuge................................ 78
Dans la pierre et dans le bois................... 79
Les fastes de la servitude....................... 80
Au travers de tes yeux........................... 81




AVANT QUE L’ÉTÉ NE FINISSE


Il y a une cité oubliée
Qui porte le nom d'Alexandrie.
Il y a un poète oublié
Qui a lancé un cri.

Quand il l'a dévêtue du drap
Qui la recouvrait,
Est apparu Alexandra,
La reine de la cité vraie.

Elle était si grande
Qu'il n'osait s'en approcher.
Émerveillé par ses yeux en amande,
Il voulait quitter son rocher

Pour rejoindre sa dauphine,
Il n'attendait d'elle qu'un signe.
Mais, il avait peur de périr
Et elle de le faire souffrir.

Il voulait prendre dans ses bras,
La seule, l'unique Alexandra
Pour qui il a composé ses quelques vers
Avant de s'envoler dans les airs,

Pour une autre envolée lyrique
Avant qu'il n'entende le souffle du mistral.
Même si elle est maléfique,
Il désire qu'elle lui fasse mal,

Car sinon, il ne pourra retenir
Les pensées qui brouillent son cœur,
L'envie de l'aimer, car il a peur
De conserver d'elle le souvenir

De celle qu'il voulait aimer,
De celle qui l'aimait,
De celle dont il avait envie
Jusqu'au bout de la vie.




......................................



AVANT QUE NE TOMBE LA NEIGE


Il ne sait pas s'il l'aime,
Pourquoi il lui écrit un poème.
Mais, elle ne s'y trompe pas,
Elle voudrait qu'il soit là

Entrain de serrer ses genoux dans ses bras,
De la soulever dans les airs,
De lui dire je t'aime Alexandra
Et qu'elle vacille sur le parterre.

Tous deux à genoux,
Se tenant par les mains,
Nous nous regarderions en vain.
Il n'y aurait que nous

Et il n'y aurait rien à dire,
Seulement ton rire...
Nos voix s'entrechoqueraient,
Nos bouches s'approcheraient.

Mais ce serait trop fort pour le décrire,
Trop merveilleux pour le vivre,
Trop dur pour t'oublier
Maintenant qu'à moi tu es liée.

Veux-tu rester ma muse
Tant que tu le peux encore ?
Avant que je ne t'accuse
De m'avoir volé mon corps.

Ne crois-tu pas que notre amour est trop fort,
Pour que je puisse vivre une seule seconde sans toi ?
Dis moi si tu m'as jeté un sort
Avant qu'en toi je place ma foi.

Comment pourrais-je ?
Réponds moi,
Parle moi
Avant que ne tombe la neige.




......................................


QUE TU VIENNES A MOI...


Y-a-t-il la passion dont tu rêvais ?
Y-a-t-il en moi ce que tu cherchais ?
Si je devais en crever,
Même si je me suis entiché,

Je préfère t'avoir connu,
D'avoir su que tu m'aimais,
Même si je dois tomber des nues
Et en être déprimé.

Je préfère te savoir en ce monde,
Que de t'atteindre avec ma fronde,
Même si c'est déjà fait,
Tu m'as fait le même effet.

Me donneras-tu le temps de changer ?
Si je m'accroche à toi, je suis en danger.
Et même si le temps passe
Et que de moi, tu te lasses,

Je ne te croirai pas
Ma douce Alexandra;
Alors oublie moi avant qu'il ne soit trop tard
Ou accepte que je dépose mon regard

Avant qu'il ne t'indispose,
Que je te vois rougir.
Si de ton cœur, je dispose,
Alors tu m'entendras rugir

Par delà les plaines et les collines
Que je réduirais en poussière.
Je n'aurai à t'offrir que des ruines
Au milieu d'un tas de pierre.

Les deux derniers survivants
Qui dans la fureur de leur amour,
Auront triomphé du vent
Pour se faire la cour.




......................................


A L'ENCRE DE MON SANG


J'aurais aimé te croire
Dés le premier jour.
Je serai allé te voir
Au sommet de la tour.

Mais j'ai douté de mon charme
Craignant que de moi, tu te jouais ;
J'ai brandi la seule arme
Dont je disposais.

J'ai tiré sur toi ma belle
Pour te confondre,
Avant que je n'en perde mes ailes
Et que j'en vienne à me pendre,

Au risque de te perdre
Si tu te froissais,
Je t'ai vu feindre
Comme un oiseau blessé.

Mon sang n'a fait qu'un tour
A la lumière de mon amour.
Ce n'est pas ma fierté qui en a souffert,
Mais de t'avoir fait souffrir en battant le fer.

Il y a dans tes mots plus d'amour que de haine.
Il y a dans mon cœur un parfum blême
Qui est comme la réminiscence d'une peine
Pour toi que j'aime.

Et mon cœur qui saigne
en ce nouveau règne.
Une lance m'a transpercé
Et de mon sang versé

J'ai tracé sur ton front
Ces mots qui font si mal,
Ces mots banals
Qui te sont comme un affront.




......................................


SOUVENIRS A VENIR


Sur ton radeau de la Méduse,
Je viendrai te secourir
Si les rapides se mettent à vrombir,
Je sauverais ma muse

Avant que tu ne sombres dans la chute d'eau
Et que se brise ton radeau
Sur les rocs de la fuite en avant
Dans l'émergence des vivants.

Visage noyé par les larmes amères
Et moi qui ne parviens pas à me taire !
Comment te faire rejoindre la terre
Maintenant que je t'ai perdue en mer.

Quand tes pleurs deviennent rires,
Quand mes larmes sont de joie,
Il n'y a rien de pire
Que de te savoir si loin de moi.

Prête à disparaître
Pour ne plus apparaître
Que dans mes rêves
Qui brutalement s'achèvent

Dans un atroce tourment
Quand tu me fais le serment
De m'écrire, de te souvenir
Des moments merveilleux à venir.




......................................


AFFRANCHI DE TES LIMITES


Tu auras beau t'enlaidir,
Je ne cesserai de te dire
Ce que j'éprouve pour toi
Et que je n'aime que toi.

Comme la perle nacrée des profondeurs,
J'aimerais te serrer au creux de ma main.
Même si on me traite de pourfendeur,
Je ne peux te laisser suivre ton destin.

Même si je te fais partager ma folie,
Que rien de moi ne te déplaît,
Comment pourrais-je te noyer dans ma lie
Si tu ne me nourris pas de ton lait ?

L'eau cristalline serait-elle suffisamment pure
Pour décrire la passion qui nous lie.
Le reflet du soleil couchant qui emplit
La mer de somptueuses dorures.

Devrions-nous sombrer à notre tour
Dans le refuge de notre amour ?
Où dois-je te donner la clef
Pour te laisser t'en aller ?

Si l'amour avait des degrés,
Le compteur en perdrait les pédales,
Comme une image subliminale
Qui dans mon sein s'est ancrée.

Nos cœurs vibrent à l'unisson
Au travers de l'étrange muraille
Qui de par en par nous assaille,
Nous empêche de vivre notre passion

Au delà de la limite
A laquelle on s'est affranchi
Avant qu'à tes yeux, je démérite
D'avoir commis un beau gâchis.




......................................


TON UNIQUE REFUGE


Il y a dans ta voix une tendresse inouïe,
L'insoutenable légèreté de l'être.
Quand je t'ai vu naître
Sous un temps de pluie,

Sous le vent déchaîné,
Tu as bravé l'océan
Dans ta course effrénée
Contre les éléments.

Stoppée dans ton élan par mon éclair aveuglant,
Tu ne penses plus désormais qu'à me rejoindre ;
J'aimerais voir le bout de ton nez poindre.
Ton amour ne peut être plus virulent.

Partout, je chercherai un reflet de toi :
Dans le ciel bleu éclatant,
Dans les prés verdoyants,
Dans les visages qui m'échoient.

Partout je ne verrai que toi,
Quand à l'aube d'un matin froid,
Un frisson me gagnera,
Je penserai à la douceur de tes bras.

Même si le ciel est gris,
Que les oiseaux regagnent leurs abris,
Mon cœur sera le tien
Car il t'appartient.

Tu n'auras nul autre refuge
Que celui de mon amour déroutant,
Quand viendra le déluge
Au milieu du printemps.




......................................


DANS LA PIERRE ET DANS LE BOIS


J'ai gravé dans la pierre,
Le fruit de nos caresses.
J'ai démonté la barrière
Avant qu'elle ne s'affaisse

Sous le poids de tes baisers,
Sous la pression de tes désirs
Afin d'avoir l'esprit apaisé
De ne pas t'avoir vu venir.

Si l'arbre porte le témoignage
De notre union au travers du temps,
Même si tu me fais barrage
Pour cause de tes dix-huit ans,

Saches que les étoiles dauphines
Ont déjà célébré nos retrouvailles
Aux confins du cosmos d'opaline
Par la loi du seigneur Adonaï.

Si la ronde des étoiles s'est inversée,
C'est pour nous offrir en spectacle,
La voie lactée que j'eus versée
pour demander à l'oracle

Si la débâcle nous épargnera
Comme je pense qu'elle le fera.
Si je puis retirer ton pagne
Avant que mon cœur ne saigne.




......................................



LES FASTES DE LA SERVITUDE


Si une reine m'ouvrait son cœur,
Si je la voyais battre des cils,
Qu'elle me fasse le suprême honneur
De m'inviter sur son île,

Me donner la servitude
De ses braves sujets
Et le loisir de suivre à ma guise mes études
Et de patauger

Avec elle dans l'écume blanche,
Je refuserais ses présents
Car dans le creux de ses hanches
Et dans le coucher de soleil irisant,

Je penserai encore à toi.
Aucune médecine n'aura raison de moi,
Sauf si lors d'un voyage à Nice,
Elle s'alloue tes services.

Si tu me donnes les derniers soins,
La chaleur de tes seins,
Ton amour dont j'ai besoin,
Tu ne seras pas venu en vain.

Même si j'aurais pu connaître hier
Les fastes de la cour,
Je préfère ma roturière
Qui me noie de son amour.

Même si je suis asservi par la reine,
Que notre couche soit faite de foin,
Que nous vivions à la traîne
Et que tu prennes de l'embonpoint,

Je serai toujours ton esclave affranchi.
Même quand je serai avachi,
Je ne regretterai pas mon choix,
Je pense encore à toi.




......................................


AU TRAVERS DE TES YEUX


Je te ferai te découvrir toute
La passion qui recouvre ma vertu.
Je sculpterai ta statue
Au long de ma route

Où je détournerai ton image
De mes pensées embrumées
Depuis que j'ai éloigné mon entourage
Pour me consacrer tout entier à mon aimée.

Car ton image nuit à ta beauté
Comme un sentiment éclaté
Qui me berce de ton souvenir.
Avant que je n'en vienne à la bannir,

J'aimerai de ton sourire,
Agrandir mon univers
Avant de t'appartenir
Au milieu des travers

De ma vie éphémère
Où triomphe les moments précieux
Où la brillance de tes yeux
N'a rien à envier aux dorures de la mer.

Ils pétillent de mille feux
Sous le soleil des tropiques.
Dans mon cœur en feu,
Tu es magnifique.




....................................
Modifié en dernier par Gemani le 22 mai 2021, 01:29, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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L'ondine et le magicien.......................... 83
Tout aimer de moi................................ 84
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Il m'emporte loin de toi......................... 91




LA TRAVERSÉE DE TON CORPS


Assis au milieu des galets,
Je t'ai regardée t'en aller
En retenant mes larmes amères
De couler sur les pierres.

J'ai senti ton acide creuser dans le calcaire
De mes sombres ressentiments,
Qui a ton toucher sont devenus poussière
Aussi loin que se porte mon regard au firmament.

Mon esprit vit dans ton âme.
Quand je te vois rire à pleine dents,
il n'y a qu'en te regardant
Que j'oublie mon éternel drame.

J'aimerais tenir ce qui se cache
Au plus profond de ton être,
Avant que je ne m'attache
A ton paraître.

Je voudrais trouver en toi
Les racines qui vaincront
La peur de me perdre en toi
Quand mes lèvres toucheront ton front.

Agripper cette impression fugace
De grandeur au delà des mots
Que sans relâche, je chasse
Pour ne plus souffrir de mes maux.

Rejoindre ta nature divine.
Déjouer tes formes et ton arôme.
Renier ta forme humaine,
Ce qui fait de moi un homme

Pour te faire goûter mes trésors
Que j'ai déposés dans chaque port.
Mais, j'attends qu'à chaque traversée,
Tu viennes en moi te verser.




........................................


L'ONDINE ET LE MAGICIEN


Assise sur le carrelage de la cuisine,
Ton cœur de femme résonne
Comme celui d'une sauvageonne
Ou d'une ondine

Qui danse au gré du vent.
Avant que ne se lève l'ouragan,
Tu me feras boire ta mixture d'onguents
Au soleil levant.

Armé de ta potion magique,
Je partirai vêtu d'une simple tunique
Chevauchant le cyclone
Qui tourbillonne ;

Pendant que tu commanderas aux éléments,
Je me laisserais porter où bon te semble.
Je n'aurai pas peur même si la terre tremble
Car en toi, j'ai la confiance d'un cœur aimant.

Ils nous prendront pour des dieux,
Quand ils nous verront des cieux
Ravager leurs terres cultivées
Et en leur esprit, raviver

Les contes à dormir debout,
Mais tout le monde s'en fout,
Bien que nous portions témoignage
Qu'il y a d'autres rivages

Que ceux de leurs esprits étroits
Qu'ils n'ont pas osé exploré
Avec leurs oiseaux de proie
Préférant détruire les forêts.

Ma belle replantera les arbres.
Je dessinerai un nouveau tracé pour les rivières,
Les rocs seront de marbre.
De ce monde, notre amour sera la lumière.




........................................


TOUT AIMER DE MOI


Si je devais redessiner
Les contours du globe terrestre
A ton image, à ton paraître,
Je chercherais à l'affiner.

Si tu aiguises mes sens
En vue de saisir mes buts,
Tu recevras après l'échéance
Un lourd tribut

Dont je ne veux pas m'acquitter
A moins que tu ne me fasses la promesse
Après mes caresses
De ne jamais me quitter

Pour celui qui ne saura pas t'offrir
De quoi satisfaire tes moindres désirs,
Pour celui qui sera incapable
De t'écrire de plus belles fables

Que celles qui ont prévalu
Pendant tant de lustres
Sur ce chansonnier rustre
Que tu avais tant lu

Que j'en étais atrocement jaloux
Au point de jeter sur toi le flou
De mes existences passées,
De mes écueils qui t'ont blessée,

Ignorant le mystère
Qui m'a fait m'éloigner d'elle,
Creuser le plus large cratère
Pour ne m'ouvrir qu'à ma belle,

Sans qu'elles aient eu le loisir
De me consommer
Pour que tu puisses choisir
Ce qu'en moi tu veux aimer.




........................................



MI-ANGE, MI-DEMON


Il n'y rien d'autre qui m'émeut
Autant que tes silences qui sont si parlants
Quand vers moi, tu te meus
Toute habillée de blanc ;

Je me demande si en amont
De ton apparence de femme ingénue,
Se cache un ange ou un démon
Aux formes charnues.

Je ne connais de toi
Que ta nature angélique.
Revêts ta forme démoniaque
Avant que je ne succombe à mon choix.

Pourrais-tu me décevoir
Si tu faisais pleuvoir
Les gouttes salées de la mousson ?
Quand sur ma peau parcourt un frisson

Au toucher de tes doigts,
Quand tu me prends à rebrousse poil,
Mon cœur est à l'étroit
Au milieu du champ d'étoiles.

Au regard de tes yeux,
Quand tu fais mine de me dédaigner,
Je me sens planer
Au dessus des cieux.

Comprends-tu que quoi qu'il arrive,
Je franchirai la rive
Et t'attendrai de l'autre côté
Pour tout te raconter.

Il me suffira d'un geste de ta part
Pour renoncer à mon funeste dessein,
Remonter à bord de mon drakkar
Pour rejoindre mon petit poussin.




........................................


ART INNOMMABLE


Ces mots qui se bousculent dans ma tête
N'ont de raison d'être,
Que si derrière les carreaux de la fenêtre
Se cache un jardin de violettes.

Entre les fleurs et les mots,
Je te ferai le bouquet le plus hétéroclite.
De l'olivier, j'arracherai un rameau
Pour respecter l'ancestral rite

Que nous a légué le plus grand amoureux
Que la Terre n'ait jamais porté.
D'une pensée, je comblerai le creux
De ton cœur par ma félicité.

Je mêlerai l'eau et le feu
Pour modeler de nouvelles créations
Qui me rendent malicieux
Aux yeux des amateurs de fortes sensations.

Si mes gerbes aquatiques et florales
Subissent le même sort que les autres
En finissant dans ton ventre,
Je cesserai mon art pictural

Pour m'orienter vers l'innommable,
L'art véritable,
Celui qui est dépourvu de sens
Où on n'a que faire de la prudence.

Si tu te démarques de l'évidence
Et remarques mes différences
Vis-à-vis des ignobles colporteurs,
Je te rendrais ta grandeur

Qui m'a tant gêné au début
Que j'ai du m'élever au dessus
De la masse grouillante mise au rebut
A cause de ce que j'avais conçu.




........................................


MAINTIENS-TU LE PARI ?


Quand le croissant de lune tourbillonne,
C'est que je pense à la beauté indicible
Que revêt ton âme qui me déboulonne
Quand tu me prends pour cible.

Dés que tu décocheras ta flèche,
Je glisserai mes doigts rêches
Dans ton abondante chevelure.
Quand tu me susurres

Que tu as besoin de nouveautés,
Je sais que je ne pourrai satisfaire
Tes envies qu'en vendant mon âme à Lucifer
S'il ne me l'a pas ôtée

Depuis ce jour où tu m'as souri,
Que de ta voix, je me suis nourri,
Depuis que de ton corps, je me suis épris,
En ton âme, j'ai péri.

Quand tu es venue, Alexandra
Réchauffer mon corps dans les draps,
J'ai tremblé à l'idée de dévorer
Ta pureté timorée.

Tu m'as caressé,
Ma peau s'est détendue.
Je t'ai embrassée,
Ton cœur s'est fendu.

Je me suis levé de la couche humide.
J'ai fait entré la lumière blafarde
Sur ton corps aride
Que j'ai découvert par mégarde.

Tu as pris tes genoux dans tes bras.
Tu m'as foudroyé du regard.
Mais dis-moi si tu me vaincras
Avant que je n'use sur toi de mon dard ?




........................................


SI DE LUI, IL S'AGIT


Si celui que tu as choisi comme élu
N'a pas une toison velue,
Il pourrait s'agir de ton serviteur,
Le présent narrateur.

S'il est beau comme un lion
Et qu'il manie bien le crayon
A défaut de la plume de paon,
Ce pourrait-il être ton chenapan ?

S'il s'imagine être l'unique
Objet de tes désirs inassouvis,
Commets-tu l'erreur de ta vie
En choisissant cet hérétique ?

Si tu te berces d'illusions,
Le réveil sera terrible
Quand tu le verras capable
De la plus haute trahison.

Même s'il se résout à la fidélité,
Elle seront nombreuses à désirer te l'arracher.
Si tu ne nuis pas à sa félinité,
Il n'accordera qu'à toi seule l'unique péché ;

Dusse-t-il repousser les plus belles,
Refuser les plus talentueuses,
Il n'augmentera pas son panel
Car il ne pourrait trouver plus merveilleuse

Créature de chair et d'esprit
S'il devait parcourir l'univers
A cœur et à cris
Et qu'il en découvre l'envers.




........................................


VIENS DANS MA RÉSIDENCE


Dans la brise matinale,
Je n'ai pas reconnu ton parfum
Au milieu des embruns
Qui sentent le santal.

Je t'ai laissé partir
Sans essayer de te retenir.
Je suis resté songeur
Pendant de très longues heures

A me demander si c'était toi
Qui m'avait berné
Ou plutôt moi
Qui n'avais pas su comment t'en donner.

Ce vide qui a élu résidence dans ma cour,
J'aimerais à nouveau le remplir de ton amour.
Combler seulement par le tien
Parce que c'est le seul que je retiens.

Les autres ne font que passer.
Au lieu de me molester,
Le tien s'y installe pour y rester
Et me faire rêvasser.

Si mon amour pour toi portait un nom,
Je ne fixerai pas ses images
Qui constituent le premier chaînon
Pour te rendre hommage.



........................................


ASSOIFFE PAR TON CORPS


Quand tu longes les Sables-d'Olonne,
J'imagine le succès rencontré
Si tu avais pu entré
Dans les jardins suspendus de Babylone.

Sur le catamaran qui file à l'horizon,
Je sais que tu regardes en arrière
La fuite des saisons
Qui défigure la clairière,

Où notre amour
Avait vu le jour
Quand tu t'es laissée
Par moi, embrasser.

J'ai sillonné les vieux chemins,
Ton cœur sur ma main.
J'ai gravi la montagne auréolée
Avant de me défouler

Sur les rondeurs de Dame Nature.
J'ai appris le secret de ton cœur
Quand j'ai pris en filature
La petite goutte nacrée de sueur

Qui perlait au bout de ton nez.
Je l'ai aspiré dans ma bouche
Dans la course effrénée
Qui m'a conduit à ta couche,

Goûter du fruit défendu,
Du sel de ton corps pressé
Dans mes doigts empressés
De découvrir leur dû.




........................................


IL M'EMPORTE LOIN DE TOI


Le vent du large m'a desséché.
Mes os se sont broyés sur des rochers
Que j'avais pris pour des douceurs
Alors qu'elles s'amusaient à briser les cœurs.

Serai-je le prochain cadavre ?
Il n'y en a pourtant qu'une seule
Que je voudrais inviter dans mon havre
Avant qu'on ne me recouvre de mon linceul.

Après qu'ils aient dragué le fond des océans
Assombri de mon sang,
Viendras-tu comme la déesse Isis
Reconstituer le corps de ton Osiris ?

Avant que mes morceaux ne soient dispersés
Aux quatre vents de la planète
Sans que tu ne viennes à verser
Sur mon sort une gouttelette

En mémoire du temps vécu.
Même si tu as arraché mon image
Du jardin de tes envies volages,
Mon amour n'a pas été vaincu.

Il réside dans la nuit glaciale,
Dans l'attente de se manifester
Afin que je puisse t'infester
De mon souffle vital.




........................................
Modifié en dernier par Gemani le 22 mai 2021, 01:28, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Message le

Ton corps sanguinolent........................... 92
J'aime cette chose en toi........................ 93
A la crinière dorée.............................. 94
Un combat légitime............................... 95
Au milieu de ton vacarme......................... 96
La cavalière frivole............................. 97
Pleure sur ma confiance.......................... 98
Ce vieil air irlandais........................... 99
Science fiction.................................. 100
Ils sont partis.................................. 101
Vivier de la mousson............................. 102
Pianoter sur ton corps........................... 103
Innocent amour................................... 104
Jamais plus grand................................ 105



.......................................................................


TON CORPS SANGUINOLENT


Même si les autres passent,
il n'y a que mon adorée
Que je veux dévorer
Toute entière sur le lit de caillasse.

Contre les arêtes des pierres rocheuses,
Je te ferai saigner dans mon étreinte
et plus tu te montreras capricieuse
Et plus seront fondées tes craintes

De me voir sévir
Même si tu te débats.
Je ne te laisserai pas t'enfuir
Avant de t'avoir subtiliser ton bas.

Tu as commencé à rire
Sans ne plus finir.
Tu m'as retiré de mes mains immobiles,
L'objet de mon délit commis sans mobile.

Tu t'es jetée sur mon corps nu
Comme une furie endiablée,
Victime d'une esseulée
qui se vantait d'avoir mis mon coeur à nu.

Tu as dévasté mes dernières forces
Dans la bataille de nos corps épuisés,
J'ai été amusé
Par ton regard féroce.

Je t'ai haïe, j'ai pleuré
Refusant de t'aimer pour déchirer
Ce lien qui nous avait uni.
N'ai-je pas pourtant été suffisamment puni

Pour m'infliger la souffrance suprême
D'abandonner la seule que j'aime ?
Non, je n'ai pu rien briser.
Si tu veux de moi, je m'en irai t'épouser.



.......................................


J'AIME CETTE CHOSE EN TOI


Où sont les trésors de bienfait
Que tu m'avais promis ?
Quand tes yeux ont-ils perdu leurs reflets ?
Est-ce depuis que je t'ai perdue comme amie ?

Vois dans mes yeux cet océan.
Viens t'y noyer, descend
Au plus profond de mon être
Jusqu'à quitter tes guêtres.

Que je découvre ta nudité,
Que devant elle je m'efface,
Bien qu'en vérité,
Mon désir soit tenace.

J'aurai trop peur de te salir
Bien que tu veuilles m'appartenir.
Ai-je le droit de te la voler ?
Par mon nom, t'appeler ?

J'aimerais tant t'emmener
Par les chemins de traverse.
Tout de moi, t'abandonner,
S'il pleut averse,

De mon corps te recouvrir.
Faire remonter au ciel la pluie.
Entendre tes soupirs
Avant que ne retombe la nuit

Et que ton souvenir foudroie mon cœur,
Me cause du malheur
Et toi qui ne m'entends pas,
Qui reste tout là-bas

Sans mot dire,
Sourde à mes incantations.
Je ne peux te maudire
Pour me venger de ta disparition.




.......................................


A LA CRINIÈRE DORÉE


Dans mes nuits agités,
Tu reviens sans cesse à la charge
Depuis toute éternité
A travers les âges

Pour te joindre à mon sang
Et engendrer le plus puissant
De tous les êtres de l'univers,
L'homme à l'éblouissante crinière

Qui de ton ventre est sorti
Quand le feu du Soleil est parti
Foudroyer la fille de Mercure
Dans la douce nature.

Il a hérité de ton arrogance.
Je lui ai donné mon impatience
Pour qu'il triomphe de ce monde maudit
Et nous protège le long des routes du paradis.

Seulement deux âmes sœurs
Qui ont dans leur cœur
De si belles flammes,
De si fines lames

Que dans nos farouches ébats,
Nous nous sommes écartelés.
Je t'ai entendu hurler
Quand est venu ton trépas.

J'ai broyé le fil de notre destin
En t'offrant ce fils
Sur les fortins
De tes caprices

D'enfant mal aimée,
De gamine écervelée,
Qui m'a décimé,
Mon cœur affalé.




.......................................


UN COMBAT LÉGITIME


Avant que je ne m'en prenne
A la reine des sirènes,
Je me ferai poisson
Pour mordre à son hameçon,

Du moins si elle s'y laisse prendre.
Si je devais prétendre
A devenir son époux
Malgré tout,

Réussirai-je les épreuves qualificatives ?
Ferai-je parti des prétendants au titre ?
Ne deviendrai-je que son pitre ?
Comment échapper à l'expédition punitive ?

Dois-je tuer ces pauvres créatures ?
Pour mériter une place en finale ?
Suivre la voie des purs et durs
Et appliquer la peine capitale

A tour de bras, liquider les vivants.
Est-elle digne de toute cette débauche d'énergie ?
Moi qui était le plus fervent
De ses prétendants, j'ai mal agi.

J'ai grillé tous mes adversaires.
Je me retrouve en face d'elle
Sous ses grands airs
De péronnelle,

Se cache la fontaine de jouvence
Qui donne la vie éternelle
A tout son cheptel
Tombé en décadence

Depuis qu'ils s'y sont baignés
Sans avoir gagné
Le droit de régner.
Je lui offrirai une nouvelle lignée.




.......................................


AU MILIEU DE TON VACARME


Tout seul, j’attende
Dans le miroir de mes illusions.
Et le seul son que j’entends
Est le bruit de mon crayon

Qui traverse le fin papier.
Dans ce silence qui m'effraie,
Je t'imagine nus-pieds
Ouvrant ce somptueux coffret.

Mais as tu un cadeau
Pour le pauvre erre que je suis ?
Où seulement un autre fardeau
Au milieu du bruit,

De ce vacarme assourdissant
Qui t'entoure et me détache
Du plus intéressant
Des vertus que tu me caches.

Est-ce toi tout simplement ?
N'y-a-t-il pas à découvrir
Dans le miroir déformant
De tes plus profonds désirs,

Cette étincelle de joie
Qui provoque en moi
Ces sautes d'humeur
Au fond de mon cœur,

Cette désarmante voix
Qui fait de moi
Un amoureux tranquille,
Un grand imbécile.

Plus je suis bête
Et plus je suis à la fête.
Mais suis-je à même
De te dire je t'aime ?




.......................................


LA CAVALIÈRE FRIVOLE


Je dois te provoquer
Pour ne pas te perdre,
Constamment t'attaquer
Afin de mieux te peindre

Sur les murs de mon avenir.
Ne rien t'épargner de ma passion
Allant jusqu'à ternir
A défaut de vernir ta réputation.

Déjà si mise en doute
Dans ton portrait qui dépeint
La manière dont tu mets en valeur ton sein
Pendant les combats de joute

Où je me bats contre ton favori
Devant la foule qui de moi si rit
De voir ma détresse
Et ma profonde tristesse

De te savoir infidèle
Dés que j'ai le dos tourné,
Pour te jeter sur le premier basané
Qui passe près de la citadelle

Où nous nous étions jurés
Devant Monsieur le curé
De toujours respecter
Ce dont je dois aujourd'hui te suspecter.

Je te protégerai de l'échafaud
En abandonnant mon trône
A tes hommes de passage qui te donnent
Loin s'en faut,

Plus de plaisir à ton corps
Que d'assister à ma mort,
Quand sur ta pirogue,
Tu suis mes si longs monologues.




.......................................


PLEURE SUR MA CONFIANCE


Je ne peux me suffire
D'entendre ton étrange voix,
Que je ne peux souffrir
De faire ma loi

Avant que je ne subisse la tienne
Et que j'y laisse ma peau,
Je préfère encore entendre ton écho
Que de te voir dans les bras d'un faux mécène.

Crois-tu vraiment
Mériter mon pardon ?
Souris donc
Je te l'accorde éternellement !

Tous les autres te sont indifférents
Car je sais que mes yeux
Te sont plus précieux
Que ceux de tous tes mécréants

Et que pour m'apprécier
Au maximum du possible,
Tu en prends d'autres pour cible
Pour tenter de m'émoustiller.

Mais rien n'y fait,
Même la magie des fées
Ne peut me faire douter
De ton émérite fidélité.

Même quand aux bras d'un amant,
Tu cherches mon regard jaloux,
Tu n'y vois que de l'amusement
De te voir tromper ce jeune loup

Et revenir tout à coup,
M'embrasser dans le cou
Devant le jeune fou
Qui jette des regards insistants sur tes dessous.




.......................................


CE VIEIL AIR IRLANDAIS


N'est-il pas ridicule
Que tu ais tant d'émules
Qui te comblent,
Et moi qui te trouble ?

Sous les feux des projecteurs,
J'ai usé de la magie,
Pour que les autres acteurs
Souffrent de mon élégie.

Face aux fans en délire,
Je t'ai rendue inaccessible
En éclatant ma tirelire
Et leurs fusibles.

Souviens toi du vieil adage
Qui s'en prend au maquillage.
Fuis dans la montagne
Avant que le remords ne te gagne

De tricher sur ton apparence.
Retire tous ces colifichets
Qui n'abusent pas ton essence
De femme desséchée

Par la tristesse accumulée,
Par le poids des années,
Qui ont défilés
Pendant que tu chantonnais

Ce vieil air irlandais
Qui te rappelait les jours heureux
Où tu m'avais guidé
Au travers des bois filandreux

Vers cette douce clairière
Qui respirait si fort
L'abandon des frontières
De nos deux corps.




.......................................


SCIENCE FICTION


J'ai arraché de terre
Les buildings de pierre
Devant leurs yeux apeurés
Et leurs mines sidérées

Pour que nulle ombre
Ne ternisse ton image.
Que dans un recoin sombre,
Tu ne sois pas le témoin d'un carnage.

J'ai fait éclater les nuages
pour qu'il pleuve,
Que grossissent les fleuves
Et que notre barque prenne le large.

J'ai renversé les derniers empereurs,
Violé les courtisanes,
Libéré les mineurs
Des trop nombreuses caravanes

Pour changer la face du monde
Avant que tu ne grondes
Contre la certitude des choses
Et la couleur des roses.

Que devrais-je encore faire
Si tout cela ne te suffit pas ?
Clore ce débat
Qui te confère

Tant d'importance à mes yeux
Qu'il est un délice d'émotions
A qui sait voir au mieux
Le stratagème de ma fiction.





.......................................


ILS SONT PARTIS


C'est comme une prison quelque part,
Qui aux yeux des mutins,
Est sans égard
Pour celui qui la quitte au matin.

Enrubanné d'un drap mortuaire
A l'effigie de la blanche colombe
Qui fuse sous les bombes,
Porter son message aux militaires

Et laconiquement, répéter les mêmes phrases
Devant elle qui se larmoie,
de son fiancé victime des gaz,
Au hasard des croix.

Quand la fleur au fusil,
Il l'a quittée dans l'allégresse
Pour s'envoler vers l'Asie
Qui lui démangeait les fesses,

Depuis qu'il avait vu ses images
De héros qui revenaient de la guerre
Ayant accomplis des exploits grégaires
Pour retrouver leur ménage.

Mais lui n'est pas rentré.
Sur sa vie, ils ont tiré un trait
A l'encre rouge, sur le tableau noir
De ses rêves d'espoir.

Elle le revoyait l'étreignant,
Lui sourire dans leur jardin secret,
Sans qu'il n'y ait un seul plaignant
Qui s'en soit pris à leur foutu décret,

Qui a fait de tant de vie, un enfer ;
De tant de morts, ce que je préfère
Ne pas évoquer devant les âmes
Sensibles de vous les femmes.




.......................................


VIVIER DE LA MOUSSON


Je perd lentement conscience du réel,
Te vois drapée de dentelle,
Une ombrelle sur l'épaule
Dans ton nouveau rôle.

Tu me donnes la réplique
Dans les marais humides,
Attaquée par les moustiques
Alléchés par mon odeur fétide.

A la cascade, tu t'es jetée sur moi.
Tu m'as arraché mes vêtements.
Tu t'es approchée de moi
Et m'a caressé longuement.

Au travers de tes vêtements mouillés,
Je découvre tes formes pulpeuses.
Je sens mon corps griller
Sous l'atmosphère sirupeuse.

Dans la moiteur de nos deux corps,
Nous nous sommes aimés si fort
Que toute l'eau s'en est évaporée
Et les poissons sidérés,

Gigotent sur les graviers.
Mais la mousson vient à leur secours
Raviver le vivier
De notre amour.




.......................................


PIANOTER SUR TON CORPS


Au sein des épineux,
Tu t'écorches les seins.
Sur le sol sablonneux,
Je rêve de tes reins.

Toute en moiteur,
Tu te sens t'évanouir
En proie a la terreur
Sachant que tu ne peux me fuir.

Mes pas se font pressants.
Tu accélères la cadence.
Tu te ronges les sangs
Et je perds patience.

Tu te retournes tout à coup.
Mon regard est perdu dans le vague.
Un grand flou.
Ton corps qui tangue

Au milieu de la nature
Qui s'assombrit de plus en plus.
Tes merveilleuses courbures
Ont disparu de ma vue.

Je sens ton toucher sur ma peau.
Je reprend lentement mes esprits
Et ne voilà-t-il pas le plus beau
De tous les visages qui me sourit !

Ton visage si lumineux
Qui est mon ravissement,
Ton amour vénéneux
Comme un jaillissement

D'outre-tombe
Qui a emporté mon âme
Loin des combes,
Y faire des gammes.




.......................................


INNOCENT AMOUR


Tu as prononcé ton vœu
Et j'ai apparu devant toi.
Tu as voulu me tirer des aveux,
Mais, je ne t'ai rien dit de moi

Pour garder mes secrets
Bien ancrés
Sous le sol pleureur
Qui dissimule mon cœur

Pour conserver mes mystères,
Ne te les donner qu'au compte-goutte.
Tuer père et mère
Et mettre ton cœur en déroute.

T'emmener dans mes rêves,
Te donner ma sève
Et te voir grandir
Sans n'en plus finir.

Couler ma vie en toi
Et de mes dix doigts,
Imprimer à ton existence
Le goût de l'innocence.

Je suis en partance
Pour le domaine de ton esprit
Où je ferai silence
A tes cris.

Si de toi, je m'enquis
Ma chérie,
C'est juste pour te dire
Combien t'appartenir

Est un doux plaisir,
Combien mon désir
Chaque fois que je te vois
Grandit en moi.




.......................................


JAMAIS PLUS GRAND


Saches que les rois et les reines,
D'où qu'ils viennent,
N'eurent jamais plus beau royaume,
Ni ne régentèrent plus grand nombre d'hommes

Que nous au seuil de l'éternité,
Bravant autant la trinité
Que notre impunité
Au delà de toute fidélité.

Nous qui avons tant accompli
Comparés aux dieux de l'Olympe
Qui aujourd'hui mangent les pissenlits
Par les racines qui grimpent

Sur les façades des temples,
Sur les colonnes si amples
Qu'elles témoignent
Du plus grand règne ;

Image de vigueur et de pureté
Qui a soufflé
Comme un vent de liberté
Sur nos cœurs enflés,

Toujours synchrones
Comme sur l'icône
Donnant à nos ébats érotiques
Le goût de l'Amérique,

Avec ses cascades et ses falaises,
Ses déserts et ses forêts
Au milieu des braises
Où nous nous sommes égarés

Avant de fortifier cet élan magique
Dans le diamant et le bois,
Nous ferons ériger l'idyllique
Au nom de notre émoi.




...........................
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Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Message le

Comme au cinéma.................................. 106
Dans la cabane en rondins de hêtre............... 107
La salle aux tortures............................ 108
Pas de ce monde.................................. 109
Le dernier voyage................................ 110
Ainsi file l'étoile.............................. 111
Le combat des titans............................. 112
Échauffe moi..................................... 113
Les combattantes de l'arène...................... 114
Ceinture de chasteté............................. 115


................................................



COMME AU CINEMA


Je devrais perdre mon sérieux
Et participer à tes jeux,
Mais le poète vit retiré
Dans son monde éthéré

Pour continuer à composer
Loin des joies et des peines
Et continuer à creuser
Cette vieille rengaine

Au sujet de ce sentiment
Qui bouleverse la raison,
Qui provoque un tel chambardement
Dans les saisons

Qu'il neige en été,
Que les feuilles tombent au printemps
Par la seule volonté
Du poète qui se veut envoûtant.

En deux temps, trois mouvements,
Tu apparais ici
Pour dompter les éléments
Par tes pouvoirs psy

Et vivre une nouvelle aventure
Dont je tisse l'armature
Quand j’entends tes murmures
Qui me torturent.

J'imagine vivre chaque scène,
Chaque jour une nouvelle,
Toi toujours plus belle
Et moi, ton croque-mitaine.



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DANS LA CABANE EN RONDINS DE HÊTRE


Assis devant le feu de cheminée,
Nos cœurs tambourinaient.
Ta peau satinée resplendit
Dans ce vieux taudis.

Sur ma peau embrunie
Par le sable irisé,
Je me suis complètement désuni
Sous la lumière tamisée.

Mon verre m'a échappé des doigts.
Un mot s'est échappé de tes lèvres.
Ton sourire grivois.
Mon visage mièvre.

Sur le moelleux du tapis,
Tu ne m'accordes aucun répit.
Je sens tes yeux qui me dévisagent,
Je manque de courage

Pour lever mes yeux vers toi,
Te dire tout ce que je cache en moi.
Nous nous sommes allongés.
Quand il s'est mis à neiger,

J'ai voulu raviver le feu,
Mais tu as saisi ma main hésitante
Et tu as fermé les yeux
En dilettante.

J'ai attiré ton corps contre le mien.
Tu as entendu aboyer mon chien.
Tes yeux m'ont contemplé
Et m'ont rappelé

Que l'amour peut encore
Changer de port,
Que mon cœur
Ne peut commettre d'erreur.




........................................


LA SALLE AUX TORTURES


Ce temps est révolu.
Je ne me montrerai plus jaloux.
Je te ferai gravir le talus
Avant que les loups ne soient sur nous.

C'est à moi qu'ils s'en prendront.
Je me ferai larron
En leur remettant mon épée
Afin que tu puisses leur échapper.

Si je ne parviens
Pas à défaire mes liens,
Viendras-tu me sauver
Comme j'en ai rêvé ?

Au risque de me rejoindre
Dans la salle aux tortures,
Accepteras-tu de te vendre
En nature

Au gardien de ma cellule
Pour t'emparer des clefs de ma cage
Avant que mon sang ne coagule
Sous la pression des vieux rouages.

Il te faudra me traîner
Le long des corridors du donjon,
Me porter et me soigner
Des morsures des goujons,

Pour qu'à nouveau je puisse
Dévorer ton corps céleste
Que je goûte avec délice
En réclamant mes restes.

Sous les éléments déchaînés,
Je préfère à ma reine
Être enchaîné
Que recouvrer l’Éden.




........................................


PAS DE CE MONDE


Imagine un être de flammes étincelantes
Qui peut se transformer à volonté
En des structures effarantes
Seulement pour nous inquiéter.

Voudrais-tu que l'on appartienne
A cette race ancienne
Vivant de sorte
A accumuler les émotions fortes?

Veux-tu devenir une boule de feu ?
Une créature lumineuse
Encore plus allumeuse
Que tu ne l'es avec tes yeux ?

Je dois t'avouer
Qu'il s'agit de ma vraie nature,
Sans nulle démesure.
Si sur toi, j'ai échoué,

C'est pour modeler ta chair
A l'image de mes critères
De beauté.
Il n'y a nulle autre entité

Qui correspond plus à mes désirs
Que celle qui répond au nom d'Alexandra.
Si je mets le feu aux draps
Et que tu cries au martyr,

Je m'en voudrais éternellement,
Alors deviens mon égal
Avant que l'on ne me traite de vandale,
Pilleur de cœurs aimants.

Reçois de moi, ma fournaise
Ma chère et tendre aimée
A moins qu'il ne t'en déplaise
De voir ton corps enflammé.




........................................


LE DERNIER VOYAGE


J'ai fait le plus beau voyage
Que l'on ne puisse rêver,
Même si j'ai entravé
La marche de notre ménage.

J'avais tant envie de le visiter
Et tu étais si excitée
Que tu n'as pas mis barrage
A ton déshabillage.

J'ai gravi les montagnes russes
Jusqu'aux volcans jumeaux
Couverts de mousse
Et de rameaux.

J'ai traversé le désert échancré
Et j'ai pénétré dans la jungle fournie
A la recherche du gouffre nacré
Mais, je t'ai sentie à l'agonie.

Au bord des lacs salés
Qui déversaient leurs trop plein,
J'ai tenté de dévaler
Les gorges sans filin.

Je me suis retrouvé dans la caverne
Où agonisaient les éléphants.
Intrigué par tes cernes,
J'ai pris les devants.

J'ai soigné ta couche,
Ramassé les cartouches,
Chargé mon revolver
Prêt à tirer des coups de tonnerre.

Mais je l'ai déchargé à tant
Pour que les cieux se montrent clément,
Qu'un chérubin éclatant
Vienne célébrer ce grand moment.





........................................


AINSI FILE L'ETOILE


Je suis le gardien des temps oubliés.
Même si on en compte par milliers
Au sein de la masse grouillante,
Il n'y a qu'une seule étoile filante.

Toutes les autres sont immobiles,
Craignant un quelconque péril.
Je n'ai de yeux que pour elle
Depuis qu'elle a illuminé mon ciel ;

Même si les autres me clignent de l’œil,
Faisant mine de porter mon deuil,
Il y a une époque lointaine où je leur faisais la cour,
Les priant de me concéder quelque amour.

Mais aujourd'hui, tu es si fulminante
Que j'en suis malade.
Bien que charmantes et séduisantes,
Les autres me sont si fades

Que je ne peux m'en approcher
Sans en éprouver de la nausée,
Que je ne peux les toucher
Qu'en prenant l'air amusé

Tant elles sont ridicules
Quand je les compare à ta somptuosité
Qu'elle me font penser à des campanules
Couvertes d'animosité.

Et pourtant, je les ai exposées
Dans la cour de mon musée
Espérant les refiler à un collectionneur
Avant que ne s'en offusque mon porte bonheur.

D'avoir encore quelques pensées
Pour ces femmes délaissées
Lui serait encore plus désagréable
Que si j'avais commis l'irréparable.




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LE COMBAT DES TITANS


J'ai fui jusqu'au bout des temps
Et nulle part, j'ai rencontré
Amour plus haletant
Que celui que tu as perpétré

En cette belle après midi d'été
Quand tu m'as tant échauffé
Que le vent de la passion m'a étouffé
Avant de me ligoter

Comme un prince consort
Chevauchant le dernier dinosaure
Sur le bleu lagon
Affronter le vieux dragon

Qui a ravagé les chevaliers
De la table ronde,
Qui des quatre coins du monde,
S'étaient ralliés

Afin de t'offrir le feu de la bête.
Mais, ils en ont fait les frais,
De leur squelette,
Il ne reste plus qu'une empreinte nacrée.

Tu m'as prié de ne pas tenter l'exploit,
Mais, sous la pression des gaulois,
J'ai bravé sa langue fourchue,
De son règne, l'ai déchu.

Même s'il est mort de vieillesse
Devant mes yeux abattus
Par tant de tristesse,
Je me suis tu

Et personne n'a jamais su
La véritable histoire de mon combat
Afin que tu ne sois pas déçue
Du marquis de Carabas.




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ÉCHAUFFE-MOI


J'ai attendu que tu décroises
Tes longues jambes effilées
Afin que je puisse les épiler
Pendant que ton regard me toise.

Sentant tes doigts dans mes cheveux fins,
Je caresse tes jambes lisses
Qui ont si joli teint
Qu'elles resplendissent.

Je les ai enduites de baume lustrant
Pendant que tu les écartais,
Plus sensuelle au demeurant
Que j'hésitais

A lever mes yeux plus haut
Qu'à hauteur de tes genoux
Qui masquent tes dessous.
J'ai de plus en plus chaud.

Je te sens t'enivrer de moi,
Tes jambes contre ma bouche,
J'ai cru entendre ta voix,
Mais devant ton air farouche,

J'ai détourné mes yeux
Là où je ne devais pas
Et, oh mon Dieu,
Tu n'en portais pas.

Cette fois, je t'ai entendu rire
Et je n'ai pu me retenir
De t'étreindre dans mes bras
Et de crier Alexandra.

Tu sentais mes mains remonter
Le long de tes cuisses tremblantes
Comme si tu pressentais
S'abattre sur toi, une vague déferlante.




........................................


LES COMBATTANTES DE L’ARÈNE


Sous tes couches de peinture,
Tes bijoux de pacotille,
Tes somptueuses guenilles,
Se cache ma future.

Derrière un prénom de châtelaine,
Une allure princière,
Sous ma crinière,
Se repose ma reine.

Dans tes yeux vermeils,
Ton corps de déesse,
Ton incomparable finesse,
Je vois ma merveille.

En entendant ta voix fébrile,
Tes discours futiles,
Ton délicieux rire pudique,
Je reconnais mon unique.

Même si tu as des torts
A te reprocher,
Je ne peux m'empêcher
De t'appeler mon trésor.

J'ai connu quelques hôtesses
Qui auraient pu devenir miennes,
Mais, tu les surpasses dans mon arène
Car tu es mon enchanteresse.

Comme j'ai le droit de vie
Et de mort sur mes gladiateurs,
Acceptes-tu mon cœur
En l'échange de ta vie ?




........................................


CEINTURE DE CHASTETÉ


Non, je ne veux plus souffrir,
Je préfère encore mourir
Que de te voir partir.
J'aime mieux m'abrutir

Que d'essayer de comprendre
Le pourquoi de ta décision.
Même si tu me prends en dérision,
Je te ferai renaître de tes cendres.

Maintenant, si tu ne m'accordes
Même pas une de tes flammèches,
J'enverrais alors ma horde
A ta recherche.

Ils bouleverseront tout sur leur passage.
Ils pilleront, tueront et violeront.
Ils ne redeviendront sages
Que si tu montres ton front

Et patte blanche.
Je te demanderais si tu as été étanche
A l'amour qu'ils t'auront donné,
Si l'un a dégrafé le harnais

Que je t'avais fabriqué
Afin de préserver ta virginité
Sans avoir à te traquer
Et à connaître toute la vérité.

Tu pourrais m'épargner tout cela.
Il te suffirai de faire un pas
Vers moi, le pas qui me décidera
A marier mon nom à Alexandra.





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Modifié en dernier par Gemani le 22 juillet 2023, 17:07, modifié 1 fois.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Message le

Il me reste à publier encore plein de poèmes d'amour pour Alexandra...

Je ne pense pas pouvoir résister à les mettre en ligne même si beaucoup sont maladroits mais cette relation amoureuse m'a tellement marquée, même si je ne l'ai pas vécue dans la chair, elle m'a inspiré tout à la fois les poèmes et les nouvelles.

Et je peux toujours aller la voir sur son mur facebook et cela parce qu'au lieu de remplacer son nom de naissance par celui de son mari, elle a accolé les deux et n'a pas rendu son mur privé.

Elle continue d'exister et je peux être spectateur de sa vie.

Elle est devenue une femme accomplie. Elle a oublié les frasques de sa jeunesse, les mensonges du passé pour se sentir exister à mes yeux. Elle adorait lire Kundera. Je ne pouvais pas rivaliser !

Je n'existe plus pour elle, même si je lui ai dédié des centaines de poèmes et des dizaines de nouvelles. A travers certaines nouvelles non diffusées publiquement, je lui avais laissé comprendre la perversité qui me rongeait tout comme à son amie Annabelle et à Claire. Je suis bien heureux qu'elle ait pu s'épanouir. Elle est devenue une jolie femme, je ne comprends pas comment elle a su faire éclore cette beauté.

Elle va bientôt avoir 44 ans tandis que je vais en avoir 56 à la fin de l'été 2023. Cela fait bien longtemps que je n'existe plus pour elle, depuis juin 1997 où je l'ai entendue pour la dernière fois au téléphone. Parfois, il est préférable d'abandonner l'obsession amoureuse. Elle a su trouver l'homme qui l'a magnifié.

Sûrement qu'il n'écrit pas, j'ai du mal à imaginer un biker inspiré par l'écriture mais il a su tout simplement su l'aimer comme elle voulait être aimée, la rendre heureuse, lui donner des enfants, élaboré des projets communs et en général, une femme n'en demande pas davantage. Comme en plus, il a une activité dans le domaine du luxe, je ne doute pas qu'il lui a sûrement assuré une sécurité financière.

Récemment ils ont fait un voyage en Californie dont elle a publié les photos de son mari, le biker et ses deux enfants qui ont tellement grandi.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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Je prendrais le temps de les lire des que j'ai du temps,

Est il possible que ce soit un éclat, une brillance, l'impulsion de ce chapitre poétique, fibre invisible et productive de la belle union qui s'est réalisé...


Je me souviens d'une expérience perso, qui s'est arrêté brutalement...quelques jours après, un de ses copains me déclare, il est très menteur, tu l'as dégrossi, maintenant c'est la suivante qui va en profiter!

Étonnant, ça ne m'était pas apparu...

Réponse : Tant mieux !

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On ne pense jamais à visiter cet autre aspect...

Campement insoluble des facteurs

Percevoir, révéler, éveiller, avec ou sans...
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Ne t'embête pas à lire les poèmes pour alexandra. C'est pour les jeunes filles en fleur. Ce sont les émois de la jeunesse, du premier amour. Ça n'a aucun intérêt pour toi je t'assure. C'est pour les jeunes filles ou les jeunes femmes en mal d'amour.

Quand j'avais distribué certains de mes poèmes aux martyrs aux jeunes filles du collèges, ceux-ci avaient été récupérés par le CPE et transmis au chef d'établissement qui était un ancien prof de français et qui m'avait dit que mes poèmes etaient mal écrits, faute de syntaxe et cie, il parlait du poème : perles qui se perdent. Et bien sur il m'a défendu de les distribuer...

Donc je sais qu'ils ne sont pas de qualité quoiqu'on puisse me dire ici.
Fondateur du forum, j'ai cru être gnostique dans le passé, mais je n'était qu'un imitatus. J'ai peut-être compris la gnose de travers, je n'ai pas su méditer et je n'ai pas su étudier mes ego comme il fallait et j'ai commis d'autres erreurs dont je ne suis pas conscient. Il m'avait été même donné une épouse-prêtresse mais j'ai échoué sur le chemin sur le premier et le second facteur. Aujourd'hui, je suis un infra-sexuel mais malheureusement, je ne me repens pas !

Je ne suis plus digne de côtoyer les gnostiques bien ancrés sur leurs deux jambes, qui suivent les justes préceptes et se tiennent droit sur le chemin. Certains ont ont su comprendre l'enseignement et ont remarquablement progressé sur le chemin, disent marcher dans les pas de leur Intime. Et bien qu'ils soient venus à la gnose après moi, ils ont voulu me proposer leur aide pour me relever mais je l'ai refusée. Je constate mon échec et j'attends la mort avec impatience en m'isolant, espérant pouvoir revenir dans une vie prochaine avec de meilleurs atouts si cela m'est permis. Mais que cela ne vous empêche pas de venir vous frotter à eux. Je ne suis plus présent sur le forum pour échanger. Je n'alimente que les sujets qui m'intéressent et ne souhaite pas débattre avec vous.
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