Conférence 015 intitulée "REFLEXIONES SOBRE EL TRABAJO INTERIOR (Didáctica para Eliminar al Ego)"
Réflexions sur le Travail Intérieur
Mes chers amis, mesdames et messieurs, ce soir nous allons parler un peu de nos inquiétudes spirituelles. Avant tout, il est bon de savoir pourquoi nous sommes ici ; qu'est-ce qui nous a amenés, en réalité, ce soir dans cette salle de la Gnose. Au fond, que recherchons-nous ? Nous devons bien éclaircir ces énigmes dans le but de nous orienter.
Nous pouvons, certes, écouter les discours des instructeurs. Mais cela vaut la peine que nous nous posions la question : avons-nous réellement compris leurs paroles ? Notre frère S., Missionnaire Gnostique International, a parlé. Ses désirs ardents, ses aspirations, ses inquiétudes mystiques se sont pleinement exprimés ; disons qu'il a pensé à voix haute ; vous l'avez écouté, mais nous ne sommes pas sûrs que vous ayez compris ses paroles. C'est pourquoi, avant tout, nous devons chercher à examiner un peu, à essayer d'éclaircir : qu'est-ce que nous voulons ? Qu'est-ce que nous recherchons ? Qu'est-ce que nous désirons ? Qu'est-ce qui nous a amenés ici ce soir ?
Nous vivons ! Cela, nous ne pouvons pas le nier, nous existons ! Nous sommes assis : vous, dans l'intention de m'écouter, moi, dans l'intention de vous parler... Vous avez tous des problèmes dans votre vie, qu'ils soient de type économique ou de type moral, etc., il n'y a quasiment personne qui n'ait pas de problèmes. Mais, vous voudriez tous ne pas avoir de problèmes, vivre en paix ; vous voudriez qu'il ne vous manque rien, absolument rien ; et je suis d'accord qu'il est nécessaire d'avoir pain, vêtements et refuge ; c'est évident.
Mais, il faut savoir où finit la NÉCESSITÉ et où commence l'AMBITION. Que nous ayons besoin d'une maison pour vivre, c'est évident ; que nous ayons besoin de nous vêtir décemment, c'est certain ; que nous ayons besoin de manger, c'est naturel, sinon nous mourrions...
Alors où finit la nécessité et où commence l'ambition ? Dans la vie, il y a des gens qui ne se préoccupent que d'obtenir de l'argent, de l'argent et encore plus d'argent. Mais vraiment, en réalité, ils ne savent pas pourquoi, ni à quelle fin. Ils travaillent jour après jour dans l'intention d'obtenir de l'argent et arrivent même à être multimillionnaires.
Mais, je me pose la question et je vous la pose à vous autres : pourquoi cette soif d'argent ? Un jour ou l'autre, ils meurent et l'argent qu'ils ont obtenu avec tant de sacrifices reste là ; ils ne peuvent pas l'emmener. En réalité, en vérité, quand on meurt on n'emmène pas la moindre chose, pas même une aiguille. Alors, à quoi sert à ces « archi-millionnaires » d'avoir sacrifié leur vie sur l'autel de l'argent ?
Je ne veux pas vous dire, à vous autres, qu'il n'est pas nécessaire d'en avoir, puisqu'il est évident que si on n'en a pas, alors on ne peut pas payer le loyer et on nous flanque à la porte ; il est certain que si on n'en a pas, alors on meurt de faim ; si on n'en a pas, alors on marche « tout nus » dans la rue ; c'est évident.
Mais ce qui n'est pas évident, c'est que nous dédiions notre vie exclusivement à vouloir devenir millionnaires. Que gagnent ces ambitieux qui passent leur vie à accumuler une fortune et qui meurent ? Et à quoi leur servent leurs grosses fortunes ?
Cela vaut la peine de réfléchir un peu à toutes ces choses. Il y a beaucoup d'autres inquiétudes : il n'y a pas de doute que l'homme a besoin d'une compagne ; nous ne pouvons pas nier non plus que la femme ait besoin d'un homme, d'un mari, c'est évident. Mais observez les couples et vous verrez qu'ils sont rarement heureux.
Ils vivent souvent en harmonie pendant un temps et soudain, il y a des conflits entre eux. Parfois, il arrive que l'homme rencontre quelque part une autre demoiselle et c'est alors un triangle fatal ; d'autres fois, c'est la femme qui commet l'adultère et c'est l'échec. Mais quelquefois, on voit le cas de couples qui sont heureux en apparence, où il n'y a pas de tierce personne au milieu et il s'avère qu'ils se battent entre eux quand on s'y attend le moins. Il dit une parole, elle en dit une autre, arrive la discussion et, pour finir, la vaisselle vole en éclats... Alors, quoi ?
En réalité et en vérité, l'être humain ne sait pas vivre. Les prisons, par exemple, sont remplies de gens ; tous ceux qui sont en prison se lavent les mains ; ils disent : « Non, je ne suis pas coupable, ce qui se passe, c'est que ces juges injustes m'ont placé ici... ». Résultat : personne n'est coupable. Mais, il n'y a pas de doute qu'ils sont en prison parce qu'ils ne savent pas vivre ; s'ils savaient vivre, ils ne seraient pas en prison. Voilà le problème le plus grave !...
Nous devrions tous dire : « Oui, nous sommes remplis d'inquiétudes et nous ne savons pas vivre »... Si quelqu'un savait vivre, alors il irait bien ; mais nous ne savons pas vivre ; les gens se battent pour tout : quelqu'un dit un petit mot inharmonieux et la personne visée réagit violemment. Résultat, donc : dispute ! Mais cette tendance que j'ai vue dans l'humanité, précisément [...] les uns contre les autres et tous contre tous. Personne ne sait vivre en paix. Qu'est-ce qui se passe dans tout cela ? Vraiment, en réalité, cela vaut la peine que nous sachions, nous autres, ce que nous avons, là, à l'intérieur de nous, ce que « nous portons ».
Quand nous frappons à une porte, on nous demande : « Qui est-ce ? ». Nous répondons : « Moi ! ». Mais qui est ce « Moi » que nous avons en nous ? Évidemment, c'est celui des problèmes ; et chacun de nous semble un problème et est un problème ; le Moi est « problèmes ». Mais nous avons un Moi ; chacun de vous a un Moi et quand vous frappez à une porte et qu'on vous demande : « Qui est-ce ? », vous répondez : « Moi ! ».
Eh bien ! Il me semble que ce soir cela vaut la peine que nous essayions de comprendre ce qu'est ce « Moi ». Il me semble qu'il ne doit pas être très « bon » puisque nous nous disputons pour n'importe quoi. Il me semble qu'il ne doit pas être un « saint », alors qu'à toute heure nous sommes remplis d'ambitions.
Si nous laissions, si nous posions, ici, une boite remplie d'or en poudre, pourrions-nous être sûrs qu'aucun d'entre nous ne toucherait à cet or en poudre ? Que les hommes honorables et les femmes très dignes s'examinent eux-mêmes... Ou si untel nous avait laissé la garde de cette boite d'or en poudre, pas ici, mais là-bas, dans notre maison, serions-nous sûrs de ne pas toucher un grain de cet or ? Qui pourrait me donner une réponse ? Qui se sentirait capable de ne pas toucher un milligramme d'une boite où il y aurait de l'or en poudre ?
Je crois qu'il n'y a personne. Parce qu'il y a un dicton qui dit « devant un coffre ouvert, même le plus juste pèche ». Et c'est une terrible vérité. Et pourtant je vous signale que nous sommes tous des personnes honorables (soit disant)...
Or, dans les temps anciens et encore à notre époque, continue d'exister là-bas, au Moyen Orient, une secte vraiment extraordinaire. Je veux me référer à la secte des DRUSES SYRIENS. Un certain gentleman allemand qui arriva en Syrie demanda à entrer dans cette secte. On le mit dans un immense souterrain après l'avoir soumis à beaucoup d'épreuves. Il se sortit bien de toutes les épreuves. Pour finir, étant affamé après environ huit jours sans avoir mangé, on le mit devant des plats délicieux où brillaient des fruits ; enfin cette nourriture sollicitait donc son palais. L'homme avait une faim atroce et, cependant, devant cette scène si merveilleuse, il trouva la force de volonté pour ne pas manger et sortit de là vainqueur...
Mais, arriva alors la partie la plus grave qui est la suivante : L'ÉPREUVE SEXUELLE. On le fit coucher dans une très belle chambre, parmi des fleurs, des parfums et tout. Il était si fatigué qu'il décida de dormir un peu. Soudain, il vit une dame ineffable ; elle s'approcha de lui (bien sûr ce que je suis en train de raconter n'attirera pas l'attention des femmes, car ce sont des femmes. Mais n'oubliez pas que pour les femmes aussi il y a des épreuves, non pas avec des femmes mais avec des hommes, bien sûr ; mais ici, dans ce cas, comme c'était un homme, on devait l'éprouver avec des femmes, c'est évident).
Cette femme arriva en « tenue d'Ève », naturellement, le calice à la main et invitant cet homme à l'amour. On pourrait dire que, plus encore, elle alla même jusqu'à essayer de le violenter sexuellement. Mais lui, avec une force d'acier, avec une puissante volonté, tint ferme et ne chuta pas. Bien sûr, comme il était sorti triomphant, il reçut l'INITIATION SYRIENNE, il reçut quelques pouvoirs ; dans un miroir, un Prêtre lui montra l'avenir qui l'attendait (et cet avenir s'accomplit au pied de la lettre).
Si, à un moment donné, il avait échoué, on l'aurait tué, parce que dans les murs il y avait de petits trous par lesquels il était observé. Une chute de sa part et on le tuait ! Il aurait cessé de vivre, le pauvre ! Mais, il avait une volonté d'acier et il triompha : il reçut l'Initiation et il reçut beaucoup de pouvoirs extraordinaires...
Maintenant, je dis aux femmes que, pour elles, il y a d'autres épreuves, mais les épreuves, pour elles, sont avec des hommes et, si elles chutent, elles subissent le même sort que les hommes...
Maintenant, je demande aux hommes qui sont ici présents : n'auriez-vous pas échoué ? Êtes-vous sûrs que si une de ces femmes, ineffable, vêtue en « tenue de paradis », venait se coucher, dormir avec vous, avec des manières tentatrices, vous auriez une volonté si forte que vous ne tomberiez pas ? Posez la main ici, sur votre coeur, et dites-vous à vous-mêmes, demandez-vous si vous seriez capables de passer cette épreuve.
Quant aux femmes, je leur dirais : seriez-vous capables de la passer si vous, les jeunes, vous vous retrouviez en présence d'un Apollon énamouré ? En sortiriez-vous victorieuses ?
Nous pouvons, certes, écouter les discours des instructeurs. Mais cela vaut la peine que nous nous posions la question : avons-nous réellement compris leurs paroles ? Notre frère S., Missionnaire Gnostique International, a parlé. Ses désirs ardents, ses aspirations, ses inquiétudes mystiques se sont pleinement exprimés ; disons qu'il a pensé à voix haute ; vous l'avez écouté, mais nous ne sommes pas sûrs que vous ayez compris ses paroles. C'est pourquoi, avant tout, nous devons chercher à examiner un peu, à essayer d'éclaircir : qu'est-ce que nous voulons ? Qu'est-ce que nous recherchons ? Qu'est-ce que nous désirons ? Qu'est-ce qui nous a amenés ici ce soir ?
Nous vivons ! Cela, nous ne pouvons pas le nier, nous existons ! Nous sommes assis : vous, dans l'intention de m'écouter, moi, dans l'intention de vous parler... Vous avez tous des problèmes dans votre vie, qu'ils soient de type économique ou de type moral, etc., il n'y a quasiment personne qui n'ait pas de problèmes. Mais, vous voudriez tous ne pas avoir de problèmes, vivre en paix ; vous voudriez qu'il ne vous manque rien, absolument rien ; et je suis d'accord qu'il est nécessaire d'avoir pain, vêtements et refuge ; c'est évident.
Mais, il faut savoir où finit la NÉCESSITÉ et où commence l'AMBITION. Que nous ayons besoin d'une maison pour vivre, c'est évident ; que nous ayons besoin de nous vêtir décemment, c'est certain ; que nous ayons besoin de manger, c'est naturel, sinon nous mourrions...
Alors où finit la nécessité et où commence l'ambition ? Dans la vie, il y a des gens qui ne se préoccupent que d'obtenir de l'argent, de l'argent et encore plus d'argent. Mais vraiment, en réalité, ils ne savent pas pourquoi, ni à quelle fin. Ils travaillent jour après jour dans l'intention d'obtenir de l'argent et arrivent même à être multimillionnaires.
Mais, je me pose la question et je vous la pose à vous autres : pourquoi cette soif d'argent ? Un jour ou l'autre, ils meurent et l'argent qu'ils ont obtenu avec tant de sacrifices reste là ; ils ne peuvent pas l'emmener. En réalité, en vérité, quand on meurt on n'emmène pas la moindre chose, pas même une aiguille. Alors, à quoi sert à ces « archi-millionnaires » d'avoir sacrifié leur vie sur l'autel de l'argent ?
Je ne veux pas vous dire, à vous autres, qu'il n'est pas nécessaire d'en avoir, puisqu'il est évident que si on n'en a pas, alors on ne peut pas payer le loyer et on nous flanque à la porte ; il est certain que si on n'en a pas, alors on meurt de faim ; si on n'en a pas, alors on marche « tout nus » dans la rue ; c'est évident.
Mais ce qui n'est pas évident, c'est que nous dédiions notre vie exclusivement à vouloir devenir millionnaires. Que gagnent ces ambitieux qui passent leur vie à accumuler une fortune et qui meurent ? Et à quoi leur servent leurs grosses fortunes ?
Cela vaut la peine de réfléchir un peu à toutes ces choses. Il y a beaucoup d'autres inquiétudes : il n'y a pas de doute que l'homme a besoin d'une compagne ; nous ne pouvons pas nier non plus que la femme ait besoin d'un homme, d'un mari, c'est évident. Mais observez les couples et vous verrez qu'ils sont rarement heureux.
Ils vivent souvent en harmonie pendant un temps et soudain, il y a des conflits entre eux. Parfois, il arrive que l'homme rencontre quelque part une autre demoiselle et c'est alors un triangle fatal ; d'autres fois, c'est la femme qui commet l'adultère et c'est l'échec. Mais quelquefois, on voit le cas de couples qui sont heureux en apparence, où il n'y a pas de tierce personne au milieu et il s'avère qu'ils se battent entre eux quand on s'y attend le moins. Il dit une parole, elle en dit une autre, arrive la discussion et, pour finir, la vaisselle vole en éclats... Alors, quoi ?
En réalité et en vérité, l'être humain ne sait pas vivre. Les prisons, par exemple, sont remplies de gens ; tous ceux qui sont en prison se lavent les mains ; ils disent : « Non, je ne suis pas coupable, ce qui se passe, c'est que ces juges injustes m'ont placé ici... ». Résultat : personne n'est coupable. Mais, il n'y a pas de doute qu'ils sont en prison parce qu'ils ne savent pas vivre ; s'ils savaient vivre, ils ne seraient pas en prison. Voilà le problème le plus grave !...
Nous devrions tous dire : « Oui, nous sommes remplis d'inquiétudes et nous ne savons pas vivre »... Si quelqu'un savait vivre, alors il irait bien ; mais nous ne savons pas vivre ; les gens se battent pour tout : quelqu'un dit un petit mot inharmonieux et la personne visée réagit violemment. Résultat, donc : dispute ! Mais cette tendance que j'ai vue dans l'humanité, précisément [...] les uns contre les autres et tous contre tous. Personne ne sait vivre en paix. Qu'est-ce qui se passe dans tout cela ? Vraiment, en réalité, cela vaut la peine que nous sachions, nous autres, ce que nous avons, là, à l'intérieur de nous, ce que « nous portons ».
Quand nous frappons à une porte, on nous demande : « Qui est-ce ? ». Nous répondons : « Moi ! ». Mais qui est ce « Moi » que nous avons en nous ? Évidemment, c'est celui des problèmes ; et chacun de nous semble un problème et est un problème ; le Moi est « problèmes ». Mais nous avons un Moi ; chacun de vous a un Moi et quand vous frappez à une porte et qu'on vous demande : « Qui est-ce ? », vous répondez : « Moi ! ».
Eh bien ! Il me semble que ce soir cela vaut la peine que nous essayions de comprendre ce qu'est ce « Moi ». Il me semble qu'il ne doit pas être très « bon » puisque nous nous disputons pour n'importe quoi. Il me semble qu'il ne doit pas être un « saint », alors qu'à toute heure nous sommes remplis d'ambitions.
Si nous laissions, si nous posions, ici, une boite remplie d'or en poudre, pourrions-nous être sûrs qu'aucun d'entre nous ne toucherait à cet or en poudre ? Que les hommes honorables et les femmes très dignes s'examinent eux-mêmes... Ou si untel nous avait laissé la garde de cette boite d'or en poudre, pas ici, mais là-bas, dans notre maison, serions-nous sûrs de ne pas toucher un grain de cet or ? Qui pourrait me donner une réponse ? Qui se sentirait capable de ne pas toucher un milligramme d'une boite où il y aurait de l'or en poudre ?
Je crois qu'il n'y a personne. Parce qu'il y a un dicton qui dit « devant un coffre ouvert, même le plus juste pèche ». Et c'est une terrible vérité. Et pourtant je vous signale que nous sommes tous des personnes honorables (soit disant)...
Or, dans les temps anciens et encore à notre époque, continue d'exister là-bas, au Moyen Orient, une secte vraiment extraordinaire. Je veux me référer à la secte des DRUSES SYRIENS. Un certain gentleman allemand qui arriva en Syrie demanda à entrer dans cette secte. On le mit dans un immense souterrain après l'avoir soumis à beaucoup d'épreuves. Il se sortit bien de toutes les épreuves. Pour finir, étant affamé après environ huit jours sans avoir mangé, on le mit devant des plats délicieux où brillaient des fruits ; enfin cette nourriture sollicitait donc son palais. L'homme avait une faim atroce et, cependant, devant cette scène si merveilleuse, il trouva la force de volonté pour ne pas manger et sortit de là vainqueur...
Mais, arriva alors la partie la plus grave qui est la suivante : L'ÉPREUVE SEXUELLE. On le fit coucher dans une très belle chambre, parmi des fleurs, des parfums et tout. Il était si fatigué qu'il décida de dormir un peu. Soudain, il vit une dame ineffable ; elle s'approcha de lui (bien sûr ce que je suis en train de raconter n'attirera pas l'attention des femmes, car ce sont des femmes. Mais n'oubliez pas que pour les femmes aussi il y a des épreuves, non pas avec des femmes mais avec des hommes, bien sûr ; mais ici, dans ce cas, comme c'était un homme, on devait l'éprouver avec des femmes, c'est évident).
Cette femme arriva en « tenue d'Ève », naturellement, le calice à la main et invitant cet homme à l'amour. On pourrait dire que, plus encore, elle alla même jusqu'à essayer de le violenter sexuellement. Mais lui, avec une force d'acier, avec une puissante volonté, tint ferme et ne chuta pas. Bien sûr, comme il était sorti triomphant, il reçut l'INITIATION SYRIENNE, il reçut quelques pouvoirs ; dans un miroir, un Prêtre lui montra l'avenir qui l'attendait (et cet avenir s'accomplit au pied de la lettre).
Si, à un moment donné, il avait échoué, on l'aurait tué, parce que dans les murs il y avait de petits trous par lesquels il était observé. Une chute de sa part et on le tuait ! Il aurait cessé de vivre, le pauvre ! Mais, il avait une volonté d'acier et il triompha : il reçut l'Initiation et il reçut beaucoup de pouvoirs extraordinaires...
Maintenant, je dis aux femmes que, pour elles, il y a d'autres épreuves, mais les épreuves, pour elles, sont avec des hommes et, si elles chutent, elles subissent le même sort que les hommes...
Maintenant, je demande aux hommes qui sont ici présents : n'auriez-vous pas échoué ? Êtes-vous sûrs que si une de ces femmes, ineffable, vêtue en « tenue de paradis », venait se coucher, dormir avec vous, avec des manières tentatrices, vous auriez une volonté si forte que vous ne tomberiez pas ? Posez la main ici, sur votre coeur, et dites-vous à vous-mêmes, demandez-vous si vous seriez capables de passer cette épreuve.
Quant aux femmes, je leur dirais : seriez-vous capables de la passer si vous, les jeunes, vous vous retrouviez en présence d'un Apollon énamouré ? En sortiriez-vous victorieuses ?