C'est tout ce que j'aime dans la voix féminine ! Malheureusement Samael dira qu'elle a une voix trop grave pour une femme, mais elle peut aussi aller dans les aigus
voici ce qu'en dit le site https://voir.ca/musique/2003/06/18/sara ... e-de-tete/
Chanteuse caméléon, Sarah Jane Morris? Depuis ses débuts dans la pop britannique en 1986 avec la reprise à succès de Don’t Leave Me This Way au sein des Communards, en passant par six albums de versions d’artistes aussi éclectiques que Leonard Cohen, Marvin Gaye, Nick Cave, John Lennon et Johnny Thunder, on doit finalement admettre qu’avec la parution de son septième album, Love & Pain, sur sa propre étiquette Fallen Angel, Sarah Jane Morris ne fait plus que… du Sarah Jane Morris. "Depuis quelques années, raconte-t-elle, j’ai été amenée à chanter dans tellement de styles: je suis passée par un groupe africano-latino-antillais, un groupe de musique des townships d’Afrique du Sud, du big band, du Kurt Weil, du Debussy et d’autres classiques… mais j’ai finalement trouvé ma propre voix au travers de tout cela."
Depuis quelques années, on tente tant bien que mal de l’associer au mouvement jazz-néo-soul des Cassandra Wilson, Macy Gray et autres Erykah Badu, mais la rousse chanteuse se défend bien de vouloir s’enfermer elle-même dans un genre précis. "Je ne me fais pas de soucis avec les catégorisations, car une ne sera jamais assez… Cette année, je participerai à des festivals de jazz, de rock, de blues et de folk! J’ai été influencée par une telle gamme d’artistes au cours de ma carrière, que toutes ces influences se retrouvent maintenant dans mon style. J’ai été considérée longtemps comme une chanteuse de jazz; pas par le monde du jazz, mais le monde pop! Les puristes ne m’ont jamais acceptée à cause de ce début de carrière pop. Je suis vraiment une chanteuse R&B, de par mes vraies racines. Dans mon adolescence, dans les années 70, il y avait tellement de fabuleuse musique de tous les genres et tout le monde écoutait de tout", explique Sarah Jane.
Alors qu’elle étudiait à l’École de théâtre à Londres, un ami pianiste lui fit découvrir la musique de Billie Holiday, elle qui n’avait encore jamais prêté l’oreille à la note bleue. Mais le ton chaud et polyvalent de sa voix, qui s’apparente au son du saxophone ténor l’amena tout naturellement vers ce genre d’interprétation. "Sur mon avant-dernier album, August, que j’ai fait avec Marc Ribot (aussi guitariste de Tom Waits) et qui fut le premier dont je me sentais vraiment en contrôle total, dit-elle, il s’agissait encore de versions sauf pour une originale, que j’avais écrite en prévision de Love & Pain, et Marc m’a convaincue de l’y inclure. Pour en monter le répertoire, j’avais choisi une douzaine de CD favoris de ma collection et Marc a adapté les chansons une fois rendu en studio."
Après avoir reconnu et pris confiance en son talent d’écriture, vint le temps pour elle de se commettre pour de bon. À titre d’auteure, Sarah Jane écrit des textes de chansons qui célèbrent toutes le statut d’être femme. "Au début de la quarantaine, je réalise vraiment toute la complexité d’être une femme et je tenais à l’exprimer au risque de soulever une foule de contradictions, comme dans la chanson It’s Jesus I Love. Ça soulève un dilemme: nous voulons tellement de choses et nous envoyons tellement de messages contradictoires que ça rend les hommes confus. C’est ainsi que j’en suis arrivée à la phrase: It’s Jesus I love… but it’s the devil I need!"
1/ Sarah Jane Morris - Me and Mrs Jones
1 bis/ Sarah Jane Morris - Me and Mrs Jones en live en 1989 quand elle avait 30 ans
2/ Sarah Jane Morris - Cry - avec une collection de photo d'elle... quand elle était plus jeune et magnifique telle une femme fatale.