Samael Aun Weor : La pensée du Jour

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Cours Ésotérique de Magie Runique
41.Parsifal
Parlons maintenant des chevaliers Templiers, discutons un peu de ces fidèles gardiens du Saint-Graal. Que les dieux nous écoutent, que les muses nous inspirent !

Que pourrions-nous dire du château de Montsalvat ? Chantons tous l’hymne du Graal :

« Jour après jour, disposé pour la dernière Cène de l’amour divin, le festin sera renouvelé comme si pour la dernière fois il fallait aujourd’hui le consoler, celui-là qui a pris plaisir à faire de bonnes œuvres. Approchons-nous de l’agape pour recevoir les dons augustes. »

« Tout comme un jour, à travers des douleurs infinies, le sang qui sauva le monde se répandit, que l’on verse mon sang, le cœur joyeux, pour la cause du héros sauveur. Par sa mort, le corps qu’il offrit pour notre Rédemption vit en nous. »

« Notre foi vivra toujours, puisque la colombe plane sur nous, propice messagère du Rédempteur. Mangez du pain de la vie et buvez du vin qui jaillit pour nous ! »

Voyez là-bas, hommes et dieux, les Chevaliers du Graal et leurs écuyers : ils portent tous des tuniques et des capes blanches semblables à celles des Templiers, mais au lieu de la croix Tau de ces derniers, ils arborent de plein droit, sur leurs armes et brodée sur leur cape, une colombe qui vole en planant. Symbole extraordinaire du Troisième Logos, signe vivant de l’Esprit-Saint, de Vulcain, cette force sexuelle merveilleuse grâce à laquelle nous pouvons faire tant de prodiges et de merveilles.

Bon, il convient de pénétrer tout à fait dans le sens profond du drame de Wagner. Qu’ils parlent : Amfortas, le type spécifique du remords ; Titurel, la voix du passé ; Klingsor, le magicien noir ; Parsifal, la Rédemption ; Kundry, la séduction ; Gurnemanz, la tradition.

Les trompettes merveilleuses résonnent dans leur diane solennelle ; Gurnemanz et ses deux écuyers s’agenouillent et récitent en silence la prière matinale. Deux forts cavaliers arrivent du Graal dans le but évident d’explorer le chemin que suivra Amfortas, le roi au saint calice.

Le vieux successeur du roi Titurel vient plus tôt que de coutume se baigner dans les eaux sacrées du lac, avec le désir de calmer les fortes douleurs qui l’affligent depuis qu’il a reçu, pour son malheur, un coup de l’épouvantable lance avec laquelle Klingsor, le magicien noir pervers, le blessa.

Triste histoire que celle de Klingsor !, quelle horreur ! Un sincère dans l’erreur, comme il y en a tant. Il vivait dans un épouvantable désert de pénitent ; il voulait être saint. Il se déclara l’ennemi de tout ce qui avait une saveur sexuelle ; il lutta épouvantablement contre les passions animales ; il porta sur son corps flagellé des silices sanglants, et il pleura beaucoup. Tout cela fut cependant inutile : la luxure, la lascivité, l’impudicité secrète le dévorait vif, malgré tous ses efforts et ses sacrifices. Impuissant à éliminer les passions sexuelles, le malheureux résolut alors, ô mon Dieu !, de se mutiler de ses propres mains, de se castrer.

Puis il tendit les mains en suppliant vers le Graal, mais le gardien le repoussa avec indignation.

Le malheureux croyait qu’en haïssant l’Esprit-Saint, qu’en rejetant le Troisième Logos, en détruisant les organes sexuels, il pourrait être admis dans le château de Montsalvat.

L’infortuné pensait pouvoir être admis dans l’Ordre du Saint-Graal sans le Maïthuna, sans avoir auparavant atteint la seconde naissance, en étant encore vêtu de haillons lunaires.

Ce pauvre homme affligé et misérable supposait qu’on pouvait pénétrer dans le travail avec le Deuxième Logos (le Christ) sans avoir travaillé auparavant avec le Troisième Logos (l’Esprit-Saint, le sexe).

Rempli de dépit, le ténébreux Klingsor résolut finalement de se venger injustement des nobles chevaliers du Saint-Graal ; il transforma son désert de pénitent en un jardin envoûtant et fatal aux voluptueux délices, et il le remplit de femmes exquises et diaboliques, dangereusement belles.

Là, dans cette demeure délicieuse, en compagnie de ses beautés, il attendait en secret les chevaliers du Graal pour les entraîner dans la concupiscence qui conduit inévitablement les gens aux mondes infernaux.

Celui qui se laisse séduire par ces diablesses provocantes devient sa victime. Il parvint à mener plusieurs chevaliers à la perdition.

Amfortas, le roi du Graal, combattit le malheureux Klingsor ; il voulut mettre un terme à ce fléau de l’envoûtement fatal, mais il tomba, vaincu par la passion, entre les bras impudiques de la luxurieuse Kundry.

Un moment formidable pour Klingsor : il aurait été stupide de laisser passer l’occasion. Il arracha avec audace la lance sacrée des mains d’Amfortas, et puis, évidemment, il s’éloigna en riant, triomphant.

C’est ainsi qu’Amfortas, le roi du Graal, perdit cette lance bénie avec laquelle Longibus avait blessé le Seigneur au côté, sur le Golgotha.

Amfortas, blessé lui aussi au côté par la plaie épouvantable du remords, souffre l’indicible.

Kundry, femme délicieuse d’une beauté extraordinaire, souffre également du remords, et elle sert humblement les frères du Saint-Graal.

Toi, dans le fond, femme fatale, tu n’es qu’un instrument de perfidie au service du mage des ténèbres ; tu veux marcher sur le sentier de la lumière, mais tu tombes, hypnotisée par le ténébreux.

Amfortas, plongé en méditation profonde et intime, écoute dans un état d’extase les paroles mystérieuses qui proviennent du Graal : « Le sage, l’illuminé par la compassion, le chaste innocent, attends-le : c’est lui mon élu. »

Mais une chose extraordinaire se produit alors, une chose insolite : il y a tout à coup une grande agitation parmi les gens du Graal, précisément parce qu’ils ont surpris, du côté du lac, un jeune homme ignorant qui errait sur ses rives et qui venait de blesser à mort un cygne, oiseau sacré d’une blancheur immaculée.

Pourquoi donc tout ce scandale ? Pour Parsifal, cela correspond à un passé qu’il a lavé dans les eaux magnifiques du Léthé.

Qui n’a pas blessé à mort le cygne sacré ?, le Troisième Logos ? Qui n’a pas assassiné le Hamsa miraculeux, l’Esprit-Saint ? Qui n’a pas assassiné en forniquant l’oiseau Phénix du paradis ? Qui n’a pas péché contre l’Ibis immortel ? Qui n’a pas fait saigner la sainte colombe, symbole vivant de la force sexuelle ?

Il est évident que Parsifal avait atteint l’innocence totale après avoir beaucoup souffert ; ce fils d’Herzéléïde, une pauvre femme de la forêt, ignorait réellement les choses mondaines, il était protégé par son innocence.

Les femmes fleurs de Klingsor s’avérèrent inutiles ; les malheureuses ne purent pas séduire l’innocent, et elles s’enfuirent vaincues.

Inutiles, les efforts séducteurs d’Hérodias, de Gundrigia, de Kundry ; tous ses artifices échouent et, se voyant vaincue, elle appelle, elle demande l’aide de Klingsor qui, désespéré, tire la lance sacrée avec fureur sur le jeune homme.

Cependant, Parsifal est protégé par son innocence et, au lieu de traverser son corps, la lance flotte un instant au-dessus de sa tête ; le jeune homme l’attrape de sa main droite, puis il bénit à l’aide de cette arme acérée, il fait le signe de la croix, et le château de Klingsor s’enfonce alors dans l’abîme, transformé en poussière cosmique.

Le meilleur est encore à venir : Parsifal, accompagné de son gourou Gurnemanz, entre dans le temple de Montserrat, qui se trouve en Catalogne, en Espagne.

Les portes du temple s’ouvrent maintenant, et tous les chevaliers du Saint-Graal entrent en procession dans le lieu saint. Ils prennent place, dans l’ordre et avec une vénération infinie, à deux grandes tables recouvertes, parallèles, au milieu desquelles il reste un espace libre.

Quels moments délicieux que ceux-là où l’on célèbre la Cène mystique, le banquet cosmique de l’agneau pascal.

Quels instants extraordinaires que ceux-là où l’on mange le pain et boit le vin de la transsubstantiation.

Durant le rituel, le calice béni resplendit glorieusement, celui dans lequel Joseph d’Arimathie recueillit le sang qui jaillissait des plaies du Seigneur sur le Golgotha de toutes les misères.

Quels moments ineffables du Plérôme que ceux-là où Parsifal guérit miraculeusement la blessure d’Amfortas en appliquant sur son côté la lance bénie elle-même, celle qui l’avait blessé.

Quel symbole formidable que celui de cette lance, phallique à cent pour cent, intégralement sexuel.

Amfortas chuta par le sexe, il souffrit épouvantablement de la douleur du remords, mais grâce aux mystères sexuels, il se régénéra, il guérit complètement.

Le grand Kabîr Jésus a dit : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »

Les chevaliers du Saint-Graal se sont reniés eux-mêmes en dissolvant le moi pluralisé, en incinérant les germes sataniques, en se baignant dans les eaux du Léthé et de l’Eunoé.

Les chevaliers du Saint-Graal ont travaillé dans la forge ardente de Vulcain ; jamais ils n’ont ignoré le fait que la croix résulte de l’insertion du phallus vertical dans le Ctéis formel.

Les chevaliers du Saint-Graal se sont sacrifiés pour l’humanité, ils ont travaillé avec amour dans le Grand-Œuvre du Père.
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"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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L’Éducation Fondamentale
4. La Discipline
Dans les écoles, les collèges et les universités, les professeurs accordent une très grande importance à la discipline, et nous allons à présent étudier attentivement cette question.

Tous ceux qui sont passés par les écoles, collèges et universités savent très bien ce que sont la discipline, les règlements, la férule, les réprimandes, etc.

Imposer la discipline, c’est ce que l’on pourrait appeler : cultiver la résistance. Cela enchante les maîtres d’école de cultiver la résistance.

On nous enseigne à résister, à ériger une chose contre une autre. On nous enseigne à résister aux tentations de la chair et nous nous flagellons et nous faisons pénitence pour résister.

On nous enseigne à résister à la tentation de la paresse, à la tentation de ne pas étudier, de ne pas aller à l’école, de jouer, de rire, de nous moquer des maîtres, de violer les règlements, etc.

Les enseignants nourrissent la conception erronée que par le moyen de la discipline nous pouvons comprendre la nécessité de respecter l’ordre établi de l’école, la nécessité d’étudier, de garder une bonne tenue devant les maîtres, de bien nous comporter avec nos condisciples.

Il existe chez la plupart des gens la fausse conception que plus nous résistons, plus nous refoulons, et plus nous devenons compréhensifs, libres, complets, victorieux.

Les gens ne veulent pas se rendre compte que plus nous luttons contre quelque chose, plus nous résistons à cette chose, plus nous la refoulons, moindre alors est la compréhension.

Si nous luttons contre le vice de la boisson, celui-ci disparaîtra pour un temps, mais comme nous ne l’avons pas compris à fond dans tous les niveaux du mental, il reviendra à la charge lorsque nous aurons relâché la garde et nous boirons en une seule fois comme jamais nous n’avons bu.

Si nous refoulons le vice de la fornication, nous serons pour un temps très chastes en apparence (bien que dans les niveaux plus profonds du mental nous soyons encore d’épouvantables satyres comme le peuvent démontrer les songes érotiques et les pollutions nocturnes), mais nous reviendrons plus tard avec plus de force à nos anciennes coutumes de fornicateurs invétérés à cause du fait concret que nous n’avons pas compris à fond ce qu’est la fornication.

Nombreux sont ceux qui refoulent la convoitise, ceux qui luttent contre elle, ceux qui se disciplinent contre elle en suivant des normes de conduite précises, mais comme ils n’ont pas vraiment compris tout le processus de la convoitise, au fond ils convoitent de ne pas être convoiteurs.

Nombreux aussi ceux qui se disciplinent contre la colère, ceux qui apprennent à lui résister, mais elle continue à exister dans les autres niveaux du mental subconscient, bien qu’en apparence elle ait disparu de notre caractère, et au moindre relâchement de notre attention, le subconscient nous trahit et alors nous tonnons et nous lançons des éclairs de colère au moment où nous nous y attendons le moins et souvent pour quelque motif sans la moindre importance.

Nombreux sont ceux qui se disciplinent contre les crises de jalousie, et qui croient fermement les avoir définitivement éliminées, mais comme ils ne les ont pas comprises, il est clair qu’elles réapparaissent sur la scène au moment précis où nous les croyions bel et bien mortes.

C’est seulement quand il y a absence totale de discipline, quand il y a liberté authentique, que surgit dans le mental la flamme ardente de la compréhension.

La liberté créatrice ne pourra jamais exister dans une armature. Nous avons besoin de liberté pour comprendre nos défauts psychologiques de façon intégrale.

Il nous faut de toute urgence renverser les murs et briser nos fers afin d’être libres.

Nous devons expérimenter par nous-mêmes tout ce que nos maîtres à l’école, et nos parents, nous ont dit être bon et utile. Il ne suffit pas d’apprendre par cœur et imiter. Il nous faut comprendre.

Les professeurs doivent diriger tous leurs efforts vers la conscience des élèves. Ils doivent s’efforcer d’introduire leurs élèves sur le chemin de la compréhension.

Il n’est pas suffisant de dire aux étudiants qu’ils doivent être ceci ou cela, il est nécessaire que ceux-ci apprennent à être libres pour qu’ils puissent examiner, étudier, analyser par eux-mêmes toutes les valeurs, toutes les choses que les gens ont dit être bénéfiques, utiles, nobles, au lieu de tout simplement les accepter et les copier.

Les gens n’aiment pas découvrir par eux-mêmes, ils ont un mental fermé, stupide, un mental qui ne veut pas faire de recherche, un mental mécanique qui jamais ne va enquêter et qui imite seulement.

Il est nécessaire, il est urgent, il est indispensable que les élèves, dès leur plus tendre enfance et jusqu’au moment où ils abandonneront leurs classes, jouissent d’une véritable liberté pour qu’ils découvrent par eux-mêmes, s’enquièrent et comprennent, et pour qu’ils ne soient pas limités par les murs abjects des interdictions, des reproches et de la discipline.

Si l’on dit sans cesse aux étudiants ce qu’ils doivent et ne doivent pas faire, et si l’on ne leur permet pas de comprendre et d’expérimenter, où donc sera alors leur intelligence ? Quelle opportunité offre-t-on à leur intelligence ?

À quoi sert, dans ces conditions, de passer des examens, d’être bien vêtu, d’avoir beaucoup d’amis, si nous ne sommes pas intelligents ?

L’intelligence ne vient à nous que lorsque nous sommes vraiment libres d’investiguer par nous-mêmes, de comprendre, d’analyser de façon autonome, sans la crainte d’une réprimande et sans la férule de la discipline.

Les étudiants craintifs, effrayés, soumis à de terribles disciplines, ne pourront jamais savoir ; ils ne pourront jamais être intelligents.

De nos jours, l’unique chose qui intéresse les parents et les professeurs, c’est que les jeunes aient une carrière, qu’ils deviennent médecins, avocats, ingénieurs, employés de bureau, c’est-à-dire des automates vivants qui ensuite se marient et se convertissent en machines à faire des petits, et c’est tout.

Lorsque les garçons et les filles veulent faire quelque chose de nouveau, quelque chose de différent, lorsqu’ils ressentent le besoin de se dégager de cette armature de préjugés, d’habitudes ancestrales, de discipline, de traditions familiales ou nationales, les parents alors resserrent les fers de leur prison et disent à ces jeunes gens : Ne fais pas ça ! Nous ne sommes pas du tout prêts à t’appuyer en ce qui concerne cette chose, c’est de la folie, etc.

En somme, le garçon ou la jeune fille se trouvent détenus en bonne et due forme dans la prison des disciplines, des traditions, des coutumes désuètes et des idées décrépites.

L’Éducation Fondamentale enseigne à concilier l’ordre avec la liberté.

L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie. La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale.

Les élèves doivent jouir d’une parfaite liberté pour être en mesure de s’enquérir, de rechercher par eux-mêmes la vérité, de découvrir réellement et en toute certitude ce qu’ils sont eux-mêmes et ce qu’ils peuvent faire dans la vie.

Les étudiants, les soldats et les policiers, et en général toutes ces personnes qui doivent vivre soumises à une discipline rigoureuse, deviennent d’ordinaire cruelles, insensibles à la douleur humaine, impitoyables.

La discipline détruit la sensibilité humaine et ceci est une chose amplement vérifiée par l’observation et l’expérience.

Il y a tant de discipline et de règlements à notre époque, que les gens ont perdu toute sensibilité et sont devenus cruels et sans pitié.

Pour être vraiment libres, il nous faut être très sensibles et humains.

Dans les écoles, les collèges et les universités, on enseigne aux étudiants à prêter attention dans la classe, et les élèves prêtent attention pour éviter qu’on les gronde, leur tire les oreilles, les frappe avec la férule ou la règle, mais on ne leur enseigne malheureusement pas ce qu’est l’attention consciente.

À cause de la discipline, l’étudiant s’efforce de prêter attention et gaspille son énergie créatrice de façon souvent inutile.

L’énergie créatrice est le type le plus subtil de force fabriqué par la machine organique.

Nous mangeons et nous buvons, et tous les processus de la digestion sont au fond des processus de subtilisation par lequel les matières grossières sont converties en matières et en forces utiles.

L’énergie créatrice est le type de matière et de force le plus subtil qui soit élaboré par l’organisme.

Si nous savions prêter une attention consciente, nous pourrions épargner notre énergie créatrice. Malheureusement, les maîtres n’enseignent pas à leurs disciples ce qu’est l’attention consciente.

En éparpillant partout notre attention, nous gaspillons notre énergie créatrice. Nous pourrons épargner notre énergie si nous divisons notre attention, si nous ne nous identifions pas avec les choses, avec les personnes, avec les idées.

Lorsque nous nous identifions avec les personnes, les choses et les idées, nous nous oublions nous-mêmes et nous perdons alors notre énergie créatrice de la façon la plus pitoyable.

Il est indispensable de savoir qu’il nous faut épargner notre énergie créatrice afin d’éveiller notre conscience, car l’énergie créatrice est le potentiel vivant, le véhicule de la conscience, l’instrument pour éveiller la conscience.

Lorsque nous apprendrons à ne pas nous oublier nous-mêmes, lorsque nous apprendrons à diviser l’attention en sujet, objet et lieu, nous épargnerons notre énergie créatrice afin d’éveiller notre conscience.

Il est nécessaire d’apprendre à manœuvrer l’attention pour éveiller la conscience, mais les étudiants ne connaissent rien de tout ceci car leurs maîtres ne le leur ont pas enseigné.

Lorsque nous apprenons à utiliser consciemment l’attention, la discipline s’avère alors superflue.

L’étudiant ou l’étudiante attentif à ses cours, à ses leçons, à l’ordre, n’a besoin d’aucune espèce de discipline.

Il est urgent que les maîtres comprennent la nécessité de concilier intelligemment la liberté et l’ordre et ceci n’est possible qu’au moyen de l’attention consciente.

L’attention consciente exclut ce que l’on appelle l’identification. Lorsque nous nous identifions avec les personnes, les choses et les idées, la fascination vient et celle-ci endort la conscience.

Il faut savoir porter attention sans identification. Quand nous prêtons attention à quelque chose ou à quelqu’un et que nous nous oublions nous-mêmes, le résultat c’est la fascination et le sommeil de la conscience.

Observez soigneusement un spectateur au cinéma. Il se trouve endormi, il ignore tout, il s’ignore lui-même, il est vide, il semble un somnambule, il rêve avec le film qu’il est en train de regarder, avec le héros du film.

Les élèves doivent dans la classe prêter attention, mais sans s’oublier eux-mêmes, afin de ne pas tomber dans l’épouvantable sommeil de la conscience.

L’élève doit se regarder lui-même en action, lorsqu’il prépare ou passe un examen, ou lorsque le maître l’envoie au tableau, ou lorsqu’il étudie, se repose, ou s’amuse avec ses camarades.

L’attention divisée en trois parties, sujet, objet, lieu, est en fait une attention consciente.

Quand nous ne commettons pas l’erreur de nous identifier avec les personnes, les choses, les idées, etc., nous épargnons notre énergie créatrice et nous précipitons en nous l’éveil de la conscience.

Celui qui veut éveiller sa conscience dans les mondes supérieurs, doit commencer par s’éveiller ici et maintenant.

Lorsque l’étudiant commet l’erreur de s’identifier avec les personnes, les choses et les idées, lorsqu’il commet la faute de s’oublier lui-même, il tombe alors dans la fascination et le sommeil.

La discipline n’enseigne pas aux étudiants à prêter une attention consciente. La discipline est une véritable prison pour le mental.

Les élèves doivent apprendre dès les bancs de l’école à manier l’attention consciente afin que plus tard, dans la vie pratique, une fois en dehors de l’école, ils ne commettent pas l’erreur de s’oublier eux-mêmes.

L’homme qui s’oublie lui-même devant quelqu’un qui l’injurie, s’identifie avec celui-ci, se fascine, sombre dans le sommeil de l’inconscience et alors frappe ou tue, et finit en prison, inévitablement.

Celui qui ne se laisse pas fasciner, celui qui ne s’identifie pas avec l’insulteur, celui qui ne s’oublie pas lui-même, celui qui sait prêter une attention consciente, serait incapable d’accorder quelque valeur aux paroles de l’insulteur, ou de le frapper ou le tuer.

Toutes les erreurs que l’être humain commet dans sa vie sont dues au fait qu’il s’oublie lui-même, s’identifie, se fascine et tombe dans le sommeil.

Il vaudrait beaucoup mieux pour la jeunesse, pour tous les étudiants, qu’on leur enseigne l’éveil de la conscience au lieu de les asservir avec toute cette absurde discipline.
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Modifié en dernier par Scorlion le 24 mars 2020, 20:08, modifié 2 fois.
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Samaël Aun Weor
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La Grande Rébellion
7. La Dialectique de la conscience
Dans le travail ésotérique qui se rapporte à l’élimination des éléments indésirables que nous charrions dans notre intérieur, surgit parfois l’ennui, la fatigue, la lassitude.

C’est pourquoi il nous faut toujours retourner au point de départ originel et revaloriser les fondements du travail psychologique, si nous aspirons réellement à un changement radical.

Aimer le travail ésotérique est indispensable si, en vérité, l’on veut une transformation intérieure complète.

Tant que nous n’aimons pas le travail psychologique qui conduit au changement, la réévaluation des principes s’avère une chose tout à fait impossible.

Il serait absurde de supposer que nous puissions nous intéresser au travail si en réalité nous ne sommes pas arrivés à l’aimer.

Cela signifie que l’amour est indispensable, toutes les fois que nous essayons de revaloriser les fondements du travail psychologique.

Il est urgent de savoir, avant tout, ce que c’est que la conscience, car il y a beaucoup de gens qui n’ont jamais souhaité savoir quoique ce soit à ce sujet.

N’importe quelle personne commune et courante n’ignore pas qu’un boxeur qui tombe par knock-out perd la conscience.

Il est clair qu’en reprenant ses sens le malheureux pugiliste acquiert de nouveau la conscience.

N’importe qui comprend, par conséquent, qu’il existe une différence nette entre la personnalité et la conscience.

En venant au monde, nous avons tous environ trois pour cent de conscience, les quatre-vingt-dix-sept pour cent qui restent sont répartis entre subconscience, infraconscience et inconscience.

Ce trois pour cent de conscience éveillée peut être accru à mesure que nous travaillons sur nous-mêmes.

Il n’est pas possible d’accroître la conscience au moyen de procédés exclusivement physiques ou mécaniques.

Indubitablement, la conscience ne peut être éveillée qu’à l’aide d’un travail conscient et de souffrances volontaires.

Il existe plusieurs types d’énergie à l’intérieur de nous-mêmes :

Énergie mécanique.
Énergie vitale.
Énergie psychique.
Énergie mentale.
Énergie de la volonté.
Énergie de la conscience.
Énergie de l’Esprit Pur.

Nous avons beau multiplier l’énergie strictement mécanique, jamais nous ne réussirons à éveiller la conscience.

Même si nous accroissions considérablement les forces vitales à l’intérieur de notre organisme, jamais nous n’arriverions à éveiller la conscience.

Il y a beaucoup de processus psychologiques qui ont lieu au-dedans de nous-mêmes sans la moindre intervention de la conscience.

Si grande que soit la discipline du mental, l’énergie mentale ne réussira jamais à éveiller les divers fonctionnalismes de la conscience.

La force de la volonté, même multipliée à l’infini, ne peut arriver à éveiller la conscience.

Tous ces types d’énergie s’échelonnent selon différents niveaux et dimensions qui n’ont rien à voir avec la conscience.

La conscience peut être éveillée seulement au moyen du travail conscient et de suprêmes efforts.

D’ordinaire, le petit pourcentage de conscience que l’homme possède, au lieu d’être accru, est gaspillé inutilement dans la vie.

Il est évident qu’en nous identifiant avec tous les évènements de notre existence, nous dilapidons inutilement l’énergie de la conscience.

Nous devrions voir la vie comme un film, sans jamais nous identifier avec les comédies, drames ou tragédies de l’existence quotidienne, nous épargnerions ainsi l’énergie de la conscience.

La conscience en elle-même est un type d’énergie avec une très haute fréquence vibratoire.

Il ne faut pas confondre la conscience avec la mémoire, car elles sont aussi différentes l’une de l’autre que la lumière des phares d’une automobile par rapport au chemin qu’elle éclaire.

Beaucoup d’actes s’effectuent en dedans de nous-mêmes sans aucune participation de ce qu’on appelle la conscience.

Dans notre organisme se produit une foule d’ajustements et de réajustements sans que la conscience y participe le moins du monde.

Le centre moteur de notre corps peut conduire une automobile, ou diriger les doigts qui jouent du piano, sans la moindre intervention de la conscience.

La conscience c’est la lumière que l’inconscient ne perçoit pas.

L’aveugle ne perçoit pas la lumière physique solaire, mais elle existe pourtant par elle-même.

Il nous faut nous ouvrir pour que la lumière de la conscience pénètre dans les ténèbres épouvantables du moi-même, du soi-même.

Maintenant nous comprendrons mieux la signification des paroles de Jean quand il dit dans l’Évangile : « La lumière vint aux ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont pas comprise. »

Or, la lumière de la conscience ne pourra absolument pas pénétrer dans les ténèbres du moi-même, si auparavant nous n’utilisons pas le sens merveilleux de « l’auto-observation psychologique ».

Il nous faut frayer un passage à la lumière afin qu’elle illumine les profondeurs ténébreuses du Moi de la Psychologie.

On ne s’observerait jamais si l’on n’avait pas intérêt à changer ; un tel intérêt n’est possible que si l’on aime vraiment les enseignements ésotériques.

Maintenant, nos lecteurs comprendront la raison pour laquelle nous conseillons de revaloriser constamment les instructions concernant le travail sur soi-même.

La conscience éveillée nous permet d’expérimenter de façon directe la réalité.

Malheureusement, l’animal intellectuel, erronément appelé homme, fasciné par le pouvoir de formulation de la logique dialectique, a oublié la dialectique de la conscience.

Incontestablement, le pouvoir de formuler des concepts logiques s’avère, au fond, terriblement pauvre.

De la thèse nous pouvons passer à l’antithèse et au moyen de la discussion arriver à la synthèse ; or, celle-ci continue à être un concept intellectuel qui ne peut en aucune façon coïncider avec la réalité.

La Dialectique de la Conscience est plus directe car elle nous permet d’expérimenter la réalité de n’importe quel phénomène, en lui-même et par lui-même.

Les phénomènes naturels ne coïncident en aucune manière avec les concepts élaborés par le mental.

La vie se développe d’instant en instant, et lorsque nous la capturons pour l’analyser, nous la tuons.

Quand nous essayons d’inférer des concepts, en observant un phénomène naturel quelconque, en fait, nous cessons de percevoir la réalité du phénomène, pour ne voir dans ce phénomène que le reflet des théories et des concepts rances qui n’ont absolument rien à voir avec le fait observé.

L’hallucination intellectuelle est fascinante, et nous voulons à tout prix que tous les phénomènes de la nature coïncident avec notre logique dialectique.

La dialectique de la conscience a son fondement dans les expériences vécues et non pas dans le simple rationalisme subjectif.

Toutes les lois de la nature existent au-dedans de nous-mêmes et si nous ne les y découvrons pas, ce n’est pas en dehors de nous que nous allons les découvrir.

L’homme est contenu dans l’Univers et l’Univers est contenu dans l’homme.

Le réel, c’est ce que l’on expérimente dans son propre intérieur ; seule la conscience peut expérimenter la réalité.

Le langage de la conscience est symbolique, intime et profondément significatif, et seuls les éveillés peuvent le comprendre.

Celui qui veut éveiller la conscience doit éliminer de son intérieur tous les éléments indésirables qui constituent l’Ego, le Moi, le Moi-même, au-dedans duquel se trouve embouteillée l’essence.
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Modifié en dernier par Scorlion le 29 avril 2020, 16:53, modifié 1 fois.
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Cours Ésotérique de Kabbale
21. Le Fou, la Transmutation
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Le Hiéroglyphe de l’Arcane XXI du Tarot est le Fou. En examinant cet Arcane, nous apercevons un pauvre fou qui s’en va sans but ni direction, avec sur l’épaule un baluchon dans lequel il porte tous ses ridicules attachements et ses vices ; ses vêtements en désordre laissent à découvert ses organes créateurs, et un tigre qui le suit le mord sans cesse, sans que l’homme tentât de se défendre. Dans cet Arcane se trouve représenté le sensitif, la chair, la vie matérielle.

Nous pourrions représenter cet Arcane par l’Étoile Flamboyante renversée. Tout Initié qui se laisse tomber est, réellement, le Fou du Tarot. Lorsque l’Alchimiste renverse la Coupe d’Hermès, il se convertit par le fait même en le Fou du Tarot.

Il est nécessaire d’annihiler le désir si nous voulons éviter le danger de tomber. Beaucoup de Maîtres qui ont « mangé de la terre », beaucoup de Maîtres Ressuscités sont tombés, se convertissant alors en le Fou de l’Arcane XXI du Tarot ! Qu’on se rappelle seulement Zanoni, durant la Révolution Française. Il était un Maître Ressuscité et néanmoins il se laissa tomber lorsqu’il s’amouracha d’une artiste de Naples. Zanoni mourut sur la guillotine après avoir vécu avec son corps physique durant des milliers d’années.

Celui qui veut annihiler le désir doit en découvrir les causes. Les causes du désir se trouvent dans les sensations. Nous vivons dans un monde de sensations et il nous faut les comprendre ; il existe cinq types de sensations. D’abord les sensations visuelles. Deuxièmement, les sensations auditives. Troisièmement, olfactives. Quatrièmement, gustatives. Et cinquièmement, tactiles, en relation avec le sens du toucher. Les cinq sortes spécifiques de sensations se transforment en désir. Ainsi donc, les causes du désir se trouvent dans les sensations.

Nous ne devons pas condamner les sensations, et nous ne devons pas les justifier. Il nous faut les comprendre profondément.

Une image pornographique frappe les sens et passe au mental, le résultat de cette perception est une sensation sexuelle qui se transforme aussitôt après en désir animal. Une chanson vulgaire de type morbide, après être passée par le sens de l’ouïe et par le centre cérébral des sensations, se transforme en désir sexuel. Nous apercevons une voiture luxueuse, nous en avons la sensation puis nous la désirons. Nous savourons une coupe délicieuse, nous la percevons par l’odorat, nous ressentons ses délicieuses sensations, et après nous désirons boire encore et encore, jusqu’à nous enivrer, l’odeur et la saveur nous rendent gloutons et ivrognes. Le sens du toucher se met au service de tous nos désirs et alors le Moi jouit au milieu du vice, et s’en va comme le Fou du Tarot de vie en vie, son baluchon sur l’épaule, dans lequel il charrie tous ses vices et attachements ridicules. Celui qui veut annihiler le désir doit auparavant analyser intellectuellement les sensations et ensuite les comprendre en profondeur ; il est impossible de comprendre profondément, avec l’intellect, le concept renfermé dans une sensation, car l’intellect n’est ni plus ni moins qu’une minime fraction du mental. Si nous voulons comprendre profondément tout le contenu substantiel d’une sensation déterminée de n’importe quel type, nous avons indispensablement besoin de la technique de la Méditation interne, car il est urgent de comprendre profondément l’action des sensations dans tous les niveaux du mental.

Celui-ci a dans ses tréfonds beaucoup de niveaux subconscients et inconscients habituellement inconnus de l’homme. Plusieurs individus qui sont arrivés à la chasteté absolue ici, dans le monde physique, se sont avérés, après avoir été soumis à de rudes épreuves dans les mondes internes, terriblement fornicateurs dans les autres niveaux et profondeurs du mental. De grands anachorètes et de saints ermites ont découvert avec horreur que le Fou du Tarot continuait à vivre dans les autres niveaux plus profonds de l’entendement. Réellement, c’est seulement par la compréhension des sensations dans tous les replis du mental que nous pouvons annihiler le désir et tuer le Fou du Tarot, lequel se cache parmi tous les replis du mental.

Il est nécessaire que l’étudiant apprenne à voir et à entendre sans traduire.

Lorsqu’un homme perçoit la belle figure d’une femme et commet la faute de traduire cette perception dans le langage de ses désirs sexuels, le résultat est le désir sexuel ; ce type de désir, bien qu’il soit ensuite oublié, continue à vivre intérieurement dans les autres niveaux inconscients de l’esprit. C’est ainsi que le Moi fornique sans cesse dans les mondes internes. Il est urgent d’apprendre à voir sans traduire, voir sans juger. Il est indispensable de voir et entendre, de palper, goûter, sentir et toucher avec une compréhension créatrice, ainsi seulement pouvons-nous annihiler les causes du désir. Réellement, l’arbre du désir a des racines que nous devons étudier et comprendre en profondeur.

La perception correcte et la compréhension créatrice annihilent les causes du désir ; quand le mental s’échappe de la bouteille du désir, il s’élève aux mondes supérieurs et alors vient l’éveil de la Conscience.

Le mental se trouve normalement emprisonné dans la bouteille du désir, il est indispensable de délivrer le mental de sa bouteille si ce que nous voulons réellement c’est l’éveil de la Conscience. Il est impossible d’éveiller la conscience si nous ne libérons pas le mental de sa bouteille ! Nous entendons constamment des plaintes de la part de nombreux étudiants qui souffrent de ce que durant le sommeil de leur corps physique ils vivent inconscients dans les mondes supérieurs.

Certains d’entre eux ont fait beaucoup de pratiques ésotériques avec l'intention de parvenir au dédoublement astral et n’ont pas réussi ; lorsque nous étudions les vies de ces mécontents, nous découvrons à l’intérieur d’eux-mêmes le Fou du Tarot ; ces personnes sont pleines de désirs ; c’est seulement en comprenant les sensations que nous tuons le désir.

Seule l’annihilation du désir permet de libérer le mental qui se trouve ordinairement embouteillé dans la bouteille du désir. En libérant le mental, il se produit l’éveil de la Conscience. Le Fou du Tarot est le Moi psychologique, le Moi-même, l’Ego réincarnant. Si nous voulons en finir avec les causes du désir, il nous faut vivre en état de constante vigilance. Il est indispensable de vivre en état « d’alerte-perception », « d’alerte-nouveauté ». Le Moi est un grand livre à plusieurs tomes. Nous ne pouvons étudier ce livre qu’au moyen de la technique de la Méditation interne.

Lorsque nous découvrons un défaut et le comprenons en profondeur dans tous les niveaux de l’esprit, ce défaut, alors, se désintègre. Chaque fois qu’on désintègre un défaut, à sa place surgit quelque chose de neuf, soit un mot de passe, ou un mantra, quelque Initiation Cosmique, ou un degré ésotérique, ou un pouvoir secret, etc.

C’est ainsi que nous nous emplissons peu à peu de véritable Sagesse.

L’Arcane XXI :

L’addition kabbalistique de cet Arcane donne le résultat suivant : 2 plus 1 égalent 3. Un est le Père (Kether). Deux désigne le Fils (Chokmah). Trois est l’Esprit-Saint (Binah). Celui-ci est le resplendissant Dragon de Sagesse de tout homme qui vient au monde. Quiconque réussit à dissoudre le Moi psychologique (le Fou du Tarot), incarne le resplendissant Dragon de Sagesse. Celui qui l’incarne est par le fait même un Esprit de Sagesse.

La Vie en Société :

Ce n’est pas en nous isolant de nos semblables que nous pouvons découvrir nos défauts. Seule la vie avec les autres nous permet de nous autodécouvrir ; dans la vie en commun nous pouvons surprendre nos défauts car ils affleurent alors dans notre personnalité humaine, et surgissent au dehors. Dans la vie en société il y a autodécouverte et autorévélation. Lorsque nous découvrons un défaut, nous devons d’abord l’analyser intellectuellement et ensuite le comprendre dans les divers tréfonds du mental par la technique de la Méditation.

Il est nécessaire de nous concentrer sur le défaut découvert et de méditer sur lui avec la résolution de le comprendre en profondeur.

On doit combiner la Méditation avec le demi-sommeil ; ainsi, par la vision profonde, nous devenons conscients du défaut que nous nous appliquons à comprendre ; une fois ce défaut dissous, il nous arrive « quelque chose de nouveau » ; il est essentiel d’être en état d’alerte-perception, d’alerte-nouveauté pendant la Méditation interne.

Pour recevoir ce « quelque chose de nouveau », chaque défaut doit être changé en quelque chose de nouveau. C’est ainsi que l’homme devient vraiment sage, c’est le chemin de la Sagesse.

L’Intuition :

Au fur et à mesure que nous dissolvons le Fou de l’Arcane XXI du Tarot, l’Intuition, qui est la fleur de l’Intelligence, se développe. L’Intuition et la Compréhension remplaceront la raison et le désir ; ces derniers sont des attributs du Moi. L’Intuition nous permet de pénétrer dans le passé, le présent et le futur. L’Intuition nous permet de pénétrer le sens profond de toutes choses.

L’Intuition nous donne accès au monde des Dieux Ineffables ; tout intuitif se convertit en véritable Prophète.

Pratique pour développer l’Intuition :

Il est indispensable que le dévot du Sentier du fil du Rasoir intensifie le développement de l’Intuition ; cette faculté réside dans le chakra coronarien ; ce chakra brille dans la glande Pinéale qui est le siège de l’âme et le troisième œil. Les hommes de science actuels croient en savoir plus que les vieux Sages des antiques Écoles de Mystères et nient toutes ces choses en portant la question de la glande pinéale sur le terrain purement physiologique comme s’ils voulaient de cette façon jeter leur gant au visage vénérable des Grands Hiérophantes. Les vieux Sages de l’ancien temps n’ont jamais ignoré que la glande pinéale est une petite masse de tissu rouge-gris, située dans la partie postérieure du cerveau.

Ils connaissaient très bien l’hormone sécrétée par cette glande si étroitement en relation avec le développement des organes sexuels ; après la maturité, cette glande dégénère, ses tissus devenus fibreux ne sécrètent plus d’hormone, et alors vient l’impuissance, il n’existe à cela qu’une seule exception : le cas des Gnostiques. Ceux-ci, grâce à la Magie Sexuelle, gardent en activité leur glande pinéale et leur fonction sexuelle durant toute la vie. La glande pinéale est le centre de la Polyvoyance intuitive. L’Intuition, au cœur, se manifeste sous la forme de pressentiments, mais, dans la glande pinéale, ces pressentiments se convertissent en images intuitives.

Les dévots doivent pratiquer de toute urgence le puissant mantra de l’Intuition. Voici ce mantra : TRIIIIINNNNN… Prolongez le son de la voyelle I et de la consonne N et que l’intonation de ce mantra soit semblable au son d’une cloche.

L’étudiant, plongé en parfaite Méditation et le mental en blanc, devra s’imprégner d’un grand silence ; il vocalisera alors mentalement le mantra sacré. On peut réciter ce mantra autant de fois qu’on le désire ; après dix minutes environ de vocalisation, interrompez cette vocalisation du mantra et conservez pour un temps indéfini le mental en blanc. Lorsque le grand silence nous inonde, nous faisons alors l’expérience de la Grande Réalité.
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Modifié en dernier par Scorlion le 1 mai 2020, 03:15, modifié 1 fois.
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Notions Fondamentales d’Endocrinologie et Criminologie
26. Révolution Partielle et Révolution Totale
L’ordre des facteurs n’altère pas le produit.

La révolution partielle n’a rien à voir avec la Révolution intégrale.

Ainsi, l’ordre des facteurs économiques et politiques peut être modifié sans que le « produit vital » subisse le moindre changement : la vie continue, avec toutes ses souffrances. La révolution partielle modifie l’ordre des facteurs mais n’altère pas le produit vital. Les êtres humains n’en continuent pas moins à se tourmenter mutuellement.

Nous n’aimons pas la révolution partielle, ce que nous voulons, c’est la Révolution totale. Ce n’est qu’en dissolvant le Je, le Moi, l’Ego, que nous obtiendrons la Révolution totale.

Le Moi sabote et altère l’ordre révolutionnaire.

Le Moi sème le conflit, la discorde dans les rangs révolutionnaires.

Le Moi veut percer, s’élever, se distinguer et manifester partout sa présence.

Le Moi exploite, le Moi vole, le Moi trompe, le Moi calomnie, le Moi intrigue et rend troubles les eaux de la Révolution.

Le Moi fomente conflits et problèmes dans l’Éducation publique, dans la question agraire, dans les transactions commerciales, au Ministère public, etc.

Lorsque nous dissolvons le Moi, la Vérité nous advient. Lorsque nous dissolvons le Moi, nous cessons de penser en termes égoïstes, nous acquérons une conscience collective. Lorsque nous dissolvons le Moi, nous ne disons plus « je » ; nous utilisons dès lors le pronom « nous ». Nous accomplissons la Révolution totale. Chacun de nous est alors un gouvernement parfait. Qui voudrait désormais gouverner ? Voilà ce qu’est la Révolution totale, intégrale, absolue.

Lorsque nous dissolvons le Moi les gouvernements disparaissent car ils deviennent inutiles.

Le Moi est à l’origine du crime et de la douleur.

C’est le Moi qui a créé la douleur.

L’Esprit universel de Vie n’a pas créé la douleur.

Le Moi est l’auteur de la douleur.

Le Moi est Satan, et Satan a créé la douleur.

Si le Divin n’a pas créé la douleur, si c’est Satan qui a engendré la douleur, alors la douleur ne sert à rien, elle est absurde et stupide.

Ceux qui affirment que nous parvenons à la perfection au moyen de la douleur divinisent Satan (le Moi).

Quiconque aime la douleur est masochiste et satanique.

Seul l’Arcane A.Z.F. nous permet de décapiter le Moi.

Seule une profonde compréhension créatrice nous permet de dissoudre le Moi.

Tout homme s’est forgé une certaine opinion sur la Vérité. Toute religion ou toute école a son opinion sur la Vérité.

Les hommes cherchent la Vérité.

Nous, les gnostiques, nous disons : connaissez la Vérité et la Vérité vous rendra libres. Il se produira alors une Révolution totale.

Cependant, nous vous avertissons que nul ne peut rechercher ce qu’il ne connaît pas.

La Vérité, c’est l’inconnu d’instant en instant.

La Vérité vient à nous sans que nous la cherchions.

La Vérité vient à nous lorsque le Moi est mort.

La douleur ne peut nous conduire à la Vérité parce que la douleur relève de Satan.

Seul l’Arcane A.Z.F. et la profonde compréhension créatrice nous conduisent à la Vérité.

Tout désir engendre des idées qui se convertissent en projets. Tout projet, donc, est désir. Les projets nous conduisent au délit.

Les projets sont de véritables monstres qui dévorent autrui et finalement engloutissent leur progéniteur. C’est ainsi que nous devenons victimes de nos propres inventions.

Le désir est à l’origine du délit.

Le désir est à l’origine de la douleur.

Lorsque le désir est satisfait, le délinquant jouit.

Lorsque le désir est frustré, le délinquant souffre.

Tout être humain est un délinquant, même s’il n’est pas en prison.

Si nous comprenons le processus du désir, le Moi peut être dissous. Lorsque le Moi est dissous, le facteur originaire du délit est éliminé. Quand le Moi est dissous, il y a alors une Révolution totale.

Transmutez le désir en volonté.

Ainsi en finirez-vous avec le désir.

Le désir sexuel transmuté en volonté est le Feu flamboyant qui s’élève triomphalement le long de la moelle épinière.

Tout désir peut être transmuté en Lumière et en Feu.

Transmutez le désir en Lumière et le Moi s’éteindra comme un feu follet, comme une flamme diabolique qui expire. Alors surviendra en vous la Révolution totale.

Le désir s’éteint lorsque nous le transmutons.

Et ce n’est qu’à partir d’une compréhension créatrice que nous pouvons transmuter tout désir.

Le désir est la substance fondamentale de tout délit.

Les trois délits les plus graves sont la colère, la convoitise et la luxure. La colère est le résultat violent du désir frustré. La convoitise est le désir d’accumuler. La luxure est un désir sexuel.

La colère peut être transmutée en douceur, la convoitise en charité et la luxure en amour.

Lorsque l’homme ne respecte pas la vie d’autrui, c’est qu’il surestime beaucoup trop son propre désir, et alors il tue. Lorsque l’homme vole, c’est parce qu’il désire accumuler, ou qu’il désire ce qu’il n’a pas.

L’impureté du mental est le « chien » du désir.

Le mensonge est le désir de fausser la vérité.

La calomnie et la médisance résultent d’un désir frustré ou de la surestimation de son propre désir.

Lorsque quelqu’un se sent frustré dans ses propres désirs, il murmure contre son prochain.

Lorsque quelqu’un surestime son propre Moi psychologique, il médit alors de son prochain.

Celui qui prête un faux serment et celui qui blasphème contre le Divin surestiment leurs propres désirs.

Les conversations oiseuses sont filles du désir.

Celui qui envie convoite ce qu’il n’a pas. Celui qui convoite envie son prochain.

Lorsque quelqu’un convoite, c’est qu’il désire. Lorsque quelqu’un envie, c’est qu’il désire ce qu’il n’a pas et soupire après le bien d’autrui.

La malice est du désir accumulé. La haine et la rancune sont du désir frustré.

L’ignorance est la mère du désir. Le désir de tuer peut être transmuté en la science de guérir et de donner la vie. Le désir de voler peut être transmuté en altruisme et en charité.

L’impureté mentale peut être transmutée en chasteté.

Le désir de mentir est transmuté en paroles de vérité.

Le désir de médire et de calomnier est transmuté en paroles de sagesse et d’amour.

Le désir de parjurer et de blasphémer est transmuté en une suprême vénération et adoration du Divin.

Le désir de plaire par des conversations oiseuses est transmuté en silence sublime et en paroles de sagesse.

Le désir frustré de l’envie est transmuté en joie profonde à l’égard du bien d’autrui.

Le désir d’accumuler, caractéristique de la convoitise, est transmuté en la joie de donner tout, jusqu’à sa propre vie, par amour pour l’humanité souffrante.

La pourriture de la malice est transmutée en l’innocence de l’enfant.

La colère, la rancune et la haine sont diverses formes du désir qu’il faut transmuter en suprême douceur, en pardon infini et en suprême amour.

Nous devons transmuter les pensées, paroles et œuvres du désir en sagesse et en amour.

C’est ainsi que nous annihilons le Moi.

Lorsque nous annihilons le Moi, alors nous advient l’Intemporel, l’Éternel, la Vérité, le Christ interne. La seule façon de dissoudre le Moi, c’est d’annihiler le désir.

La seule manière d’annihiler le désir, c’est de le transmuter. « Quand une loi inférieure est transcendée par une loi supérieure, la loi supérieure efface la loi inférieure. »

L’Alchimie est la science des transmutations.

La base fondamentale de l’Alchimie est l’Arcane A.Z.F.

Le mental, le cœur et le sexe constituent le triangle parfait de la sainte Alchimie. La lutte est épouvantable : cerveau contre sexe, sexe contre cerveau et, ce qui est plus grave et plus terrible, c’est la lutte cœur contre cœur, tu le sais !

Beaucoup blasphèment contre la vie divine, contre Dieu, accusant le Divin inconnu d’être responsable de toutes leurs souffrances et misères.

Mais la grande vie divine n’a rien à voir avec les erreurs du Moi.

Supposons qu’un homme ou une femme désirent quelque chose ; ils font alors des projets et élaborent des plans pour obtenir ce qu’ils désirent. Tout va bien tant que les choses restent à l’état de projets, mais en les mettant à exécution des problèmes peuvent surgir… Quand nos projets n’échouent pas, nous disons : « Dieu est bon avec moi, il m’a accordé ce que je désirais. » Mais s’ils échouent, le désir est alors frustré et le dévot se sent trahi ; il rejettera la faute sur Dieu, il blasphème contre l’Éternel, et s’il est un occultiste, un théosophe, etc., il rejette la faute sur les Seigneurs du karma ou il blasphémera contre eux.

Voilà l’humanité !

Les gens ne veulent pas se rendre compte que le Divin est félicité absolue et qu’il n’a rien à voir avec la douleur. Le Moi crée sa propre douleur. Le Moi est Satan.

Ceux qui développent une mystique de la douleur sont des masochistes.

Lorsque nous dissolvons le Moi, la douleur se termine.

Lorsque nous dissolvons le Moi, nous opérons une Révolution totale.

Nous ne pouvons annihiler le Moi qu’au moyen d’opérations alchimiques.

Les transmutations incessantes de l’Alchimie s’effectuent en des opérations arithmétiques exactes.

Beaucoup d’étudiants masochistes en Occultisme, en Théosophie, etc., considèrent la misère, la douleur, voire même la maladie, comme une source inépuisable de lumière et de sagesse.

Ces pauvres gens adorent le Moi, ces gens sont sataniques.

Dieu, ou Cela qu’est Dieu, ou le Divin, est félicité, paix et abondance.

La misère et la douleur relèvent de Satan.

Beaucoup d’autres aussi espèrent qu’ils parviendront un jour à la perfection au moyen de l’évolution et du temps. Ces derniers sont pires encore que les premiers, car ils veulent perpétuer leur Satan à travers les siècles.

Ils sont pires parce qu’ils veulent perfectionner Satan (le Moi).

Satan se réjouit de se réincarner pour satisfaire ses désirs.

Satan se réjouit d’accumuler des expériences ; les expériences de la vie compliquent et renforcent le Moi.

En passant par l’adolescence, la jeunesse et la maturité, l’enfant innocent et beau acquiert des expériences qui le rendent compliqué et le transforment enfin en un vieillard rusé, malicieux, méfiant…

L’homme innocent d’il y a dix-huit millions d’années est à présent l’homme des cabarets et de la bombe atomique, l’homme du capital et du crime.

Voilà donc l’évolution du Moi : un processus de complication et de renforcement de l’Ego, la projection de l’erreur à travers les siècles.

Quand le Moi est dissous, l’évolution se termine. C’est cela, la Révolution totale.

L’Absolu ne se connaît pas lui-même. Mais l’Absolu veut se connaître.

Chaque atome supradivin doit s’autoconnaitre pour avoir conscience de sa propre félicité. Une félicité inconsciente n’est pas la félicité.

En dernière analyse, l’homme n’est autre qu’un atome supra divin de l’Espace abstrait absolu. Cet atome est connu des kabbalistes sous le nom d’Ain-Soph.

Il faut savoir que l’Ain-Soph envoie son Esprit dans le monde de la matière dans le but d’acquérir, pour ainsi dire, l’autoconscience de sa propre félicité.

Lorsque l’Esprit, après avoir franchi les états de conscience minéral, végétal et animal, parvient à l’état humain, il peut retourner à l’Ain-Soph et fusionner avec l’Ain-Soph.

L’Ain-Soph devient alors conscient de sa propre félicité.

Hélas ! L’homme se laisse confondre par la matière et par les voix fatales du désir. Alors naît le Moi.

Le pire désastre, c’est la perpétuation du Moi. En se réincarnant, le Satan se complique.

En se réincarnant, le Satan subit les conséquences de ses propres erreurs, c’est-à-dire le karma.

Le Satan naît dans le temps et meurt dans le temps. Satan est le temps.

Vouloir perfectionner Satan est une absurdité.

Vouloir nous libérer avec le temps, c’est adorer Satan.

Cela qu’est Dieu, le Divin, la Vérité, est intemporel.

En recyclant la grande douleur de Satan, l’homme fonde des écoles mystiques.

L’homme convertit la douleur en une Mystique. C’est là du masochisme !

Nous avons forgé à partir d’une erreur la théorie compliquée de l’évolution.

L’homme a fait une erreur lorsqu’il a mangé la pomme, le fruit défendu : c’est alors qu’est né le Moi (la pomme d’Adam et Ève, c’est le sexe).

Depuis lors, l’erreur ne cesse de se réincarner.

C’est ainsi que se perpétue la douleur.

Ce n’est que par d’incessantes transmutations que nous dissolvons le Moi. Quand le Moi est dissous, l’évolution se termine.

C’est ce que nous appelons la Révolution totale.

La révolution économique et politique est une révolution partielle.

Nous avons besoin d’une Révolution totale.

Après la mort absolue du Moi, l’Esprit de l’homme retourne à son Étoile intérieure qui lui a toujours souri. Cette Étoile est l’Atome supra divin de l’Espace abstrait absolu.

L’Esprit de l’homme est le Rayon de cette Étoile intérieure.

Ce Rayon fut capturé par l’horrible dragon du désir.

Lorsque le Rayon se libère de l’horrible bête du désir, il retourne à son Étoile intérieure. L’Étoile devient alors consciente de sa propre félicité.

Le Rayon retourne à son Étoile en gravissant la symbolique échelle de Jacob. Au cours de son retour, le Rayon acquiert une conscience angélique, puis archangélique, puis séraphique, etc.

Les hiérarchies divines sont le résultat de formidables révolutions intérieures.

La révolution partielle ne nous affranchit pas de la douleur ; c’est la douleur sous une autre forme.

Il nous faut la Révolution totale.

La Révolution totale est suprême Félicité.
Source :
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Oui il y a l’Enfer, oui il y a le Diable, oui il y a le Karma
13. Neuvième Cercle dantesque ou de Neptune


Très chers amis qui êtes réunis ici ce soir, nous nous proposons d’étudier le neuvième Cercle dantesque, dans l’intention d’approfondir cette question.

Nous sommes parvenus, à travers ces exposés, au centre même de la Terre, lequel est d’une épouvantable inertie, puisqu’il est le noyau même de notre planète.

En arrivant à cette partie, Dante, dans sa « Divine comédie », cite, de manière inhabituelle, la lance d’Achille. On nous a dit que cette lance, si, en principe, elle blessait et causait dommages ou amertumes, elle s’avérait être ensuite une véritable bénédiction.

Cela nous rappelle clairement la lance de Longin, dont le centurion romain blessa le flanc du Seigneur.

Cette même lance, empoignée par Parsifal, le merveilleux héros du drame wagnérien, vint à soigner le côté d’Amfortas.

Nous avons déjà parlé, dans des conférences précédentes, de cette arme d’Éros, de manière concrète.

Nous avons dit alors que cette lance est de type phallique, laquelle, maniée sagement, peut être utilisée pour la désintégration du Moi pluralisé.

Il est remarquable que Dante mentionne la lance d’Achille, précisément dans la Neuvième Sphère, et c’est un fait qui doit nous faire méditer.

Il convient que nous nous rappelions que la pique sainte est l’emblème même du Phallus, où demeure le principe de toute vie, l’électricité sexuelle transcendante, avec laquelle nous pouvons désintégrer, réduire le Moi pluralisé en poussière cosmique.

Je veux, dans cet exposé, citer également le Saint-Graal, cette divine coupe ou calice miraculeux, dans lequel le Grand Kabîr Jésus but au cours de la dernière Cène.

Il est clair que ce joyau est le symbole vivant de l’Utérus ou Yoni divin de l’éternel féminin.

Puisque nous sommes entrés dans le thème de la Neuvième Sphère, nous ne pourrions oublier, dans cet exposé, de mentionner le calice et la lance des grands mystères archaïques.

Les créatures involuantes se désintègrent définitivement dans la Neuvième Sphère. Qu’en fut-il de Nemrod et de sa tour de Babel ? Qu’en sera-t-il des fanatiques modernes de cette tour ? En vain ils tenteront d’assaillir le ciel de leurs fusées ; les voyages cosmiques ne sont pas permis aux animaux intellectuels ; essayer est un sacrilège. De tels voyages sont l’exclusivité de l’homme authentique, légitime et véritable.

Les fripons intellectuels de la tour de Babel, après la grande catastrophe qui s’approche, entreront dans les Mondes infernaux pour se réduire en poussière cosmique dans la Neuvième Sphère.

Qu’en fut-il d’Ephialte ? Il parvint à ébranler les Dieux, pourtant il se réduisit en poussière dans le neuvième Cercle dantesque.

Qu’en fut-il de Briarée aux cent bras ? Vivante représentation allégorique des seigneurs de la race ténébreuse qui, en d’autres temps, peuplèrent l’Atlantide submergée.

Il se désintégra dans le neuvième Cercle infernal ou Cercle de Neptune, se convertissant en poussière de la Terre.

Dans cette zone neptunienne, les traitres se réduisent en cendres. Pauvre de Brutus, de Cassius et du Judas intérieur de chaque être vivant.

Et qu’en fut-il de toi, Alberigo de Manfredi, seigneur de Faenza ? À quoi te servirent tes bonnes intentions et le fait d’être entré dans l’Ordre des Frères joyeux ?

Il savent bien, les divins et les humains, quel crime horrible tu commis. N’est-ce pas toi par hasard qui assassinas tes parents en plein festin ?

La légende des siècles dit que, feignant de te réconcilier avec eux, tu les fis assassiner lors d’un banquet resté célèbre, à la fin précisément, à l’instant même où l’on servait les desserts.

Pourtant, tu continuais à vivre, c’est ainsi que tu apparaissais devant les gens, mais, en vérité, au moment même où se consommait le délit, tu entrais dans le neuvième Cercle infernal.

Qui resta pour habiter ton corps ? Ne fut-ce pas, par hasard, un démon ?

Pauvres traitres ! Malheur à ceux qui commettent de semblables crimes ! Ils sont immédiatement jugés par les Tribunaux de la Justice objective et condamnés à mort. Les bourreaux cosmiques exécutent la sentence, et ces infortunés se désincarnent immédiatement, passant dans le neuvième Cercle dantesque, bien que leurs corps physiques ne meurent pas, car il est connu que n’importe quel démon remplaçant le traitre reste dans son corps, afin que ne s’altèrent pas les processus karmiques de cette personne ou de ses familiers, qui, d’une façon ou d’une autre, sont en lien avec ces personnalités perverses.

Actuellement, bien que cela paraisse incroyable, dans les rues des villes passent beaucoup de morts vivants, dont les véritables propriétaires vivent maintenant même dans les Mondes infernaux.

Q. Vénérable Maitre, si l’Essence embouteillée dans le Moi pluralisé est ce qui transmigre dans les Mondes infernaux, ce remplacement dont vous nous parlez signifie-t-il par hasard qu’une autre Essence prend le corps du mort vivant ?

R. Mes amis, je répète : n’importe quel démon peut remplacer l’ex-propriétaire du corps ; le cas peut aussi exister selon lequel le démon qui reste maitre de la situation, maitre ou seigneur de ce véhicule abandonné, soit un des démons les moins gênants de ceux qui firent partie de l’Ego précipité à l’Averne.

Ainsi donc les Juges de la Justice céleste condamnent les délits de haute trahison à la peine de mort.

Q. Maitre, qu’entend-on par délit de haute trahison ?

R. Mes amis il y a beaucoup de sortes de trahisons, mais quelques-unes sont tellement graves qu’elles se payent, de fait, avec la peine de mort.

Inviter telle ou telle personne à un banquet et l’assassiner ensuite, alléguant tel ou tel motif, est un crime tellement grave qu’il ne peut se payer d’autre manière ; en ce cas, le traitre se désincarne immédiatement et son corps reste aux mains d’un quelconque démon.

Il est évident que les gens ne se rendent pas compte de ce qui s’est passé au fond de la personnalité du traitre, mais les Juges de la Justice céleste sont intéressés uniquement par l’accomplissement de la sentence, et c’est tout.

Q. Maitre, je n’ai pas suffisamment bien compris ce qui est relatif à l’Essence, car je ne comprends pas que le démon qui remplace l’ex-propriétaire du corps du traitre ait une vie physique où il n’y a pas d’Essence. Que nous dit le Maitre G. à ce sujet ?

R. Le Maitre G. dit qu’il y a beaucoup de gens dans les rues, avec une personnalité seulement, sans Essence, c’est-à-dire qui marchent vivants, mais sont pourtant morts.

Mes amis, il me vient à la mémoire un petit vers qui dit : « Ne sont pas seulement morts ceux qui, en doux calme, profitent de la paix dans la tombe froide. Morts sont aussi ceux qui ont l’Âme morte, et qui, pourtant, vivent encore. »

Le démon qui remplacera le propriétaire d’un corps peut ne plus avoir d’Essence d’aucune espèce et ainsi, mon explication est tout à fait claire. C’est le cas des scélérats cités par H.P.B. dans sa Doctrine secrète, je ne suis pas le premier à mentionner ce fait, non plus le dernier ; cependant je suis le premier à l’expliquer totalement.

Q. Vénérable Maitre, pourriez-vous me donner une explication en ce qui concerne ce dont on parlait antérieurement, à propos du bourreau cosmique ?

R. Je vois ici, dans l’auditoire, un Missionnaire gnostique international qui, très sincèrement, a formulé sa question.

Les Tribunaux de la Justice objective (pour les différencier de la justice subjective de ce monde vain où nous vivons) ont des bourreaux cosmiques à leur service. Il me vient à la mémoire, en ce moment, deux d’entre eux, très fameux, qui ont travaillé dans l’ancienne Égypte des Pharaons.

Cette sorte de bourreaux agissent en accord avec la Grande Loi, et sont au-delà du bien et du mal ; ils ont pouvoir sur la vie et sur la mort.

Je me rappelle clairement un fait insolite qui se produisit dans ma présente existence. Après avoir conclu tous les processus ésotérico initiatiques, je fus soumis à d’innombrables épreuves, mais il y en avait une où j’échouais lamentablement, je veux me référer de manière insistante au problème sexuel.

À cette époque, il y a de cela nombre d’années, il m’arrivait toujours l’inévitable ; j’échouais dans les moments décisifs, et j’avalais les pommes du jardin des Hespérides, lamentablement.

Dans le monde physique, je conservais la chasteté la plus absolue ; le désastre venait toujours hors de mon corps ; dans les Mondes supérieurs, j’échouais en présence de nombreuses dames ineffables.

Parfois, je succombais aux processus impudiques de Gundrigia, de Kundry, de Salomé, de l’Ève séductrice de la mythologie hébraïque.

Le cas était grave, car bien que je fusse sorti triomphant de toutes les épreuves ésotérico initiatiques antérieures, ces échecs m’arrivaient précisément à la fin de la montagne de l’Initiation.

Mon cas était réellement lamentable et dans aucune de ces scènes de type érotique, sous l’arbre de la science du bien et du mal, je n’étais propriétaire de moi-même, un démon entrait dans mon esprit mental, s’appropriait mes sens, contrôlait ma volonté et j’échouais ainsi, malheureusement.

Je souffrais l’indicible, la blessure d’Amfortas saignait à mon côté et le remords était épouvantable.

Il m’arriva qu’un jour, mortellement blessé jusqu’au fond de l’Âme, j’appelais ma Divine Mère Kundalini, en demandant de l’aide, et celle-ci ne se fit pas attendre…

Une nuit, mon adorable Mère me sortit du corps physique et m’amena devant les Tribunaux de la Justice objective.

Grande fut ma terreur quand je me vis en présence des Juges dans le Tribunal du Karma.

Beaucoup de gens remplirent la salle, il y avait de l’horreur sur tous les visages et de l’angoisse dans tous les cœurs.

J’avançais de quelques pas dans la demeure de la Vérité-Justice, le Juge ouvrit le livre et lut des crimes contre la Déesse Lune, des aventures de Don Juan Tenorio, à l’époque des troubadours et des chevaliers allant par les rues des cités féodales.

Ensuite, d’une voix terrible, il prononça la sentence de mort et il ordonna au Juge cosmique de manière impérative qu’il l’exécute immédiatement.

Je me rappelle encore l’indicible terreur de ces instants ; mes jambes tremblaient au moment précis où le bourreau, ayant dégainé son épée la dirigea, menaçante, vers moi qui étais sans défense.

Pendant ces quelques secondes qui me parurent des siècles de torture, passèrent dans mon mental tous les sacrifices pour l’humanité, mes luttes pour le Mouvement gnostique, les livres que j’avais écrits, etc., et je me dis en moi-même ; c’est là le sort qui m’attend maintenant ? Alors que j’ai tant souffert pour l’humanité ? C’est le paiement que me donnent les Dieux ? Aïe, aïe, aïe !

Rapidement, je sens qu’à l’intérieur de moi quelque chose se meut et s’agite violemment, pendant que le bourreau dirige la pointe de son épée vers moi.

Je vois ensuite, avec un étonnement mystique, un démon luxurieux, terriblement pervers, lequel, sortant de mon corps par l’épine dorsale, prend la forme d’un cheval qui hennit…

Le bourreau dirige son épée vers la bête maligne, qui tombe la tête la première vers le fond du noir précipice, les pattes et la queue restant d’abord en haut, puis c’est le corps entier de cette épouvantable abomination qui pénètre finalement sous l’épiderme du globe planétaire pour se perdre dans les entrailles ténébreuses de l’Averne…

C’est ainsi, mes amis, que je me retrouvais libre de ce moi luxurieux que j’avais créé au Moyen Âge, quand j’allais comme un Bodhisattva tombé, sur une magnifique monture, sur les chemins empierrés qui m’emmenèrent, de château en château, sur les terres des seigneurs féodaux.

Libre alors de cette abomination de la nature, je me sentis heureux ; je n’échouais plus jamais dans les épreuves sexuelles ; je fus maitre de moi-même et pus poursuivre le Sentier du fil du Rasoir.

Voilà, mesdames et messieurs, le très grand bien que me fit le bourreau cosmique…

Cette sorte d’êtres, indiscutablement, sont au-delà du bien et du mal, et ils sont terriblement divins.

Je ne veux d’aucune manière faire de la démagogie, je ne prétends pas pour cela, même de très loin, louer les infâmes bourreaux de la justice subjective, de la justice terrestre, de cette vaine justice qui s’achète et se vend. Je me réfère uniquement à des individus sacrés de la Justice objective, de la Justice céleste, et ceci est radicalement différent…

Q. Maitre, au début de votre impressionnant récit à propos des êtres qui entrent dans le neuvième Cercle dantesque, vous vous référiez aux actuels constructeurs de la tour de Babel et vous mentionniez les hommes de science qui envoient des fusées dans l’espace. Pourriez-vous m’expliquer de quoi sont coupables ces sages de la science moderne ?

R. Cher monsieur, je m’empresse de vous répondre avec le plus grand plaisir. De vieux textes de l’antique sagesse disent que les Titans de l’Atlantide submergée voulurent assaillir le ciel, et furent précipités dans l’Abime.

Je veux que vous, mesdames et messieurs, vous vous rendiez compte que les sages du XXe siècle ne sont pas les premiers à lancer des fusées dans l’espace ni les uniques terriens qui ont pu envoyer des astronautes sur la Lune.

Nemrod et ses acolytes, les fanatiques de la tour de Babel, habitants de l’Atlantide submergée, créèrent de meilleures fusées, lancées par l’énergie nucléaire, et envoyèrent des hommes sur la Lune.

Ceci me concerne : je le vis et j’en témoigne, parce que j’ai vécu dans l’Atlantide.

Je me rappelle encore un aéroport du continent submergé… Souvent, d’un restaurant voisin, Caravancin ou Asana, j’ai vu partir ces navires, parmi les cris d’enthousiasme des multitudes exaltées… Comment tout cela finit-il ? Qu’en fut-il des Titans ? Maintenant, nous ne pouvons les trouver qu’en poussière dans le neuvième Cercle infernal.

Mes amis, messieurs, n’oubliez pas que l’espace est infiniment sacré et qu’en conséquence, la navigation interplanétaire est contrôlée par des lois cosmiques très sévères.

L’erreur de ces modernes acolytes de la tour de Babel consiste précisément dans leur autosuffisance… Ces ignorants cultivés, ces pédants partent du principe erroné qu’ils sont déjà des hommes, ils ne veulent pas se rendre compte qu’ils ne sont même pas parvenus à cette stature, qu’ils sont uniquement des homoncules rationnels, des humanoïdes intellectuels.

Pour être homme, il faut s’être donné le luxe de créer, pour son usage personnel, un Corps astral, un Corps mental et un Corps causal.

Seuls ceux qui ont créé ces véhicules suprasensibles pourront réellement incarner leur Être réel, qui les mettrait, de fait, à l’intérieur du Règne des Hommes.

Il est donc absurde que les animaux rationnels abandonnent le Parc zoologique (la planète Terre) pour voyager à travers l’espace infini.

Il faut donc savoir que ces pédants de la tour de Babel seront foudroyés par la terrible foudre de la Justice cosmique et périront dans le neuvième Cercle dantesque.

J’ai passé, vêtu de l’Eidolon (le Corps astral), des heures entières dans les entrailles de la Terre, dans le centre de gravité permanent lui-même, dans le noyau de notre monde.

Chaque atome dans cette région de la Terre est terriblement dense, puisqu’il porte en son ventre 864 atomes du Soleil sacré absolu.

Le même nombre de lois (864) contrôle les malheureuses créatures qui se trouvent dans cette zone, en franc processus de désintégration.

Marchant par là, je vis une pierre sur laquelle il y avait une tête semblable à une tête humaine ; celle-ci se mouvait très lentement, répétant mécaniquement tout ce que je disais.

Il s’agissait de quelqu’un qui s’était minéralisé totalement, et qui, indiscutablement, était en train de se décomposer et de se désintégrer pour finir par se réduire en poussière cosmique.

En poursuivant mon chemin dans les entrailles du monde, je sentis brusquement sur mes épaules quelque chose, comme si une créature diabolique s’était posée sur moi ; je me secouais fortement et cette créature tomba alors sur le sol un peu plus loin devant moi.

Continuant ensuite le ténébreux chemin du Tartarus, dans ces épouvantables profondeurs où le temps est terriblement long et ennuyeux, j’entrais dans une chambre immonde ou il y avait une prostituée qui se renversait sur le lit de Procuste, tout en se désintégrant lentement.

Cette prostituée perdait doigts, bras et jambes, lentement, peu à peu, et copulait incessamment avec la première larve qui s’approchait d’elle…

Je sortis de là, de cette alcôve horrible, terriblement ébranlé… Enfin surgit quelque chose d’insolite : je vois une paire de sorcières, vêtues de noir, flottant lentement au-dessus du sol, se diriger vers une cuisine…

Là, ces harpies préparaient leurs breuvages, leurs filtres, leurs sorcelleries, pour faire du mal aux autres malheureux du ténébreux Tartarus…

Le temps passait, et je commençais à me sentir fatigué, dans cette matière si grossière ; j’aspirais à sortir d’elle, à monter à la surface de la Terre, à revoir la douce lumière du jour…

Mon aspiration ne fut pas vaine ; je fus aidé aussitôt, et mon Être réel me sortit de nouveau de ces Abimes, pour que je contemple à nouveau les magnifiques montagnes, les mers profondes, la lumière du soleil, les étoiles rutilantes.

Mes amis, rappelez-vous la cité de Dité, le neuvième Cercle infernal : c’est là que ceux qui ont involué dans le temps rendent leur dernier soupir.

Lucifer-Prométhée, l’adversaire, ce vil ver qui perce le cœur du monde, eut le visage le plus beau, même si maintenant, il se trouve enchainé à la roche fatale de l’impuissance.

Nous ne pensons pas à un Lucifer dogmatique, mais au Lucifer intérieur de chacun, à cette réflexion du Logos qui se rencontre dans l’intime fond de toute personne.

On dit qu’il pleure avec six yeux, et ce nombre nous invite à la réflexion. 666 est le numéro de la grande prostituée et, si nous faisons la somme de ces chiffres, nous obtenons le résultat de 18. En continuant avec de nouvelles additions, nous parviendrons à la synthèse suivante, 1 + 8 = 9, la Neuvième Sphère, le neuvième Cercle dantesque.

Lucifer est donc cette force révolutionnaire qui se trouve dans le fond de notre système sexuel et qui sagement conduite peut nous transformer en dieux.

À qui vais-je comparer ceux qui ne savent pas manier la force luciférienne ? Probablement à des apprentis électriciens ou à des imprudents qui, n’ayant pas cette profession, ignorant le danger, osent jouer avec des câbles électriques à haute tension ; ils sont indubitablement foudroyés et précipités dans l’Abime.

L’aspect négatif de Lucifer-Prométhée nous conduit inévitablement à l’échec et c’est pour cela qu’on dit que c’est lui l’adversaire qui demeure dans le cœur du monde.

L’antithèse de Lucifer ou l’aspect supérieur de celui-ci est le Logos solaire, le Christ cosmique.

Lucifer est l’échelle pour descendre à l’Averne et l’échelle pour monter. L’indispensable est la compréhension ; rappelez-vous que notre devise est thelema (volonté).

Il est nécessaire d’apprendre à distinguer ce qu’est une chute de ce qu’est une descente ; nous avons besoin de descendre dans la Neuvième Sphère (le sexe) pour fabriquer les Corps existentiels supérieurs de l’Être et dissoudre l’Ego.

Dans le neuvième Cercle se trouve le puits de l’Univers, le centre de gravité planétaire.

Il n’est pas superflu de rappeler que les organes créateurs de l’espèce humaine ont, dans la Neuvième sphère submergée, leur pleine représentation.

Personne ne pourrait monter sans s’être donné d’abord la gêne de descendre. Toute exaltation est précédée d’une terrible et épouvantable humiliation.

Descendre à la Neuvième sphère est indispensable ; les uns le font au cours de leur vie, de leur propre volonté, spontanément, pour leur autoréalisation intime, et les autres, la majorité, les multitudes, le font de manière inconsciente, quand ils descendent dans l’Abime de perdition.

Q. Vénérable Maitre, je voudrais que vous nous expliquiez pourquoi on appelle aussi le sexe la Neuvième Sphère ; y aurait-il une relation avec le centre de la Terre ?

R. Mes amis, il est urgent de comprendre qu’il existe, dans les dimensions supérieures de la nature submergée, sous l’épiderme de la Terre, par Loi d’Antithèse, un neuvième Cercle de gloire, où les Initiés de la Fraternité blanche universelle peuvent voir tracé, de manière concrète, le signe de l’Infini, le Saint Huit, placé horizontalement.

Ceux qui ont étudié la Kabbale ésotérique connaissent très bien la signification intime de cette figure magique.

L’extrémité supérieure de ce signe symbolise le cerveau, son extrémité inférieure est l’allégorie du sexe et le centre de cette figure magnifique est le point atomique où gravitent les neuf régions submergées.

Il y a donc là le cerveau, le cœur et le sexe du Génie planétaire ; la lutte est terrible, cerveau contre sexe, sexe centre cerveau.

Quand le sexe vainc le cerveau, quand il reste sans contrôle aucun, nous sommes précipités la tête la première dans l’Abime.

Quand le cerveau et le sexe s’équilibrent mutuellement, nous nous autoréalisons intimement.

Toutes les créatures existant à la surface de la Terre ont été créées en accord avec ce saint symbole de l’Infini ; maintenant, vous vous expliquerez donc pourquoi le sexe correspond à la Neuvième sphère.

L’enfant reste neuf mois dans le ventre de la mère ; l’humanité demeura neuf âges dans le ventre de la grande nature, Rhéa, Cybèle, etc. Je crois sérieusement, avec cela, avoir répondu à la question de monsieur.

Q. Vénérable Maitre, je voudrais savoir comment l’Essence sort à la lumière du soleil, une fois que l’Ego a été réduit en poussière cosmique dans le neuvième Cercle du centre de notre planète.

R. Revenons donc maintenant à la question des dimensions infernales ou infradimensionnelles de la nature, après avoir parlé du signe de l’Infini et des dimensions supérieures de la nature.

Après avoir exhalé son dernier souffle dans cette région où se trouve le trône de Dité, l’Essence, le matériau psychique, ce que nous avons d’âme, reste libre, sans Ego, car, comme nous l’avons dit, ce dernier se réduit en poussière cosmique.

L’Essence émancipée prend une très belle figure infantile, pleine de beauté radieuse ; c’est en cet instant solennel que les Deva de la nature examinent l’Essence libérée.

Après avoir prouvé à satiété qu’elle ne possède plus aucun élément subjectif, infra-humain, ils lui concèdent son billet de liberté.

Je veux dire par ces mots qu’ils octroient à l’Âme la joie de la libération.

Heureux sont les moments où l’Âme du défunt pénètre par certaines portes atomiques lumineuses qui lui permettent immédiatement la sortie à la lumière du soleil.

Une fois libre, la créature, sur l’épiderme de notre monde, recommence une nouvelle évolution ; elle se convertit alors en Gnome ou en Pygmée du Règne minéral ; elle poursuivra plus tard son évolution, montant par les échelles végétales et animales, jusqu’à reconquérir, un jour lointain, l’état d’humanoïde intellectuel, qu’elle avait autrefois perdu.
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Modifié en dernier par Scorlion le 4 mai 2020, 11:17, modifié 1 fois.
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Anthropologie gnostique
1. Première Chaire
L’Origine de l’Homme

De nombreuses recherches ont été faites sur l’origine de l’homme et, en réalité, vraiment, les seules hypothèses sont celles qu’ont élaborées les anthropologues matérialistes de notre ère décadente et ténébreuse. Si nous demandions à ces messieurs de l’anthropologie officielle quand et comment exactement est apparu le premier homme, ils ne sauraient assurément pas nous donner une réponse exacte.

Depuis l’époque de Darwin jusqu’à celle de Haeckel, et ensuite depuis Haeckel jusqu’à nos jours, d’innombrables hypothèses et théories ont surgi quant à l’origine de l’homme ; cependant nous tenons à préciser avec emphase qu’aucune de ces positions ne peut être démontrée avec certitude. Haeckel lui-même assure de façon catégorique que ni la géologie ni non plus cette science appelée la Phylogénie, n’auront jamais de certitude dans le domaine de la science officielle.

Si un Haeckel fait une affirmation de ce genre, que pourrions-nous y ajouter ? En vérité, la question de l’origine de la vie et de l’origine de l’homme ne pourra assurément être élucidée tant que l’humanité n’aura pas étudié à fond l’anthropologie gnostique.

Que nous disent les protistes matérialistes ? Qu’affirment-ils avec tant d’arrogance ? Quelles suppositions émettent-ils au sujet de l’origine de la vie et de la psyché humaine ? Rappelons-nous clairement la fameuse Monère atomique de Haeckel, au sein de l’abîme aqueux. Atome complexe qui ne pourrait en aucune façon surgir du hasard, comme le suppose ce bon monsieur, ignorant dans le fond. Bien que porté aux nues par une foule d’Anglais, il a fait beaucoup de tort au monde avec ses fameuses théories. Nous ne pourrions que souhaiter, en parodiant Job : Que son souvenir disparaisse de l’humanité et que son nom ne figure pas sur les rues !

Vous croyez peut-être que l’atome de l’abîme aqueux, la Monère atomique, pourrait surgir du hasard ? Si, pour construire une bombe atomique, il faut l’intelligence des scientifiques, combien plus de talent ne faut-il pas pour l’élaboration d’un atome ?

Si nous devions refuser à la nature les principes intelligents, la mécanique cesserait alors d’exister. Car l’existence de la mécanique est impossible sans mécaniciens. Si quelqu’un estimait que l’existence d’une machine est possible sans qu’il y ait un auteur, j’aimerais qu’il le démontre, qu’il mette les éléments chimiques sur la table du laboratoire pour qu’en surgisse une radio, une automobile ou simplement une cellule organique. Nous savons que monsieur Alphonse Herrera, l’auteur de La Plasmogénie, a déjà réussi à fabriquer une cellule artificielle, mais celle-ci a toujours été une cellule morte, qui n’a jamais eu de vie.

Que disent les protistes ? Que la Conscience, l’Être, l’Âme, l’Esprit, ou simplement les principes psychiques, ne sont que le résultat des évolutions moléculaires du protoplasme à travers les siècles. De toute évidence, les âmes moléculaires des protistes fanatiques ne résisteraient jamais à une analyse de fond. La cellule-âme, le Bathybius gélatineux du fameux Haeckel, dont toute espèce organique aurait surgi, est tout juste bonne pour un Molière et ses caricatures.

Au fond de toute cette affaire et derrière toute cette théorie mécaniste et évolutionniste, il y a l’âpre désir de combattre le clergé. On cherche sans cesse un système qui satisfasse le mental et le cœur pour démolir la Genèse hébraïque. C’est précisément la réaction contre l’Adam biblique et sa fameuse Ève, tirée d’une côte, qui est à l’origine des Darwin, des Haeckel et de leurs partisans. Ils auraient plutôt dû être sincères : manifester sincèrement leur opposition à tout concept clérical. Il n’est pas bien que, par une simple réaction, ils aient créé tant d’hypothèses dépourvues de toute base sérieuse.

Que nous dit Darwin sur la question du singe catarhinien ? Que, probablement, l’homme provient de lui. Toutefois, il ne l’affirme pas d’une manière aussi catégorique que les matérialistes allemands et anglais le supposent. En réalité, Mr Darwin a mis dans son système certains fondements qui viennent invalider, voire même annihiler de façon absolue la supposée précédence humaine du singe, celui-ci fut-il le Catarhinien.

En premier lieu, comme l’a déjà démontré Huxley, le squelette de l’homme est complètement différent, dans sa construction, du squelette du singe.

Je ne doute pas qu’il y ait une certaine ressemblance entre l’anthropoïde et le pauvre animal intellectuel erronément appelé homme, mais ce n’est pas un argument décisif ou déterminant dans cette matière.

Le squelette de l’anthropoïde est celui d’un grimpeur, il est fait pour grimper. L’élasticité et la construction de son système osseux nous le montrent. Par contre, le squelette humain est fait pour marcher. Ce sont deux constructions osseuses tout à fait différentes.

D’autre part, la flexibilité des os de l’axe crânien de l’anthropoïde et de l’être humain sont complètement différents et ceci doit nous faire réfléchir très sérieusement.

Par ailleurs, mes chers frères, les anthropologues matérialistes ont dit avec une clarté méridienne qu’un être organisé ne pourrait en aucune façon provenir d’un autre qui irait en sens inverse, étant ordonné de manière antithétique.

Il faudrait illustrer ceci par un exemple : voyons l’homme et l’anthropoïde.

L’homme, bien qu’il soit de nos jours dégénéré, est un être organisé. Maintenant, si nous étudions la vie et les mœurs de l’anthropoïde, nous verrons qu’il est ordonné d’une façon différente, contraire, antithétique. Un être organisé ne pourrait pas provenir d’un autre ordonné de façon opposée, c’est ce qu’affirment toujours avec la plus grande sévérité les écoles matérialistes.

Quel serait l’âge de l’anthropoïde, à quelle époque les premiers singes seraient-ils apparus à la surface de la Terre ? Incontestablement, au Miocène. Qui pourrait le nier ? Ils doivent être apparus, sans aucun doute, dans la troisième partie du Miocène, il y a environ 15 à 25 millions d’années.

Pourquoi les anthropoïdes sont-ils apparus à la surface de la Terre ? Ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, les brillants scientifiques modernes, eux qui se pensent si savants, pourraient-ils par hasard donner une réponse exacte à cette question ? Il est évident que non.

En outre, le Miocène ne s’est absolument pas déroulé sur la fameuse Pangée, si généralement accréditée par la géologie de type matérialiste. Il est indubitable que le Miocène a eu pour cadre l’ancienne terre Lémurienne, continent situé anciennement dans l’océan Pacifique ; l’Océanie, la Grande Australie, l’ile de Pâques, où l’on rencontre certains monolithes sculptés, etc., constituent des vestiges de la Lémurie.

Que la doctrine matérialiste, embouteillée dans sa Pangée, ne l’accepte pas, qu’importe cela à la science et à nous ? En réalité, on ne va pas découvrir la Lémurie avec les tests au carbone 14, ni avec les preuves du potassium-argon ou du pollen ; tous ces systèmes de preuve, de type matérialiste, ne sont bons que pour un Molière et ses caricatures.

Actuellement, après les hypothèses infinies des Haeckel, Darwin, Huxley et de tous leurs suiveurs, on continue toujours à introniser la théorie de la sélection naturelle des espèces, en ne lui octroyant rien de moins que le pouvoir de créer de nouvelles espèces.

Au nom de la vérité, nous devons dire que la sélection naturelle en tant que pouvoir créateur n’est qu’un jeu de rhétorique pour les ignorants, quelque chose qui n’a pas de base.

Qu’au moyen de la sélection, de nouvelles espèces aient pu être créées, qu’au moyen de la sélection naturelle soit apparu l’homme, cela s’avère, au fond, épouvantablement ridicule et accuse une ignorance poussée à l’extrême.

Je ne nie pas la sélection naturelle, il est évident qu’elle existe, mais elle n’a pas le pouvoir de créer de nouvelles espèces. La vérité est que ce qui existe, c’est la sélection physiologique, la sélection des structures et la ségrégation des plus aptes, c’est tout. Étendre la sélection naturelle jusqu’à la convertir en un pouvoir créateur universel est le comble des combles. Aucun savant véritable ne penserait une telle bêtise. On n’a jamais vu qu’une espèce nouvelle soit née grâce à la sélection naturelle. Ou alors, quand et à quelle époque ?

Des structures sont sélectionnées, oui, nous ne le nions pas. Les plus forts triomphent dans la lutte pour le pain quotidien, dans le combat incessant de chaque instant, où l’on se bat pour manger et ne pas être mangé. De toute évidence, c’est le plus fort qui triomphe, lequel transmet ses caractéristiques, ses particularités physiologiques, ses structures propres à ses descendants ; donc, les sélectionnés, les plus aptes, survivent et transmettent leurs aptitudes à leurs descendants. C’est ainsi qu’il faut comprendre la loi de la sélection naturelle.

Une espèce quelconque, au sein des profondes forêts de la nature, doit lutter pour dévorer et pour ne pas être dévorée. Ce combat s’avère, évidemment, épouvantable, et, comme il est normal, ce sont les plus forts qui triomphent. Le plus fort possède des structures merveilleuses, des caractéristiques importantes, qui sont transmises à sa descendance. Mais cela n’implique pas un changement de forme, cela ne signifie pas la naissance de nouvelles espèces. Jamais aucun scientifique matérialiste n’a vu d’une espèce en naître une autre par la loi de la sélection naturelle, jamais il n’a pu constater ou palper concrètement ce fait. Sur quoi se base-t-on ? Il est facile de lancer une hypothèse et ensuite d’affirmer, de façon dogmatique, que c’est la vérité et rien d’autre que la vérité.

Cependant, est-ce que ce ne sont pas ces messieurs de l’anthropologie matérialiste qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient, qu’ils n’acceptent rien qu’ils n’aient vu ? Quelle terrible contradiction, ils croient en leurs hypothèses et ils ne les ont jamais vues.
Les Possibles Ancêtres de l’Homme

Ils affirment que l’être humain vient de la souris, mais ils ne l’ont jamais observé, ils ne l’ont jamais perçu directement. Ils proclament aussi qu’il descend du mandrill. Les théories de ces savants stupides sont innombrables, affirmations absurdes de faits qu’ils n’ont jamais vus !

Nous, les gnostiques, n’acceptons pas les superstitions et ce sont des superstitions absurdes, nous sommes mathématiques dans l’investigation et exigeants dans l’expression. Nous n’aimons pas les fantaisies de ce genre, nous voulons des actes, des faits concrets et définitifs.

C’est ainsi qu’en enquêtant sur cette question en relation avec nos ancêtres possibles, nous pouvons nous rendre clairement à l’évidence de l’état chaotique où se trouve la science matérialiste, le désordre total qui règne dans ces esprits dégénérés, et leur manque de capacité pour l’investigation. C’est la crue réalité des faits.

Cette assertion, à savoir que certaines formes d’hominidés proviennent d’autres, comme ça, simplement, en se fondant uniquement sur des preuves aussi ridicules que celles du carbone 14, du potassium-argon ou du pollen, constitue réellement la honte du XXe siècle.

Nous, les anthropologues gnostiques, nous avons des systèmes d’investigation différents, nous possédons des disciplines spéciales qui nous permettent de mettre en activité certaines facultés latentes dans le cerveau humain, certains sens de perception complètement inconnus de l’anthropologie matérialiste. Que la nature ait une mémoire, c’est logique et, un jour, on pourra le démontrer ; on commence déjà à faire des expériences scientifiques à ce sujet. Bientôt les ondes sonores du passé pourront être décomposées en images, qui seront perceptibles à travers certains écrans. Il y a déjà des essais scientifiques dans ce domaine. Alors, les téléspectateurs du monde entier pourront voir l’origine de l’homme, l’histoire de la Terre et de ses races.

Lorsque ce jour, qui n’est plus loin, viendra, l’Antéchrist de la fausse science sera mis à nu devant le verdict solennel de la conscience publique ; telle est la réalité crue des faits.

Le problème de la sélection naturelle, du climat, de l’ambiance, etc., fascine réellement beaucoup de gens et, pour finir, ceux-ci oublient les types originaux, desquels ont surgi les espèces.

Les scientifiques imbéciles croient que la sélection naturelle pourrait s’effectuer d’une manière absolument mécanique, sans Principes directeurs intelligents. Ce serait aussi absurde que de penser qu’une machine quelconque, dans le monde, pourrait fonctionner sans un Principe intelligent, sans l’esprit d’un architecte ou sans un ingénieur qui lui aurait donné forme.

Indubitablement, ces Principes intelligents de la nature ne pourraient être rejetés que par les sots, par ceux qui prétendent que toute machine organique est capable de surgir du hasard. Jamais des hommes vraiment savants, dans le sens le plus complet du terme, ne refuseraient d’admettre ces principes.

À mesure que le temps passe et que nous approfondissons cette question, nous voyons toutes les failles de l’anthropologie matérialiste. Il est nécessaire de réfléchir profondément sur toutes ces choses. Si, au lieu d’adopter cette attitude d’attaque contre tout cléricalisme, ces savants avaient fait auparavant une analyse réflexive, jamais ils n’auraient osé lancer leurs hypothèses antiscientifiques.

Nous savons bien qu’Adam et Ève, qui dérangent tellement ces messieurs de l’anthropologie matérialiste, ne sont qu’un symbole. Il convient que ces messieurs de l’anthropologie profane, qui veulent réfuter la Genèse, comprennent, et que tous nous comprenions, que la Genèse n’est rien d’autre qu’un traité d’alchimie, pour des alchimistes, et qu’elle ne devrait jamais être acceptée de façon littérale. C’est ainsi que ces messieurs de l’anthropologie officielle s’efforcent de réfuter quelque chose qu’ils ne connaissent même pas. C’est pourquoi j’ose dire simplement que leurs hypothèses n’ont pas de bases solides.

Darwin lui-même n’a jamais pensé aller si loin dans ses doctrines. Rappelons-nous que lui-même parle des caractérisations. Après qu’une espèce organique quelconque soit passée par un processus sélectif structurel et physiologique, incontestablement, elle se caractérise par une forme constante et définitive. C’est ainsi que le fameux singe anthropoïde a dû passer par des processus sélectifs, après quoi il a adopté ses caractéristiques finales, il n’est plus passé par aucun changement, ceci est évident.

La question du Néopithécoïde, avec ses trois fameux enfants, le Cynocéphale avec queue, le singe sans queue et l’homme arboricole du Paléolithique, n’a, en vérité, jamais été vérifiée de façon précise et exacte. Ce n’est qu’une théorie sans aucune base et, sûrement, absolument ridicule.

On remarque que ceux qui se donnent tellement de peine pour les mammifères Prosimiens, tel le fameux Lémur, ne soupçonnent pas le moins du monde ce qu’est l’homme lui-même, ni son origine. Le fameux Lémur est considéré de nos jours, par certains scientifiques, comme l’un de nos distingués ancêtres, à cause de son prétendu placenta discoïdal, mais ceci n’a rien à voir avec la genèse humaine ; ce ne sont, au fond, que des fantaisies dépourvues de toute réalité.

Les illustres scientifiques matérialistes entrent en action, pour étudier l’évolution mécanique de l’espèce humaine ou de n’importe quelle autre espèce, à la moitié du chemin, c’est-à-dire, après que ces espèces se soient cristallisées en des formes sensibles, car elles sont passées avant par de terribles processus évolutifs et involutifs dans l’espace psychologique, dans l’hypersensible, dans les dimensions supérieures de la nature et du cosmos.

Il est clair que lorsque nous parlons de la sorte, les anthropologues officiels se sentent nerveux et gênés, comme des Chinois quand ils écoutent un concert de musique occidentale. Ils rient et il est probable qu’ils rient sans savoir que celui qui rit de ce qu’il ne connaît pas est en train de devenir idiot.

Ils sont à la recherche de ressemblances, oui, et l’on fait croire que la forme de la tête et de la bouche du requin est à l’origine de certaines caractéristiques chez certains mammifères, parmi lesquels la souris qui, maintenant, est devenue une grande dame, car on suppose qu’elle n’est rien moins que notre ancêtre. L’ancêtre des Haeckel, des Darwin peut-être et des Huxley, ou des fameux pharaons de la vieille Égypte, ou d’Einstein, que sais-je. De nos jours, la souris est considérée comme un mammifère Prosimien, et elle est passée au premier plan dans les salles de conférence. Jusqu’où est donc allée l’ignorance de l’être humain ! Je ne nie pas que la souris ait existé dans l’Atlantide ; effectivement, elle avait alors la taille d’un cochon. Don Mario Roso de Luna, l’insigne écrivain espagnol, en parle déjà clairement.

Oui, elle a existé dans l’Atlantide, et je ne nie pas non plus qu’elle ait vécu dans la Lémurie. Mais qu’elle soit sinon le plus important, l’un des ancêtres les plus importants de l’homme, cela s’avère totalement différent. En vérité, lorsqu’on ne connaît pas l’anthropologie gnostique, on tombe dans les absurdités les plus épouvantables. Cependant, les suiveurs de l’Antéchrist s’inclinent devant la souris, devant le requin, qu’ils considèrent également comme un vieil ancêtre, ou devant le Lémur, petit animal très intéressant. Mais lorsqu’on connaît à fond l’anthropologie gnostique, on ne peut plus tomber dans de tels ridicules. En analysant attentivement les principes de l’anthropologie matérialiste, nous découvrons que ses fantaisies sont dues précisément à l’ignorance totale du gnosticisme universel.

Le fait que, par un trait, un visage ressemble à un autre visage, et que cela serve de base pour établir une descendance possible, s’avère aussi empirique, dans le fond, que de supposer que l’homme a été fait avec de l’argile, prenant cette phrase au sens littéral, sans se rendre compte qu’il ne s’agit là que d’un symbole.

Les germes originaux de la grande nature, des hommes ou des bêtes se développent toujours dans l’espace psychologique et dans les dimensions supérieures, avant de se cristalliser dans une forme physique. Il n’y a pas de doute qu’ils sont similaires dans leur construction, de sorte qu’ils ne pourraient jamais servir de base, de fondement, pour élaborer une théorie ou simplement pour lancer un concept de base. Les germes se différencient à mesure qu’ils se cristallisent lentement, et ceci est tout à fait normal. L’origine de l’homme est quelque chose de très profond. Il s’est développé parmi le chaos dans les dimensions supérieures de la nature jusqu’à se cristalliser sous une forme sensible dans les temps anciens.

Incontestablement, au cours des chapitres futurs, nous progresserons de plus en plus dans toute cette exégèse. Je tiens à vous dire avec une entière sincérité que l’origine de l’humanité sera clairement exposée dans ces conférences ; nous préciserons quelles causes primaires et secondaires furent à l’origine de l’espèce humaine.

Les anthropologues matérialistes connaîtraient-ils, par hasard, les réponses à ces questions ? Les scientifiques eux-mêmes, suiveurs de Haeckel, savent très bien que tout le passé géologique et la Phylogénie matérialiste ne pourront jamais faire l’objet de sciences exactes ; c’est ce qu’ils ont affirmé, c’est ce qu’ils ont dit, alors quoi ?

Nous sommes à une époque de grandes inquiétudes, et le mystère de l’origine de l’homme doit être éclairci. Le domaine des hypothèses est détestable, c’est comme un gros mur sans fondations ; il suffit d’une légère poussée pour le transformer en menu sédiment. Le plus grave, dans l’anthropologie matérialiste, c’est le fait de nier les Principes intelligents de la machinerie universelle. Il est évident qu’une telle attitude laisse la machinerie sans bases, sans fondations. Il est impossible que la machine fonctionne ou soit construite au hasard. Les Principes intelligents de la nature sont actifs et dans tout processus sélectif, ils se manifestent savamment.

Il s’avère absurde, également, de nous embouteiller dans le dogme de la mécanique évolutive. S’il existe, dans la nature, des principes constructifs, il est incontestable qu’il existe aussi des principes destructifs.

S’il y a évolution dans les espèces vivantes, il existe aussi l’involution. Il y a évolution, par exemple, dans le germe qui meurt pour que la tige naisse, dans la plante qui croît, qui produit des feuilles et qui à la fin donne des fruits. Il y a une involution dans l’arbre qui se flétrit, qui meurt et qui, finalement, se transforme en un tas de bois. Il y a évolution dans la créature qui est en gestation dans le ventre maternel, chez l’enfant qui joue et chez le jeune homme. Il y a involution chez le vieillard qui dépérit et qui, à la fin, meurt. Les mondes évoluent lorsqu’ils surgissent du chaos de la vie, puis ils involuent lorsque, finalement, ils se transforment en nouvelles lunes.

Donc, si nous considérons l’anthropologie exclusivement du point de vue de la mécanique évolutive, nous parlons avec partialité et nous tombons dans l’erreur.

Mais si nous étudions l’anthropologie à la lumière de l’involution également, nous marchons alors d’une façon équilibrée car évolution et involution constituent l’axe mécanique de toute la nature. Il s’avère totalement absurde d’estimer que l’évolution est la seule et unique base de tout ce grand mécanisme naturel. Nous devons considérer la vie et la mort, les périodes de développement et les périodes de décrépitude ; ce n’est qu’ainsi que nous progresserons correctement dans la dialectique gnostique dans sa forme intégrale.

Nous ne sommes absolument pas intéressés à rester embouteillés dans le dogme matérialiste de l’évolution. Il nous faut étudier également les processus involutifs de l’anthropologie, ou alors nous marcherons sur la voie de l’erreur.

Quels sont les types originaux de la race humaine ? Qui les connaît ?

Nous possédons des méthodes, des systèmes scientifiques grâce auxquelles nous pouvons voir, entendre et toucher ces types originaux. Nous savons très bien qu’avant que l’animal intellectuel apparaisse sur la face de la Terre dans l’Atlantide de Platon, qui n’est pas une simple fantaisie, comme le prétendent les fanatiques ignorants de la fameuse Pangée matérialiste, l’animal intellectuel est alors vraiment et réellement apparu.

Dans la Lémurie, l’homme a existé, de même qu’aux époques hyperboréenne et polaire ; mais ce sont des points que nous développerons au cours des conférences ultérieures, afin que tout cela soit très clair pour tous ceux qui écoutent et qui lisent. L’Atlantide a réellement existé, ce fut un continent situé dans l’océan Atlantique. Il subsiste des restes de l’Atlantide : nous avons l’archipel des Antilles, les Canaries, et même l’Espagne, qui n’est autre qu’un morceau de l’antique Atlantide.

Ceci, ni les fanatiques de l’anthropologie matérialiste, ni les géologues, si arriérés dans le fond, incapables de se projeter dans le temps ne le connaissent.

Comment pourraient-ils savoir quelque chose sur ce qui s’est passé il y a des millions d’années, dans l’ère du Miocène ? Que savent-ils du Miocène, l’ont-ils vu, l’ont-ils palpé, l’ont-ils touché ?

Si nous parlons du Miocène, c’est parce que nous pouvons le voir et nous savons qu’il est accessible à celui qui est capable de développer les facultés transcendantales de l’Être, latentes dans le cerveau humain.

Mais l’attitude de négation matérialiste est incohérente, on dit que l’on ne croit qu’en ce que l’on voit et eux croient toutes leurs hypothèses absurdes. Des hypothèses que personne n’a vues, qui ne touchent personne.

En toute certitude, aucun scientifique n’a vu surgir le premier homme ; mais ils parlent avec tant d’autosuffisance, comme s’ils étaient allés dans le Miocène, comme s’ils avaient vu les anthropoïdes en train de surgir là-bas, dans l’antique Lémurie.

Ils intronisent leurs dieux merveilleux qui sont les lémuriens et les mandrills, et ils en font les Prosimiens sublimes dont nous descendons.

Ont-ils observé cela, l’ont-ils seulement vu une seule fois ?, jamais ! Alors sur quoi se basent-ils ? Sur des cas qu’ils ont vus ?, et ne sont ce pas ceux-là qui disent qu’ils ne croient qu’en ce qu’ils voient ? Alors pourquoi croient-ils ce qu’ils n’ont jamais vu ? N’est-ce pas une contradiction ? Tout ceci ne s’avère-t-il pas, au fond, bien incohérent ?
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"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Révolution de la Dialectique
Chapitre 9
L’Individu et la Société
La société est l’extension de l’individu. Si l’individu est cupide, cruel, sans cœur, égoïste, etc., la société le sera aussi. Il est nécessaire d’être sincère avec soi-même ; chacun de nous est dégénéré et, par conséquent, la société doit être dégénérée, inévitablement. Ceci, le monstre terrible du matérialisme ne peut pas le résoudre, ceci, seul l’individu se basant sur sa révolution intégrale peut le résoudre.

L’heure est venue de réfléchir sur notre propre destin. La violence ne résout rien. La violence peut seulement nous conduire à l’échec. Nous avons besoin de paix, de sérénité, de réflexion, de compréhension.

Le problème du monde est le problème de l’individu. Les révolutions sanglantes ne résolvent rien. Ce n’est qu’au moyen de l’intelligence que nous résoudrons le problème de l’embouteillement de la conscience.

Ce n’est qu’au moyen de l’intelligence que nous pouvons convertir l’animal intellectuel, d’abord en homme, puis en Surhomme. C’est seulement avec la Révolution de la Dialectique que nous pouvons vaincre le monstre terrible du matérialisme.

La société humaine est l’extension de l’individu. Si nous voulons réellement un changement radical, si nous voulons un monde meilleur, nous devons changer individuellement, changer en nous-mêmes, altérer dans notre propre individualité les facteurs abominables qui engendrent de la misère et de la douleur dans le monde. Rappelons-nous que la masse est une somme d’individus. Si chaque individu changeait, la masse changerait inévitablement.

Il est urgent d’en finir avec l’égoïsme et de cultiver le Christocentrisme, c’est seulement ainsi que nous pouvons créer un monde meilleur. Il est indispensable d’éliminer la cupidité et la cruauté que chacun de nous porte en lui. C’est seulement ainsi, en changeant l’individu, que changera la société, parce que celle-ci est seulement l’extension de l’individu.

Il y a la douleur, il y a la faim, il y a la confusion, mais rien de ceci ne peut être éliminé au moyen des procédés absurdes de la violence. Ceux qui veulent transformer le monde par des révolutions sanglantes et de l’eau de vie, ou des coups d’état et des fusillades sont totalement dans l’erreur parce que la violence engendre davantage de violence et la haine davantage de haine. Nous avons besoin de paix si nous voulons résoudre les problèmes de l’humanité.

Les ténèbres ne se défont pas à coups de bâtons et avec l’athéisme, mais en attirant la lumière. L’erreur ne se détruit pas non plus en combattant corps à corps avec elle, mais en diffusant la vérité sans nécessairement attaquer l’erreur. Plus la vérité avancera, plus l’erreur devra reculer. Il n’y a pas à résister au négatif mais à pratiquer le positif inconditionnellement et à enseigner ses avantages par la pratique. En attaquant l’erreur, nous provoquerons la haine de ceux qui sont dans l’erreur.

Ce dont nous avons besoin, c’est de diffuser la lumière de la Révolution de la Dialectique pour dissiper les ténèbres.

Il est urgent d’analyser les principes fondamentaux de la dialectique marxiste et de démontrer au monde la terrible réalité : ceux-ci ne résistent pas à une analyse de fond et ils sont une simple sophistication bon marché.

Faisons de la lumière si nous voulons vaincre les ténèbres. Ne versons pas de sang. L’heure est arrivée d’être compréhensifs.

Il est nécessaire d’étudier notre propre Moi si nous aimons réellement nos semblables. Il est indispensable de comprendre que ce n’est qu’en en finissant avec les facteurs de l’égoïsme et de la cruauté, que chacun de nous porte en lui, que nous pouvons faire un monde meilleur, un monde sans faim ni peur.

La société est l’individu. Le monde est l’individu. Si l’individu changeait fondamentalement, le monde changerait inévitablement.

La conscience court un grave danger, et c’est seulement en nous transformant radicalement en tant qu’individus que nous pouvons nous sauver et sauver l’humanité.
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Modifié en dernier par Scorlion le 7 mai 2020, 18:31, modifié 1 fois.
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Samaël Aun Weor
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Oui il y a l’Enfer, oui il y a le Diable, oui il y a le Karma
10. Sixième Sphère submergée ou de Jupiter
Chers amis, nous allons étudier aujourd’hui très clairement le sixième Cercle dantesque ou Cercle de Jupiter, submergé sous l’épiderme de la planète Terre.

Cette région infradimensionnelle, étant donné sa constitution atomique, est indiscutablement encore plus dense que les cinq antérieures.

Il est bon de savoir que chaque atome du sixième Cercle dantesque porte en son ventre 576 atomes du Soleil sacré absolu.

Ce type d’atome extrêmement lourd est indubitablement la causa causorum d’une terrible matérialité.

Les gens qui vivent submergés dans cette région infernale, évidemment, sont contrôlés par 576 lois, ce qui fait de leur existence quelque chose d’extrêmement compliqué et difficile.

Le temps dans cette région devient épouvantablement lent ; chaque minute parait des siècles et, en conséquence, la vie devient ennuyeuse et insupportable.

Si nous analysons soigneusement la vibration jupitérienne dans son aspect transcendantal planétaire, nous découvrons cette force mystérieuse qui donne le sceptre aux rois et la mitre aux supérieurs des diverses religions confessionnelles.

Car, dans l’espace infini, la planète Jupiter est extraordinairement mystique, royale et sublime.

Son antithèse, dans l’infradimension submergée sous l’écorce géologique de notre monde, se retrouve, de fait, convertie en la demeure des athées matérialistes, ennemis de l’Éternel.

Vivent aussi, dans cette région, les blasphémateurs, ceux qui haïssent tout ce qui peut avoir un gout de divinité, et les hérétiques, ceux qui cultivent le dogme de la séparativité.

On se sent rempli de douleur, à contempler, comme Dante, tant de mitrés sceptiques et d’athées, mis dans le sépulcre de leurs propres passions, haines et limitations…

Si nous pensons aux grands législateurs, aux souverains, ou aux seigneurs qui régissent les agglomérations sociales, nous découvrons, évidemment, des tyrans et des tyranneaux qui engendrent complications et douleurs ici, là ou là-bas. Le résultat de conduites si néfastes correspond exactement au sixième Cercle dantesque.

Il n’est donc pas étrange, pour l’investigateur ésotériste, de rencontrer en cette ténébreuse région de la demeure de Pluton, tous ces hauts dignitaires qui abusèrent de leur pouvoir ; il est clair que de telles gens souffrent l’indicible, en conséquence.

Jupiter en tant que père, ami, toujours généreux, a son antithèse néfaste dans ces très mauvais pères de famille qui, ayant des biens en quantité, refusent de donner pain, abri et refuge à leurs enfants. C’est indubitablement dans la néfaste sixième région abyssale que ces ombres pècheresses trouvent leur demeure après la mort.

À contempler tant de cruels pères de famille dans la ténébreuse région de Jupiter, la conscience de l’investigateur est ébranlée, néanmoins, le plus curieux est que toujours, ici, dans le monde, sous la lumière du soleil, ils se crurent justes, bons et certains d’entre eux furent même profondément religieux.

Dans cette demeure sinistre, il y a également des chefs de famille qui aspirèrent à l’autoréalisation intime de l’Être, malgré toutes leurs cruautés ; leurs contemporains les crurent très bons ; leur conduite était apparemment droite en dehors de chez eux, c’est clair, mais à l’intérieur de leur maison, il y avait pleurs et angoisse.

Extraordinaires piétistes aux gentillesses feintes et aux poses de comédiens ; insupportables végétariens, ceux qui font de la nourriture une religion de cuisine.

Je les dirais hypocrites, pharisiens, sépulcres blanchis, pour parler sur le ton du Grand Kabîr Jésus ; pourtant, cela même ne l’auraient jamais dit leurs acolytes ou ceux qui les auraient vus dans des salons magnifiques de type pseudo-ésotérique ou pseudo-occultiste.

Il n’est donc pas étrange non plus, de trouver, dans la sixième région infradimensionnelle submergée, des chefs de famille très honorés et sincères, mais terriblement dans l’erreur ; ceux qui ne firent pas ce qu’ils devaient faire, et firent ce qu’ils ne devaient pas faire. Quelques-uns de ces messieurs furent d’extraordinaires fanatiques dans le monde où ils vivaient, et enseignèrent une religion à leurs enfants avec le bâton et le fouet, comme si cela pouvait s’apprendre à coups de fouet. Néfastes sujets qui embrumèrent leurs foyers, rendant amère la vie de leurs enfants.

Jupiter, généreux comme toujours, large et altruiste doit avoir son contraste sous l’épiderme de la Terre, dans la sixième infradimension submergée.

Quelle serait l’antithèse de la générosité ? L’égoïsme, l’usure, le péculat, c’est évident…

Il n’y a donc rien de bizarre à trouver dans cette région infra-humaine celui qui accapare tous les biens de la Terre pour lui, comme un Sanagabril et ses comparses. Ainsi, toute antithèse religieuse, tout contraste jupitérien, doit inévitablement se rencontrer dans le sixième Cercle infernal, sous l’épiderme de la Terre.

Q. Cher Maitre, j’ai observé que vous mentionnez que le temps est terriblement long, que les minutes paraissent des siècles, étant donné la grande densité de cette région submergée de Jupiter. Le temps est-il rendu long par les souffrances, ou les souffrances rendues longues par le temps ?

R. Cher monsieur qui posez la question, permettez-moi de vous informer que le temps n’existe que du point de vue purement subjectif, parce qu’il n’a certes pas de réalité objective.

Partant de ce principe de base, nous arrivons à la conclusion logique que le temps est une création subconsciente submergée.

Indiscutablement, le temps, dans chaque zone infraconsciente ou plutôt dans ce qu’il y a d’inhumain en chacun de nous, doit devenir chaque fois plus lent, dans les fonds les plus profonds de la matérialité.

En d’autres mots, je dirai la chose suivante : au niveau purement intellectif, le temps n’est pas aussi lent que dans les niveaux subconscients les plus profonds. C’est cela : plus subconsciente est la région de l’univers où nous habitons, plus lent sera le temps ; il prendra une plus grande apparence de réalité.

Ici, dans ce monde physique où nous vivons, sur la surface de la Terre et à la lumière du soleil, certaines minutes paraissent des siècles et des siècles paraissent des minutes ; tout dépend de l’état d’âme dans lequel nous nous trouvons.

Il est clair qu’en pleine félicité, douze heures semblent une minute. Il est évident qu’un instant de suprême douleur parait être des siècles.

Pensons maintenant à l’Abime, aux régions submergées abyssales, à la ville de Dité, la ville maudite, au fond du ténébreux Tartarus ; là, les perdus sentent que chaque minute se convertit en siècles d’abominables amertumes…

Je crois que le monsieur qui a posé la question comprendra à fond ma réponse.

Q. En effet, Maitre ; mais comme vous mentionnez des états de conscience comme la subconscience, l’inconscience et l’infraconscience, voudriez-vous dire par hasard que quand nous parlons d’infradimensions, celles-ci se réfèrent aussi à des états de conscience ?

R. Les infradimensions de la nature et du cosmos existent non seulement dans la planète Terre, mais également dans n’importe quelle unité cosmique de l’espace infini : les soleils, les lunes, les planètes, les galaxies, les étoiles, les anti-étoiles, les antigalaxies d’antimatière, etc.

Ces infradimensions naturelles ne sont donc pas uniquement des produits de la subconscience, de l’inconscience et de l’infraconscience d’humanoïdes intellectifs, mais le résultat de lois mathématiques qui ont leur origine dans tout Rayon de la Création existentielle.

Q. Maitre, voulez-vous donc dire que lorsque nous faisons référence à la conscience en elle-même, nous devons la considérer comme libre du temps ?

R. Monsieur, mesdames et messieurs, je veux vous dire avec emphase que le temps, dans le Soleil sacré absolu, est 49 fois plus rapide qu’ici sur Terre.

Analysant cet énoncé judicieusement, nous disons : le temps étant une création purement subjective de l’humanoïde intellectuel, il est évident qu’il se trouve 49 fois plus lent que dans le Soleil sacré absolu.

En d’autres mots, j’explique que l’esprit de l’humanoïde possède 49 départements subconscients et c’est pour cela que l’on dit que le temps ici, pour les bipèdes tricérébrés ou tricentrés, à tort appelés hommes, est 49 fois plus lent que dans le Soleil sacré absolu.

Nous prévalant maintenant du processus inductif enseigné par Aristote dans sa divine Entéléchie, nous pouvons conclure la chose suivante : si le temps dans le Soleil sacré absolu est quarante-neuf fois plus rapide que dans le niveau intellectif de l’humanoïde, cela signifie évidemment que dans le Soleil sacré absolu, le temps n’existe pas. Là, tout est un éternel instant, un éternel maintenant.

Regardons à présent ce que nous appelons conscience ; en l’étudiant judicieusement, nous découvrirons l’Être originel, paradisiaque, virginal, libre de tout processus subconscient, au-delà du temps.

C’est-à-dire que la conscience en elle-même n’est pas un produit du temps.

Q. Pardonnez-moi, Maitre, si je semble insister un tant soit peu, mais j’ai abrité le concept selon lequel, à mesure que nous éveillons la conscience, les états infraconscients et subconscients cessent progressivement d’exister, parce qu’ils se convertissent en états conscients ; ceci est-il faux ?

R. Monsieur, cette question me parait assez intéressante ; les états submergés de Pluton, appelons-les infraconscience, inconscience ou subconscience, ostensiblement, sont éliminés radicalement quand la conscience s’éveille.

Le temps, dans la sixième dimension submergée, nous devient extrêmement long, par le simple fait des états subconscients, inconscients et infraconscients ; néanmoins, dans le nirvana, le temps n’existe pas, pour la simple raison que, dans cette région divine, n’existent ni l’Ego, ni le subconscient, ni les états abyssaux cités…

Q. Avec cet exposé qui me surprend franchement, car jamais auparavant je n’avais mis le temps en lien avec les états de subconscience, j’arrive à la conclusion que l’inconscient, l’infraconscient et le subconscient, dont parlent tant les psychologues, sont en réalité des états négatifs et sataniques qui sont des obstacles à l’autoréalisation de l’Homme ; suis-je en bonne voie, Maitre ?

R. On nous a dit solennellement que nous avons besoin de transformer le subconscient en conscient. Nous incluons aussi, dans ces concepts transformateurs, les états infraconscients et inconscients.

Éveiller la conscience est la mesure radicale ; ainsi seulement pourrons-nous voir le chemin qui doit nous conduire à la Libération finale.

Évidemment, le concept du temps qui rend la vie tellement amère dans la sixième dimension submergée et dans les divers Cercles dantesques du Tartarus est définitivement éliminé quand la conscience s’éveille.

Q. Vous nous dites que la sixième région submergée de Jupiter est l’antithèse de la planète Jupiter qui tourne autour du Soleil. J’observe, Maitre que lorsque vous avez parlé des autres Cercles dantesques vous ne vous y êtes pas référé en tant qu’antithèse des planètes auxquelles ils correspondent ; pourriez-vous nous expliquer ceci ?

R. Monsieur, mesdames et messieurs, les neuf Cercles infernaux sont toujours l’aspect négatif antithétique des Sphères de Lune, Mercure, Vénus, Soleil, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Je crois avoir déjà dit quelque chose à ce propos dans des exposés précédents et avoir dépeint la relation existant entre ces mondes et les neuf zones submergées sous l’épiderme de notre planète. En cherchant une similitude entre tout ceci, vous verrez que toute personne sous la lumière du soleil projette sa propre ombre partout ; vous trouverez quelque chose de semblable dans chacun des neuf mondes du système solaire et de leurs ombres correspondantes ou zones obscures, ténébreuses, à l’intérieur des entrailles de la planète ou nous vivons. D’accord ?

Q. Maitre, pourriez-vous nous dire si la zone submergée de Jupiter est habitée ?

R. Chère madame, je me permets de vous préciser, ainsi qu’à toutes les personnes qui m’écoutent, que dans les infradimensions naturelles du Règne minéral submergé de la planète Jupiter, existent des démons terriblement pervers, des créatures involutives, des gens qui se dirigent vers la Seconde mort. J’explique que je ne parle pas du Ciel de Jupiter : je me limite exclusivement à citer le Règne minéral submergé de cette planète.

Q. Pouvons-nous considérer, bien qu’il existe dans les Enfers de Jupiter des êtres involutifs terriblement malins, que lesdits Enfers sont les antithèses des Enfers du sixième Cercle dantesque de la planète Terre ?

R. Mes amis, au ténébreux correspond le ténébreux ; il n’existe aucune antithèse entre les Enfers jupitériens et le sixième Cercle dantesque submergé sous l’écorce géologique de notre monde la Terre.

Nous devons chercher une antithèse entre les aspects lumineux et les aspects obscurs de Jupiter exclusivement.

Indubitablement, les splendeurs jupitériennes ont leur opposé, leurs ombres, non seulement dans les entrailles de cette planète irradiante, mais aussi sous l’écorce de notre monde affligé.

Q. Maitre, pourriez-vous nous dire quels sont les matériaux ou éléments qui composent cette ténébreuse zone de la sixième dimension submergée de notre organisme planétaire ?

R. Mes amis, nous avons déjà dit dans de précédents exposés que les habitants de tel ou tel élément naturel ne perçoivent jamais l’élément dans lequel ils vivent.

Les poissons ne voient jamais l’eau ; nous, habitants de ce monde tridimensionnel d’Euclide, ne percevons jamais l’air que nous respirons ni ne le voyons ; les salamandres ne voient pas le feu ; de même, ceux qui demeurent dans l’élément pierreux, rocheux, jamais ne voient cet élément ; ils perçoivent uniquement des objets, des personnes, des évènements, etc.

Évidemment, la densité pierreuse de la sixième demeure de Pluton se révèle insupportable, terriblement dense ; maintenant, nous nous expliquerons le motif pour lequel Dante voyait tant de condamnés mis dans leur sépulcre.

Il ne s’agit pas de sépulcre dans le sens littéral du mot ; ceci signifie seulement des états sépulcraux, des conditions trop étroites, limitées, de la subconscience et de l’infraconscience, etc. Les conditions de vie, dans la sixième région abyssale, sont des conditions douloureuses.
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Samaël Aun Weor
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La Révolution de la Dialectique
L’Art
À mesure que l’Être humain s’est précipité sur le chemin de l’involution et de la dégénérescence, à mesure qu’il est devenu de plus en plus matérialiste, ses sens également se sont détériorés et ont dégénéré.

Il nous revient à la mémoire une école de Babylone qui s’était consacrée à étudier tout ce qui est lié à l’odorat. Ils avaient une devise qui était : « Chercher la vérité dans les nuances des odeurs obtenues entre le moment de l’action du froid congelé et le moment de l’action en décomposition chaude ».

Cette école fut persécutée et détruite par un chef très terrible. Ce chef avait des affaires très troubles et rapidement, il fut indirectement dénoncé par les affiliés de cette école.

Le sens de l’odorat extraordinairement développé, permettait aux élèves de ladite école de découvrir de nombreuses choses qui ne convenaient pas aux chefs de gouvernement.

Il y avait une autre école très importante en Babylone, l’École des Peintres. Cette école avait comme devise : « Découvrir et élucider la vérité, au seul moyen des tonalités existant entre le blanc et le noir ».

À cette époque, les affiliés de ladite école pouvaient utiliser normalement et sans aucune difficulté environ mille cinq cents nuances de la couleur grise.

Depuis la période Babylonienne jusqu’à ces tristes jours que miraculeusement nous vivons, les sens humains ont terriblement dégénéré en raison du matérialisme que Marx justifie à sa façon avec la sophistication bon marché de sa dialectique.

Le Moi continue après la mort et se perpétue chez nos descendants.

Le Moi se complique avec les expériences matérialistes et se renforce aux dépens des facultés humaines.

À mesure que le Moi s’est renforcé à travers les siècles, les facultés humaines ont dégénéré de plus en plus.

Les Danses Sacrées étaient de vrais livres d’information qui transmettaient délibérément certaines connaissances cosmiques transcendantales.

Les Derviches dansants n’ignorent pas les Sept Tentations mutuellement équilibrées des organismes vivants.

Les danseuses antiques connaissaient les sept parties indépendantes du corps et savaient très bien ce que sont les sept lignes distinctes du mouvement. Les danseuses sacrées savaient très bien que chacune des sept lignes du mouvement possède sept points de concentration dynamique.

Les danseuses de Babylone, de Grèce et d’Égypte n’ignoraient pas que tout ceci se cristallise dans l’atome danseur et dans la planète gigantesque qui danse autour de son centre de gravitation cosmique.

Si nous pouvions inventer une machine qui imite avec une parfaite exactitude tous les mouvements des sept planètes de notre système solaire autour du Soleil, nous découvririons avec surprise le secret des Derviches dansants. Les Derviches dansants imitent réellement à la perfection tous les mouvements des planètes autour du Soleil.

Les Danses Sacrées des temps de l’Égypte, de Babylone, de la Grèce, etc., allaient encore plus loin, elles transmettaient de terribles vérités cosmiques, anthropogénétiques, psychobiologiques, mathématiques, etc.

Quand à Babylone ont commencé à apparaître les premiers symptômes de l’athéisme, du scepticisme et du matérialisme, la dégénérescence des cinq sens s’accéléra de façon épouvantable.

Il est parfaitement démontré que nous sommes ce que nous pensons, que si nous pensons en tant que matérialistes, nous dégénérons et nous nous fossilisons.

Marx commit un crime impardonnable, il prit à l’humanité ses valeurs spirituelles. Le marxisme a déchaîné la persécution religieuse.

Le marxisme a précipité l’humanité dans la dégénérescence totale.

Les idées marxistes, matérialistes, se sont infiltrées de toutes parts, à l’école et dans les foyers, au temple et au bureau, etc.

Les artistes de chaque nouvelle génération se sont convertis en vrais apologistes de la dialectique matérialiste. Tout souffle de spiritualité a disparu de l’art ultramoderne.

Les artistes modernes ne savent plus rien sur la Loi du Sept, plus rien des Drames Cosmiques, plus rien sur les Danses Sacrées des Mystères antiques.

Les ténébreux ont dérobé le théâtre et la scène, ils les ont profanés misérablement, ils les ont prostitués totalement.

Le samedi, le jour du théâtre, le jour des mystères, fut très populaire dans les temples antiques. On présentait alors des Drames Cosmiques merveilleux.

Le Drame servait à transmettre aux initiés des connaissances précieuses. Par ce moyen, on leur transmettait diverses formes d’expériences de l’Être et des manifestations de l’Être.

Parmi les drames, le plus antique est celui du Christ Cosmique. Les initiés savaient très bien que chacun de nous doit se convertir dans le Christ dudit Drame, si nous aspirons réellement au Royaume du Surhomme.

Les Drames Cosmiques se basent sur la Loi du Sept. Certaines déviations intelligentes de cette loi ont toujours été utilisées pour transmettre au néophyte des connaissances transcendantales.

Il est bien connu, en musique, que certaines notes peuvent produire de la joie dans le centre pensant ; d’autres notes peuvent produire du regret dans le centre sensible, et enfin, d’autres peuvent produire la religiosité dans le centre moteur.

En réalité, nous, les vieux Hiérophantes, n’ignorons jamais que la connaissance intégrale peut seulement s’acquérir avec les trois cerveaux, un seul cerveau ne pouvant pas donner une information complète.

La Danse Sacrée et le Drame Cosmique, savamment combinés avec la musique, ont servi à transmettre aux néophytes des connaissances archaïques terribles, de type cosmogénétique, psychobiologique, physico-chimique, métaphysique, etc.

Je termine ici en mentionnant également la Sculpture, celle-ci fut grandiose en d’autres temps. Les êtres allégoriques, ciselés dans la roche dure, révèlent que les vieux Maîtres n’ont jamais ignoré la Loi du Sept.

Rappelons-nous le Sphinx de Gizeh, en Égypte. Il nous parle des quatre éléments de la nature et des quatre conditions de base du Surhomme.

Depuis la Seconde Guerre Mondiale sont nés la Philosophie et l’Art existentialistes. Quand nous avons vu sur la scène les acteurs existentialistes, nous sommes arrivés à la conclusion que ce sont de vrais malades maniaques et pervers.

Si le marxisme continue à se diffuser, l’être humain finira par perdre totalement ses cinq sens qui sont en processus de dégénérescence.

Il est déjà prouvé par l’observation et l’expérience que l’absence de valeurs spirituelles produit la dégénérescence.

La peinture actuelle, la musique, la sculpture, le drame, etc., ne sont que le produit de la dégénérescence.

Les initiés d’autres époques, les danseuses sacrées, les vrais artistes des grandes époques n’apparaissent déjà plus sur la scène.

Il n’apparaît maintenant sur les planches que des automates malades, des chanteurs dégénérés, des rebelles sans cause, etc.

Les théâtres ultramodernes sont l’antithèse des théâtres sacrés des grands mystères de l’Égypte, de la Grèce, de l’Inde, etc.

L’art de cette époque est ténébreux, il est l’antithèse de la lumière et les artistes modernes sont ténébreux.

La peinture surréaliste et marxiste, la sculpture ultramoderne, la musique afro-cubaine et les ballerines modernes sont le résultat de la dégénérescence humaine.

Les garçons et les filles des nouvelles générations reçoivent par leurs trois cerveaux dégénérés des données suffisantes pour se convertir en brigands, voleurs, assassins, bandits, homosexuels, prostitués, etc.

Personne ne fait rien pour en finir avec le mauvais art et tout marche vers une catastrophe finale par manque d’une Révolution de la Dialectique.
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"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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La Révolution de la Dialectique
LA DÉFORMATION DE LA PAROLE

Le son du canon, son explosion, détruit les vitres d’une fenêtre. Par ailleurs, une parole douce apaise la colère ou la rage ; mais une parole grossière, inharmonieuse, produit ennui ou mélancolie, tristesse, haine, etc.

On dit que le silence est d’or mais c’est mieux de dire : il est autant incorrect de parler quand on doit se taire que de se taire quand on doit parler!

Il y a des silences délictueux, il y a des paroles infâmes. On doit calculer avec droiture le résultat des paroles prononcées, car on blesse souvent les autres avec les mots, de façon inconsciente.

Les paroles pleines d’un sens mal intentionné produisent des fornications dans le monde du mental. Et les paroles arythmiques engendrent de la violence dans le monde du mental cosmique.

On ne doit jamais condamner personne avec la parole parce qu’on ne doit jamais juger personne. La médisance, les ragots et la calomnie ont rempli le monde de douleur et d’amertume.

Si nous travaillons avec la Sur-dynamique Sexuelle, il faut comprendre que les énergies créatrices sont exposées à toute sorte de modifications. Ces énergies de la libido peuvent être modifiées en pouvoirs de lumière ou de ténèbres. Tout dépend de la qualité des paroles.

L’homme parfait dit des paroles de perfection. L’étudiant gnostique qui désire suivre le chemin de la Révolution de la Dialectique doit s’habituer à contrôler son langage. Il doit apprendre à manier la parole.

Ce n’est pas ce qui entre par la bouche qui fait du tort à l’homme mais ce qui en sort! La bouche fournit l’injure, l’intrigue, la diffamation, la calomnie, le débat; tout ceci est ce qui nuit à l’homme.

Évitons tout type de fanatisme parce qu’avec lui nous causons un grand tort à l’homme, au prochain. Non seulement on blesse les autres avec des paroles grossières ou avec de fines et artistiques ironies, mais aussi avec le ton de la voix, avec l’accent inharmonieux et arythmique.
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Magie Christique Aztèque
19. Netzach
Nous sommes arrivés maintenant à un point très intéressant de notre étude : la question du travail mental. La première chose que cherche celui qui commence cette étude, c’est dominer le mental des autres.

Ce qui est de la magie noire pure et simple. Personne ne doit violer le libre arbitre des autres, personne ne doit exercer une contrainte sur le mental de quelqu’un d’autre car il s’agirait de magie noire. Les coupables de cette grave erreur sont tous ces auteurs qui se sont trompés. Tous les livres d’hypnotisme, de magnétisme et de suggestion sont des livres de magie noire.

Atkinson, Paul Jagot, et beaucoup d’autres, ont montré des systèmes pour développer la force mentale et dominer les autres. C’est de la magie noire pure et simple. Celui qui ne sait pas respecter le libre arbitre des autres est un magicien noir. Ceux qui se livrent à un travail mental pour dominer avec violence le mental de l’autre se transforment en démons pervers ; ils se séparent de l’Intime et roulent dans l’abîme.

Les disciples nous écrivent constamment pour nous demander de nous livrer sur eux à un travail mental dans le but de dominer par la violence le mental du fils, de la fille, du fiancé, de la fiancée, etc. Naturellement, ce genre de lettres termine dans la poubelle car nous ne sommes pas des magiciens noirs.
Le monde de Netzach

C’est le Monde du Mental cosmique ; ce monde est gouverné par Anaël, admirable enfant, débordant de beauté. Anaël est l’Ange de l’Amour. Le mystique entre en extase en contemplant une telle perfection. Cet ange est superbe ; le visage rose comme l’aurore, les cheveux ressemblant à une cascade d’or donnent à cet ange une apparence ineffable, enchanteresse, sublime et délicieuse. Netzach est réellement le Monde de l’Amour, de la musique et de la beauté.

L’Art est l’usage positif du mental. Cultivez la beauté, aimez les beaux arts. L’intellect anima, lorsqu’il est séparé de toute spiritualité, est luciférien et totalement négatif.

À Netzach nous trouvons le Dieu aztèque Xochipilli, Dieu de la Joie, de la Musique et de la Danse. Xochipilli le Dieu aztèque, agit toujours avec le nombre kabbalistique 10. C’est la Roue de la Fortune, la Roue des Réincarnations et du Karma, la terrible roue de la rétribution. Celui qui veut invoquer ce Maître doit d’abord se laver les mains dans de l’eau pure.

On doit invoquer Xochipilli dans la période comprise entre 10 heures du soir le vendredi et 2 heures du matin le samedi. Rien ne nous est donné en cadeau et Xochipilli fait payer tout service que nous lui demandons. Celui qui a de quoi payer, paie et obtient tout. Celui qui n’a pas de quoi payer, doit en subir les conséquences. Fais de bonnes œuvres pour avoir les moyens de payer. Xochipilli pourra alors faire des miracles et des merveilles pour toi. Pour les Mondes supérieurs les bonnes œuvres sont symbolisées par des bijoux et des monnaies mystérieuses. C’est avec ces valeurs que tu dois payer à Xochipilli les services que tu sollicites. Xochipilli ne fait rien gratuitement, tout a un prix. Xochipilli peut faire tourner la Roue de la Rétribution en ta faveur.

Avec ce Dieu aztèque tu peux résoudre tous tes problèmes, mais il fait payer tout service parce qu’il ne peut pas violer la Loi. Ne demande jamais rien de mal à Xochipilli car c’est un grand Maître de la Lumière. Souviens-toi que cette divinité est un ange très pur de Netzach, le Monde du Mental.

Lorsqu’une Loi inférieure est transcendée par une Loi supérieure, la Loi supérieure efface la Loi inférieure. C’est ainsi que l’on travaille avec la Magie Blanche et que l’on obtient tout sans avoir besoin d’utiliser la force de la pensée pour violer le libre arbitre des gens. Si tu souffres, si tu as un problème que tu ne peux pas résoudre, c’est une affaire de karma ; adresse-toi à Xochipilli pour lui demander qu’il t’aide à sortir de la souffrance dans laquelle tu te trouves. Tu dois payer Xochipilli avec le capital des bonnes œuvres ; si tu n’as pas de quoi payer, Xochipilli ne peut pas te rendre le service que tu demandes.

Cependant, il existe un remède, demande un crédit à Xochipilli… C’est le bon chemin… Le résultat sera merveilleux. Souviens-toi que tout crédit doit être réglé par de bonnes œuvres. Si tu ne paies pas le crédit, on te le fera payer avec une douleur intense. C’est la Loi. Fais de bonnes œuvres pour payer tes dettes.

L’amour est le Summum de la Sagesse. Souvenez-vous que l’intellect sans spiritualité est rempli de mensonges. De l’intellectualisme sans spiritualité sortent les fripons.

Le nombre kabbalistique de Netzach est l’Arcane 7, le Chariot de guerre du Tarot, l’Expiation. Geburah est l’Arcane 5, la Justice du Karma. Les deux arcanes sont différents mais se complètent.

La Sculpture aztèque de Xochipilli n’est qu’un symbole de ce grand Maître qui vit dans le Monde du Mental. Netzach est gouverné par Vénus, l’Étoile de l’Amour. Les symboles de Netzach sont la lampe, la ceinture, la rose. Netzach contrôle les reins, la taille.
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Les Trois Montagnes
36. Le Ciel de Vénus
Le troisième exploit d’Hercule, le Héros Solaire, survient maintenant, extraordinaire : je veux me référer instamment à la capture de deux animaux, l’un aussi doux que rapide, l’autre turbulent et menaçant : la Biche de Cérynie et le Sanglier d’Erymanthe.

Nous pouvons et même devons identifier ces fameux quadrupèdes aux deux constellations astrales resplendissantes les plus proches des étoiles des Gémeaux qui se trouvent près des deux centaures, contre qui Hercule soutient une lutte sanglante.

Dans la biche aux pieds de bronze et aux cornes d’or, consacrée à Diane et acquise par Apollon, le Dieu du Feu, nous pouvons voir une claire allusion à l’Âme humaine (l’époux de la Walkyrie), le Manas supérieur de la Théosophie.

Et le terrible sanglier, pervers comme aucun, est le vivant symbole de toutes les basses passions animales.

Il n’est pas superflu d’affirmer qu’en ces instants je désirais très sincèrement et de toutes les forces de mon Âme, entrer dans le Ciel de Vénus : le monde causal, la Demeure des Principes.

Mais il est clair qu’il fallait d’abord avoir des mérites, réduire en poussière cosmique l’effrayant sanglier.

Il est nécessaire de descendre avant de monter ; chaque exaltation est toujours précédée d’une terrible humiliation.

Descendre aux Enfers vénusiens fut indispensable, urgent, inajournable, avant l’Ascension.

Il fallait une information préalable et celle-ci en elle-même s’avérait certainement pressante, péremptoire.

Des indications précises, extraordinaires, me vinrent pendant la méditation ; il est évident que l’Initié est toujours aidé.

Sur une grande table, très semblable à l’attrayant damier d’un jeu d’échecs, au lieu des pièces connues de ce jeu, je vis de nombreuses figures animales d’aspect répugnant.

Incontestablement, avec l’aide de ma Divine Mère Kundalini, j’avais déjà éliminé les défauts de type psychologique, dans le monde astral comme dans le monde mental, mais les germes-causes de ceux-ci continuaient à exister en moi-même ici et maintenant.

Dans le domaine de la plus pure psychologie expérimentale, nous pouvons affirmer l’énoncé suivant :

L’élimination radicale de n’importe quel défaut psychologique échoue absolument lorsqu’on n’en dissout pas la cause secrète.

Extirper de mon psychisme ces causes intrinsèques fut certes ma tâche dans les Enfers vénusiens.

Je dus surmonter victorieusement d’épouvantables tentations charnelles comme celles dont souffrit le patriarche Saint-Augustin au pied de la Croix.

Le Mystère gnostique est présent,

Dans le vol tranquille de la colombe,

Et le péché du monde dans le serpent,

Qui mord au pied l’ange qui le dresse.

Sur l’éternelle nuit du passé,

S’ouvre l’éternelle nuit du futur.

Chaque heure, une larve du péché,

Et le symbole du serpent et de la pomme.

Immense est la multitude des délits dont les germes causes doivent être éliminés et même si j’avais cent bouches, cent langues et une voix de fer, je ne pourrais pas les énumérer tous.

Dans le Tartare où l’on châtie les méchants, je rencontrais aussi deux vieux amis de jeunesse, l’un vit toujours, l’autre est déjà mort.

Il faut se rappeler que ces titans des temps anciens qui voulaient grimper jusqu’au ciel souffrent maintenant dans les abîmes, enchaînés par la colère de Jupiter.

Là, habitent aussi les insolentes lapites et le hardi Ixion qui attaqua Junon et Pirithoos, qui voulut enlever Proserpine.

Dans le monde souterrain vit aussi l’orgueilleux Salmoné, roi d’Elide, qui réclama pour lui les Honneurs divins, n’étant qu’un simple mortel, un vulgaire ver de terre.

Avant d’abandonner définitivement la demeure de Pluton, je vis quelque chose d’épouvantable, de terrible, comme si un monstre excessivement gigantesque voulait dévorer l’humanité entière. Aïe, aïe, aïe !

Plus tard, je me sentis transformé dans ces Enfers atomiques ; le Christ cosmique entra en moi et je me fondis en lui.

Alors une multitude de mères m’amenèrent leurs enfants et moi, rempli d’extase, je m’exclamais : « Laissez venir à moi les petits enfants car le Royaume des Cieux leur appartient ».

Comme je me sentis heureux, le corps causal transformé ! Après avoir béni tous ces tendres enfants, j’abandonnais le Règne minéral submergé et pénétrais victorieux dans le Ciel de Vénus (le monde causal).

Je fus ainsi réintégré à l’état de Principe que j’avais jadis perdu lorsque sur le plateau central d’Asie, je commis la même erreur que le Comte Zanoni.

Tomber soumis, aux pieds paradisiaques de l’exquise beauté féminine, boire la liqueur des mandragores, manger les pommes d’or du Jardin des Hespérides fut certes l’erreur mentionnée. Mais en travaillant, plus tard, avec l’électricité sexuelle transcendante, je retournais sur le chemin que j’avais abandonné jadis.

Ce monde causal merveilleux ou monde de la Volonté consciente, tant de fois cité par monsieur Leadbeater, Annie Besant, Arthur Power, Rudolf Steiner, H.P.B., etc., est évidemment terreur d’amour et de loi. Indubitablement, le Ciel de Vénus n’est pas du temps et il est au-delà du mental.

Il résulte de façon patente que la substance akashique, en tant qu’élément naturel et vibration, ou tattva, constitue en elle-même le fond vivant et philosophal du monde des Causes cosmiques.

Le bleu électrique profond resplendit merveilleusement dans cette région et scintille ici et là, nous comblant d’une exquise volupté spirituelle indescriptible.

C’est le monde des Causes naturelles comme un océan sans limites ni bords ; les vagues incessantes d’actions et de conséquences vont en flux et reflux d’instant en instant.

Il est évident qu’il n’existe pas de cause sans effet ni d’effet sans cause ; une réaction suit toute action ; de n’importe quel acte se dégage toujours une conséquence, ou nous dirions même plus, une série de conséquences.

À cette époque de mon existence actuelle, je reçus beaucoup d’informations objectives démontrées et démontrables.

Exemple : devant l’orateur d’un auditoire, je me présente en pleine assemblée, je ne sais pas être conciliant, je mets mon nez là où il ne faut pas : je réfute des concepts.

Résultat : l’orateur, un homme du monde causal, se retire indigné.

Plus tard, ce conférencier commenta mon attitude avec d’autres et, en fait, cela se traduisit par toute une série enchaînée de conséquences.

Dans le monde causal, je vis aussi avec un mystique étonnement, l’avenir qui attendait la planète Terre et les créatures humaines qui demeurent dans ce monde physique.

Vêtu du corps causal, je me vis soudain à l’intérieur d’une grande gare ferroviaire.

Le Mouvement gnostique est certes, un train en marche ; quelques passagers montent à une gare et descendent à une autre ; rares sont ceux qui arrivent au terminus.

Plus tard, je dus m’immerger dans l’Infini espace étoilé ; j’avais besoin de chercher quelque chose dans l’amphithéâtre de la Science cosmique.

Surpris, admiratif, car je n’ai pas encore perdu la capacité de m’étonner, je pus percevoir avec l’Œil de Dagma ou œil de Shiva, quelque chose d’insolite et d’inhabituel.

Devant ma vision spirituelle, la Terre apparut assiégée à mort par douze géants démesurés, noirs, sinistres, menaçants (les douze constellations zodiacales agençant la cristallisation définitive du Karma mondial).

Les gens des autres mondes n’ignorent pas la Grande Catastrophe qui surviendra et ils s’approcheront avec leurs vaisseaux pour enregistrer ou photographier le cataclysme.

J’ai ici l’Apocalypse de Saint-Jean en pleine action. Collision des mondes. Aïe ! aïe ! aïe !

Il est opportun de citer dans ces pages quelques versets extraordinaires du Coran :

Parmi les signes qui doivent précéder l’arrivée de la dernière heure, se trouve celui de la Lune qui se divisera en deux. Mais malgré cela, les incrédules n’en croiront pas leurs yeux.

Il est évident qu’on ne peut en aucune façon parler d’une division géologique ou physique de notre satellite voisin. On interprète cela politiquement et militairement. Les Grandes puissances se disputeront la Lune.

Quand sonnera la trompette pour la première fois. Quand la terre et les montagnes seront emportées dans les airs et pulvérisées d’un seul coup. Quand le ciel se déchirera et tombera en morceaux. Ce jour sera le jour inévitable. Chap 27, 88.

Collision ! c’est le terme précis. La planète Terre heurtera un autre monde qui s’approche dangereusement.

Quel choc cela fait ! ce sera le Jour du Jugement dernier. Ceux dont les œuvres pèsent dans la balance auront une vie agréable. Ceux qui les ont légères auront pour demeure la fosse ardente (les mondes infernaux).

Quand la terre tremblera avec ce tremblement qui lui est réservé. Quand elle aura vomi les morts qui reposent dans ses entrailles. L’homme se préparera à être jugé.

Le Soleil sera affligé, les étoiles tomberont, les montagnes seront mises en mouvement et termineront en s’écrasant au sol. Le ciel éclatera en mille morceaux et les mers et les rivières confondront leurs eaux. Les tombes s’entrouvriront et les morts ressusciteront. Ceux qui auront pratiqué le bien auront la félicité sans limites ; mais les réprouvés seront également châtiés sans mesure. Chap 69, 13-16.

Incontestablement devant l’inévitable collision, le rapprochement excessif de cette masse planétaire sera à l’origine d’épouvantables tempêtes électromagnétiques.

Il est évident que la présence de ce monde sidéral exerce une attraction sur le feu liquide de l’intérieur de notre globe, alors l’élément igné cherchera à sortir en créant d’innombrables volcans.

En ces jours, la terre sera secouée par de terrifiants tremblement de terre et d’horripilants raz de marée.

Les villages et les villes tomberont en ruine, fatalement, comme de misérables châteaux de cartes.

Des vagues monstrueuses jamais vues fouetteront, avec furie, le plages sablonneuses et un son très étrange surgira du fond des mers.

Indubitablement, la radiation extraordinaire de cette planète tuera des millions de créatures et tout sera consumé dans un apocalyptique holocauste.

Pierre ou Patar, le Grand Hiérophante dit : Mais le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit, dans lequel les cieux passeront avec un grand tumulte, et les éléments brûlants seront défaits, et la terre et les œuvres qui sont en elle seront brûlées.

Dans le monde causal, je contemplais avec un étonnement mystique la Grande Catastrophe qui s’approchait et puisque cette région est celle de la Musique ineffable, la vision fut illustrée dans le courant du son.

Une délicieuse symphonie tragique résonnait dans les fonds profonds du Ciel de Vénus.

Cette partition étonnait, en général, par la grandeur et la majesté, et par l’inspiration et la beauté de son plan, par la pureté de ses lignes et par le colori et la nuance de sa sage et artistique instrumentation, douce et sévère, grandiose et terrifiante, dramatique et lugubre à la fois.

Les passages mélodiques fragmentaires (leitmotiv) qu’on entendait dans le monde causal, dans les différentes situations prophétiques, étaient d’une grande puissance expressive et en intime relation avec le grand évènement et les faits historiques qui, inévitablement, le précéderont dans le temps.

Il y a dans la partition de ce grand Opéra cosmique des fragments symphoniques en relation avec la troisième guerre mondiale, des sonorités délicieuses et funestes, des faits horripilants, des bombes atomiques, une radioactivité épouvantable sur toute la terre, des famines, la destruction totale des grandes métropoles, des maladies inconnues, des guerres incessantes ici, là et là-bas, etc.

Entremêlés avec un art sans précédent, on entendit les thèmes liés à la destruction de New-York, Paris, Londres, Moscou, etc.
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Psychologie Révolutionnaire
15. L’Individualité
Croire qu’on est « Un » est assurément une plaisanterie de très mauvais goût ; malheureusement nous avons tous cette vaine illusion au-dedans de chacun de nous.

Nous avons toujours, pitoyablement, la meilleure opinion de nous-mêmes, et il ne nous arrive jamais de comprendre que nous n’avons même pas d’individualité véritable.

Le pire de tout est que nous nous offrons même le luxe fallacieux de supposer que chacun de nous jouit d’une pleine conscience et d’une volonté propre.

Pauvres de nous ! Que nous sommes stupides ! Il n’y a pas de doute que l’ignorance est la pire des disgrâces.

Au-dedans de chacun de nous existent plusieurs milliers d’individus différents, de sujets distincts, de « Moi » ou de gens qui se querellent, qui se battent entre eux pour la suprématie, sans ordre ni aucune entente mutuelle.

Comme la vie serait différente si nous étions conscients, si nous nous éveillions de tous ces songes et fantaisies…

Mais, pour comble de malheur, les émotions négatives, l’auto-considération et l’amour-propre, nous fascinent, nous hypnotisent, sans jamais nous permettre de nous rappeler à nous-mêmes, de nous voir tels que nous sommes…

Nous croyons avoir une seule et unique volonté, quand en réalité nous possédons de nombreuses volontés différentes (chaque « Moi » a la sienne propre).

La tragi-comédie de toute cette multiplicité intérieure s’avère effrayante ; les différentes volontés intérieures vivent en conflit continuel, se heurtent constamment entre elles, tirent dans différentes directions.

Si nous avions une véritable individualité, si nous possédions une unité au lieu d’une multiplicité, nous aurions aussi une continuité de propos, une conscience éveillée et une volonté particulière, individuelle.

Changer, voilà ce qui est indiqué, mais nous devons commencer par être sincères avec nous-mêmes.

Il nous faut faire un inventaire psychologique de nous-mêmes, pour connaître ce que nous avons en trop et ce qui nous manque.

Il est possible d’obtenir une individualité, mais si nous croyons que nous l’avons, telle possibilité disparaîtra.

Il est évident que jamais nous ne lutterions pour obtenir quelque chose que nous croyons avoir déjà. La fantaisie nous fait croire que nous sommes possesseurs de l’individualité et il existe même dans le monde des écoles qui enseignent cela.

Il est urgent de lutter contre la fantaisie, car elle nous fait apparaître comme si nous étions ceci ou cela, quand, en réalité, nous sommes misérables, dévergondés et pervers.

Nous pensons que nous sommes des hommes quand, en vérité, nous sommes tout juste des mammifères intellectuels dépourvus d’individualité.

Les mythomanes se prennent pour des dieux, des mahatmas, etc., sans jamais soupçonner qu’ils n’ont pas même de mental individuel ni de volonté consciente.

Les égotistes adorent tellement leur cher Ego, que jamais ils n’accepteraient l’idée de la multiplicité des Ego au-dedans d’eux-mêmes.

Les paranoïaques, avec tout l’orgueil classique qui les caractérise, ne liraient même pas ce livre…

Il est indispensable de lutter à mort contre la fantaisie au sujet de nous-mêmes si vraiment nous ne voulons pas être victimes d’émotions artificielles et d’expériences trompeuses qui, en plus de nous mettre dans des situations ridicules, empêchent toute possibilité de développement intérieur.

L’animal intellectuel est tellement hypnotisé par sa fantaisie qu’il s’imagine être un lion ou un aigle quand, en vérité, il n’est rien de plus qu’un misérable ver de terre.

Jamais le mythomane n’accepterait ces affirmations pourtant fondées sur des faits ; évidemment, quoi que l’on dise, lui il se voit Archihiérophante ; sans soupçonner que la fantaisie n’est rien, tout simplement, « rien d’autre que fantaisie ».

La fantaisie est une force réelle qui agit universellement sur l’humanité et qui maintient l’humanoïde intellectuel dans un état de sommeil, lui faisant croire qu’il est déjà un homme, qu’il possède une véritable individualité, une volonté, une conscience éveillée, un mental particulier, etc.

Tant que nous pensons que nous sommes Un, nous ne pouvons pas bouger de l’état où nous sommes. Nous demeurons stagnants et, finalement, nous dégénérons, nous involuons.

Chacun de nous se trouve à une étape psychologique déterminée et nous ne pourrons sortir de cette même étape que si nous découvrons directement toutes ces personnes ou « Moi » qui vivent à l’intérieur de notre personne.

Il est clair que c’est au moyen de l’auto-observation intime que nous pourrons voir les gens qui vivent dans notre psychisme et qu’il faut éliminer pour obtenir la transformation radicale.

Cette perception, cette auto-observation, change fondamentalement toutes les conceptions erronées que nous avions sur nous-mêmes, et nous finissons par nous rendre concrètement à l’évidence que nous ne possédons pas de véritable individualité.

Tant que nous refuserons de nous auto-observer, nous vivrons dans l’illusion que nous sommes Un, et par conséquent notre vie sera erronée.

Il est impossible d’établir des relations correctes avec nos semblables tant qu’on ne réalise pas un changement intérieur dans les profondeurs de notre psychisme.

Toute transformation intime exige l’élimination préalable des « Moi » que nous portons au-dedans de nous.

Nous ne pourrions en aucune manière éliminer ces « Moi » si nous ne les avions pas observés dans notre intérieur.

Ceux-là qui se perçoivent comme Un, qui ont d’eux-mêmes la meilleure opinion, qui n’accepteraient jamais la doctrine de la pluralité, ne désirent pas non plus observer les « Moi » et, par conséquent, toute possibilité de changement devient pour eux impossible.

Changer sans éliminer est impossible ; mais celui qui se croit possesseur d’une individualité, s’il accepte qu’il doit éliminer, ignore, en réalité, ce qu’il doit éliminer.

Cependant, nous ne devons pas oublier que celui qui croit être Un s’est auto-trompé, il croit bien sûr qu’il sait ce qu’il doit éliminer, mais, en vérité, il ne sait même pas qu’il ne sait pas, il est un ignorant instruit.

Pour nous « individualiser » nous devons nous « déségoïstifier », mais on ne peut se déségoïstifier si l’on croit que l’on possède l’individualité.

L’individualité est sacrée à cent pour cent ; rares sont ceux qui la possèdent, mais tous pensent qu’ils l’ont.

Comment pourrions-nous éliminer les « Moi » si nous croyons que nous avons un « Moi unique » ?

Assurément, seul celui qui ne s’est jamais auto-observé sérieusement pense qu’il a un « Moi unique ».

Cependant, nous devons être très clairs dans cet enseignement parce qu’il y a le danger psychologique de confondre l’individualité authentique avec le concept d’une sorte de « Moi supérieur » ou quoique ce soit du même genre.

L’individualité sacrée est bien au-delà de toute forme de « Moi », elle est ce qui a toujours été, ce qui est, et ce qui sera toujours.

L’individualité légitime est l’Être et la raison d’être de l’Être, est ce même Être.

On doit distinguer l’Être et le « Moi ». Ceux qui confondent le « Moi » avec l’Être ne se sont certainement jamais auto-observés sérieusement.

Tant que l’essence, la conscience, demeurera embouteillée dans toute cette masse de « Moi » que nous portons au-dedans de nous, le changement radical sera tout à fait impossible.
Source :
"L’ordre sans liberté est tyrannie. La liberté sans ordre est anarchie.
La liberté et l’ordre sagement combinés constituent la base de l’Éducation Fondamentale."

Samaël Aun Weor
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