Introduction au Traité de médecine occulte et de magie pratique ou message de Noël 1977-1978

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Introduction au Traité de médecine occulte et de magie pratique ou message de Noël 1977-1978

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(objectif de mise en ligne dans ce forum du contenu intégral du livre avant la fin de l'année 2016)

TRAITÉ DE MÉDECINE OCCULTE ET DE MAGIE PRATIQUE

SAMAEL AUN WEOR

BOUDDHA MAITREYA KALKI AVATAR DE LA NOUVELLE ÈRE DU VERSEAU

9ème ÉDITION AMPLIFIÉE ET CORRIGÉE, COLOMBIE - 1978

QUATRE MOTS AU LECTEUR


L'oeuvre que vous avez entre les mains, intitulée « Traité de médecine occulte et de magie pratique », constitue le « Message de Noël 1977-1978 ».

L'auteur a corrigé les premières éditions de ce livre et les a augmentées de nombreuses formules de haute magie, de théurgie, de botanique occulte, de thaumaturgie, d'élémentothérapie, de médecine ésotérique, de nahualisme, etc.

En vérité, nous avons écrit ce livre pour ceux qui sont las de toutes les théories pseudo-occultistes et pseudo-ésotériques, pour ceux qui veulent vraiment accéder dès maintenant aux mondes internes, pour ceux qui désirent entrer dans le Laboratoire de la Nature.

Il est assurément très triste de voir les gens perdre misérablement leur temps. Nous voulons des mages pratiques, d'authentiques ésotéristes et non de simples charlatans. Il nous faut de véritables médecins gnostiques, de vrais magiciens et botanistes, des gens pratiques en ce qui concerne la médecine et la magie.

L'AUTEUR

INTRODUCTION

Voici l'heure des grandes décisions, il n'y pas de temps à perdre. Car nous assistons actuellement aux derniers moments de l'agonie d'une race caduque et dégénérée. Le monde est recouvert d'horribles ténèbres. Des plaintes douloureuses s'échappent de l'abîme sépulcral.

La tempête des exclusions a éclaté et la foudre de la justice brille, terrible, dans l'auguste immensité de la pensée.

La « Grande Prostituée » a été jugée par les dieux ineffables et elle roule déjà dans l'abîme insondable.

L'Antéchrist de la science officielle, vêtu de pourpre, est assis sur un trône de turpitudes. Tel une hyène vorace, il dévore les hommes, sans pitié et sans répit.

L'heure des grandes décisions est arrivée. Les héros vénérés de la Sagesse, en denses et compactes cohortes lumineuses et glorieuses, s'apprêtent à livrer la bataille finale contre les adeptes de la fausse médecine.

Les forces fanatisées de cette science se sont divisées en d'innombrables sectes qui se combattent mutuellement, et les charniers gardent les restes sacrés d'êtres chers, témoins muets de cet affrontement.

La « Grande Prostituée » a été frappée à mort. Du fond de l'abîme s'échappe un présage de malheur, un souffle de guerre. La science officielle de la médecine allopathique (raillée de Molière à Bernard Shaw), s'est déclarée infaillible et ses faux pontifes persécutent les apôtres de Dieu...

L'heure des grandes décisions est arrivée. Les innombrables sectes médicales, fanatisées par leurs leaders exclusivistes, se sont engagées dans une lutte à mort, désespérée, sans noblesse.

Le champ de bataille est hérissé de drapeaux : psychiatres, médecins allopathes, homéopathes, botanistes, naturopathes et biochimistes se combattent, se répudient mutuellement dans l'arène désolée de la via crucis [« chemin de croix »] humaine.

Le fameux syphiligraphe Wasserman aurait-il résolu le problème de la syphilis ? Quels résultats concrets et effectifs les méthodes de Kneipp, de Kilez et de Kuhne ont-ils réussi à obtenir pour aider la « grande orpheline » [l'humanité] ? En ce qui concerne la lèpre ou la tuberculose, le problème est loin d'être résolu ! Qu'est-il advenu des expériences de Haneman et de Schussler ? Auraient-ils libéré le genre humain du typhus ou de la variole ?

Et vous, botanistes naïfs qui avez profané le règne végétal en le convertissant en produits pharmaceutiques, avez-vous réussi à éliminer les maladies qui déciment l'humanité ? Botanistes aveugles, charlatans et fascinateurs ignares, vous massacrez les plantes médicinales pour tenter de soigner avec leurs dépouilles ! Ne vous êtes-vous pas rendu compte que les plantes sont le corps physique des créatures élémentales de la nature ? N'avez-vous pas constaté, depuis le temps, qu'aucun cadavre végétal ou animal n'a le pouvoir de guérir ? Croyez-vous que l'on puisse ranimer la vie avec des substances mortes ? Ne comprenez-vous pas, botanistes empiriques, que chaque plante est le corps physique d'une créature élémentale de la nature et que ce n'est pas la plante qui guérit, mais plutôt l'élémental de la plante ?

Écoutez-moi : jusqu'à présent vous n'avez rien fait d'autre que profaner des cadavres végétaux, animaux et humains ! Lequel d'entre vous sait travailler avec la vie ? Lequel d'entre vous, botanistes vivisecteurs des plantes, connaît la science occulte des végétaux ? Lequel peut maîtriser, mener à son gré les élémentaux des plantes ?

Chaque organisme végétal, disions-nous, est le corps d'un élémental de la nature, et ce n'est pas la plante elle-même qui guérit mais bien l'élémental de la plante, à l'aide de son rituel et de ses mantras.

Celui qui veut officier dans le grand temple de la Sagesse doit savoir contrôler les créatures élémentales des végétaux. Celui qui veut commander à la vie doit travailler avec la vie.

L'élémental d'une plante réagit avec colère contre l'herboriste qui triture son corps physique, et ce végétal blessé, non seulement ne guérit pas, mais peut être préjudiciable, car la vitalité du végétal se trouve altérée psychiquement par la colère et la terreur que l'on suscite en lui.

L'élémental de chaque plante a son rituel propre, ses mantras et ses heures les plus propices pour se livrer au médecin qui sait lui commander avec amour et s'imposer avec un respect affectueux.

L'insigne maître Paracelse a écrit, dans son « De Fundamento Sapientiae » [Le Fondement de la Sagesse] : « Il y a deux sortes de connaissances. Il y a une science et une sagesse médicales : la compréhension animale est le propre de l'homme animal, mais la compréhension des mystères divins appartient à l'esprit de Dieu en lui ».

Alors que la science médicale invente des remèdes brevetés qui changent continuellement, comme les modes féminines, il existe une très ancienne sagesse médicale qui remonte aux origines du monde et dont les formules n'ont jamais changé. Cette sagesse divine est conservée dans des sanctuaires à l'écart de la fausse civilisation matérialiste. Cette sagesse médicale est jalousement gardée par les maîtres de la Sagesse dans des lieux secrets, inaccessibles aux « marchands du temple ».

Avec les formules exactes de cette sagesse médicale archaïque, on peut guérir toutes les maladies, même celles dites incurables : ainsi, la lèpre, la syphilis et le cancer s'avèrent inoffensifs, comme des jeux d'enfants, devant le terrible pouvoir du médecin gnostique qui sait travailler avec la vie.

Gnôsis est le nom de cette antique sagesse médicale qui, depuis l'aurore de la création, n'a jamais changé ses formules, car elles sont aussi exactes que la table de Pythagore. En elles communient, en un mariage divin, la Science, la Mystique et l'Art royal.

Ces formules ont leur fondement dans l'ÉLÉMENTOTHÉRAPIE, qui est l'Art royal de la nature, car elle nous enseigne à travailler avec les créatures élémentales des végétaux, auxquels on donnait jadis les noms de sylvains, dryades, hamadryades, faunes, etc.

Ces élémentaux des plantes avec lesquels opère le médecin gnostique sont les Dusii de saint Augustin, les Fées du Moyen Âge, les Doïre Oïgh des Gallois, les Grove et les Maidens des Irlandais et les Animes des sages médecins gnostiques, de nos frères Indiens de la Sierra Nevada de Santa Marta (hauts plateaux dans le nord de la Colombie).

L'éminent maître Paracelse donne le nom de « sylvestres » aux élémentaux des bois et de « nymphes » à ceux des plantes aquatiques. Le symbolisme sacré du monde végétal est amplement exposé dans les livres saints des religions antiques. Qu'il nous suffise d'évoquer l'Arbre de la science du bien et du mal dans le Jardin d'Éden, terrible symbole de la force sexuelle, dans laquelle se trouvent les clés de la rédemption ou de la damnation de l'être humain.

Citons encore l'Arbre des Séphiroth de la Kabbale ; l'Aswatta ou figuier sacré de la tradition hindoue, symbole de la Sagesse divine ; l'Haoma des Mazdéens, par lequel Zoroastre représentait les systèmes nerveux central et sympathique de l'être humain ; le Zampoun des Tibétains ; l'Yggdrasil des peuples nordiques ; le chêne de Phérécyde et des très anciens Celtes.

Toutes les religions antiques représentent leurs fondateurs accédant à la Sagesse sous un arbre : nous voyons ainsi le grand Gautama, le Bouddha Shakyamuni, recevant l'illumination sous l'arbre de la Bodhi [terme sanscrit signifiant « éveil »] dont une pousse serait à l'origine de l'arbre qui vit encore [à Bodhgaya], dans l'Inde millénaire.

Le Christ déroge à cette règle car II est la Sagesse même, le Logos solaire, dont le corps physique est le Soleil. Le Christ se meut avec son corps-soleil de la même manière que les âmes humaines se meuvent à l'aide de leur corps de chair et d'os. Le Christ est la lumière du Soleil ; la lumière du Soleil est la lumière du Christ.

La lumière du Soleil est une substance christonique qui fait germer la graine et croître la plante. Sous l'écorce dure de la graine se trouve enfermée cette substance du Logos solaire qui permet à la plante de naître et de se reproduire sans fin au sein de la vie glorieuse, puissante et active.

Les récits avérés de meurtres et de crimes perpétrés à distance au moyen de la sorcellerie, rapportés dans le folklore de tous les peuples, dans l'histoire de la magie et de la sorcellerie, tout cela est possible par les méthodes qui permettent d'agir sur les élémentaux des plantes.

Les miraculeuses guérisons à distance dont parlent les livres sacrés peuvent être réalisées par le médecin gnostique grâce aux élémentaux des plantes.

CETTE SCIENCE QUE JE BAPTISE DU NOM D'ÉLÉMENTOTHÉRAPIE, CET ART ROYAL DE LA SAGESSE MÉDICALE EST AUSSI ANCIEN QUE LE MONDE. ON NE PEUT ÊTRE MÉDECIN SANS ÊTRE MAGE, NI ÊTRE MAGE SANS ÊTRE MÉDECIN.

L'herboriste et le médecin allopathe se rejoignent en ce qu'ils étudient tous les deux uniquement le corps physique des êtres vivants. Le médecin gnostique, lui, étudie l'homme et la plante dans leur triple aspect : corps, âme et esprit.

Le médecin gnostique traite les plantes comme si elles étaient des êtres humains. La thérapeutique gnostique est mystique, symbolique et alchimique.

Il y a deux catégories d'anges : les anges innocents et les anges vertueux. Les anges innocents sont les élémentaux des plantes et les anges vertueux sont les hommes parfaits.

Dans l'Inde glorieuse des Rishis [ou Sages], il n'y a pas de village qui ne possède son arbre magique, la population du village rendant un culte au génie élémental de cet arbre. Les traditions helléniques soutiennent que chaque forêt a son « génie » et chaque arbre sa « nymphe ».

Il n'est pas rare de voir, sur le massif montagneux des Nilgiri [en Inde du Sud], les troncs d'arbres sacrés gravés de figures secrètes tracées en vermillon et en bleu avec, à leur pied, des grandes pierres peintes en rouge. Ces arbres sacrés sont des lieux de sacrifice et de prière et l'on y retrouve parfois des restes d'animaux et des mèches de cheveux offerts par les malades et les possédés en action de grâce au génie élémental qui les a guéris. Les génies élémentaux de ces arbres sont appelés par les indigènes « Mounispouranms ».

Ces arbres appartiennent à la famille des ilex (ou des houx), parfois à celle des cinnames sauvages et ceux qui sont appelés eugénies entrent aussi dans cette catégorie.

Dans le livre original de E. Boscowitz figurent des témoignages intéressants de savants qui affirment qu'il y a des milliers d'années que les tribus indigènes d'Amérique savent que les plantes ont une âme vivante et une sensibilité semblables à celles des êtres humains.

Erasmus Darwin écrit, dans son Jardin botanique, que les plantes ont une âme. Rappelons aussi que des philosophes aussi éminents que Démocrite, Anaxagore et Empédocle, ont soutenu la même thèse avant que n'apparaissent dans le monde les fausses lumières de la « civilisation moderne ».

D'autres ont soutenu, à une époque plus récente, que les mouvements des racines sont volontaires.

Vrolik, Hedwig, Bonnet, Ludwig, F.E. Smith, affirment pour leur part que les plantes sont susceptibles d'éprouver diverses sensations et qu'elles savent ce qu'est le bonheur.

Enfin, le savant Theodor Fechner a écrit un ouvrage très documenté sur les plantes, intitulé Nanna, oder, Über das Seelenleben der Pflanzen (« Nanna, ou la vie sensible des plantes »), où il démontre clairement que les plantes ont une âme.

Nous, gnostiques, sommes sidérés de voir parfois des scientifiques proclamer aujourd'hui, comme s'il s'agissait d'une toute nouvelle théorie, que les plantes ont une âme, alors que le Gnosticisme le sait depuis le commencement du monde, tout comme le sait aussi le plus humble amérindien de la Sierra Nevada de Santa Marta.

La sanguinaire se réjouit et vibre délicatement lorsque le sage s'approche d'elle avec amour. Le pavot referme son feuillage et souvent s'endort avant que le médecin gnostique le touche.

L'élémental de la plante est heureux quand nous l'aimons et il est rempli de douleur lorsque nous le blessons. L'organisme physique des élémentaux de la nature est analogue à celui des humains.

La respiration des plantes s'effectue au moyen des trachées de Malpighi, constituées d'un ruban cellulaire enroulé en spirale et doté d'un mouvement de contraction et d'expansion.

D'après les expériences scientifiques de Calandrini, Duhamel et Papin, l'air est l'unique fondement de la vie végétale. Bertholon soutient que l'air exerce sur la sève du végétal une action analogue à celle qu'il exerce sur notre sang.

Des expériences de Ingenhus, Mohl, Garren, Hales et Théodore de Saussure ont démontré scientifiquement que la face inférieure des feuilles est parsemée de petites bouches ou stomates, qui servent précisément à la respiration. Les plantes inhalent de l'anhydride carbonique et exhalent de l'oxygène. Leurs racines font office d'estomac et au moyen de leur « sémen » elles absorbent les éléments de la terre, les transformant en « arcanes » ineffables d'essence divine. Ces « arcanes » sont les instruments qu'utilisent les élémentaux des plantes pour guérir le malade, mais uniquement lorsque le médecin gnostique remplit les trois conditions suivantes, qui sont incontournables : L'amour de Dieu et de son prochain, un rituel parfait et un diagnostic exact.

L'élémentothérapie enseigne au médecin gnostique comment travailler avec les élémentaux végétaux. L'élémentothérapie est la science qui permet au médecin gnostique de gouverner la VIE.

Jusqu'à présent les herboristes n'ont rien fait d'autre que manipuler les formes, non la vie elle-même, car seul le médecin gnostique qui a étudié l'élémentothérapie est capable de travailler avec la vie.

Les médecins allopathes ne connaissent la biomécanique des phénomènes organiques que de façon superficielle ; en fait, ils ne savent rien du « fonds vital ». Les allopathes, comme les botanistes, sont experts dans la manipulation de formes cadavériques. Du point de vue physiologique ou pathologique, nous pourrions dire que les allopathes sont à proprement parler des vivisecteurs d'animaux et d'êtres humains. Les herboristes, allopathes, biochimistes et leurs semblables sont les enfants égarés de la botanique et de l'allopathie.

L'heure des grandes décisions est arrivée et il n'y a pas de temps à perdre ! Il revient aux hommes divinisés de jeter les « marchands » hors du temple avec le fouet de la volonté !

L'heure est venue pour nous de nous libérer de toutes les chaînes sociales (écoles et sectes, religions et dogmes) pour retourner avec joie au temple de la nature ! Nous devons nous rebeller contre toutes ces geôles que sont le théosophisme, le pompeux rosicrucisme et le spiritisme fanatique ! Nous devons brûler le veau d'or (l'argent), quitter les villes et revenir au sein de la nature !

Quand l'homme revient au sein de sa « mère » (la nature), elle lui donne pain, refuge et sagesse. Elle lui donne ce qu'aucun leader politique ne pourra jamais lui donner : la sagesse, la nourriture et un toit. Il nous faut maintenant revenir à la sublime mystique cosmique de la bienheureuse Mère du monde.

L'heure est venue pour nous d'officier dans le temple de la Déesse Mère du monde, et nous le ferons avec la même sagesse que l'homme possédait dans l'antique Arcadie, avant qu'il s'enferme dans la vie urbaine.

Nous appelons donc cette ancienne sagesse médicale ÉLÉMENTOTHÉRAPIE. C'est la sagesse des médecins gnostiques.

« Ces médecins (les gnostiques) sont qualifiés de "spirituels", parce qu'ils commandent aux esprits des herbes et des racines, et les obligent à remettre en liberté les malades qui étaient emprisonnés. De la même manière, lorsqu'un juge condamne un détenu aux ceps [aux fers], le juge est en quelque sorte comme le médecin du prisonnier, car il possède les clés pour ouvrir les serrures quand il le veut. Hippocrate, entre autres, appartient à cette catégorie de médecins » (Paracelse, Liber Paramirum, Prologue III).

Le docteur Franz Hartmann, éminent médecin gnostique allemand, écrit : « Le véritable médecin n'est pas un produit des écoles scientifiques, il le devient grâce aux lumières de la sagesse divine elle-même ».

Vous, théologiens qui ne savez rien de Dieu ! médecins qui ignorez la véritable médecine ! anthropologues qui méconnaissez la nature humaine dans toutes ses manifestations ! avocats qui n'éprouvez aucun sentiment de bonté ou de justice ! chrétiens qui trahissez le Maître à chaque instant ! juges qui n'avez jamais jugé vos propres défauts et vices ! gouvernants qui n'avez pas appris à gouverner vos basses passions ! prêtres qui exploitez les sectes fanatiques du monde ! marchands qui n'avez pas même respecté le « pain » que la mère nature donne à ses enfants ! vous avez tout prostitué avec votre sale argent !

Malheur à vous et à vos enfants ! Malheur aux habitants de la terre, car ils tomberont comme des mouches dans les rues des villes ! Dans les ténèbres de l'abîme, on n'entendra que des plaintes et des grincements de dents.

La médecine officielle a exploité la douleur humaine. Quand l'homme s'est séparé de la nature pour s'emprisonner dans la vie urbaine, il tomba aux mains des puissances ténébreuses et apprit des magiciens des ténèbres la fausse science. C'est alors qu'il connut la douleur. Aujourd'hui il n'en tient qu'à lui de retourner au sein de la nature pour recouvrer la place qu'il a perdue.

Chaque élémental de la nature incarne certains pouvoirs précis de la bienheureuse Déesse Mère du monde, et seul celui qui sait manier les pouvoirs de la nature que renferment chaque herbe, chaque racine et chaque arbre, peut réellement être considéré comme un mage et un médecin.

La pensée est une grande force. Cependant, tout est double dans la création et toute intention occulte a donc besoin, pour se manifester, d'un support physique qui lui serve de « vêtement ». Ce support est le végétal qui correspond à « l'idée » que l'on veut extérioriser. Seul celui qui connaît le secret permettant de commander aux élémentaux végétaux est un mage.

L'usage du magnétisme animal, la transmission de la vie (Mumie), la transplantation des maladies et autres choses analogues, savamment décrites par Paracelse et Cornélius Agrippa, ne sont réalisables que par le médecin gnostique qui sait travailler avec les créatures élémentales des plantes.

La transmission de la pensée devient une chose facile lorsqu'on opère avec les élémentaux végétaux car, comme je viens de le dire, tout est double dans la création.

Les systèmes bien connus de Marden, Atkinson, Mesmer et Paul Jagot, ainsi que les écoles pseudo-spiritualistes apparentées ne pourront jamais enseigner à l'homme le sage usage de la force de la pensée, car cette force est étroitement unie aux autres forces de la création.

Toute onde mentale a sa correspondance dans une plante, et pour que les ondes mentales se cristallisent, elles doivent être revêtues des pouvoirs occultes de la plante qui leur correspond.

Il n'y a rien dans l'Univers qui ne soit double. Les athlètes de la concentration mentale perdraient misérablement leur temps s'ils ne savaient combiner les ondes mentales avec les pouvoirs de la nature renfermés dans les plantes.

Tant que l'être humain ne retournera pas au sein de la nature, ses pensées tout comme sa vie seront totalement superficielles et artificielles et, par conséquent, négatives et impuissantes.

L'homme doit abandonner ses idoles et ses faux temples de la vie urbaine et retourner dans le sein de la bienheureuse Déesse Mère du monde. Elle nous donnera lumière et sagesse, pouvoir et gloire.

Les enfants prodigues reviendront aux temples de la nature lorsqu'ils abandonneront la vie urbaine pour revenir au sein de la déesse Nature.

Les temples de la Déesse Mère du monde, situés dans les gorges des montagnes et les vallées profondes, attendent seulement que l'homme frappe à leurs portes pour le recevoir et lui offrir amour et sagesse, pain et refuge, suivant les commandements du Bienheureux.

Jusqu'à maintenant, disciples bien-aimés, vous n'avez entendu parler que du Tibet oriental et des saints maîtres qui y résidaient. Franz Hartmann nous parle, quant à lui, des maîtres du temple occulte de Bohême, et Krumm-Heller (le maître Huiracocha), du temple de Montserrat en Espagne et de celui de Chapultépec au Mexique.

Notre chère Amérique du Sud a aussi des temples majestueux, même si personne n'en a parlé jusqu'ici. Ce sont les temples de la déesse Nature ; ce sont les temples des Mystères sacrés du rayon Maya.

Jusqu'à présent vous n'avez entendu parler que des maîtres asiatiques et européens. De nombreux étudiants spiritualistes voudraient progresser intérieurement, mais ils ne peuvent pas, car ils n'ont pas rencontré le chemin qui leur convient, le rayon et le courant qui leur correspondent, qui soient en accord avec leur « sang » et leur psychisme. Il ne faut pas oublier qu'en Amérique du Sud prédomine le sang indien et que des millions d'êtres humains appartiennent au rayon Maya. Je vais donc parler des maîtres du rayon Maya, tirer pour la première fois le rideau qui les cache.

Kalusuanga, dieu primitif de la lumière, grand maître du Soleil, a un foyer de sagesse ésotérique au temple de Buritaca (sur la côte atlantique), siège de la Sagesse antique.

Kunchuvito Muya est un dieu puissant, de même que Kakasintana, Seyancua et Notre Père Seukul, Mama Kaso Biscunde et Mama Batunare.

La « Saga » (magicienne) Maria Pastora est un maître de sagesse.

Quant au dieu Kuinmagua, ce maître est le dieu des tempêtes et il gouverne les saisons de l'hiver, de l'été, de l'automne et du printemps.

Le dieu Tremblement est un enfant innocent qui fait trembler la terre et dont le nom ne doit pas être prononcé.

Ces maîtres de la vénérable Loge Blanche du rayon Maya sont les gardiens silencieux de l'Amérique latine. La Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, est un autre Tibet puissant et très ancien.

Kalusuanga, le dieu originel de la lumière, admettra avec joie dans ses mystères les âmes assoiffées du rayon Maya. Voici la clé pour entrer dans le temple du maître amérindien Kalusuanga : le disciple s'assoit sur une chaise, devant une table. Les coudes sur la table, il appuie la tête sur sa main gauche, tandis qu'avec la droite il effectue des passes magnétiques sur sa tête, du front jusqu'à la nuque, afin de se magnétiser lui-même et de projeter avec force (à l'aide des passes magnétiques) son corps astral hors de son véhicule physique, pour se rendre au temple de Buritaca, siège de l'antique Sagesse du rayon Maya.

Le disciple unira sa volonté et son imagination en vibrante harmonie, tout en s'efforçant de s'assoupir. Il doit se sentir, à l'aide de sa volonté et de son imagination, comme s'il se trouvait en chair et en os à l'intérieur du temple de Buritaca.

Il prononcera intérieurement ces mantras ou paroles magiques : OMNIS BAUM IGNEOS. On prononce ces paroles l'une à la suite de l'autre, en allongeant le son des voyelles, et l'on répète ce mantra jusqu'à s'assoupir.

Après quelque temps de cette pratique, le disciple sortira de son corps physique en astral, et Kalusuanga, le maître sublime du rayon Maya, l'instruira dans ses mystères et lui enseignera la sagesse médicale.

Kalusuanga éprouvera d'abord le courage de l'invocateur ; il lui apparaîtra sous un aspect gigantesque et terrible, pour mettre le disciple à l'épreuve. Si celui-ci fait preuve de courage, il sera instruit dans la science sacrée des Mamas [sorciers-guérisseurs amérindiens].

Les médecins gnostiques de la Sierra Nevada de Santa Marta guérissent la syphilis en quinze jours. Ils guérissent la lèpre au dernier degré de son évolution en neuf mois exactement. Ils guérissent la tuberculose en quinze jours.

Il n'y a pas de maladie que les Mamas Arhuacos ne puissent guérir, et ils se moquent de la science des civilisés du siècle actuel. Les Mamas assurent qu'il faudrait des centaines d'années pour que la civilisation moderne atteigne leur niveau de connaissance.

Sur les cimes couvertes de glace de la Sierra Nevada de Santa Marta vit un puissant sage initié dont l'âge est incalculable. Ce grand maître illuminé est le « Mama Président » du gouvernement des Indiens Arhuacos.

Ce Mama détient des pouvoirs sur toute la création et est profondément vénéré par les Indiens de toute la Sierra Nevada. Il possède un cristal octaèdre posé sur un trépied, dans lequel se reflète l'image de ceux qui vont à sa recherche, peu importe la distance où ils se trouvent.

Les Mamas diagnostiquent les maladies en mettant une sphère de verre sur la nuque du patient, à travers laquelle ils auscultent l'intérieur de l'organisme, mieux qu'avec les rayons X. Ils sourient des méthodes compliquées de diagnostic de la science officielle.

Il leur suffit de poser la sphère de verre sur les vêtements d'un malade pour diagnostiquer la maladie, même si le patient se trouve à beaucoup de kilomètres de distance. Y en a-t-il un seul parmi les scientifiques modernes qui pourrait en faire autant ? Comme il serait intéressant de voir l'un de ceux-ci, mettant de côté sa suffisance universitaire, se consacrer à l'étude de la médecine maya dans la Sierra Nevada de Santa Marta !

L'intellectualisme sans spiritualité engendre des fripouilles, qui sont responsables du malheur du monde.

Les médecins indiens guérissent et beaucoup de leurs guérisons sont instantanées, car ils connaissent depuis des temps immémoriaux la science du travail avec les élémentaux.

Il y a aussi des temples de lumière à Taganga et Gaira (sur la côte atlantique de la Colombie). Dans tous ces temples occultes vivent de grands Initiés du rayon Maya. Le temple majestueux de la Sierra Nevada de Santa Marta est l'auguste sanctuaire des hauts initiés de la Sierra.

Ces temples se trouvent en état de JINAS, c'est-à-dire, dans la quatrième dimension. C'est dans ces cathédrales de la nature que résident les grands sages de la « Couleuvre ».

La clé pour voyager en corps astral, telle que nous l'avons rapportée ci-dessus, nous a été révélée par Kalusuanga, le puissant dieu, fils des sept mers rouges et des sept rayons du Soleil.

Grâce à cette clé, les disciples pourront sortir de leur corps physique chaque fois qu'ils le désirent et se rendre en corps astral aux temples du rayon Maya pour y recevoir des enseignements de sagesse médicale.

Les hauts initiés Mamas communiquent avec les Mahatmas du Tibet et connaissent à fond les plantes de l'Inde.

Le président des Indiens Arhuacos s'introduit dans un mystérieux récipient contenant une liqueur étrange et lorsqu'il en sort, son corps physique se trouve alors dans le plan astral ; c'est ainsi qu'il se transporte en quelques instants avec son corps physique partout où il le veut.

Mais ces sages Indiens sont extrêmement discrets et humbles ; aucun « civilisé » ne réussira jamais à leur arracher leurs secrets, à moins que par ses mérites il ne soit devenu digne d'être reçu comme disciple.

Au seuil de cet ouvrage, je tiens à remercier Dionisito de la Cruz, qui réside au domaine de Tierra Grata, situé à vingt kilomètres de Fundacion, pour les précieux renseignements qu'il a eu la grande gentillesse de me fournir dans mes investigations sur la Sierra Nevada.

Je dois aussi exprimer toute ma reconnaissance envers un Indien du département de Bolivar (Colombie) pour les inestimables informations qu'il m'a transmises au cours de la rédaction de cet ouvrage.

J'offre également ma profonde gratitude au maître Paracelse, qui a révisé et corrigé les originaux de cette oeuvre, afin qu'elle remplisse la mission solennelle qui lui a été assignée dans cette ère du Verseau.

Je remercie encore le maître Kalusuanga pour sa merveilleuse clé qui permettra aux disciples latino-américains autochtones de se mettre en contact avec les temples de mystères du rayon Maya.

Il y a des parties du territoire colombien où le sang indigène est très fort, comme dans le département de Boyaca, par exemple. Les disciples de sang indien pourront apprendre à sortir en corps astral grâce à la clé du maître Kalusuanga et pourront ainsi recevoir un enseignement ésotérique dans les temples du rayon Maya, qui est le rayon autochtone américain.

Je tiens aussi à rendre grâce notamment aux maîtres Morya, Kouthoumi, Hippocrate et d'autres, pour leur coopération dans cette mission capitale qui m'a été confiée.

Je remercie enfin mon saint Guru, dont le nom sacré ne doit pas être mentionné.

Moi, Samaël Aun Weor, maître des Mystères égyptiens, je suis le grand Avatar du Verseau, l'initiateur de la nouvelle ère, le Maître du rayon de la Force.

Voici donc l'heure des grandes décisions et il n'y a pas de temps à perdre. Nous assistons actuellement aux ultimes soubresauts d'agonie d'une race caduque et dégénérée.

Il nous faut maintenant empoigner l'épée de la Justice pour démasquer les fourbes et confondre les tyrans.
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