Mourir et Rapport entre les 49 plans et l'Harmonie du Couple
Posté : 16 avril 2009, 18:27
passage extrait de : https://www.gnose-de-samael-aun-weor.fr/ ... cience.phpLe second facteur : MOURIR
De même que la vie représente un processus d'extériorisation ou d'extraversion graduelle et toujours plus complète, de même la mort de l'ego est un processus d'intériorisation graduelle, dans lequel la conscience individuelle, l'Essence pure, se dépouille de ses vêtements inutiles, tout comme Ishtar dans sa descente symbolique, jusqu'à ce qu'elle soit entièrement nue et éveillée, en elle-même, devant la grande réalité de la vie libre en son mouvement.
« Indéniablement, pour que la lumière qui constitue l'Essence animique - actuellement embouteillée dans l'ego animal -commence à briller, à scintiller et resplendir, elle doit être libérée. Mais, en vérité, je vous dis que ce n'est possible qu'en passant par la terrible annihilation bouddhique : en dissolvant le « Moi » , en mourant en nous-mêmes. » (La doctrine Secrète de l'Anahuac, chapitre 9)
« Si le grain ne meurt, la plante ne naît pas ». Il est nécessaire de mourir. C'est-à-dire que l'ego animal doit cesser d'exister en nous, dans notre psychisme, si vraiment nous voulons jouir de l'illumination authentique.
Les frères gnostiques en général, les aspirants à la Gnose, souffrent beaucoup du manque d'illumination. Ils voudraient voyager dans les régions ineffables, visiter le Nirvana, le MahaPara nirvana, entendre la « musique des Sphères », etc., mais en se voyant prisonniers, asservis dans cette région tridimensionnelle d'Euclide, incapables de percevoir toutes ces merveilles des mondes supérieurs, ils souffrent l'indicible. Et, bien sûr, leurs souffrances sont justifiées, ils ont raison de souffrir.
Certains veulent néanmoins devancer les faits. Pour parler dans un langage familier, nous dirions que certains veulent « mettre la charrue avant les boeufs » ou « vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué »... Ils veulent être des explorateurs de l'espace, sans avoir encore acquis les facultés requises. Ils s'adonnent donc, parfois, au spiritisme et finissent par devenir des « médiums », etc. Soulignons incidemment que le résultat, la conséquence du médiumnisme, c'est l'épilepsie ; tous les épileptiques que nous avons étudiés ont été des médiums spirites au cours d'existences antérieures ; devenir épileptique, ce n'est sûrement pas un sort enviable, c'est très pénible.
Pour revenir à notre sujet, je vous dirai qu'il est impossible d'atteindre l'illumination tant que l'on n'a pas désintégré l'ego. Normalement, la conscience - en fait, il faudrait plutôt dire « anormalement » , car je n'appellerais pas ça une chose « normale » - la conscience, donc, est embouteillée dans « l'Ego », dans le Moi de la psychologie expérimentale. Il est clair que tant que la conscience continuera à être embouteillée dans l'ego, emboutie, enfermée dans le Moi, elle restera endormie et continuera de fonctionner en vertu de son propre conditionnement. Elle restera subjective, incohérente, brouillonne...
J'ai écouté ce que les gens avaient à dire au sujet des attaques de ténébreux à Guadalajara. Je leur ai répondu que tout cela est dû au subjectivisme, à l'ego. Que certains frères soient possédés par des démons, que les sorcières de minuit, montées sur leur balai, viennent tourmenter nos bons petits frères ; qu'elles les attaquent continuellement, qu'elles les menacent de mort, et mille autres aberrations du genre, cela sent plutôt la secte des Vaudous ! Évidemment, c'est quelque chose d'affreux dans le fond. Mais rien de tout cela n'arriverait, aucune de ces choses absurdes, confuses, aberrantes, ces histoires de sorcières, de vampires et mille choses du genre, rien de cela donc ne se produirait si les aspirants n'avaient pas l'Ego. Ce problème-là est causé par l'ego. Quand avez-vous entendu parler qu'un Gautama Sakyamuni ait été attaqué par les sorcières du Sabbat, qu'elles l'aient investi, qu'elles aient pris possession de lui ? que Gautama, se levant soudain, frappe mortellement une autre personne en criant : « Je te tue, je te tue, je viens pour te tuer » ? On n'a jamais vu de choses pareilles chez les initiés. C'est pourquoi je vous répète que toutes ces choses ne se produisent que chez des personnes qui ont l'Ego. Lorsqu'il n'y a pas d'Ego, rien de tout cela n'arrive. En détruisant l'ego, c'en est fini de tout cela. Car lorsqu'on détruit l'ego, lorsqu'on passe par l'annihilation bouddhique, la conscience s'émancipe, se libère. Elle devient alors « auto-éveillée », elle devient objective, et les aberrations prennent fin. Alors survient l'illumination totale, claire, sans taches, sans choses troubles d'aucune sorte. Lorsque nous avons objectivé notre mental, lorsque notre conscience est devenue objective, la seule et unique chose qui règne en nous, c'est la clarté méridienne de l'Esprit ; nous nous mouvons alors dans le monde des mathématiques et des perfections. Mais ce serait impossible si nous ne passions pas d'abord par l'annihilation bouddhique.
Je pourrais vous synthétiser la didactique, pour ainsi dire, de l'annihilation bouddhique en quelques mots : nous devons vivre alertes et vigilants comme la sentinelle en temps de guerre. C'est sur le terrain de la vie pratique, dans nos relations avec nos amis et connaissances, à la maison, dans la rue, au travail, que les défauts que nous portons cachés à l'intérieur de nous affleurent spontanément. Un défaut découvert doit être jugé sur le champ, soumis aussitôt à l'analyse. Nous pouvons connaître directement n'importe quel défaut grâce à « l'auto-réflexion évidente de l'Être ». Une fois que nous avons compris telle ou telle erreur psychologique, nous pouvons indubitablement nous offrir le « luxe » de la désintégrer.
Nous voici arrivés à un point critique, épineux de cette causerie : en effet, Gurdjieff, Ouspensky, Nicoll, et plusieurs autres auteurs de la « Quatrième Voie », des gnostiques tout comme nous - car, entre parenthèses, nous sommes de la « Quatrième Voie » ou du « Quatrième Chemin » - ont cru sincèrement que l'on pouvait désintégrer n'importe quel agrégat psychique inhumain, c'est-à-dire n'importe quel défaut, n'importe quel Moi, à travers la simple compréhension créatrice, sans plus. Gurdjieff a commis en outre une erreur impardonnable pour laquelle, cela va sans dire, il a contracté un grave karma, et cette erreur fut de s'être prononcé contre la Divine Mère Kundalini. L'a-t-il fait par ignorance ? Sans doute. Mais l'ignorance de la Loi n'empêche pas son application. Gurdjieff, donc, a confondu le Serpent sacré Kundalini avec l'abominable organe Kundartiguateur ; il a attribué à Devi Kundalini les défauts sinistres et ténébreux de l'abominable organe Kundartiguateur.
Pour que vous me compreniez mieux, je vous précise qu'il y a deux serpents : celui qui monte et celui qui descend ; le Serpent d'airain qui a guéri les Israélites dans le désert, enroulé sur le lingam générateur, sur la croix Tau, et le Serpent Python à sept têtes, qui se vautrait dans le limon de la terre et qu'Apollon, courroucé, a frappé de ses dards ; le Serpent qui s'élève sur le bâton d'Esculape, le Dieu romain de la Médecine, et le Serpent qui se traîne dans la boue, le Serpent tentateur de l'Éden. Voilà la signification de la double patte serpentine du coq des Abraxas chez les anciens gnostiques.
Ainsi donc, le Serpent qui monte est sacré : c'est la Kundalini. Celui qui descend, c'est le Kundartiguateur. L'erreur de Gurdjieff a été, donc, d'attribuer au Serpent ascendant les effets hypnotiques, ténébreux et abominables du Serpent descendant. C'est là que Gurdjieff s'est trompé.
Il existe ici, au Mexique, un « Institut pour le développement harmonieux de l'Homme » : c'est l'école de Gurdjieff. Mais je me demande quel étudiant de cette école a réussi à éliminer ses Moi. Lequel est parvenu à libérer radicalement sa conscience ? Lequel des membres de cette école a atteint l'illumination objective ? Aucun ! Pourquoi ? Parce que le mental, par lui-même, ne peut altérer fondamentalement aucun défaut. Il peut, certes, l'étiqueter de différents noms, le justifier, le condamner, lui chercher des justifications ou des échappatoires, afin de l'éluder ; il peut le cacher à lui-même et aux autres, mais jamais le désintégrer. Nous avons besoin d'un pouvoir supérieur au mental, et Gurdjieff n'a pas appliqué ce principe sur lui-même. Je déplore que Gurdjieff ait dévié le sens de l'enseignement que je lui avais moi-même transmis, car Gurdjieff a été mon disciple. Je déplore, dis-je, qu'il ait commis cette grave erreur. Il s'est laissé influencer par d'autres conceptions et c'est infiniment regrettable.
Donc, pour regarder les choses en face, il nous faut un pouvoir supérieur au mental et ce pouvoir n'est autre que la Kundalini, le Serpent igné de nos pouvoirs magiques. Il n'y a qu'elle qui puisse pulvériser n'importe quel agrégat psychologique inhumain, soit de colère, de convoitise, de luxure, d'envie, etc. Naturellement, il faut d'abord découvrir le défaut que l'on veut éliminer, et ensuite, seconde étape, il faut travailler sur lui, le comprendre, et en troisième lieu, enfin, il faut l'éliminer. Et c'est avec le pouvoir de la Divine Mère cosmique, avec le pouvoir de la Divine Mère Kundalini, que l'on peut éliminer cet agrégat, ce Moi. Mais nous devons invoquer Kundalini, Devi Kundalini Shakti. L'appeler au moment même où il nous faut éliminer l'agrégat psychique que nous avons préalablement découvert et compris. Oui, il faut l'invoquer et lui demander de pulvériser tel ou tel défaut, et elle le fera.
Or, le pouvoir de la Vipère sacrée, du Cobra divin des temples culmine dans la Forge des Cyclopes. Si un couple qui travaille dans la Forge des Cyclopes invoque ardemment la Vipère divine, en plein travail sexo-spirituel, il obtiendra la réponse désirée.
On doit donc recourir à ce pouvoir transcendantal du Cobra des Mystères antiques, ce pouvoir merveilleux de la Vipère divine. Vous n'avez pas de compagne ? Ou la femme n'a pas de conjoint ? Vous pouvez quand même invoquer le Cobra sacré : il travaillera de toute manière et désintégrera le défaut que vous aurez compris. Je veux seulement dire que son pouvoir est à son apogée dans la Forge des Cyclopes, dans la Forge ardente de Vulcain.
Je vous parle dans ce langage « serpentin » parce que vous êtes des frères qui avez déjà fait le cours (de Missionnaires gnostiques) et que, par conséquent, vous devez être aptes à comprendre et à employer cette langue. Car lorsque nous parlons des mystères sexuels, nous devons en parler avec décence, avec dignité, jamais dans un langage vulgaire ; toujours dans un langage ésotérique édifiant et essentiellement dignifiant...
Si vous réussissez à passer par l'annihilation bouddhique, si vous réussissez à mourir de façon radicale, vous vous éveillerez totalement, ici et maintenant ! Et alors vous deviendrez conscients de la vie dans les mondes supérieurs. Mais, je le répète, il faut mourir pour s'éveiller ici et maintenant. Quand nous nous éveillons véritablement, le problème du dédoublement (astral) cesse d'exister. Nous devenons conscients, aussi bien dans le monde physique que dans les mondes supérieurs. Et que notre corps soit endormi ou qu'il soit éveillé, nous vivons toujours conscients. Alors disparaît de façon définitive, pour toujours, le problème du dédoublement astral. Car lorsque notre corps s'endort, nous demeurons conscients, nous sommes conscients dans le monde astral. Nous y vivons consciemment, nous y agissons consciemment et nous revenons à volonté à notre corps physique, au moment où nous le désirons. Par conséquent, le problème du dédoublement comme tel cesse d'exister.
L'important c'est de s'éveiller...
« Avec la mort, on tue la mort pour toute une éternité. »