Message
le 17 août 2019, 19:25
Je m'en passerai bien tu sais.
Mais c'est vrai que partir en dépression me donne le droit de ne plus me connecter sur internet, de fuir les relations, de faire le minimum d'effort, peut-être de me faire plaindre, de marcher lourdement comme si je portais le poids du monde sur les épaules, de ne plus voir la lumière, de se sentir éteint.
Je vis comme un mort-vivant quand je suis en phase dépressive.
Je rentre à la maison, je ne fais plus d'ordi, je m'oublie devant la télé et le temps passe si vite et ensuite avant de me coucher, je m'oublie dans un livre de science-fiction. Et le matin, je me lamente de mon sort de devoir aller travailler, je rêve d'un autre travail.
Alors que quand je suis en phase dynamique, j'adore mon travail, j'adore la vie, j'ai le courage de prendre la voiture pour régler tout ce que j'avais laissé en suspend : les caries, faire réparer la voiture, mettre à jour l'ordi, m'équiper de ceci ou de cela, écouter de la musique.
Les années paires (depuis que ma mère est morte en 2012), je vais mal. Mais même dans les années 2000, je me souviens d'époques antérieures où j'étais pareil, pas d'énergie pour rentrer du travail à midi et d'autres ou à l'inverse je me levais tôt le matin. Je ne sais pas quand j'ai commencé à aller mal, peut-être les premières TS dans les années 90 au RMI quand je me disais que je n'arriverai pas à accrocher le wagon, à pénétrer dans la vie active, et le désarroi amoureux, la souffrance de ne plus se sentir aimé.
Mais là, j'ai déménagé depuis fin 2018 et peut-être que dans cet appartement, il y a de meilleures vibrations que dans la maison malsaine (pleine d'humidité, de souris, d'ombres) où j'ai vécu pendant 4 ans et demi. Peut-être, une rivière souterraine qui puisait mes forces.
Je n'arrive pas à sortir de mon canapé, de dire que je pourrais aller à la plage toutes les semaines ou dans la montagne, mais depuis 10 mois que je suis là, je n'y suis allé qu'une fois.
les années passent et je ne change pas, la relation amoureuse s'est dégradée, les corps se sont séparés, la méditation n'est pas reprise, le ciel n'est pas pris d'assaut. Je perds mon temps de vie, je repousse la pratique de jour en jour.
C'est pourtant si simple, faire comme Paul du forum Don et Compassion, s'atteler chaque jour à méditer de plus en plus, de mieux en mieux, et un jour décrocher enfin du mental, analyser ses ego, etc...
J'accuse un manque de maturité, je me regarde un quart de seconde par jour dans le miroir et je lui tourne le dos dirait Samael. En vérité, je ne suis pas digne de rester sur ce forum.
Les choses, les êtres ne tournent pas tels que je voudrais qu'ils tournent. Mais c'est normal qu'ils ne m'obéissent pas. J'ai l'impression qu'on abuse de moi.
Paul parle de laisser de côté les distractions, pourtant n'est-ce pas ce qui nous plaît dans notre vie, de faire ce qu'on a envie à l'opposé de la quête intérieure !
Modifié en dernier par
Gemani le 17 août 2019, 19:43, modifié 3 fois.
Issu d'une civilisation décadente qui est plus admirative des pseudo-miracles de la science que du chemin emprunté par les alchimistes et Maîtres des écoles de régénération, comment puis-je me détourner des fausses valeurs ?
-----
Est-il possible de soulever le voile d'Isis avec une pure intention quand on est un animal intellectuel ?
-----
Pourquoi faut-il que la mystique me tente mais pas assez pour que je prenne le ciel d'assaut ?
-----
Quels egos me faut-il éliminer afin de pouvoir emprunter le chemin de l'intégration de L’Être ?